Le professeur pris Isas sur ses épaules, il demandais à des élèves qui trainaient près de la porte de s'occuper du professeur Spirit.

Sid me regarda attentivement

- Mademoiselle, je vous rappelle que votre tenue n'est pas règlementaire me dit-il tout en marchant dans le couloir.

Nous étions entrain de nous diriger vers l'infirmerie. Personnellement, je n'avais pas besoin d'y aller. J'étais dans mes pensée, j'étais encore plein d'adrénaline... Je savais pas quoi dire au professeur, ni même que faire pour Iwi. Je devais d'admettre que Iwi et moi allions bien ensemble, sauf qu'il n'avait aucune compétence en maniement de dague et cela nous posait un grand problème surtout si restait ensemble. Je savais pas si on devait continuer l'aventure ensemble, je l'aimais bien serte, mais cela me faisait encore bizarre d'être avec un tel personne. Ma soeur était si différente. Elle était toujours gentille, aucune émotions, ne pouvait la perturber... Elle restait toujours concentrée, de plus avec ces dons, elle n'était cas-y pas blessée, elle maitrisait mon don et le sien, ce qui lui donnait le pouvoir d'être intouchable.

Nous étions arrivé à l'infirmerie, c'était la première fois que j'y allais, au grand jamais, je n'avais été blessée ou malade. L'enseignant conduisit les deux meister dans la pièce, pour ma part, je restais dehors. Ce n'était vraiment pas ma place... Enfin, je restais près de la porte au cas où Iwi me demandait.

J'étais encore dans mes pensée sans vraiment faire attention à ce qui se passait autour de moi. Je repensais à ce qui venait de se passer. C'était la première fois qu'on me manipulait depuis la mort de la soeur. C'était une sensation très différente puisque Iwi et moi n'avions pas la même complicité que moi et ma soeur. Brenda maitrisait très bien mon don d'empathie de plus, elle l'utilisait en complément à son don de prémonition ce qui lui permettait d'éviter les coups. Mais Iwi n'avait point ce talent, l'empathie pouvait se montrer dangereuse si on ne la maitrise pas. Pour une première fois, il se débrouillait pas si mal que cela.

Le professeur Sid vint vers moi et commença à me parler, mais je n'entendais rien, je compris alors que j'avais encore mes écouteurs dans les oreilles, je les retirai.

- Alors t'a trouvé ton partenaire ?
- Je sais pas dis-je en haussant les épaules

J'entendais Iwi se plaindre de l'autre coté

- Je vais mourir... blabla

Je passai dans l'ouverture de la porte...

- pff les hommes toujours à se plaindre... Si tu veux je peux achever tes souffrances dis-je en transformant ma main en lame

Il y eut un hurlement à coté de moi qui me fit sursauter, je me retourna c'était l'infirmière.

- Mais vous êtes blessée !! s'exclama-t-elle
- Ben non dis-je sans comprendre.
Je me regardai attentivement, il était vraiment que j'avais encore du sang sur mes mains.
- Non ce n'est pas le mien dis-je
- Allez vous laver.

Je partis donc en direction du lavabo non loin du lit de Iwi pour laver les mains. Ce n'était pas la première fois que j'avais du sang sur les mains. Ma jumelle était une jeune fille très timide et réservée, ce qui lui fallait beaucoup de moquerie, bien souvent, je m'étais battue pour la protéger des voyous de l'école. En repensant à cela, il était vrai que j'avais les talents d'un meister, je comprenais pourquoi mon père pensait que cela serait moi la relever... mais non. Ce fut ma soeur, ma soeur fragile, peureuse et pacifique. Heureusement avec mon empathie, je pouvais lui donner ma force et mon courage, elle devenait une autre fille quand on combattait difficile de la reconnaître. De plus, nos dons complets sont manque de talents pour le combat.
Tout en pensant à cela, je versai une larme qui coula le long de ma joue.

J'avais lavé mes mains et séché avec un essuie. Iwi était encore dans ses délires, il pouvait se montrer agréable comme tout le contraire.

- Quelle sentimental tu fais... avait-il dit
- Je préfère être comme je suis que comme toi... Moi au moins j'ai la délicatesse de comprendre les gens et de ne pas les provoquer juste par sadisme de ma part. Je suppose que cela doit être agréable de n'éprouver aucun sentiment... mais cela te rend faible... Certain diront que c'est un atout car tu ne fais pas de piter ou de sentimentalisme en vers tes victimes. Moi, je suis pas d'accord car sans la connaissance des émotions, tu ne peux pas analyser et évaluer ton adversaire à sa juste valeur. De plus, tu es un meister faible très faible car tu ne peux comprendre les faibles de ton armes. Tu te contente de l'utiliser et de la manier. Dis-je limite en rage

Je ne savais pas trop pourquoi, je disais cela... Car à vrai dire, le fait qu'il ne ressentait pas d'émotions et qu'il ne se laissait pas submerger par celle-ci, était plutôt avantageux dans notre cas, au vue de mes pouvoirs.
Tout cela était à croire que quelqu'un était en rage dans la pièce et que je l'avais laissé guider mes paroles.
L'infirmière avait écouté la conversation, elle avait l'air assez choquée même si elle ne disait rien durant un moment

- Bon Monsieur Kaligula a besoin de repos, je vous prierais de bien vouloir sortir me dit-elle

L'infirmière était folle de rage, je le sentais comme si elle était mienne... J'avais qu'une envie frapper mon interlocuteur et je le fis, un bon poing dans la face.

- Je suis faible dis-tu...

Mon poing était d'une grande force, j'avais mis toute ma rage dedans.

- Peut être que ce tu dis est juste... mais sache que les émotions te donne la force... te donne le courage de surmonter toutes les épreuves. Il est vrai que toi, tu ne connais pas la peur... C'est un avantage... mais tu connais la douleur qui paralyse... Sans le courage que je t'ai donné, tu serais devenu quoi face à se type ?!! Une arme hypersensible... en quoi c'est grave ? Si je perd le contrôle, le meister peut toujours m'utiliser... Je suis toujours utile, un manieur paralysé par la douleur, ne sert à rien... s'il n'a pas une dose de courage en lui.

J'avais dit tout cela avec rage mais elle était moins virulente, à croire qu'une partie de mes émotions s'étaient envolée par mon frappe. Je soupira, je n'avais plus rien à dire, je commençais à me relâcher. L'infirmière criait toujours derrière la porte.

- Je pense que tu devrais y aller sinon tu es mal barrée. Quand tu ira mieux on se verra en classe et surtout en entrainement car je pense que tu en as besoin, tu as vraiment du mal à la dague.

hj : ce n'est pas du grand art désolé.