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 L'entrée en scène d'une folle... [PV Musashi et Akito]

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MessageSujet: L'entrée en scène d'une folle... [PV Musashi et Akito] L'entrée en scène d'une folle... [PV Musashi et Akito] EmptySam 12 Fév - 19:31

Vous ! Oui, vous, lecteurs attentionnés, fanatiques des massacres et des fantasmes à venir... Avez-vous déjà rêvé d'évasion ? De vivre librement, sans la moindre contrainte, tel un animal dans une forêt, où vous pouvez gambader où vous voulez, comme vous voulez et quand vous voulez ? Avez-vous déjà ressenti, comme la majorité des humains, ce besoin d'anarchisme qui surgît dans les moments les plus sombres et les plus désespérants, et qui vous pousserait à tout abandonner pour vivre au gré du vent ? Cela vous intéresse ou vous a intéressé par le passé ? C'est tout à fait normal, c'est même une caractéristique de la conscience humaine. Cependant, voici aujourd'hui une histoire qui traite justement de l'anarchisme. De l'anarchisme, mais aussi de la folie et de l'instinct primitif en chacun de nous. Tout cela décrit et analyser à travers la vie d'une terrible Akuhei, Sakuya Izayoi, dont vous attendiez tous l'entrée en jeu, et nous allons suivre sa route à travers le Monde afin de découvrir si oui ou non cette anarchisme vous apportera le bonheur absolu, tout comme cette femme espère l'obtenir avec plus de puissance et de liberté. Bref, commençons par le commencement, soit la description de notre héroïne. Une femme ayant d'apparence une vingtaine d'années, mais qui en avait en vérité 142, aux magnifiques cheveux gris teintés et au costume de domestique des plus attrayants. Des couteaux cachés un peu partout, de magnifiques yeux bleus, et une beauté incommensurable. Le caractère ? Une horreur. Arrogante, sadique, perverse, égocentrique et insouciante, Sakuya n'était pas du tout un modèle de psychologie à suivre, surtout quand elle était entraînée dans sa folie, car bien évidemment, il s'agissait d'une Akuhei, ancienne manieuse de couteaux, anarchiste au possible, qui traversait le monde en quête d'aventure, de puissance et surtout de liberté. Et c'est à travers ces objectifs que nous allons suivre ses tristes et machiavéliques aventures... Il serait par ailleurs trop long de commencer par le tout début, aussi commençerons-nous par l'époque contemporaine, par ce jour anodin, dans une ville lambdha d'Amérique du Nord, dont nous allons dès maintenant conter les évènements, ainsi que tous ceux qui suivirent. Bien, c'est parti !

C'était la veille de Noël. La nuit était tombée depuis quelques heures et les étoiles, en compagnie de la Pleine Lune, brillaient vaillamment dans le ciel. Et ce fut en cette magnifique soirée festivale, dans la ville de Killeen, au Texas, qu'eut lieu l'un des plus grands marchés de Noël du pays, et venus de partout à travers le désert pour y assister, des centaines de gens y participèrent avec entrain et jovialité. Ainsi, se tassaient dans le centre-ville des dizaines de stands, des rodéos, des activités sportives en tout genre, une ambiance très familiale et agréable, bref, le bonheur pour les familles venus y passer un joyeux Noël. Mais ce plaisir n'était pourtant pas partagé par tout le monde, et surtout pas par une certaine Akuhei folle à lier, faisant la sieste sur le toit en tuiles d'une maison, dans un coin plus calme et isolé de la ville. La magnifique femme était déguisée en cow-girl, avec un chapeau en cuir, un jean serré et troué, une chemise à carreaux accompagné d'une veste en cuir brune, ainsi que de sublimes bottes de la même matière et de la même couleur et d'un foulard rouge autour du cou, formant le kit complet de la parfaite Texasienne. Allongée sur le dos, les bras croisés derrière la tête et la chapeau abritant le visage des lumières de la ville et du Ciel, cette personne, qui n'était autre que notre chère et tendre Sakuya Izayoi, s'ennuyait à mourrir. En effet, contrairement à ce qu'on pourrait penser face à une ambiance aussi festive, la terrible Akuhei ne trouvait aucun intérêt à ce marché… Beaucoup trop familial à son goût. Pas de bars ouverts, pas de jeux de cartes, pas d’orgies au déroulement pas toujours très net, pas de combats… Mais franchement, avaient-ils seulement pensés aux psychopathes fans de poker et aux pervers dans cette ville ? C’était scandaleux ! Pour une personne comme Sakuya qui aimait avoir ce qu’elle veut, c’était une déception immense, et même cette magnifique nuit ne la consolait pas… Il faudrait vraiment qu’elle trouve quelque chose d’intéressant à faire pour égayer cette soirée, sinon elle mourrait d’une overdose d’ennuis…

"Eh, vous là !"

Sakuya haussa les sourcils à cet appel masculin et autoritaire qui lui semblait désigner, l’air surprise, puis souleva légèrement son chapeau de la main droite pour daigner jeter un coup d’œil à la source de cette voix, et vît plus bas, dans une ruelle assez sombre et inhabitée d’où elle était facilement visible, cinq policiers du coin, tous habillés en cow-boys, qui la fixaient d’un regard noir. Prenant un regard méfiant, la folle de service regarda le shérif, facilement reconnaissable à son insigne cliché des plus grands films de western. Qui étaient-ils, et que lui voulaient-ils ? C’est parce qu’elle n’avait pas le droit de pioncer sur les toits, c’est ça ?! Enfin non, probablement pas, mais si ça aurait été quelque chose du genre, elle aurait pu très mal réagir, comme le veut son tempérament capricieux et colérique. Après tout, elle faisait ce qu’elle veut dans ce monde de fous, et n’avait pas fait des kilomètres pour être dérangée pour si peu, déjà que la fête n’était pas des plus attrayantes… M’enfin, de par son expérience, Sakuya savait pertinemment ce que lui voulaient ces hommes, au vu de leur fonction. L’un d’eux devait avoir remarque sa longueur d’âme loin d’être saine ou son comportement douteux, à moins qu’il s’agisse d’un avis de recherche la concernant… de toute façon, ce qui était sûr, c’était qu’ils ne lui voulaient pas du bien, et cette idée commença rapidement à plaire à l’Akuhei. Le shérif prît la parole, étant identifié comme celui qui l’avait interpellé, et Sakuya l’écouta d’une air impassible, le fixant inlassablement de ses magnifiques yeux bleus.

"Vous êtes un Akuhei, n’est-ce pas ? Je suis le shérif de la ville, et par mon pouvoir, je vous demanderais de vous rendre sur le champ, avec le droit de garder le silence… Sinon quoi, nous serons dans l’obligation de vous tuer..."

"De me tuer ? Vraiment ? Je voudrais bien voir ça !"

Sakuya eut soudainement un terrifiant sourire carnassier, et l’instant d’après, disparut vivement avant d’arriver au niveau des policiers, sans que ces derniers n’aient le temps de réagir. Deux couteaux de taille moyenne dans ses mains, l’Akuhei avait un air sadique et effrayant au visage, celui d’un prédateur s’apprêtant à s’amuser avec sa proie, ce qui tira un rictus de terreur au shérif, qui avant même de dégainer son revolver, ce fît égorger sans ne rien voir arriver. Ses quatre collègues, horrifiés, regardèrent le corps de leur supérieur s’effondrer lamentablement au sol dans une mare de sang, tandis que l’Akuhei, en garde, lécha avec plaisir le plat de son couteau ensanglanté, avant de foncer sur les autres policiers. Deux d’entre eux subirent le même sort que le shérif, et le troisième, ayant dégainer son revolver hurla en voulant tirer sur la jeune femme, mais celle-ci était trop rapide, et il eut la main coupée violemment, suivi d’un égorgement vif et douloureux, l’homme s’effondrant dans un hurlement encrassé par le sang abondant dans sa gorge. Quatre des cinq policiers étant à terre, Sakuya se tourna vers le dernier, un beau jeune homme, sûrement débutant dans le métier, qui face aux corps égorgés de ses coéquipiers, lâcha son revolver et resta paralysé. La belle Akuhei eut un sourire diabolique, et rangea l’un de ses couteaux, avant d’utiliser sa main libre pour plaquer violemment sa victime contre le mur, le couteau à sa gorge, et son visage démoniaque particulièrement proche de celui du policier, terrifié. En plus d’être impressionné par la force incroyable d’une jeune demoiselle comme elle, l’homme ne pouvait se détacher de ses yeux de psychopathe, que même les pires films d’horreur qu’il avait vu ne pouvaient retranscrire. Sakuya, particulièrement heureuse d’enfin trouver de l’amusement à cette soirée, embrassa légèrement le jeune homme, qui n’eut aucune réaction hormis sa peur actuelle, puis lui lécha la joue, avant de lui sortir d’une voix malicieuse à l’oreille :

"Hmm, tu sais que t’es mignon, toi ? Ca te dirait de s’amuser un peu avant que j’en finisse ?"

"Ca suffit !"

La belle Akuhei eut un air étonné, et recula la tête avant de la tourner vers la source de cette voix, ne lâchant pas pour autant le jeune homme, qui n’eut comme intérêt que de s’évanouir. Sakuya prît un air plutôt méfiant et dangereux ; on osait la déranger alors qu’elle s’amusait enfin ? Qui avait pu seulement se le permettre ? Jetant un coup d’œil au bout de la ruelle, elle vît un homme dans l’ombre qui la regardait, à une dizaine de mètres d’elle et responsable de cette interpellation. L’obscurité des lieux l’empêchant de distinguer clairement le visage de son protagoniste, l’anarchiste de service fronça les sourcils et lança d’une voix grave et effrayante :

"Qui es-tu, toi ?"
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MessageSujet: Re: L'entrée en scène d'une folle... [PV Musashi et Akito] L'entrée en scène d'une folle... [PV Musashi et Akito] EmptyVen 4 Mar - 11:35

Et vous? Vous faites quoi la veille de Noël? Vous partez vous balader avec vos amis pour faire une petite fête ou pour rigoler, achetant divers babioles pour faire plaisir ou révéler un amour. Vous faites une réunion de famille ou autour d'une superbe table recouverte de soie et de mille plats délicieux vous rigoleriez en coeur! Et quand vous êtes Shibusenniens? Ou Shibusennienes? Hé bien vous faites une de ces deux choses!...Mais quand vos amis sont déjà tous partis et que vous n'avez plus de famille...Vous faites quoi? Parce que c'était le cas de la personne dont nous allons suivre le périple! Cette personne avait déjà, l'an passé, vécu une veille de Noël morne, solitaire, triste et sans aucuns intérêts. Et donc, il voulu se faire plaisir en partant dans un endroit très spécial que vous connaissez sûrement tous: L'Amérique du Nord! Mais qu'est-ce qu'il peut bien y avoir de si intéressant là bas me demanderez vous! Hé bien il y a le seul, l'unique...nan, en fait il n'y a rien de spécial? Il y a juste une ville du Texas dans laquelle se déroule l'un des plus grands marchés de Noël au monde! Et pour rien au monde cette personne ne voulait manquer ça!

Il -On sait maintenant que c'est un homme! Oooh, plus d'indices!!- s'était bien préparer à l'avance, ayant prit l'avion avec quelques jours plus tôt pour pouvoir aller en repérage dans la ville. En effet, pendant environ deux jours, il avait observer la ville depuis différents immeubles et finit par trouver l'endroit parfait pour observer le marché à venir! Car oui, il y avait de l'animation, mais...Ce serait la veille de Noël que tout le monde arpenterait les rues afin de trouver multiples cadeaux à offrir pour révéler un amour ou pour faire sourire pour un certain temps. C'était si beau! Mais quoi qu'il en soit, il n'était pas là pour acheter des babioles -même si bien sûr il le ferait pour en offrir à ses compagnons- mais pour observer le paysage comme dit précédemment! Mais maintenant, parlons du protagoniste principale: Qui est-ce? Vêtu d'une chemise sans manches blanches avec un veston noir auquel est raccroché deux longues manches de même couleur avec une impression de couture suturée, d'un jean noir qui s'accorde parfaitement à ses chaussures de cette même couleur sombre...Ajoutez juste à cela un katana et une épée massive puis prenons les indices comme quoi il n'a plus de famille, que c'est un shibusennien, qu'il aime observer les paysages et que c'est un homme...Et vous tomberez tout de suite sur Musashi, samouraï et arme démoniaque surpuissante, rêveur dans l'éternel! Et oui, en ce moment, il avait besoin de prendre un peu le calme et d'observer une si belle scène que celle qu'il pourrait bientôt voir! Permettons nous donc d'avancer un peu...

Et nous voici donc au grand soir! Ce soir tant attendu ou familles, amis et mignons petits couples arpentaient les rues à la recherche de cadeaux pour combler d'amour les êtres qui leurs son chers! Un peu plus loin de tout ça...Enfin non, sur le toit d'une maison un peu plus loin de tout ça, le jeune samouraï est assit et observe se splendide paysage: Des lumières étincelantes qui bordent la foule qui ne cessait de se mouvoir...S'était tout simplement splendide! Et vu qu'il était un peu éloigné de la zone, il arrivait à observer l'ensemble de cette animation avec comme arrière plan un ciel étoilé et la pleine lune accrochée sur la droite...Mais quel tableau! Quel tableau! Il se serait brûler une main pour pouvoir ramener un tel paysage chez lui! Mais dans tout ça, un peu éloignée de toutes ces personnes chaudement habillées et en train de s'amuser, quelque chose faisait tâche...oui. Une seule personne à vrai dire: Sur un toit éloigné siégeait une silhouette fortement...attirante. Qui était-ce? Elle semblait descendre dans la ruelle juste à côté de l'immeuble ou elle devait observer le paysage comme lui sûrement...

Quelque chose surprit grandement le samouraï: le fait qu'elle saute dans une ruelle ou se trouvaient plusieurs hommes l'intrigua un peu. Qu'est-ce c'était que ce bordel? Avec sa curiosité assez maladive, Musashi se leva du toit pour prendre un peu d'élan et taper un sprint monumental, bondissant sur le toit voisin. Il eut pile la vitesse et la force nécessaires pour que ses bras attrapent le bord du toit, ses pieds s'appuyant de leur pointes contre le mur. Il se hissa sans problème en se rapprochant encore...Attends? Une Cow Girl?! Mais ils ont que ça a faire alors qu'il y avait juste à côté d'eux un spectacle si splendide?!..Quoi que chacun sa façon de s'amuser après tout...Mais lorsqu'il remarqua que s'était loin d'être un jeu, Musashi pâlit. Un corps tomba au sol sans qu'il ne puisse vraiment discerner la scène. Il pu juste voir la jeune femme de dos et les autre...cow boy? Bon! Pas le moment de rester là! Tant pis pour le paysage! Musashi ce dit que s'était vraiment pas une bonne idée d'avoir laisser Maëlstrom à l'hôtel! Quoi qu'il en soit...Il n'avait que son katana pour arme et son propre corps...Et face à ce qu'il allait avoir à faire, il ne savait pas que ce serait bien peu!

Enchaînant les bonds, il finit par sauter d'un toit une dernière fois pour atterrir au sol dans un bruit sourd, jambe pliées, tête bien près du sol...Wow! Il avait cru qu'il allait le rater ce saut là!! Il vint alors s'approcher de la ruelle et...Là, ce fut cauchemardesque. Quatre personnes. Quatre humains non listés dont l'âme bleuâtre flottait alors que la cow-girl était en train de martyriser le dernier...Il ne s'occupa pas de ça tout de suite, observant le mode opératoire alors que sur son visage s'était dessiné une certaine peur mêlée à de l'incompréhension...Tous égorger? Et une main tranchée...Et à en voir cette espèce de psychopathe tenir ce type, le couteau avait l'air d'être une arme qu'elle maîtrisait excessivement bien! Mais bon. Il fallait réagir! Le samouraï était à l'entrée de la ruelle, haussant la voix

"Ça suffit!"

Il avait changer d'expression, laissant la peur et l'observation s'évaporer pour afficher un air froid et étrangement las. Il se posait la question Comment s'amuser en tuant des gens alors qu'elle aurait pu observer la sublime foule et toutes ces lumières...Enfin bref. Elle l'interpella avec une sympathie méchamment sortie du placard. Hé bah c'est pas la politesse qui l'étouffe! Ils pourrons parler franchement au moins! Lorsqu'il voulu se présenter, à peine eut-il ouvrit la bouche qu'il se sentit...mal...Cette pression, cette...impression...C'était quoi? Il avait l'impression de voir des choses invraisemblables...Non. C'était bel et bien une pure et simple impression. Il vint alors se présenter en souriant joyeusement, inclinant la tête de côté, changeant donc d'expression à nouveau pour laisser ce bel arc de cercle sur ses lèvres

"Je me nomme Musashi, je suis une arme démoniaque. Et...Je peux savoir pourquoi vous les avez tuer? Vous auriez pu vous contenter de contempler le paysage vous savez...Mlle Akuhei."


Comment savait-il que s'était une Akuhei? S'était soit ça soit une de ces surpuissantes gardiennes, mais à cette pression environnante...S'était simplement de la Folie. Pas assez puissante pour créer des illusions mais assez pour se sentir mal à l'aise. Il laissa son sourire faiblir en intensité sans pour autant disparaître, en pensant que dans une situation pareil la sympathie serait bien plus rentable que le bourrinage de gueule, la regardant dans les yeux alors qu'elle ne lâchait pas le jeune homme. Elle avait un regard profond d'une bleuté qui lui faisait penser au saphir. Et puis avec ce costume et ses beaux cheveux...Qu'elle était belle et séduisante! Si on en oublie le massacre, elle serait parfaitement abordable! Mais évitons de penser à ça et contentons nous d'observer Musashi, qui ne la quittait pas du regard, la paume de sa main gauche appuyée sur le manche de son sabre dans son fourreau attaché à sa ceinture et positionné sur sa hanche gauche. Il posa alors à son tour une question en restant calme et souriant, essayant d'oublier le massacre devant lui.

"Et vous? Me feriez vous le plaisir de me dire votre nom~?"
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MessageSujet: Re: L'entrée en scène d'une folle... [PV Musashi et Akito] L'entrée en scène d'une folle... [PV Musashi et Akito] EmptySam 5 Mar - 4:16

Une gare comme une autre... Une journée comme une autre... Après tout, tout était comme d'habitude ici... Sauf... Sauf cette ambiance joyeuse qui était présente les jours précédents Noël. Plein de guirlandes accrochées ça et là, aux balcons des maisons ainsi que le long des lampadaires. Des illuminations, magnifiques en passant, éclairaient les environs, des lumières rouges, jaunes mais aussi blanches ou bleues. Enfaite, les lumières dépendaient des endroits, en venant jusqu'à la gare, j'avais vu du rouge dans un bar, du blanc sur un bâtiment administratif et puis du jaune dans une sorte d'épicerie. D'ailleurs, je m'étais arrêté dans l'épicerie et avais acheté un sucre d'orge pour attendre le train. Il y avait une petite musique de Noël à la gare, j'étais assise sur un ban en attendant, mon sucre d'orge dans la main, le léchant de temps en temps pour imprégner ma bouche de son goût, puis je me mis à chanter.

♪ Siiiiiilent niiiight,Hooooolyyy niiiight,
Aaaaaall is caaaaaalm, aaaaaaaall is briiiiiight.
Rouuuuund yon Viiiirgiiiin, Motheeeeer and Chiiiild,
Hooooly infaaaant so teeendeeer and miiiilt,
Sleep in heavenly peace,
Sleep in heavenly peace. ♫


Le train arriva et je mis le sucre d'orge dans ma bouche, arrêtant ainsi de chanter. Je pris alors le train et me rendis jusqu'à Killeen. Je connaissais très bien cette ville, avec ma mère on s'y rendait tout les ans pour ce fameux marché de Noël que toutes les autres villes lui envie. Le Texas ! Des décorations somptueuses, une ambiance incroyable... Mais une foule incalculable ! J'avais fais en sorte d'arriver de bonne heure au marché pour justement éviter qu'il n'y ait trop de monde, mais apparemment, j'avais fais erreur dans mes calculs. Enfin... Il fallait faire avec tout ce monde. Je me frayais donc mon chemin au travers des gens. Un chapeau de cow-boy attira mon attention et il ne fallut pas attendre une heure avant que je ne l'achète. J'avais donc mon chapeau sur la tête et un sourire enfantin aux lèvres. Je vis alors un taureau mécanique où les gens s'amuser dessus, du rodéo, c'était le nom de cette activité. Je pris alors un grand sourire et courus vers le taureau, déposant les billets nécessaire dans la main de l'homme qui s'occupait de la machine. Je m'empressai de sauter sur le taureau, agrippant les poignets avec force pour m'y maintenir, je rigolais à outrance et tout les gens autour riaient également de me voir dans cet état. C'était euphorique, oui c'est ça, l'euphorie était présente dans l'atmosphère, c'était magique, tout le monde s'amusait et riait, c'était génial ! Mais je restais trop longtemps sur le manège selon le propriétaire qui mit le taureau à un niveau plus élevé. Le taureau accéléra la cadence et je ne pus tenir longtemps, il m'envoya valdinguer sur une tente un peu plus loin... J'étais un peu sonné sur la tente et je me relevai en m'aidant d'une personne qui me tendis la main.

J
e partis un peu plus loin, les mains dans le poche et une sucette dans la bouche, trainant un peu des pieds. Je souriais toujours mais le coup du taureau m'avait donné mal de tête, je m'éloignais donc de l'euphorie et du brouhaha présent au milieu de la foule. Je la ressentais toujours un peu, mais beaucoup moins qu'auparavant lorsque j'étais sur le taureau... Ce devait être le fait que j'étais regardé par une bonne vingtaine, voir plus, de personnes qui riaient plus que moi. C'était peut être ce que l'on appelle le phénomène de groupe, ou l'adrénaline. Enfaite, si cela se trouve, c'était autre chose. Je réfléchissais à cela en frappant du pied dans un cailloux, mais au final, je me rendis vite compte que la réponse à cette question ne m'importait pas le moins du monde. Je continuais de marcher vers des coins plus calme de la ville.

J'arrivais lentement mais surement devant un petit bassin d'eau, magnifiquement décoré. Au milieu de ce bassin se dressait une fontaine représentant trois dauphins en train de sauter vers le ciel. Cela fit rire Agito, évidemment il aurait préféré voir des requins et se moquer des dauphins. Enfaite, si le requin représentait Agito, le dauphin serait l'animal représentant Akito... Pourquoi pas ? Je m'approchais du bassin et vint m'agenouiller sur le rebord. L'éclairage dans la fontaine était magnifique. Enfaite, il n'y avait pas d'éclairage à proprement parler, non, il y avait juste plusieurs bougies qui flottaient sur l'eau. Elles étaient assez statiques mais le reflet des flammes sur l'eau rendait la vision magique. Les yeux pétillants, je regardais ce magnifique spectacle avant d'apercevoir mon reflet. Cela faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas vu... Depuis combien de temps ne m'étais-je pas regarder dans un miroir ? Je les évitais... Pour quelle raison ? Je n'en savais rien... Mais j'étais réticent à l'idée de me revoir... Et pourtant, me voir en ce moment dans l'eau me réjouissait, je me regardais en souriant, me faisant même des grimaces, et rigolant de moi même. Je me trouvais mignon, si si je vous assure, mignon. Je posai alors la main sur mon cache oeil... Devais-je l'enlever ? Je ne l'avais pas retiré depuis maintenant des années... Et si jamais je ne contrôlais rien ? Si la situation m'échappait et qu'il tuait des gens ? Non, pour cette raison je ne devais pas retirer cet accessoire ! Mais... Je pouvais toujours faire profiter Agito de ce marché en lui laissant la place... Hein Agito ? Tu aimerais ? Cela te ferais plaisir que je te laisse ? Sans doute... Mais pas pour le marché... Toi tu irais arpenter les ruelles... Enfin... J'arrêtai de regarder mon reflet et levai la tête vers le ciel, admirant ainsi la beauté du paysage. Des étoiles plus brillantes les unes que les autres, une Lune presque pleine qui éclairait magnifiquement mon visage. Très peu de nuage, c'était ce qui faisait le charme de ce ciel.

Des cris vinrent alors mettre un terme au mince silence qui avait réussi à se faire une place autour de moi. Je pensais dans un premier temps que ces voix provenaient du marché et que c'était des gens qui exprimaient leur bonheur. Mais lorsqu'un autre cri raisonna dans mes oreilles, je fus pris d'une peur interne. Celui-ci n'avait rien à voir avec un cri de joie, oh non, je l'avais déjà entendu, ce son strident qu'offre une personne lorsqu'elle ressent une douleur immense. Mon bras échappa alors à mon contrôle et vint frapper l'eau, troublant le calme qui régnait dans la fontaine. Je compris que c'était Agito qui se manifestait, il souhaitait prendre place. Je n'avais rien contre et à vrai dire, les cris venaient de me mettre mal à l'aise. Je pris alors le cache oeil et le mit sur mon oeil ouvert.

Me voilà enfin, vous m'attendiez n'est-ce pas ? Vous ne pensiez tout de même pas que j'allais laisser Akito rencontrer cette folle alliée qu'est Sakuya... Si ? Vous êtes biens crédules ! Bref, maintenant que c'est moi, Agito, qui suis aux commandes, ça va chier ! Pour commencer, je me redressai et crachai dans la fontaine. Il fallait maintenant se concentrer et écouter attentivement pour savoir d'où provenaient les différents cris. Un autre se fit entendre, mais celui-là avait quelque chose de différent... Contrairement aux autres, celui-ci avait un sens caché, et le fond de se son imploré la pitié. La pitié ! Voilà une belle connerie, avoir pitié des faible, depuis quand ? La nature est faite ainsi, le fort domine le faible, la pitié est un sentiment humain, une connerie inventé par l'homme pour se protéger du plus fort, allez demandé au lion si la gazelle demande pitié, il vous répondra avec un grand sourire.

Enfin, ce bruit venait du Nord-Ouest, j'en étais sûr, , il ne venait pas de loin, je dirais deux ruelles plus loin. J'étais curieux, des cris comme ceux qui retentirent étaient signe de combat et de sang. Si il y a du sang, j'en suis ! Je marchais donc d'un pas décidé et assez rapide vers l'origine des cris. Je vis alors un homme sauter d'un toit. Un autre intéressé de tout ce vacarme ? Surement ! Je continuais d'avancer et arriva dans la ruelle en question. J'étais derrière une... Femme ?! Quatre cadavres autour d'elle et un autre corps inanimé dans ses mains. En face d'elle se trouve l'autre homme que j'ai vu sauter du toit. Personnellement, je suis dans l'ombre d'un toit, au même niveau qu'eux. L'homme semblait vouloir s'interposer à la demoiselle. Déguisée en cow-girl, de dos elle était sexy... Et elle me fit penser que moi aussi avait un chapeau de cow-boy sur la tête... Merci Akito. L'homme se présenta, Musashi... Musashi, Musashi, Musashi , je crois avoir déjà entendu ce nom à Shibusen. C'était une arme démoniaque... Aucun doute ! Musashi, l'arme tronçonneuse, la plus puissante de Shibusen. C'était lui alors ? Il manquait de classe... Alors d'après lui, cette magnifique demoiselle serait une Akuhei ? Si les Akuheis sont toutes aussi ravissantes, je veux bien... Mais c'était ça alors ! Cette sensation malsaine qui flottait dans les airs... Moi qui pensais que c'était dû aux cadavres... Mais non, c'était en réalité à cause de la folie de ce démon. Et ces boules d'un bleu étrange qui flottaient... Elles avaient tellement l'air... Appétissante, pouvais-je m'en repaitre discrètement ? Si cette fille était réellement un Akuhei, cela serait risqué. Je préférais attendre, dans l'ombre. Enfaite, seul mon oeil était visible, le jaune de ma prunelle luisait dans l'obscurité. Devais-je avancer lentement vers l'Akuhei afin de la planter ? Peut être... Peut être pas...
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