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 [Mission] Une femme avec une femme...

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MessageSujet: [Mission] Une femme avec une femme... [Mission] Une femme avec une femme... EmptySam 13 Nov - 0:29




Paradis ? Qu’est se qu’on nomme paradis ? Ça existe déjà ? C’est peut être juste le songe des espérances des êtres humains meurtris par les histoires présentes, assailli par le vécu. Les vaincus appellent le paradis… demandant vainement que leurs douleurs s’éteindront aux cris de leur espérance, de leur croyance, de leur âme misérable. Mais qui pourrait décider ?Qui pourrait déclarer définitivement que ça n’existe pas ? ça pourrait exister! Tsah, mais dans les deux cas, ce qu’on nomme paradis est un endroit acclamant, chaleureux,paisible, froid, désireux… Et… je suis le plus loin possible d’être dans un tel endroit. Tout d’abord, le paysage laissait à désirer ! Je manquais de sommeil et bientôt de ressources ! Mon guide... pffft !Mais surtout, je n’ai pas encore compris comment les choses se déroulent… Pourquoi fallait-il que je vienne à Shibusen alors que ma quête d’origine est tellement loin ? Depuis les quelques jours que j’ai atterrit dans ce foutu pétrin,je n’arrête pas de m’énerver de plus en plus… malmenée ici et là suivant les désirs de la populace et mettant en attente ma raison de vie…

Je soupire, regarde le ciel et le soleil au zénith… prenant une bouffée d’air chaud, je regarde le dos de mon guide… on marchait depuis, ce qui me paraissait des heures sur ces ruelles désertes… Le vieil homme nous avait expliqué une histoire des plus nases que j’eus jamais entendues !Pas que ce soit un TRIO, mais encore qu’elles sont toutes des FEMMES ! Ça me dégoûtait royalement ! Je n’imaginais pas une telle situation, et juste l’idée me donnait envie de vomir ! Ce qui justifiait, encore une fois, ma rage accentuée ! Je me mordillais la lèvre inférieure suivant silencieusement le flot des choses… suivant avec discrétion la rue qui devrait nous mener vers le ‘bar’ à côté de la ‘ville’. Le monde se détériore ! Si on nomme un endroit pareil une ville… la merde ferait un gâteau de roi !

Et puis oui, après toutes cette marche… on était en fin devant cet… ce… cette chose à quatre murs presque effondrés tenant faiblement… je voulais vraiment en finir avec cette histoire de p***** le plus tôt possible ! Je le devance, pousse la porte qui pleure un grincement des plus aigus. Je l’ignore et me dirige vers le comptoir sous les regards sauvages des clients... ça m’étonnait qu’un endroit pareil soit aussi plein d’ailleurs ! Une fois au comptoir, L’homme gorille ne tarda pas à montrer sa face… Mauvaise journée, mauvais cauchemar… Il fallait d’abord‘consumer’ pour pouvoir ‘demander’. Je m’assis sur le tabouret, me demandant si le cousin allait prendre quoi que ce soit vu que moi, je ne bois pas ces sottises qu’on vend. Je me retourne alors le voir entrer… beaucoup de patience ! Je me surprenais même ! Tellement je voulais assumer je faisais preuve d’une froideur remarquable ! Complétons cette mission tant qu’on y était…

Le vieillard avait précisé que leur ‘amie’ possédait le bar situé aux voisinages de la ‘ville’. Ici était donc le parfait endroit pour commencer la quête ! Je me permis en attendant l’arrivée du jeune homme de visionner l’endroit… derrière la commode, derrière le buffet de bouteilles orné de poussière se trouvait une petite porte, sûrement celle qui mène vers le vin de garde ! On en avait un, nous, père et moi… situé sous le bar. Il était souvent déplaisant d’y aller… mais avec le temps, et vu que c’était le travail de père, j’avais finis par m’y habituer ! Une envie plutôt étrange me prit…je voulais goûter une des saveurs du passé ! Je voulais sentir cette eau si bonne parcourir ma gorge… Je me convaincu alors de me laisser faire… au moins cette fois… j’aimerais bien tester de nouveau la saveur de ce poison.

Je regarde l’homme. ‘Votre meilleure liqueur!’ Lui annonçais-je. Il se retourna, et partit en direction de la porte… je le savais !C’était bien là-bas qu’ils devaient cacher leurs petits trésors. Je sourie légèrement alors que le cousin arrivait. Aaaaaaaaaaaah… bien que cet endroit soit sur le bout de s’écrouler, il me rend bien des souvenirs ! TELLMENT que j’en suis…étrangement… Heureuse ? Était-ce un sentiment que je pouvais encore éprouver ? À peine la porte fut ouverte que ce degré de ‘désir’ augmenta !D’accord ! Je me connais suffisamment bien, ce que les gens nomment sixième sens existe vraiment ! C’est ce qu’une femme comme moi, aussi sauvage et indomptée nomme instinct… je grimace relevant un sourcil… puis je m’incline vers la gauche, là où mon jeune homme était assis question de pouvoir voir ce qu’il y’a à l’intérieur… quelqu’un pourtant ferma la porte. Déçue, je me redresse et met mon front sur le comptoir… derrière cette porte se trouvait un mystère que je voulais déchiffrer ! On ne comprend pas tous no impulsions, non ?

Putain…’ Marmonnais-je. Je redresse mon visage regardant la porte, menton sur la table… ‘Et si je défonçais la porte ? Je pourrais toujours savoir s’kils emmerdent là-bas !’ Continuais-je… Quelques secondes passèrent ! J’attendais alors… la porte s’ouvrit, m’attirant comme un aimant à découvrir ce qui se trouve derrière. Il vint déposer mon vin…je regarde le verre, puis l’homme. Puis je sourie. ‘Pour pisser, c'est par là?’ Demandais-je en montrant la porte du doigt, je me relève et je monte sur la table…ce qui m’arrivait n’était pas normal ! DU TOUT ! Mais je n’allais pas rester là, à regarder la porte de loin ! J’avais une question et j’allais trouver sa réponse ! Me sentais-je ainsi parce que cet endroit me rappelait des souvenirs ou était-ce pour une autre raison ?

Je laisse mon pied dans le vide et saute délibérément vers l’autre partie du comptoir. L’homme essaya de m’arrêter, je ne fis qu’esquiver et pousser la porte de mon pied. Je file un dernier regard à Durandal puis je ferme. Trouvons une réponse à ce bizarre sentiment !

Me retournant voir la chambre à ‘trésors’ je n’étais pas du tout déçue ! Ça m’étonnait même d’avoir pensé, quelques secondes avant, que l’endroit était bon à démolir plus qu’à utiliser ! Parce que vraiment ! Les réserves de vins étaient étonnantes ! D’ailleurs, si je suivais les étiquettes, cet endroit était un sacré paradis pour les admirateurs de cette boisson !! La somme de gens dehors était belle et bien expliquée ! La femme qui gère cet endroit assume vraiment ! Je me mets alors à me balader dans les recoins des cette bibliothèque à poison ! J’entendais un fracas derrière la porte de laquelle j’étais entrée ! Mauvaise journée pour lui aussi ! Mais vu ses bonnes qualités de combat… je sais qu’il saura assumer ! Qu’il ne tardera pas d’ailleurs à arriver… enfin, s’il ne me trouve pas un peu trop chiante encore une fois ! J’allais sûrement l’entendre râler plus tard ! Y penser me faisait presque rire ! J’avais, ce sentiment bizarre et cette impression que ma journée prenait une autre tournure ! D’ailleurs, en lisant les noms des vins, j’en avais reconnu un ! Un vin blanc ! Celui de Jin ! Aussi curieuse qu’une enfant, je pris la bouteille, l’ouvrit et… la même odeur que la sienne ! Ma gorge était presque nouée… presque ! Lorsque j’entendis un bruit venant du fond de la chambre. Mon cousin entrait, je lui faisais face Je soupire ! Peut être que vraiment, malgré les quelques petites jolies coïncidences que je rencontrais… la journée en total était… chiante ! Me retournant voir, une ombre disparaissait dans la pénombre de l’endroit !
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MessageSujet: Re: [Mission] Une femme avec une femme... [Mission] Une femme avec une femme... EmptyLun 15 Nov - 7:10

Soirée brumeuse dans le miteux village portuaire de Eroro. Ce bouge n'était même pas desservi par une route décente, comment la ville pouvait-elle espérer se développer? Les trainées et les mendiants trainaient dans les rues, aux abords de chaque carrefour, de chaque pub en tôle, ne se faisant plus rare qu'aux abords de la baie. On était ici dans le quartier pauvre, et si Shibusen nous avait envoyé ici pour dénicher et éliminer un pré-démon, il y avait également fort affaire au sujet de la pauvreté, de l'injustice et de la criminalité. Là, deux cadavres de mendiants enlacés et à moitié cachés par la végétation pourrissaient, tandis qu'un kilomètre plus loin, tout droit après le carrefour se trouvait un microquartier riche, un pâté de maisons affichant effrontément sa luxure de par les fastes des étages et de leur architecture alambiquée et typiquement occidentale. Si les pute créchaient dans cette rue, la suivante abritait les mac's. Mais je tournai à droite vers ma destination, manquant de me faire renverser par deux cyclistes.
Les rues étaient communes à tous les moyens de transport d'ailleurs, les rares voitures qui passaient par là ne cessant de klaxonner sur les piétons omniprésents qui bouchaient l'allée. L'endroit était assez bondé cette nuit, ce qui voulait dire qu'il y aurait de l'agitation dans les pubs. C'était le genre de ghetto que j'avais rêvé de fréquenter toute mon enfance, à Manhattan, les banlieues miteuses n'étant pas assez dépravées pour moi là-bas. J'avouais même avoir encore eu un frisson d'excitation lorsque le taxi surtaxé nous avait déposé là. Mais au bout de cinq minutes, cette ambiance de misère et de lèpre sociétale m'avait déjà dégoûté.

Me frayant un chemin parmi les passants, je finis par arriver devant une bicoque caractéristique, où se trouvait un mendiant enveloppé de châles bleus, ocres et orangés. Il avait le visage défiguré. J'étais au bon endroit. Pourquoi je le savais? Remontons un peu en arrière.
Nous étions arrivés quelques heures plus tôt S'hira et moi, tache flashy dans le décor 'somptueux' de la cité. Nous avions mis un moment à prendre nos repères et à savoir où chercher, le spécialiste qui avait contacté Shibusen nous ayant donné rendez-vous dans un pub de cette ville totalement inconnue, et dont nous n'avions aucune carte. Quelques autochtones avaient fini par nous indiquer le bar qu'il tenait moyennant récompense, et avaient même palabré sur l'histoire apparemment fameuse de la lesbienne maléfique. Tant et si bien que la cousine et moi avions eu l'idée de nous séparer, elle afin de rencontrer notre homme et de chopper le plus d'informations officielles possible, et moi d'aller repérer la masure de cette prétendue pré-kishin... S'hira avait protesté que c'était débile; je lui fis remarquer qu'elle prétendait toujours si bien se défendre seule, elle m'avait du coup engueulé en disant qu'elle n'avait pas peur de se faire agresser mais que JE pouvais être en danger seul. Après s'être mis d'accord pour s'avertir par téléphone en cas de problème, nous nous étions séparés.

J'avais donc en chemin demandé ma route, payé les renseignements en monnaie locale, m'étais fait avoir par un pick-pocket, l'avais rattrapé et lui avait soutiré les informations qui m'avaient vraiment permis d'arriver à destination. J'espérais ne pas m'être trompé.
Le mendiant au visage boursouflé se leva pour quémander de l'argent. J'écrasai ma cigarette au sol en lui faisant face avec un regard qui le fit se retenir de m'agripper grossièrement, et lui fit adopter une posture plus...digne. Je lui mis un papier représentant une silhouette féminine pourvue de tentacules devant la tronche, lui demandant d'un signe de tête si c'était bien la maison que je cherchais.
L'homme acquiesça lentement, agité d'un frisson. Je soulevai alors un pan de mon manteau et décrochai mon katar, pétrifiant un instant le mendiant qui se prosterna, semblant implorer la pitié avec des yeux fous. Fait étrange, je pense bien qu'un instant je sentis non du mépris, mais de la pitié pour ce type qui ne verrait jamais rien de sa vie assurément destinée à être courte. Je lui balançai alors une bonne poignée d'argent, le mettant aux anges. Je le laissai prostré là avec ses sous, et soulevai la toile qui servait de porte à la sombre petite maison...

Noir. Complet. C'était effrayant, la différence qu'il pouvait y avoir entre l'extérieur et cette petite baraque. Etait-ce par hasard une obscurité magique? J'espérai que non. Suggérant que la bête pouvait très bien m'attendre, je saisis également mon scalpel et mon briquet, l'allumant pour voir plus clair. Une lampe à huile, là, sur une table en bois. Très bien... Cela n'éclairait pas énormément mais c'était déjà ça... Hésitant un instant à entrer dans l'une des autres pièces de la maison, j'entendis quelque chose grincer. Je me tournai brusquement vers la gauche, briquet et scalpel en avant, katar en arrière. Quitte à avoir l'air con, frapper à l'aveuglette pouvait s'avérer salvateur. J'assénai donc force coups à grands moulinets en pénétrant la petite pièce. L'air con. Une chaise s'effondra d'ailleurs à ce moment devant moi, me faisant sursauter. J'étais déjà face au mur. Jaugeant la pièce d'un regard, je vis qu'il n'y avait strictement rien à voir, et entrepris d'examiner les autres pièces lorsque je marchai dans quelque chose qui fit "splotch". Reculant d'un bond -putain ce que c'était pas rassurant comme situation-, je compris très bien que ce sur quoi j'avais marché n'était pas de la pâté pour chat...mais de la chair humaine. Voilà un truc dont j'avais pas besoin. Il y avait certainement eu des morts dans cette maison.
Prenant mon courage à deux mains, je fonçai à pas rapides examiner les autres pièces, armes en avant. Entrant dans la dernière, la précédente n'ayant rien donné que ce à quoi je m'attendais, un cadavre féminin, j'entendis un déclic derrière moi. Par réflexe je me baissai, puis bondis dans la pièce comme pour attaquer.


"AH! SUPERNOVA!"

Le flash illumina la pièce de murs en pierre blanche, puis s'éteignit, avec pour fond sonore, des gémissements de terreur étouffés mais provenant de quelques mètres devant moi. J'éclairai de mon briquet la provenance des sons, et découvris avec soulagement que l'une des filles, bien que visiblement battue, était encore en vie. Je lui enlevai alors son bâillon tout en lui criant des "ça va aller, calmez-vous, ça va aller!" un peu trop stressés pour qu'il se sentît en sécurité. Tremblante, respirant bruyamment comme une essoufflée et, détail plutôt troublant, quasiment nue, elle essaya d'articuler quelques chose. Je compris qu'elle voulait soritr de là. L'habillant de mon manteau, je la fis sortir illico, puis choppai une fiole d'eau fraîche dans ma poche pour la lui donner. Dieu savait pourquoi cette fille était encore en vie, contrairement à l'autre, en tout cas je devais la mener en lieu sûr. Elle m'expliqua qu'elle connaissait quelqu'un à deux pas de là (au sens propre, c'était juste en face) qui pouvait la protéger en attendant mon retour. Je devais apparemment me grouiller, car les plans de la pieuvre lesbienne, selon la fille, visaient les endroits bondés pour cette nuit, les pubs par exemple.
Et mon instinct me dit que S'hira allait avoir besoin de moi.

Je m'enfuis en courant, laissant sans réponse la question de la fillette qui demandait où était son amie sans savoir qu'elle ne trouverait plus que son cadavre. Prenant tout droit au carrefour pour rejoindre le lieu où était la cousine, je l'appelai pour être sûr de ne pas manquer l'endroit, puis évidemment le manquai d'une rue pour finalement y arriver au bout de cinq minutes.

‘Votre meilleure liqueur!’dit-elle alors que j'arrivais à elle.
Je me mis à la briefer sur la situation, mais les bavardages dans le bar ne cessant d'augmenter de volume, je devais toujours hausser plus la voix, mais S'hira semblait se foutre royalement de mon speech. Elle semblait captivée par la porte qui devait menait à une arrière-cuisine où une cave. Marmonnant quelques mots que je lui demandai avec agacement mais vainement de répéter, la jeune femme qui me servait de cousine se leva et monta sur la table avant de se précipiter vers la porte en question.

"Non...non, arrête tes conneries, non, non...mais! Non, mais BORDEL!"


Gueulant, mais pas assez fort, pour la retenir, je la vis disparaître, inquiet, avec un sourire malicieux. Le barman me regarda d'un air interrogateur, je me penchai alors sur lui pour lui expliquer qui j'étais, et que j'avais retrouvé sa fille. Poussant un cri de soulagement, il m'attira presque sur le zinc en m'étreignant de bonheur. Je lui fis comprendre avec de petites tapes dorsales qu'il m'étouffait, puis me dépoussiérait un peu avant d'être envahi par un groupe de junkies papous qui semblaient partager l'enthousiasme du patron. L'un d'eux brandit malencontreusement une bouteille que, par réflexe agressif, je fracassai d'un poing, rendant tout le monde muet. Impassible comme toujours, j'aurais dû avoir un air d'excuse. Je me disais "excuse-toi...excuse-toi..." mais ça venait pas. Peut-être parce que je ne m'étais jamais excusé. D'ailleurs ces types m'avaient irrités en se jetant sur moi. Et encore plus vu que l'un d'eux m'avait balancé un coup de poing!

Les secondes qui s'en suivirent furent épiques, et je ne raconterai pas comment l'un des types se retrouva avec le tablier du barman en écharpe et un autre pendu à l'une des poutres du plafond par une robe déchirée, un gâteau local à moitié étalé sur le torse. Je m'échappai discrètement de la mêlée générale provoquée en prenant le même chemin que ma cousine.
Inquiet pendant quelques secondes, je la trouvai finalement, une bouteille à la main.


"Nan mais tu déconnes? T'es alcoolique ou quoi, t'aventurer seule ici! Non seulement t'as pas le droit, mais imagine qu'il y ait eu un gardien où je sais pas quoi, tu lui aurais foutu une droite, il t'aurais mis une raclée? Tu tournes pas rond bordel, allez viens on s..."

Je me mis en garde. La cousine et moi avions vu la même chose.
La pieuvre.

"S'hira, tu ne m'as encore jamais manié hein?
-Non
-Pas grave, reste derrière moi tu sais pas ce que ce truc peut faire. J'ai retrouvé l'une des deux gamines au fait, l'autre est morte" dis-je d'un ton monocorde, armes en main et avançant pas à pas dans la direction où était passé notre compagnon de visite.
"Au fait, ce truc risque de t'hypnotiser, d'après ce qu'a dit la fillette...va pas te retourner contre moi."

La silhouette avait disparu dans un couloir au fond de la cave à vin. Quelques secondes plus tard, j'étais devant ce couloir, S'hira sur mes talons. Je l'avais repoussé alors qu'elle tentait de passer devant, pas le temps pour les gamineries. Ce couloir n'en étant pas un. En vérité, le passage semblait avoir été percé à la foreuse et débouchait sur...les docks. Soit la bête nous attendait,soit elle fuyait, il ne fallait donc pas perdre un instant. Je courus au dehors, puis, sentant un bruit semblable au fouet qui claque, me transformai juste à temps pour trancher une tentacule qui m'aurait sûrement envoyé balader sinon.

"S'hira! Fonce me prendre et ferme les yeux! Tu vas être éblouie!"
N'attendant pas vraiment de savoir si elle avait compris, j'enclenchai le pouvoir qui nous permettrait d'avoir un temps d'avance.

"Supernova!"

La lumière, au cœur de la nuit, sembla même gêner la lune qui se gaussait en pissant le sang. Au moins la lumière aurait un effet déstabilisant sur l'ennemi, mais qui pouvait savoir ce que réservait cette créature infernale.


Dernière édition par Durandal le Mar 23 Nov - 16:16, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: [Mission] Une femme avec une femme... [Mission] Une femme avec une femme... EmptyLun 15 Nov - 19:52

    Voilà, exactement comme je le prévoyais, il était là… à me ‘gronder’ ! Amusant, vraiment ! Le fait qu’il se pense déjà de ma patrie ! Le fait qu’il fasse vraiment semblant de s’inquiéter pour moi ! Il ne me connaissait point ! Déjà, penser qu’un ‘minable’ gardien puisse vraiment m’avoir ! Je ne répondais point ! Pas besoin ! Non ? À quoi bon me servirait-il de le faire savoir qu’il se trompe à mon sujet ? Ç’allait me rajouter juste de la peine, d’inutiles histoires, d’inutiles connaissances ! Je me retourne guetter le son derrière moi… BON SANG Qu’était-ce ? Je fronce les yeux. Me penche légèrement en avant. Ça avait ‘disparu’ dans le couloir. Je souriais gratuitement ! Il n’était sûrement pas temps pour moi de juger de ma journée ! Je déciderais comment c’était lorsque je serais dans mon appartement, sous un bain d’eau douce et chaude ! Mais là… je ne savais pas trop quoi en dire ! Je m’apprêtais à avancer… pas question que cette ‘chose’ m’échappe ! Il posa une question à laquelle je répondais aléatoirement ! Je ne comprenais pas encore ces bêtises, pas entièrement ! Mais VRAIMENT, il a fallu qu’il se transforme, et que je le vois l’autre jour pour que j’y croie!... ma vie devient nase !. J’entame la marche, il se place devant moi… QUOI ? Sûrement, pour certains, ce bouclier à chaire humaine serait utile ! Mais, oh combien ça m’usait de le voir agir en protecteur… ça me… tuait ! Déjà qu’il était de hauteur plus long que moi ! Je n’arrivais plus à voir MA PROIE ! Et il ne cédait d’ailleurs PAS le chemin ! Je bouillonnais inutilement de l’intérieur ! Une chose était pourtant SURE ! S’il me guidait… il fallait que j’écoute ce qu’il dise ! Impressionnante manière de s’attirer toute mon attention.

    Un vent doux venait de l’avant ! Nous sortîmes, les docks !! Cette mission s’avérait aussi bizarre qu’un rêve !! Il me cria une réplique avant de se transformer ! Et je fis, je courus vers lui, tend ma main puis ferme mes yeux… une traversée de chaleur, un sentiment si fort et réconfortant. J’entrouvre un œil droit. Et comme si une lumière s’atténuait provenant de l’épée que je rattrape en l’air ! C’était ma deuxième rencontre avec cette forme ! Cette épée que j’admirais remarquablement. Ce n’était pas ma première fois avec une arme vraie ! J’ai déjà transpercé des corps avec des lames remarquables japonaises ! Mais celle-ci avait sa propre aura ! Je la pensais vivante ! D’ailleurs, comment ne le serait-elle pas lorsque je sais, à contre raison, que c’est mon cousin ! Une nuée de matière rouge coulait le long de la lame. Il avait apparemment transpercé quelque chose. Je rapproche la lame vers mon nez… l’odeur me dégoûtait ! Et ce n’était PAS du sang normal !! Quelque chose bougeait devant moi… fixant l’horizon, je comprenais un peu mieux ce que j’avais vu tout à l’heure ! Mais non ! Je ne comprenais PAS pourquoi j’étais en plein réveil ! DES CHOSES COMME CELLES-CI EXISTENT PUTAIN ? À la base, c’est un corps humain, c’est une… femme ! UNE FEMME TENTACULEE !! Je suis dans la merde !!! Que je hais ces putains de vermines… Mais je remarquais qu’elle était blessée, un tentacule de coupé ! Plus que… Un, deux… sept ? Pas de raccourcit possible ? Fallait-il que je les coupe tous ? Je n’étais tout de même pas dans une séance de CUISINE !

    Je soupire, prend une position de combat, en garde, Durandal tenue par ma main droite. Je tremblais d’extase ! Le monstre m’attaqua de coups successifs. A peines ses tentacules avaient dépassés mon rayon de surveillance. Esquiver ! Je lance une quantité de ki à travers mon pieds gauche ce qui me déplaça quelques mètres plus loin en arrière ! Je contemplais alors le mouvement de ces tentacules et son effet sur la terre ferme ! Le poids de la chose rajouté au mouvement aléatoire et souple faisait que ces coups étaient drôlement forts ! Elle déploya ses tentacules de nouveau… j’arrivais à voir son corps en entier ! C’était une œuvre de beauté humaine ! D’accord, JE ne suis pas féminine ! Mais je reconnaissais une vraie femme quand j’en voyais une ! Une légère nausée me prit… je grimace. Qu’est-ce qui m’embrouillait exactement ? Peur ? Moi ? Nan, autre chose ! Et je n’avais pas le temps d’y penser ! Fallait que je trouve mon chemin vers son corps, vers son cœur ! Que je transperce cette abomination, que j’attache ses tentacules avec ses intestins et que je la jette en océan ! Ce genre de CREATURES ne devrait pas exister ! Je respire. Reprend ma position de départ. Regardant la scène géante qui s’annonçait devant moi ! Sept anacondas guettaient mon mouvement. Je souriais d’extase, mon cœur battait à tout rompre… cela faisait longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi excitée ! Et si ce n’était pas un rêve ? Qu’est ce que ça change ? Je transformerais juste cette emmerdeuse vérité en un cauchemar vivant ! Celui du monstre, celui de l’abomination !

    Premier mouvement, premier tentacule droit, la première attaque est faite pour intimider l’adversaire, pour me faire bouger ! J’acquis ! Je courais vers le tentacule. Et alors que celui-ci allait me toucher, je plie mes genoux les posant sur terre, et lance une quantité d’énergie équilibrée de mes pieds. Je plante l’épée dedans et continue ma glissade, coupant cette partie entière en deux tranches de viande dégoûtantes se débattant de douleur ! Je finis non pas juste par blesser mes genoux, mais aussi par dépasser le tentacule. Je me relève, me retourne. Et pas une parcelle de seconde pour reprendre ma position. J’avance d’un pas, puis je disparais sautant, utilisant encore une fois le lancement de Ki. Trois pas ! Un pour atteindre le monstre, un deuxième pour me retourner, et un troisième pour me retrouver à son dos. Mouvement de base en combat. Mouvement enseigné par Jin. J’étais à un mètre prêt de son vrai corps puisque les tentacules sortaient de son dos. Mais c’était une chose aisée de couper ces spaghettis de leur origine. Le liquide qui en coulait jaillissait des blessures et couvrait mon visage. Je grimace. Non à cause de la liqueur, mais à cause de ce sentiment de mal aisance qui me prenait à fur et à mesure que j’approchais ! Une envie ? Un désir ? Je me dégoûtais tendis qu’elle criait. Je ricane.

    J’ignorais que les montres pouvaient parler !’ dis-je en sautant en arrière. Le corps prenait de la hauteur. Elle utilisait ses parties restantes pour me voir de haut. Je bouge mieux sur terre avait-elle conclu ? Sa hauteur n’était pas mon problème ! Mon problème était que, depuis que j’étais face à elle… je n’arrivais pas à me concentrer, ni à entièrement prendre le dessus de mes sentiments ! Traversée par des impulsions et des sentiments inconnus et inexplicables. Une vague de tension et de distraction bloqua mes pensées. ‘Bon sang, qu’est ce qui m’arrive ?’ murmurais-je en tenant ma tête de mon autre main. Je gardais le silence un instant. Regardant cette étoile répugnante d’en bas. Mon ventre se nouait… Je m’énervais de splendeur. On le voyait sur mon visage ! Je haïssais ce sentiment de faiblesse ! ‘PUTAIN DE MERDE’ Criais-je alors qu’un tentacule avançait vers moi, celui-ci m’entoura sans que je puisse m’échapper ! Mes pieds quittèrent la terre, soulevée dans le ciel. Et une douleur atroce me prenait ! Mes membres s’écrasaient sous l’étreinte de ce cordage parfait. Je grimaçais de splendeur. L’embrassade s’intensifiait alors que j’accentuais ma prise sur l’épée… Pas question de le lâcher ! Un œil fermé, je regardais le monstre avec mépris. Bon sang, cette CREATURE qui m’a fait sentir un tel sentiment méritait d’être découpée en miettes et jetée comme nourriture pour chiens !

    Je concentre le restant d’énergie que j’avais, visant l’endroit de la prise, je la lance aux endroit du contacte avec le tentacule. Ceci marche telle une explosion. La prise fut plus légère, grandement plus légère ! Je relève la lame couper le tentacule… à bout de force pourtant, je me contente de viser le cœur du monstre d’une main, rendant Durandal en arrière, puis, dans un mouvement souple et fort je le lance vers le monstre. ‘PUTAIN T’AS INTERET DE TRACHER CETTE MERDE !’ Lui criais-je en perdant d’altitude. Je tombais. Je pus pourtant rattraper ma chute et adoucir mon mouvement. Je regardais à présent la scène d’en bas.

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MessageSujet: Re: [Mission] Une femme avec une femme... [Mission] Une femme avec une femme... EmptyMar 16 Nov - 1:00

Au moment où S'hira me lança, je pris une profonde inspiration. Je savais très bien ce qu'elle faisait sans qu'elle ait eu à me le dire. Puis je fonçai vers le monstre. L'instant décisif.

Étrange tout de même, à quel point elle me maniait facilement. Deux personnes avant elle à Shibusen s'en étaient mordu la langue d'avoir tenté de me manier, recevant mon poing dans la gueule en plus de la décharge électrique qui indiquait une divergence d'âmes. Mais elle...il n'y avait aucune sensation ,aucun parasite, et alors que nous n'étions pas en excellents termes, nous comprenions déjà l'un l'autre nos faits et gestes. Cependant j'avais senti lors du coup que S'hira devait me trouver un peu glissante et lourde. Probablement la manifestation particulière à notre cas dans l'imperfection de l'accord de nos esprits. Il n'en était pas moins que, voyant pour la première fois les pouvoirs et la force de S'hira à l'œuvre, j'étais impressionné qu'elle combatte et se serve de moi pour combattre à la fois! Peut-être était-ce sa maturité, enfin, j'aurais plutôt tendance à dire, son âge, qui faisait qu'elle était beaucoup plus apte à établir des liens non douloureux avec moi. Glissant dans l'air comme un fluide dans une rivière au gré des mouvements de bras et de poignet de ma jeune cousine, j'avais sentis par moi trépasser ces tentacules.

Observant, je voyais que S'hira avait un certain art du combat, et une bonne compréhension des buts vitaux dans un duel. Cependant leur ennemi était plutôt coriace, prédisposé à pouvoir affronter ne équipe de combattants seul, alors pour ce qui était de leur duo... Cette pieuvre humanoïde n'avait en vérité aucune chance. Une Meister maître martial, une Arme héritière de légende, et deux étoiles au sein de Shibusen... A ce qu'il avait entendu en rentrant à Death City depuis la Finlande la dernière fois, j'étais même en passe d'être qualifiable d'Arme de troisième grade. Je ricanai en moi-même alors que S'hira me décochait vers le monstre comme une balle de fronde.
L'attaque décisive.


"A mon tour! Ferme les yeux S'hira, et en les rouvrant, déconcentre cette pieuvre si elle pas d'jà à terre!
SUPERNOVA!"


Alors que S'hira se réceptionnait au sol, mon corps se transforma en projecteur solaire pendant quelques secondes. J'étais dirigé droit vers le corps "humain" du monstre, mais j'avais vu une tentacule s'interposer pour me bloquer dans ma trajectoire. La molle collision et la sensation que je tranchai quelque chose en deux se fit sentir l'espace d'une seconde, puis je poursuivait ma course, déviée et ralentie cependant. Virevoltant vers le sol sous les gémissements gutturaux de la créature, je sentis que je m'étais planté dans une de ses jambes, la traversant pour m'enfoncer dans le sol, juste derrière lui. Je l'avais manqué de peu mais cette déviation n'avait fait que mieux me disposer pour mon enchaînement. Je sentis le flux marin et terrestre de la baie se mouvoir alors sous ma lame. Je me transformai alors en humain, un poing toujours dans la terre, puis apposai mon autre main dans le dos de la bête démoniaque. Je devais m'échauffer, et gagner du temps.

"THUNDER! KAHAAAA!"
Je paralysai le monstre, puis le saisit par ses vêtements, le poussai en arrière autant que je le pus de mon seul bras valide. Il ne bougea presque pas. Je relâchai alors la pression et me concentrai sur mon puits d'énergie.

"STRUCK! S'hira, à toi!"

Ma cousine allait utiliser son pouvoir mental pour affecter et troubler un instant la chose immonde qui nous affrontait, alors que les secondes passaient, mon corps à nouveau changé en épée se gorgeant d'énergie...

"Terre, prête moi ta force!"


Je vis du coin de l'oeil la bête se ressaisir, et darda ses derniers tentacules sur S'hira qui avait saisit son bokken pour se préparer à l'assaut. Les tentacules chargèrent. Un déclic se fit en moi. J'impulsai l'énergie terrestre.

"Cut!"
Le monstre semi-marin eut un soubresaut alors que ma lame lui fendit le dos en deux en une plaie verticale béante,
"Réception!"
avant de recevoir deux coups de pieds puissant en plein dans ses entrailles découverte, puis de se les faire arracher par l'inflexion qui mefis faire un salto arrière en plein air, pour finalement atterrir sur les épaules du charybde, comme un bambin que son père porterait pour jouer. Mais le jeu... était fini.
"SUPPLEX!"
Le dernier monceau d'énergie attira l'ennemi avec mon basculement en arrière, puis nous fîmes une roulade, moi manquant de me faire écraser par ce corps tentaculaire déboussolé, et ce dernier se retrouvant finalement sous mes genoux, à terre. S'hira courut vers moi.

"Go!"

Je bondis vers elle en me transformant. Tournant sur elle-même, elle me choppa au passage puis élança son bras armé de ma lame à la manière inverse d'un bourreau, tranchant la terre pour découper le monstre par en-dessous.

"R
AN'CHI ENSIS!"


La puissance combiné du séisme et du Ki explosa l'immonde masse maléfique, des piques de terre l'éclatant, le Ran'chi l'explosant intérieurement et l'épée, scindant en deux le corps tentaculaire dans une immense gerbe de sang. Me tenant suspendu dans les airs entre les mains de S'hira, légèrement derrière elle par rapport à la scène, j'eus comme elle le souffle coupé. Les passants accouraient pour voir le petit cratère décoré de lézardes et qui s'emplissait du sang de la bête qui n'était à ce moment plus que deux moitiés de chair explosée extérieurement et intérieurement, et dont la forme de pieuvre n'était plus vraiment discernable.

Pendant que S'hira rabbrouait les foules et accueillait la police locale quelque peu déconfite, je m'approchai de la surface de l'eau des docks et traçai lentement dans l'eau:


"42-42-564...Shinigami, mission en duo accomplie sur l'île de Nouvelle-Guinée.
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