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 Ma petite Light Novel (il manque juste un illustrateur et pis c'est que le début): Hopeless Devil

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Almace S. Ironwish


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MessageSujet: Ma petite Light Novel (il manque juste un illustrateur et pis c'est que le début): Hopeless Devil Ma petite Light Novel (il manque juste un illustrateur et pis c'est que le début): Hopeless Devil EmptyJeu 1 Sep - 20:06

Chapitre I : La vraie histoire du diable


Cela fait longtemps que je vis... Oui, très longtemps déjà... Tellement longtemps que je n'arrive plus à me souvenir... Tout ce dont je me remémore encore, c'est cette solitude...

Toujours seul, éternellement seul... Si seul que même la mort n'oserait pas venir me visiter... Pourtant, cette solitude est si intense, qu'elle aurait dû venir me tuer depuis longtemps...

Pourquoi dois-je vivre?

Il y a bien longtemps cette terre n'était qu'un désert de poussières, un lieu aride parcouru par le feu de la terre. J'étais déjà seul à cette époque, mais c'était quelque chose de normal à mes yeux. J'étais le seul être au monde...

Tout était plus simple. Je ne savais pas ce qu'était le terme vivre ou ce qu'était le terme mourir. Je ne souffrais pas, car je n'avais pas réellement conscience de ma propre existence. Je ne faisais que regarder la lente mutation du monde.

C'était magnifique.

J'ai put voir le premier orage, la première pluie et les premiers plantes pousser... Je parcourais ce monde changeant. Je m'émerveillais de tous et éprouvais pour la première fois de la tendresse.

En voyant ces plantes vivre et mourir, je prenais peu à peu conscience de mon être.

A qui sont ces mains? Me suis-je alors demandé.

Je commençais enfin à penser. Cependant, ce n'était que le germe de ma pensé. Je ne comprenais que peu de choses, je ne parlais pas et ce que j’appelais réflexion n'était qu'un amas confus d’images.

Le monde changeait encore.

Les formes de vies animales se mettaient à croître sans cesses en nombre. Je les observais de loin, avec un regard presque envieux. Même si ce n'était encore que les balbutiements de la future humanité, je me prenais d'affection tout particulièrement pour cet étrange bête manipulant des rochers.

J'étais littéralement fasciné... Comment pouvaient-ils utiliser la nature pour palier à leur propre faiblesse ? A cette époque, ma simplicité d'esprit m'empêchait de comprendre... Oui, je ne voyais pas que dans cette attitude, le genre humain allait révolutionner le monde.

Je ne pouvais pas savoir à quelle vitesse ils allaient évoluer et que moi même je suivrai une évolution semblable dans mon esprit.

Je voyais ces grands primates perdre leur poils et leur force, tandis qu'ils se mettaient à me ressembler.

Cela renforçait d'autant plus mon amour de leur espèce et ma fascination.

Je prenais conscience pour la première fois de ma solitude. En les regardant je ne voyais que mon reflet... Cela me rendait triste et heureux... Mais j'étais trop peureux pour aller les voir... quelque chose dans mon cœur, m'en empêcher... Peut-être était-ce ces fameuses déités chimériques que les hommes ont créé par la suite...

Un jour ils domptaient la terre, un autre les animaux et encore un autre le feu. Leur connaissance croissait à une vitesse incroyable. Cela me rendait heureux. Les humains sont après tout des êtres faibles, alors s'ils ne savaient pas au moins faire cela, ils seraient depuis longtemps déjà morts.

Je perdais peu à peu mesure de mon propre immobilisme, alors que j'apprenais des choses incroyables grâce à eux.

Après tout, tout ce qu'ils avaient accompli ne m'était pas nécessaire. Je n'avais pas besoin de me nourrir ou de boire, encore moins de dormir. Je ne vieillissais pas non plus et cela me rendait triste. Oui, je ne pourrais donc jamais les rejoindre et vivre avec eux pensais-je dans mon cœur.

C'est pourquoi, je continuais à les regarder sans même qu'ils n'aient vent de mon existence.

J'aurai dû commencer à me détourner d'eux, car avec le temps... La violence dont ils avaient déjà fait preuve entre eux s'accentuait. Dorénavant, ils se battaient pour des femmes, des terres et des richesses...

Cela me faisait terriblement mal... Bien que je ne savais pas ce qu'était la souffrance...

Certains rendaient les autres esclave, alors que d'autres violaient femmes et enfants... Ils enlevaient alors toute la dignité à l'espèce humain que j'avais tant aimé...

Cela me faisait terriblement pleurer... Bien que je ne savais pas ce qu'était des larmes...

La haine, le fanatisme et de nombreux autres fléaux habitaient le regard dément des hommes. Il n'y avait plus la belle combativité dont ils avaient fait preuve. Tout ce qu'ils souhaitaient accomplir n'était que futilité superflue. Ils oubliaient que le savoir et la culture, que j'appréciais tant chez eux, était leur plus précieux trésor.

Cela me faisait terriblement enrager... Bien que je ne savais pas ce qu'était la colère...

Les humains eux-même ne supportaient plus leurs propres pêchés et l'absurdité de leur existence. Personne n'aime mourir après tout, mais beaucoup aiment tuer. Pour chaque être qui vit sur cette terre un autre meurt. C'est une loi fondamentale.

Les humains n'arrivaient pas à appréhender cette réalité terrifiante qu'ils avaient créé. Que ce soit les famines, les épidémies ou les guerres incessantes, ils mourraient dans des circonstances tragiques.

Mon esprit était empli d'une amère déception et de pitié pour ceux que j'aimais. Mon âme pleurait des larmes de sang, car j'étais impuissant. Oui, je me croyais impuissant... Bien que cela vous fait sans doutes rire ou pleurer venant de moi, c'est la plus pure des vérités.

Je ne savais que faire... Je n'avais pas idée de l'étendu du pouvoir que je possédais alors... Après tout, même aujourd'hui je ne sais pas où se trouve ma limite. Cependant, je ne pouvais supporter plus longtemps que ceux que j'aime puissent souffrir. J'apparaissais ainsi pour la première fois au monde.

Jusqu'à présent je m'étais caché, j'étais invisible et immatériel. Pourtant, face à la folie des hommes, je n'arrivais plus à me contenter de ce rôle d'observateur. Ce n'était plus une question de peur. Ce n'était plus qu'une question de pitié.

Dans ma plus grande innocence, je tentais d'apaiser les dirigeants en leur parlant, que ce soit par les présages, les rêves ou encore en personne. J'en avais le pouvoir. Je n'en prenais connaissance que petit à petit, alors que j'affirmais mon existence.

Bien évidement, personne ne m'écoutait, oui, pourquoi écouter quelqu'un comme moi ?

Quand bien même je tentais vainement d'arranger les choses, le sang coulait, le désespoir se repaissait de malheur et la mort fauchait joyeusement ses victimes.

Je savais bien que de belles paroles ne changeraient rien, mais je suis entêté. Finalement, je buvais l'amère coupe de la défaite de ma foi en l'humanité.

Je voyais bien que le genre humain se condamnait lui-même à l'échafaud.

Pourtant... Pourtant... Je continuais ridiculement de l'aimer...

C'est pourquoi, ce que j'allais accomplir me dégoûte encore tant...

Je suis allé sur le plus grand des champs de batailles... Les deux plus grandes coalitions du monde s'y faisaient face... Cela aurait été la plus grande boucherie de l'histoire, mais... J'y suis stupidement intervenu.

Cela je ne pourrais jamais me le pardonner.

J'apparaissais aux hommes comme un être surnaturel transcendant le monde, m'approchant du divin. Je demandais alors aux armées de s'arrêter. Ce qu'elles n'ont jamais fait sur ma simple bonne parole...

Ma lourde décision a été prise en cet instant précis. D'un simple geste, je tuais les rois et les généraux sans même les toucher. Ils se tordaient et se déchiraient comme de simples poupées de tissue, cela s'achevant dans un geyser vermeil.

La peur envahissaient les hommes d'arme. Certains fuyaient, d'autres imploraient et d'autres encore priaient.

Je ressentais alors pour la première fois la frustration et la haine... De toutes mes forces, je me maudissais, car rien n'avait changé.

Si des rois étaient morts, d'autres prenaient leurs places. Si des généreux tombaient, d'autres prenaient leur place. Si une guerre s'achevait, une autre allait forcément naître.

Je m'étais souillé... J'avais tué gratuitement... Quelque est été mes intentions, j'étais impardonnable... Je n'aurais jamais dû exister...

Bien que mes intentions étaient bonnes et mes méthodes viciées, les hommes mettaient de nouveaux cultes en place. J'y étais le diable... Un monstre... Pour d'autres, je n'étais qu'un sombre dieu maléfique et vengeur...

On justifiait tout le malheur du monde par ma simple existence et l'on disait de moi que j'étais le mal. Ainsi, les humains trouvaient de quoi haïr et un sens à leur souffrance, donc à leur propre vie.

Quelque part, cela soulageait ma culpabilité. Si en devenant le mal, les hommes se sentaient mieux, alors j'étais heureux de cela.

Après tout, j'avais toujours été seul... Que l'on m'aime ou me haïsse, cela n'y changerait jamais rien...

On dit que ma laideur empoisonnait le monde... Cela devait-être vrai. Je devais être quelqu'un de laid pour avoir tué sans raisons, pour n'avoir rien fait changer...

C'est pourquoi, j'acceptais de devenir ce démon, de devenir ce bouc émissaire universel. Afin que l'être humain soit soulagé et qu'il puisse aspirer au bien.

Je m'intoxiquais à la solitude et m’abreuvais de mes propres sanglots.

En acceptant de devenir le diable, je revêtais une laideur encore plus grande que celle de mon âme. Si l'on me disait cornu, je mettais des cornes. Si l'on me disait habillé de noir, je m'habillai de noir. Si l'on me disais portant des chaussures pointus, j'en portais de semblable.

Quelque soit les symboles que l'on m'attribuait, je devais les porter. Pourtant, je restais trop humain pour eux. C'est la raison pour laquelle je porte ce masque si effrayant. Car, je n'ai pas le droit d'avoir la même apparence, sinon cela n'engendrerait que plus de chaos.

Je dois m'en tenir à mon rôle seul. Pour le bien de l'humanité j'ai porté et je porterai toujours ce fardeau... Bien qu'avec le temps, ma haine me consumait et je me mettais à voir les humains pour ce qu'ils étaient : Des déchets.

Je m'enfermais dans ma solitude. Plus rien n'avait d'importance. Me cachant sur le toi du monde, dans le froid mordant de la montagne noire, je cessais d'espérer d'être aimé. J'y abandonnais mes sentiments et je dormais longuement. Plus rien n'avait d'importance. Le monde pouvait bien être détruit, cela m'était égale.

Ceci est mon histoire... une histoire pitoyable... C’est l'histoire d'un démon qui s'est enfermait dans la laideur que lui a faite l'homme... C'est l'histoire d'un démon bien stupide et gentil...

Ce genre d'histoire n'intéresse personne.

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