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 La folie, c'est au bout du couloir... [Mission]

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La folie, c'est au bout du couloir... [Mission] Empty
MessageSujet: La folie, c'est au bout du couloir... [Mission] La folie, c'est au bout du couloir... [Mission] EmptyDim 13 Fév - 20:28

J'étais bien parti pour une nouvelle nuit blanche. Ce sera la troisième d'affilé, je ne pouvais plus dormir, je n'en avais plus le droit, sinon il finira par me retrouver et recommencer à détraquer mon âme. Je ne devais pas dormir, c'était un ordre ! Encore une fois, j'étais habillé d'un simple T-shirt noir, d'un jean bleu sombre et d'une paire de converses noires. Alors que je restais dehors, sur l'un des balcons de Shibusen, je regardais la ville éclairée par des lampions. C'était si calme... Si seulement mon sommeil pouvait l'être autant. Je soupirais. Pourquoi n'étais-je pas comme les autres élèves ici ? Le genre de gars à simplement étudier pour réussir sa vie ou un grand faignant qui ne faisait que dormir pendant les cours car il n'y avait que les combats qui l'intéressaient. Non, il à fallu que je sois moi, un jeune homme qui passe ses nuits à se faire détraquer par ces trois yeux rouges verticaux et qui cherche à retrouver son frère qui à déserté de Shibusen, et à tuer la source des Akuheis. Rien qu'en repensant à ma situation, j'avais l'impression d'être une entité vivante enfermée par quatre murs qui se resserraient petit à petit. Un vent froid apparu dans l'air, et comme si il venait de me passer un message en me soufflant dans l'oreille, je descendis du balcon et je me dirigeais vers le hall des missions pour se distraire un peu. Après quelque minutes de marche, je me retrouvais devant ce tableau qui affichait des tas de missions à offrir. Je fouillais dans ma poche et agrippa une lampe que j'avais apporté avec moi au cas où. L'une d'entre elles m'intrigua, j'avais le sentiment que je devais la faire.
Sans même préparer un seul bagage, je partit directement de l'académie, armé d'un téléphone portable et d'une lampe de poche. D'après le papier, l'hôpital psychiatrique se trouvait en Europe. "Sainte Dépression", quel nom, à croire qu'ils incitaient leurs clients à regretter leurs folie. Je devrais peut-être me faire interner là-bas, qui sait. Je ne pouvais pas appeler un taxi, je n'avais pas pris d'argent avec moi. Il fallait que je prenne ma moto qui se trouvait dans le garage de la maison. Sans même prendre la peine de réveiller mes parents, j'ouvris la porte du garage et je sortis ma moto noire sans bruit et quelques mètres plus loin, je pris mes lunettes en caoutchouc et les mit devant mes yeux, j'enfilais mes gants en cuir et je mit le contact pour me diriger jusqu'à l'aéroport. Après une bonne heure de route, j'arrivais enfin à destination, voyant qu'il faisait jour et que les guichets venaient à peine d'ouvrir. Je pris le premier avion qui partait pour l'Europe et m'installais sur l'un des sièges, et l'avion une fois rempli se mit à décoller. J'ai failli m'endormir pendant le voyage, heureusement que mon voisin de siège m'avait secoué juste avant, croyant que j'étais malade au vue de mes cernes qui ornaient mes yeux et de ma pâleur.
Une fois arrivé en France, je descendis de l'avion et sortit de l'aéroport, remarquant que je n'avais plus aucun véhicule pour me conduire jusqu'à l'hôpital psychiatrique. J'ai donc du faire du stop sur la route pendant quelques minutes, mais rapidement, un véhicule daigna à s'arrêter pour me prendre. C'était une petit famille, composé d'un père, d'une mère, et de deux garçons qui n'avaient sans doute pas passés la barre des 10 ans. Alors que le véhicule commença à rouler en direction de l'hôpital, les souvenirs remontaient jusqu'à ma mémoire, me rappelant du temps où je vivais avec mes parents et mon frère. J'étais si innocent à l'époque, tout allait si bien, je m'amusais, mais il à fallu que j'entre à Shibusen pour que toute ma vie bascule. Enfin bref, j'étais arrivé à destination et je remercia les parents de m'avoir conduit jusqu'ici. Ils repartirent alors et j'ouvris les portes de l'immeuble. Je me dirigeais vers le comptoir de l'accueil où s'y trouvait une jeune femme blonde qui me regardais en me souhaitant la bienvenue. Je lui demanda la chambre d'un certain "Chapeau de fer". Elle tapa alors sur son ordinateur et elle m'indiqua qu'il se trouvait dans la chambre 14, au premier étage. Je montais alors les escaliers et longeant le couloir, je tomba en face de la porte portant le chiffre 14, mais là n'étais pas ma destination, j'ouvris la porte de la chambre numéro 15.
Je tombais alors sur une petite salle, les murs, le plafond et le sol entièrement blanc, un lit blanc sur un coin de la pièce et une fenêtre donnant vue sur la ville, bien que des barreaux s'y trouvaient derrière. Seul petit détail, qui était loin d'être si petit, était que la pièce si blanche était loin d'être immaculé : Du sang ornait presque toute la chambre, une véritable boucherie. Je ne mis pas longtemps à trouver le pré-démon qui était en boule dans un autre coin de la pièce, il avait une apparence humaine, des cheveux noirs éparpillés dans tout les sens et il portait une camisole de force. Il remarqua alors ma présence et tourna sa tête vers moi. Il avait des yeux violets menaçants, des dents pointues qui étaient en train de mastiquer de la viande, un cadavre d'infirmière qui se trouvait devant-lui, à moitié dévorée.

« BOUFFER !!! »

Alors que j'ai à peine eu le temps de réagir, le pré-démon couru vers moi, et même s'il avait perdu l'équilibre en tombant sur le côté, il se rattrapa in extremis et continua sa course vers moi, pointant ses dents de requins. Je lui balançais un coup de pied latéral sur son flanc droit et il tomba à la renverse, mais il se rattrapa avec ses pieds de la même façon que tout à l'heure et tenta à nouveau de me mordre. J'avais beau lui donner une rafale de coups qui le faisaient trébucher, il se relevait toujours et repassait à l'assaut l'instant d'après. A ce rythme, j'allais tomber d'épuisement et il allait me bouffer vivant ! Alors que je lui avait collé une droite en pleine figure, je fit un petit saut, plaqua mes pieds contre la porte derrière-moi et je me propulsais jusqu'à l'autre bout de la pièce, évitant de justesse une autre morsure du pré-démon. Alors que j'avais à peine posé le pied au sol, sa tête était déjà à deux centimètres de la mienne, m'obligeant à lui coller un uppercut pour l'empêcher de me bouffer. J'agrippais le drap teinté de sang derrière-moi et en me baissant, je plongeais derrière la créature qui s'était déjà relevée et je prit appui sur mes pieds et sauta en me retournant vers le monstre et je plaquais mes jambes contre ses bras et j'enroulais le drap autour de son cou qui gigotais dans tout les sens en poussant des cris étouffés. Il s'agitait dans tout les sens, mais je devais rester sur lui, ma survie en dépendait ! Après une bonne minute, le corps du pré-démon flancha et avant de tomber, il se transforma en âme rouge.
J'étais essoufflé, pas par l'effort mais par la peur, ce type était terrifiant ! Il avait beau se faire tabasser dans tout les sens, il se relevait et revenait à l'assaut, comme un chien enragé ! Mes membres tremblaient, je devais me calmer, ce genre de monstre j'en verrais souvent, si j'en avais peur maintenant je n'arriverais pas à tuer la source des Akuheis. Mon cœur se mit finalement à battre de façon régulière et j'avais réussi à récupérer mon souffle, bien que je me suis mis à vomir en portant mon regard sur la jeune infirmière complètement déchiquetée par le pré-démon. Je quittais la pièce, et je me rendis dans la pièce voisine, annonçant à Chapeau de fer que j'avais réglé le problème de son voisin de chambre. En remerciement, il m'offrit un couteau rouillé, m'annonçant qu'il s'agissait de son porte-bonheur. Je le remercia de son présent et je quitta la pièce, me dirigeant vers le bureau du médecin en chef pour lui expliquer qu'il manquera un patient dans la chambre n°15. Je me rendis alors à l'accueil et retrouva la même jeune femme, je lui demandais si elle n'avais pas un miroir à me prêter. Elle me tendit un petit miroir de poche et je sorti de l'immeuble, contactant Shinigami pour un compte-rendu de la mission. Comme à son habitude, il me félicita d'une façon plutôt... infantile, et il coupa la connexion.

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La folie, c'est au bout du couloir... [Mission]

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