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 Moi ? Geek ? Jamais...

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MessageSujet: Moi ? Geek ? Jamais... Moi ? Geek ? Jamais... EmptyLun 26 Avr - 21:46

Le scientifique fou se mit à ricaner comme Dr Robotnik... C'était le genre de rire bien singulier des savant complètement givré qui croient être les maîtres du monde juste parce qu'un de leurs plans marche. Vous savez, ce rire qui terrorise les grands mères et fait pleurer les enfants, mais qui fait pitié quand on essaye de l'imiter.
Ce ricanement là, Ryuzaki s'en fichait, en fait le geek était entièrement absorbé dans une tâche bien plus importante : retrouver LE Dragibus ! Ce dernier lui avait échappé des mains quelques minutes plus tôt et s'était glissé entre les vieux fauteuils troués du cinéma en ruine. La tête coincé entre deux sièges il ne remarquait pas les trois robots qui s'approchaient d'un air menaçant de lui. Non vraiment, ni Jean-Bob, ni ses créations n'attiraient l'attention du jeune No-Life; il faut dire que le bonbon avait une importance vitale pour lui : C'était son dernier ! En plus d'être certainement le plus bon, il était aussi son unique chance de ne pas succomber à son hyper-activité qui, nous le savons tous, est un fléau bien plus dévastateur que les sorcières. Et ça, il ne pouvait le laisser faire ! Sauf que, ce futur fléau là, face à ces trois colosse de fers, il ferait mieux de pas trop l'ouvrir.

Mais... Comment on en est arrivé là déjà ? Attendez un peu il me semble que ça a commencé comme ça :

FLASH BACK

C'était une matinée banale pour Ryuzaki : Il avait passé la nuit à scruter ses montres, rituel quotidien qui avait vaincu lu sommeil lui même. A un moment il avait même commencé à se préparer pour les cours en se fiant à l'heure de sa montre magenta. Ce n'est que lorsqu'il aperçu le ciel, encore sombre et étoilé, qu'il comprit qu'une fois encore, l'heure lui avait joué un tour.
Finalement levé à environ cinq heure ( encore un problème de montre ), notre jeune geek s'était vêtu d'un t-shirt blanc et d'un jean trop grand pour lui avant de sortir de sa chambre pied-nus. Oui, son aversion pour les chaussures n'avait jamais trouvé de remède et une fois encore elle s'était manifesté.
C'est sans avoir pris de douche et une sucette dans la bouche que Ryuzaki commence son long périple dans les couloirs de Shibusen, trainant ça et là à la recherche d'on ne sait quoi...

Trois paquet de bonbons coca-cola, quatre sucettes et un chewing-gum plus tard, notre héros se retrouve devant le tableau de mission de l'école. Mâchonnant sa seconde boule de gomme, il fixe l'imposant panneau, le regard vide et le visage inexpressif. Si quelqu'un voyait sa tête à ce moment là, il l'aurait pris pour un idiot, un type sans cervelle qui attend quelque chose, va savoir quoi. Puis soudain, une question qui surgit de nulle part dans l'esprit du garçon, dévorante, elle consume le reste de ses pensées et bientôt sa raison. Alors, pour ne pas céder à la folie, Ryuzaki fera ce geste habituel, répétitif et qui marque chaque heure de la journée : Il regardera ses montres. Cette fois-ci, ses yeux se posent sur l'horaire de la montre jaune, et là, c'est le drame !

- NOOOOOOOOOOOON ! 17 h 47, c'est bientôt la fermeture de Skull Candy le vendeur de bonbons !!

Oubliant tout ce qui pourrait lui indiquait une idée approximative de la véritable horaire, le jeune homme fonce vers Death City en direction du fameux magasin de friandises. J'ai dit " fonce " ? Ho excusez moi j'aurais du dire " clopine ", courir sans chaussures et une expérience plutôt désagréable et de toute manière Ryuzaki ne tient pas une assez grande forme pour faire un jogging à une heure si tôt de la journée.

Ridicule personnage bleu et blanc ( non pas un sctroumpf ) à l'air affolé qui traverse la ville, il pourrait faire rire bien des gens si la plupart ne dormait pas à cette heure. Soudain apparait, au bout d'une rue, Skull Candy, la meilleur boutique de bonbon de la ville, le paradis des gourmands et des drogués du sucre, le fournisseur officiel du plus gros mangeur de friandises d'Amérique : Ryuzaki ! Cet accroc des confiseries redouble de vitesse pour atteindre le " Temple du Sucre " mais, n'y arrivera malheureusement pas. Sans crier gare, une étrange masse jeune et beige percute le garçon qui, déséquilibré par le choc, se retrouve par terre. Légèrement sonné, il se relève cependant rapidement et remarque que ce qu'il avait tout d'abord pris pour un sac de patates couleur crème n'est autre qu'une... Fille-chat ? En effet, les oreilles disproportionné et le visage aux airs de félin de la créature laisse sous-entendre un certain lien avec les minous. D'un autre côté, Ryuzaki n'a pas trop eu le temps de bien voir la tête de l'inconnue, celle-ci eut tôt fait de remettre sa capuche et de se relever par la même occasion. Craignant d'être réprimandé par l'étrange personnage, le garçon balbutie quelques mots d'excuses incompréhensibles avant de se souvenir de la raison pour laquelle il était ici : bientôt la fermeture de Skull Candy ! Aussitôt, il jette un coup d'oeil à sa montre, 17 h 59, il n'atteindra jamais le magasin à temps ! A moins que...

- Pas le choix, aujourd'hui Skull Candy sort un nouveau parfum de Dragibus je ne peux pas rater ça !!! QUICK ADVANCE !

La technique se déclenche mais, rien ne se passe, Ryuzaki est toujours immobile, regardant l'enseigne du magasin. Et soudain, avec une impressionnante rapidité, il fait un pas en avant, puis un autre, devenant un véritable éclair bleu et blanc, il se retrouve en un rien de temps devant la boutique de bonbons. Le No-life jette un coup d'œil à sa montre : 18h01, il pousse un soupir de dépit et de fatigue tandis que son étrange pouvoir de vitesse disparait. S'en est finit, il ne pourra pas gouter à ce nouveau Dragibus qui paraissait tellement bon sur la photo du catalogue. Pire encore, il ne pourra pas manger de sucrerie de la journée ! C'est une catastrophe : il a finit ses réserves, le seul bonbon qui lui reste c'est ce chewing-gum sans goût qu'il mâchonne d'un air désespéré. Aujourd'hui est un bien triste jour, aujourd'hui, Ryuzaki ne mangera pas d'autre bonbons que plusieurs coca-cola, quatre misérables sucettes et deux minuscules gommes à mâcher.
Le garçon est tellement affligé qu'il en a les larmes aux yeux, il laisse tomber son front sur le rideau de fer qui protège le magasin des voleurs lors de sa fermeture. Quand soudain, celui-ci se met à bouger, notre pauvre geek recule d'un pas se demandant si il doit croire en dieu après ce miracle. A travers la porte vitrée impécables de la boutique Ryuzaki aperçoit Satsuki, le vendeur qui lui sourit amicalement tout en ouvrant la porte. Prodigieux ! Les prières du garçon ont été entendu, Skull Candy a décidé de reporter à plus tard sa fermeture ! Fou de joie, il se précipite à l'intérieur cherchant fébrilement ce nouveau et merveilleux bonbons : Le Dragibus mauve !

Il est 9 h 00, le soleil s'est levé il n'y a pas si longtemps et pourtant, l'agitation règne déjà autour de Ryuzaki.
C'est bien une matinée comme les autres pour notre héros.

Deux heures plus tard, notre héros sortait du magasin sous une pile de paquet de bonbons. Au sommet trônait un étrange sac de couleur violet avec écris en grosse lettres dessus : " NOUVEAU DRAGIBUS ! SA COULEUR C'EST UN LE SUMMUM DU BONHEUR ! " Derrière, se cache la tête de notre geek national, rayonnante de bonheur et la bouche pleine à exploser des fameux bonbons violets.

- J'irais bien au ciné moi, maintenant !

Dit-il en regardant au passage l'une de ses montres pour s'assurer que la séance de 18h30 n'était pas déjà passé. Sauf que cette fois c'est sur la rouge que ses yeux se posèrent, lui arrachant une remarque.

- C'est trop tôt pour 18 h 30 il n'est que 15h... Bon ben j'ai largement le temps pour cette séance; une petite visite de Death City s'impose ! Commençons par le parc...

Et sur ces mots il partit gaiement vers ce nouvel objectif, ignorant qu'il se trompait d'horaire une fois encore et aussi de direction : La multitude de paquet de bonbons qu'il portait l'empêchant de voir où il allait. De surcroit, il lui fallait transporter ces derniers sans renverser tout leurs précieux contenus ce qui révélait de l'acte surhumain et Ryuzaki était plutôt... Un sous-homme ! Aussi perdit-il la moitié de ses bonbons en chemin et aussi surprenant que cela puisse paraître, il ne remarqua rien.

A force d'aller tout droit le jeune no-life se retrouva bientôt dans les terres dévastés de Death City, il continua alors son chemin sans remarqués les baraques délabrés qui le regardaient passer et les rats apeurés qui le fuyaient. Ce n'est qu'une fois le corps trempé par une soudaine averse que Ryuzaki cessa de déambuler sans but et partit s'abriter dans un maison dont seul le toit à moitié défoncé et trois murs en mauvais états subsistaient. La pluie s'arrêta aussi brusquement qu'elle était apparu mais les nuages noirs qui recouvraient le ciel restèrent présent, plongeant l'endroit dans une semi-obscurité inquiétante. C'est alors que l'attention de l'Arme excentrique fut attiré par un grand bâtiment en meilleur état que les autres ( il a quatre murs et un toit quoi ). L'agitation qui régnait à l'intérieur jurait avec le silence de mort qui s'était installé suite à l'averse, en effet, à travers les fissures et les fenêtres défoncées s'échappaient des éclats de lumières. Curieux de connaître l'origine de cette effervescence, Ryuzaki s'approcha aussi discrètement que lui permettait la pile de sacs qu'il portait. Arrivé au niveau d'un large trou dans le mur le jeune homme y plaça ses yeux pour mieux voir ce qu'il se tramait.

Une éblouissante lumière l'aveugla suivit d'un puissant coup de tonnerre. Une violente onde de choc traversa tout son corps et le propulsa dans la boue quelques mètres plus loin. Sonné mais en vie, il se releva difficilement et observa les alentours, pour comprendre ce qui venait de se produire. Le spectacle qui l'attendait était surprenant...
Le toit du grand bâtiment s'était à moitié écroulé ainsi qu'une bonne partie du mur devant lequel il se trouvait tout à l'heure, dévoilant l'étrange scène qui se déroulait derrière. Au centre de l'unique pièce, entre les sièges de cinéma, les décombres et l'écran géant, se trouvait un bien étrange personnage. Avec ses lunettes rondes et sa blouse blanche on aurait dit le célèbre meister Franken Stein mais c'est dans son crane chauve que toute la différence entre les deux hommes se faisait. Le scientifique se mit à glousser en regardant les tas de ferrailles placés sur trois tables puis, se mit à ricaner à gorge déployer, montrant par cet acte la folie qui l'habitait. Il leva ensuite la tête vers le ciel et entre deux coups de tonnerres hurla :

ILS SONT VIVANTS !!

Sur ces mots les trois androïdes, que Ryuzaki avait d'abord pris pour de vulgaires déchets de fers et d'aluminiums, se redrèsserent tel des morts revenus à la vie. La flamme rouge qui brillait dans leurs yeux trahissait une certaine intelligence malgré leurs aspects de machines. Décrire ces robots serait biens fastidieu et très ennuyant pour l'auteur aussi, mettrais-je à la place une simple image de ces androïdes :
Spoiler:

Bon vous l'aurez remarquez, ils foutent vraiment les chocottes, mais notre héros lui, a-t-il peur ? Et bien non ! Regardez-le se tenir fièrement face à ces monstres de vis et de boulons, voyez avec quel courage il les affronte du regard ! Ha il est brave notre Ryuzaki n'est-ce pas ? Bientôt il s'élancera, n'écoutant que son courage, vers ces créatures abjectes et s'interposera face à elle pour les empêcher de réaliser les sombres dessins qu'elles préparent...

NAAOOOOOON !! Mes bonbons... Mes bonbons ! IMMANGEABLE !

L'ennemi vient de porter un coup mortel au vaillant héros et je crains fort qu'il ne s'en remette jamais. Quel bassesse tout de même, s'attaquer à d'innocentes friandises ! Pauvres schtroumpfs dont l'accès au paradis des sucreries est à présent interdit tant la boue qui te recouvre empêche Ryuzaki de t'offrir le repos éternel. Paix à vos âmes chères chupa-chups, écrabouillées sous les décombres. Tant de morts inutiles... Tant de vies gâchés sans raisons... Tant d'innocents pour qui les portes des Champs Élysée resteront closes... En cet instant la pauvre Arme ne s'est plus où elle en est : agenouillé devant les corps mutilés de crocodiles et ours gélifiés, les larmes lui viennent aux yeux lorsqu'il aperçoit un peu plus loin un paquet d'arlequin éventré et son contenu gisant dans une flaque d'eau sale. C'est alors que, entouré d'un halo de lumière, un paquet de bonbon en bon état et épargné par la crasse du sol attira l'attention du geek : Là, au milieu de tant d'horreur se tenait, tel le messie, le fameux paquet de Dragibus violet. Oubliant les friandises blessés, les androïdes maléfique et le scientifique fou, Ryuzaki s'empare avec avidité du survivant et avale goulument tout son contenu en un quart de seconde. Ne reste à présent plus qu'un seul et unique Dragibus, qu'il tient entre son pouce et l'index et qu'il observe minutieusement.

Le souffle d'une explosion envoi valser le drogué au glucose dans les sièges du cinéma en ruines, heureusement pour lui, leurs coussins confortables lui évite de se rompre le cou. Abasourdi et se demandant pourquoi l'on s'acharner autant à le faire valdinguer dans tout les sens aujourd'hui, il eut du mal à se ressaisir. C'est l'image de son précieux bonbon violet qui lui fit reprendre la totalité de ses esprits : il ne sentait plus sa présence dans sa main.
Ryuzaki se redressa aussitôt et regarda dans toutes les directions pour retrouver le Dragibus, c'est à ce moment là que le scientifique fou, décida de passer à la phase deux de son plan : Révéler la totalité de ses projets à son ennemi avant de le tuer. Scénario classique quoi.

Je suis JEAN-BOB ! Et ces trois androïdes que tu vois là son MES créations et grâce à eux je vais enfin pouvoir réaliser mon rêve : Faire sortir la CERVELLE de mes ennemis par le NEZ ! Actuellement c'est toi mon adversaire alors... Fais le calcul MOHAHAHAHAHA !

Le jeune homme regarda ce décérébré fan de films de science-fiction d'un air dubitatif. Tout ce qu'il venait de dire lui était complètement égal, la seul chose qui lui importait était la disparition de son dernier bonbon. Par conséquent il n'attacha pas plus d'importance à Jean-Bob et continua de fouiller les rangées de fauteuils pour le retrouver.

FLASH BACK

Nous revoilà à présent avec Ryuzaki la tête coincé entre deux sièges tentant d'attraper son fameux Dragibus tandis que trois robots s'approchaient dangereusement de lui. Pendant ce temps, Jean-Bob parlait avec lui même de manière incohérente, parfois des brides de phrases revenaient aux oreilles du geek : " Ils se moquaient de MOI... " ou " Je leur avais dit que je construirais des ROBOTS qui construiront des ROBOTS... " et encore " Par le nez ! Je veux qu'elle sorte PAR LE NEZ ". Enfin bref, le lot fréquent d'inepties, qu'à l'image du Docteur Robotnik, les scientifiques fous délivre sans cesse.
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