~ Cours Ennuyeux Mais Plus Toute Seule...

• Le soleil était haut dans le ciel, il faisait beau, pas un nuage en vue. Megumi se baladait dans la cours, elle était heureuse, elle repensait a sa rencontre avec Alban et a leur première séance d'entrainement. Seulement cet instant parfait fut de courte durée, car la sonnerie qui annonçait la fin du temps libre et la reprise des cours retenti dans toute l'école. La jeune fille soupira et se dirigea vers la grande porte de la Shibusen.
Le monde affluait dans les couloirs, chacun se dirigeant vers sa salle de classe. Il y'avait des conversation de partout, caque petit groupe d'ami allant ensemble vers leur classe. Bien sur, une fois de plus, Megu' était seule. Elle n'avait pas vu son partenaire de la journée et se demandait où il était. Elle revint alors sur ses pas et décida de l'attendre devant la porte de l'école.
Plusieurs minutes passèrent, la seconde sonnerie qui annonçait le début du cours allait bientôt retentir et la jeune manieuse du se résoudre a rejoindre sa salle de classe. Elle accéléra le pas dans le couloir pour ne pas arriver en retard. Elle s'arrêta quelques instant devant la porte de la salle et respira un bon coup. Elle n'aimait pas rentrer seule dans la pièce quand tout le monde y était, cela était toujours propice aux moqueries des autres, surtout que la plupart ne savaient pas qu'elle n'était plus seule...
Megumi pris alors son courage a deux mains et franchi le seuil, tout a coup le brouhaha qui résonnait dans la salle baissa pour se réduire à un murmure presque inaudible, tous les regards étaient braqués sur elle. Elle tenta d'en faire abstraction, se dirigeant vers sa place les yeux baissés. Elle s'assit, comme toujours, les places autours d'elle étaient vides... et toujours pas de trace d'Alban. Mais où était il donc passé... Il ne comptait quand même pas la laisser tomber. Derrière elle, Megu' entendit deux filles murmurer.

"- Tu as vu, elle est encore seule
- Pas étonnant, qui voudrais s'approcher d'une fille pareille...
- Il parait qu'elle se serait trouvé une arme.
- Tu es sérieuse? La dernière personne que j'ai vu s'approcher d'elle a fini a l'infirmerie..."

• La manieuse se retourna et foudroya les deux commères du regard. Sont regard bleu glacé lançant des éclairs. Les deux fille se turent immédiatement et Megumi retourna a la contemplation de ses stylos, abandonnant l'idée que son partenaire allait venir la rejoindre. Il avait surement changé d'avis et c'était dit que la fréquentation d'une fille comme elle n'était pas une bonne chose.

Je suis crevé comme un rat mort! La rencontre inopinée puis l'entraînement et maintenant ce professeur qui me prend le choux. J'en ai marre de servir de bouc émissaire dans cette maudite école! Bon c'est vrai que je suis tout aussi coupable que cet élève, mais c'est lui qui a commencé!

"Maintenant, cria le professeur, toi et ton jeune camarade allez tout nettoyer avant que ce pauvre homme ne revienne, vous m'avez bien entendu?
- Mais monsieur, c'est lui qui a commencé!"

Son regard glacial me dissuade de continuer. Je regarde mon compagnon d'infortune avec un regard désolé. Je sais qu'il doit me prendre pour un salaud, mais je ne peux pas laisser tomber ma chère Megumi à cause d'un truck pareil! En fait, s'il n'avait pas volé mon arme puis pris la fuite, je n'aurais jamais eu l'idée de lui sauter dessus et ainsi renverser les quatre poubelles que le technicien de surface avec bien gentiment ramassé avant.
Je commence à ramasser ce qu'il y a par terre en entamant par la même occasion une déprime totale. Je n'aurais jamais cru qu'aider quelqu'un me ferait autant de mal. En temps normal, le fait de me punir de cette manière m'aurait paru un peu trop gentil, mais là, le contexte a changé.

"Qu'est ce que c'est que tout ce bordel!?"

Je me retourne et vois l'homme de ménage qui nous regarde avec des yeux horrifiés.

"Merde! vous m'avez renversé un travail de toute une matinée garnement!!!"

Il nous poursuit alors avec son balai et nous prenons alors la poudre d'escampette! Nous essayons de toute notre vitesse de le perdre dans les couloirs insolites de l'école, mais rien à faire: il les connaît au moins aussi bien que nous vu son ancienneté et son rôle dans cet établissement.
Arrivé à l'embranchement d'un couloir, je prends à droite et mon compagnon de fuite prend à gauche. Bien sûr, le technicien de surface nous a vu et a pris en chasse l'autre demeuré. Pourtant, j'aurais juré qu'il m'avait vu prendre l'autre direction. Bizarrement, j'ai un flash... l'autre direction est un cul-de- sac... pauvre garçon. Je crois que je commence à comprendre pourquoi il m'a laissé en paix. Surtout quand je vois une porte menant au dehors.

Je sors et regarde autour de moi. J'essaie de me repérer: par rapport à notre salle de classe, où suis- je? Je comprends enfin que je suis au niveau de la fenêtre. En fait, la fenêtre de ma classe est juste en haut donc je n'ai qu'à la monter et j'y serais. Mais est- ce que ça ne va pas faire bizarre?
Et puis zut! Je n'ai pas le temps de réfléchir, je suis déjà trop de temps loin de ma partenaire. Je monte l'étage me séparant de celui de ma classe en m'appuyant sur toutes les fenêtre qui sont sur ma trajectoire. Une fois arrivé en haut, je remarque que la fenêtre est ouverte et l'enjambe pour y entrer.
Une fois le partie supérieur de mon corps passée, je vois tous les élèves me regarder avec des yeux ronds. Je n'y fais pas attention et entre entièrement dans la classe juste au moment où le professeur entre. J'ai eu chaud là! Je repère la table où est assise Megumi et m'y dirige tranquillement, l'air de rien.

Je m'assoie juste à côté d'elle en soufflant un bon coup pour évacuer tous le stresse, la fatigue et le souvenir de cette aventure malencontreuse loin de moi. Bien évidemment, tout les élèves n'ont cessé de me regarder pendant que je marchais et maintenant encore, quelques uns chuchotent en me regardant.

"Les gens n'ont pas de vie ou quoi? On dirait qu'ils sont obligés de me faire chier! Bon, comment ça va? Je t'ai manqué? dis- je en plaisantant."

• Megumi a les bras croisés sur la table, la tête posée dessus. Ce n'est pas une tenue en classe, mais elle s'en fiche. La voila encore seule, elle sent que les larmes lui montent aux yeux, elle se retient, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas pleuré, et elle ne l'avait jamais fait devant les autres. Elle était presque surprise de l'affection énorme qu'elle avait déjà pour Alban. Beaucoup de personnes l'avaient laissé tomber et elle n'avait pleuré que pour très peu.
La deuxième sonnerie retentit, elle n'y prêta pas attention. Elle enfouit son visage dans se bras. Quand tous les regards se braquèrent vers la fenêtre elle ne le vit pas. Le professeur entra dans la classe. Il salua les élèves et tous lui répondirent, sauf Megumi. Le chaise a côté d'elle glissa et quelqu'un s'y assit, elle se dit que se devait être un pauvre retardataire qui, malheureusement pour lui, n'avait pas trouvé de place ailleurs. C'est alors qu'une voix connue et plus qu'appréciée retenti près d'elle.

"Les gens n'ont pas de vie ou quoi? On dirait qu'ils sont obligés de me faire chier! Bon, comment ça va? Je t'ai manqué? dis- je en plaisantant."

• La manieuse releva la tête, s'essuya vivement les yeux. Il était là, il était venu quand même. Et elle qui avait pu croire un seul instant qu'il allait la laisser tomber. Ce qu'elle avait pu être stupide.
Elle eu envie de le serrer dans ses bras mais se retint, ne voulant pas relancer les murmures derrière elle, même si s'était déjà fait. Megu' regarda discrètement les deux commères derrière elle, les avaient des yeux ronds comme des soucoupe. Les pauvres ne devaient pas en revenir, et oui, elle avait un partenaire et un ami, maintenant tout le monde le savait et elle en était heureuse.
Son attention revint alors sur Alban. Elle chuchota.

"Alban! Je pensais que tu ne viendrais plus! Je croyais que tu avais changé d'avis et que tu ne voulais plus être mon partenaire. Mais pourquoi es-tu en retard et pourquoi ne t'ai-je pas vu franchir la porte?"

• La jeune fille était tellement absorbée par le retour de son partenaire qu'elle n'avais pas entendu le professeur qui avait commencé a faire l'appel et qui insistait sur son nom.

" Megumi Black... Megumi Black est elle là? Mademoiselle Black, quand j'appelle votre nom ayez l'amabilité de me signaler votre présence. "

• Megumi rougit légèrement, quelques ricanement fusèrent dans son dos. Elle se retourna de nouveau et ceux-ci cessèrent immédiatement.

"Desolée Monsieur.
- Bon... ça ira pour cette fois..."

"Alban! Je pensais que tu ne viendrais plus! Je croyais que tu avais changé d'avis et que tu ne voulais plus être mon partenaire. Mais pourquoi es-tu en retard et pourquoi ne t'ai-je pas vu franchir la porte?
- Oh tu sais, je suis...
- Megumi Black... Megumi Black est elle là? Mademoiselle Black, quand j'appelle votre nom ayez l'amabilité de me signaler votre présence.
"
Megumi rougit légèrement prononçant le côté kinder bueno que j'avais vu en elle à notre première rencontre. Ah notre première rencontre! On dirait que c'était il y a une éternité! Pour moi, j'ai toujours était avec elle même si on a aucun souvenir ensemble à part notre entraînement.
J'aurais tellement voulut la rencontrer quelques mois plutôt, quand j'étais encore encore un garçon joyeux et insouciant. Maintenant, depuis que la solitude m'a étreint, je me sens vide et fatigué. Comme si les joies de la vie n'avait plus aucun sens. Je me demande combien de temps Megumi va prendre avant de se rendre compte que je ne suis qu'un rabat joie?

Megumi se retourne après avoir entendu des ricannements qui je pense lui étaient destiné, puis elle dit de façon posée:

"Desolée Monsieur.
- Bon... ça ira pour cette fois..."

"T'as eu de la chance, on dirait qu'il est de bonne humeur, dis- je en souriant."

Je me penche sur la droite pour prendre mes affaires, quand je me rends compte que je n'ai rien amené! Mais oui! Comment j'aurais pu faire puisque au moment où j'allais prendre mes affaires dans ma chambre, l'autre débile mental m'est tombé dessus! Et puis, j'aurais jamais eu le temps de revenir.
De toute façon, vu comment Megumi est soulagé de me voir, je ne regrette rien, même si le professeur va me trucider. Je me redresse et regarde Meg avec un regard désolé. Je pense que je pourrais passer l'heure sans même qu'il le remarque, mais je préfère pas défier le professeur pour voir. Je lève la main.

"Monsieur! je n'ai pas mes affaires. Je n'ai pas pu passer par les dortoirs pour les récupérer.
- Bah oui! Lance un élève, il est passé par la fenêtre"

Des rires fusent mais je n'y prête pas la moindre attention. Pour l'instant, c'est la réaction du professeur qui me préoccupe. Peut- être même qu'il va me virer de la classe vu que je ne suis pas très concentré en classe d'habitude. Ce n'est pas la première fois que je fais une gaffe dans son cours.

"Taisez- vous! somme le professeur, Viens ici Alban, j'en ai marre de tes multiples âneries."

Je me lève après avoir jeté un regard désolé à ma partenaire puis m'en vais me placer juste à côté du professeur. Il pose une main sur mon épaule en regardant les élèves. On dirait qu'il va faire un discours élogieux à mon intention. Quelque chose me dit qu'une humiliation va pointer son nez.

"T'as eu de la chance, on dirait qu'il est de bonne humeur"

• Ah bon? Peut être. De toute façon Megumi avait déjà oublié le professeur et faisait un grand sourire à Alban. Ce dernier se pencha pour récuperer ses affaires mais il "remonta" sans rien sortir. Et bien, il n'avait pas son matériel? Mais que lui était il arrivé pour qu'il soit en retard et qu'en plus il n'ai pas ses affaires. Alors il leva la main, mais qu'est-ce qu'il foutait? Elle aurait pu lui passer le nécessaire discrètement.

"Monsieur! je n'ai pas mes affaires. Je n'ai pas pu passer par les dortoirs pour les récupérer.
- Bah oui! Lance un élève, il est passé par la fenêtre"

• Quoi? par la fenêtre? Mais pourquoi? Comment? Remarque, cela expliquait le fait qu'elle ne l'ai pas vu passer par la porte, mais quand même! Des rires fusent, mais la jeune fille es trop surprise pour se retourner.
Le professeur l'appelle, il se lève, il risque de passer un sale quart d'heure. Megumi réfléchi a toute vitesse... Comment lui éviter de se faire saquer complètement par le prof.
Malheureusement rien ne lui vient a l'esprit... Elle ne peux que rester là a regarder Alban se faire démolir devant toute la classe...

"Mon chère garçon, commence mon bourreau, tu vas nous montrer comment tu joues les singes et passer une nouvelle fois par la fenêtre. Nous t'attendons tous.
- Mais monsieur, je ne peux pas faire ça!
- Ah oui? Qu'est ce qui a changé entre tout à l'heure et maintenant?
-Euh... Mais c'est interdit dans le règlement! tentai- je"

Je crois que tous les enseignants ont pris les mêmes cours de dissuasion car le regard glacial qu'il m'a lancé m'a fait le même effet que celui de l'autre professeur. J'ai tenté de protester une nouvelle fois, mais ma bouche est resté fermée. Je me suis même surpris à me diriger vers la porte.
Je regarde toute la classe une dernière fois puis aperçoit celle que je voulais vraiment voir et lui lance un sourire réconfortant "tout ira bien" chuchotai-je à son intention. Bien évidemment personne n'a entendu et certainement pas elle. Je me demande si cette parole ne fut pas pour me rassurer avant tout?
J'ouvre la porte et la referme doucement derrière moi. J'ai comme l'impression qu'il va y avoir du chemin avant d'arriver à l'endroit où mon périple va commencer. Je marche dans les couloirs avec comme un brouillard qui me transforme en une sorte de zombie automate. Je ne réfléchis même plus.

C'est à ce moment là que j'entends un ordre qui me glace le sang.

"Hé mon p'tit gars!! Viens par là!!! Je vais t'apprendre à me faire courir comme un chien de berger!!"

Je n'ai même pas pris le temps de me retourner que je savais déjà qui c'était. Je prends mes jambes à mon cou et fuit à toute vitesse. Heureusement, c'est un temps de cours, donc il n'y a personne dans les couloirs. Je cherche un endroit qui pourrait me mettre à l'abri de ce fou, mais rien ne vient.
Je sens que je vais m'attirer de gros ennuis! Normalement, ça devrait faire déjà quelques minutes que devrais être en bas du bâtiment! Hors j'y suis pas à cause de ce gars. J'espère que l'explication que je vais donner au professeur va le satisfaire car il aura du mal à le croire!

"Mon chère garçon, tu vas nous montrer comment tu joues les singes et passer une nouvelle fois par la fenêtre. Nous t'attendons tous.
- Mais monsieur, je ne peux pas faire ça!
- Ah oui? Qu'est ce qui a changé entre tout à l'heure et maintenant?
-Euh... Mais c'est interdit dans le règlement!"

• Oula... Il avait pété son cable le prof? Il était sérieux? Megumi était bouche-bée, mais elle fut encore plus surprise quand elle vit Alban se diriger vers la porte sans protester. Elle avait envie de se lever, d'arrêter Alban, d'envoyer bouler le prof, de dire qu'il n'y était pour rien, car même si elle ne savait pas ce qu'il s'était passé, elle avait très bien compris qu'Alban n'y était pour rien. Il ne l'aurait jamais laissé tombé sans raison. Son partenaire se retourna vers elle et sembla murmurer quelque chose qu'elle ne compris pas avant de franchir la porte et de s'engouffrer dans les couloir.
A partir de là, la classe devint silencieuse, a peine quelques murmures par-ci par-là, tout le monde avait le regard fixé par la fenêtre, attendant le retour d'Alban, certains même jubilaient déjà.
Plusieurs minutes passèrent. Alban devraient bientôt être arrivé en bas.

"Mais que fabrique t'il?
- Moi je vous pari qu'il en a profité pour se tirer!"

• Megumi commençait a s'inquiéter... Ce n'était pas normal... Il ne serait pas parti sans le lui dire... D'autre longues minutes passèrent. Que lui était-il arrivé, la jeune fille savait la facheuse tendance qu'il avait a s'attirer des ennuis et ne tenait plus en place. Le professeur lui aussi commençait a sérieusement se poser des questions. Ne tenant plus Megu' se leva et se dirigea vers la porte a pas précipité.

" Madmoiselle Black où allez vous?
- Le chercher!
- Atten..."

• Trop tard, la manieuse avait déjà refermé la porte derrière elle et courait maintenant dans les couloirs déserts. Elle parcouru l'école pendant plusieurs minutes en criant le nom de son partenaire mais aucune trace de lui. Elle eu alors une idée.
Megumi s'immobilisa d'un seul coup, elle ferma les yeux et se concentra. Elle distinguait vaguement la présence des âmes des élèves, des professeur et du personnel de Shibusen dans un rayon assez large autour d'elle. Cependant elle cherchait une âme particulière, une âme qu'elle pourrait reconnaitre entre mille avec laquelle elle était déjà rentrée en résonance. C'est alors qu'elle la trouvé, a quelques couloirs d'ici. La jeune fille se remit alors a courir et après avoir pris plusieurs croisement de couloir elle percuta quelqu'un. Elle se releva prestement et vit son partenaire.

"Alban! Mais où était tu passé! J'étais inquiète!"

Alors que je courais devant moi, je remarque que mon poursuivant n'est plus derrière moi. Aurait- il finalement abandonné? Ce serait un véritable miracle! D'après les rumeurs, cet homme là serait pire qu'une teigne. Je n'y croyais guère avant d'avoir fait véritablement sa connaissance.
Il apparaît alors au détour d'un couloir. Je crois qu'il est en train de me chercher. Je ne sais pas comment il a fait, mais il m'a perdu de vu et s'est tellement entortillé qu'il est arrivé à se retrouver devant moi alors qu'il y a à peine quelques secondes je croyais qu'il était derrière. Cette école est vraiment bizarre!
Je recule tout doucement, de façon ne pas faire trop de bruit de peur de l'alerter, puis je me retourne pour marcher plus vite. Il n'est pas question que je cours, il pourrait m'entendre et ma seule chance de le semer sera anéantis. Je n'ai aucune envie de prolonger la poursuite plus longtemps qu''il ne le faut.

C'est alors que je sens comme présence qui me suis à la trace, alors je me cache dans un placard. Puis je vois une silhouette familière passer devant moi. Meg! je sors et vais la rattraper avant que l'homme ne la voit. Cependant, elle disparaît sans laisser de trace! Puis je sens une personne me buter le dos.

"Alban! Mais où était tu passé! J'étais inquiète!"

Effectivement, c'est Megumi qui me regarde de ses yeux inquiets après s'être relevée. Je n'arrive toujours pas à m'habituer au fait qu'un personne tienne tellement à moi qu'elle s'inquiète de ce qui pourrait m'arriver. Je pense que c'est le prof qui a dû l'envoyer à ma recherche même si j'en doute.

"chuut, dis- je en posant un doigt sur ma bouche, tu vas nous faire repérer. Viens suis moi, on va se tr..."

S'est alors que l'homme de ménage fait son apparition et cours vers nous. Je prends la main de Megumi et cours dans la direction opposée à notre poursuivant. Enfin, j'aurais dû la laisser là puisqu'elle n'a rien à craindre de lui, mais je ne sais pas pourquoi, je me sens obligé de l'impliquer.
Elle est ma partenaire de combat et de la vie. Si un problème me tombe dessus, elle est en droit d'avoir sa part après tout. Même si j'aurais préféré la savoir hors de tout ça. En plus, j'ai bien peur qu'il soit trop tard: mon poursuivant a l'air à fond sur nous deux ce qui veut dire qu'il la veut aussi.

• Alban se relève. Megumi n'a pas le temps de le questionner plus que déjà il la fait taire. Elle ne comprends pas pourquoi. Ils sont pourtant seule dans ces couloirs... A moins que...

"chuut, tu vas nous faire repérer. Viens suis moi, on va se tr..."

• Alors comme ça il était poursuivi, ce qui expliquait le fait qu'il courait dans les couloirs et qu'il ne soit pas revenu a temps en cours. Cependant, la question était maintenant par qui était il poursuivi et pourquoi? Sans le savoir la jeune fille avait déjà une des deux réponses dans son dos.
Tout a coup Alban lui pris la main et se mit a courir, la manieuse n'ayant pas d'autre choix que de le suivre se mit a courir a son tour. Elle jeta un coup d'oeil en arrière pour apercevoir le traqueur de son partenaire. Enfin, se derbier ayant embarqué Megu' dans sa course, l'homme de ménage était plutôt devenu "leur" traqueur.
Ils se mirent a bifurquer partout, slalomant dans les couloirs, Megumi jetait régulièrement des regard en arrière mais l'homme était toujours la et tenait bon. C'est qu'il avait une sacrée endurance. Elle commençait a sérieusement a en avoir marre de jouer au chat et a la souris. Ca vitesse se mis a augmenter, elle dépassa Alban qu'elle pris au poignet, le forçant a sprinter derrière elle, le poursuivant commençait a perdre du terrain. Elle bifurqua d'un seul coup et se plaqua avec son partenaire dans une niche creusée dans le mur alors que l'homme de ménage les depassait.
Elle chuchota alors a son partenaire tout en reprenant son soufle.

"Mais qu'est ce que tu lui a fait pour qu'il s'accroche a toi comme une tique a un chien!"

Alors que nous courons de couloir en couloir, je sens comme un petit agacement chez ma partenaire. J'espère qu'elle ne va pas perdre son calme et vouloir s'attaquer à ce pauvre homme qui est devenu fou à cause de ma bêtise. Mais pour l'instant, elle ne fait que jeter des coup d'oeil à notre poursuivant.
Moi je n'ai pas besoin de regarder derrière pour savoir qu'il est là. Je sens plus que je ne le vois qu'il n'a pas ralentis une seule fois. Il a beau avoir de l'âge, il pourrait courir un marathon sans se fatiguer. Pourquoi il ne s'est pas présenté comme professeur, Il aurait eu beaucoup de succès!
Plongé dans mes réflexions, je n'ai pas remarqué Meg qui commence à me dépasser. Soudain, un choc brutal me fais redescendre de mon nuage: Megumi me tire par la poignée, et me force à accélérer l'allure. J'arrive à suivre l'allure, mais je dois avouer que je ne vais pas tenir longtemps.

Ah ma grande surprise, Ma partenaire me se stoppe sec et me colle contre une niche violemment. J'en ai encore des tremblements dans le dos. En même temps, je suis soulagé. J'allais cesser de courir et me rendre. Je me dis que les personnes qui n'ont pas de partenaire ne savent pas ce qu'ils ratent.
C'est vrai que je suis plutôt endurant et fort, mais je ne peux pas me dépasser de moi-même. Il faut une personne qui soit au moins aussi fort que moi pour me donner un coup de pousse. Même si cette fois-ci, j'ai couru beaucoup plus qu'elle, elle s'est dépassée avec moi et elle m'a poussé à le faire.

"Mais qu'est ce que tu lui a fait pour qu'il s'accroche a toi comme une tique a un chien!
- J'ai eu le malheur de démolir son travail. Je crois qu'il m'en veut un peu beaucoup..."

Une fois que le technicien de surface nous a dépassé, j'ai légèrement poussé Megumi et suis sorti de notre cachette en jetant plusieurs coup d'oeil de gauche à droite. Je crois qu'il nous a pas vu, mais pour ne pas tenter le diable, vaut mieux déguerpir de suite. Quelque chose me dit qu'il reviendra.

"C'est bon: la voie est libre. Je vais faire ce que le prof m'a dit tout à l'heure et toi tu rentres en classe, ok?"

"J'ai eu le malheur de démolir son travail. Je crois qu'il m'en veut un peu beaucoup...
C'est bon: la voie est libre. Je vais faire ce que le prof m'a dit tout à l'heure et toi tu rentres en classe, ok?"

• Nan mais elle hallucinait là, il jouait au chat et a la souris depuis quasiment une heure avec un homme de ménage tout ça parce qu'il avait renversé une poubelle! Mon dieu... et dire qu'elle s'était barré du cours sans demander la permission en croyant qu'il avait de grave ennuis... Et voila que maintenant il voulait faire comme si rien ne s'était passé. Qu'après tout le temps qu'ils avaient passés dans les couloirs il allait pouvoir passer par sa fenêtre et qu'elle allait rentrer en classe, qu'ils allaient aller s'asseoir et que le cour reprendrait comme si aucun de ces évènement ne s'était déroulé! Nan mais il rêvait tout debout là.
Megumi était entrain de s'énerver toute seule et s'était pas bon. Elle respira un grand coup avant de déclarer.

"Nan mais t'as fumé là... on peux pas faire comme si rien ne s'était passé en plus, ça doit faire un bon moment qu'on crapahute et ça ne devrait pas tarder a..."

• Tout a coup la sonnerie se déclencha, résonnant à travers les couloirs, faisant sursauter la manieuse.

"... sonner..."

• Bon, ils étaient dans de beaux draps... La jeune fille réflechit quelques instants pour trouver une solution mais ne vit qu'une chose.

"Bon... et bien grâce a tes exploits nous n'avons plus qu'a retourner voir le profs et lui expliquer ce qui nous est arrivé, ensuite on retrouve l'homme de ménage, tu t'excuse et on répare tes conneries..."

• Ils n'avaient pas le choix, ils écoperaient tout au plus de 2 heures de colle et de quelques heures de travaux ménager. Cela serait plus simple que de trouver un bobard incroyable a raconter au profs, qui, de toute façon, les punirait pour leur escapade et d'en plus devoir en permanence éviter l'employé...

[il est en cours :P]
Je ne sais pas pourquoi, mais je ressens comme de la tension dans l'air... Meg me regarde avec des yeux agacés puis lâche un soupir tout aussi agacé. Je pense que c'est un non. Enfin j'espère, parce que je veux pas finir le nez en sang...

"Nan mais t'as fumé là... on peux pas faire comme si rien ne s'était passé en plus, ça doit faire un bon moment qu'on crapahute et ça ne devrait pas tarder a..."

Comme dans un formidable hasard, qui n'est pas si formidable que ça, la sonnerie fait entendre son joli son qui sonne aussi notre arrêt de mort... On est pas dans la mouise.