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 Mission : Viens me faire un calin [Pv Siolith]

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MessageSujet: Mission : Viens me faire un calin [Pv Siolith] Mission : Viens me faire un calin [Pv Siolith] EmptyJeu 24 Mar - 0:18

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Viens me faire un câlin Siolith !!

Groenland, la terre verte... Quel stupide surnom pour un endroit aussi blanc que cette île ! Après tout, cette contrée est plus un havre de montagnes et d'iceberg que d'une quelconque végétation chlorophyllienne. Alors pourquoi l'appeler ainsi ? J'en sais foutrement rien et croyez-moi, je préfère admirer la beauté de ce paysage plutôt que de chercher une réponse ! Mais regarde donc ce magnifique reflet du soleil, aussi souriant qu'un croissant de lune, sur les eaux nacrées de l'océan Atlantique. Comment ne pas s'émerveiller face à la splendeur des iceberg majestueux et la scintillante lumière de la glace opalescente ? Regardez moi ces fières montagnes qui surplombent l'île, ne sont-elle pas à la fois magnifique et terrifiante ? Et voilà la cerise sur le gâteau, le clou du spectacle, le coup de pinceau final à ce tableau digne des plus grands artistes : une élégante et sublime avalanche...
AVALANCHE ?! Non mais qu'est-ce que c'est que ce truc immonde qui bousille mon décors paradisiaque ? Cette saloperie est en train d'engloutir toute la beauté du paysage sur son passage ! Bordel, un tableau magnifique, tout bousillé par cette foutue coulée de neige, quel est le con qui a déclenché un tel merdier ? Ahem, je crois connaître le coupable...


Vous voyez ce petit point noir là, oui juste devant le " tsunami blanc ", voilà, ce truc insignifiant, et bien c'est Lawliet, le seul type capable de provoquer tout ça ! Enfin, il a pas vraiment l'air de l'avoir fait exprès, vu comment il courre pour pas se faire avaler par la bête enneigée. De toute manière, l'horloge finira par se faire bouffer alors en attendant que l'avalanche l'engloutisse, nous allons remonter le temps pour mieux comprendre comment ce crétin en est arrivé là.
FLASHBACK

La raison pour laquelle Lawliet a atterris de Death City au Groenland ? Hum... et bien... voyez-vous c'est... Une suite d'évènement tordus et inexplicable ! A la base, le geek devait se rendre au salon du bonbon annuel de Berlin, mais voilà qu'une série d'erreur due à ses nombreux problèmes psychologiques et surtout aux fausses horaires qu'il a suivit comme un idiot, l'ont amené à se tromper d'avion et bien comme il faut ! Allez savoir comment, la stupide horloge a pris le seul vol direct pour la " Terre Verte " et c'est donc retrouver sur le sol glacé de l'île en à peine quelques heures de vol. C'est à ce moment là que Lawliet s'est enfin demandé s'il n'avait pas pris le mauvais avion, car Berlin ne ressemblait pas du tout aux photos qu'il avait vu. Enfin, il n'avait pas vraiment eut le temps de se poser de questions car immédiatement après qu'il soit sortit de l'aéroport, un type plutôt louche s'était empressé de lui coller un journal dans les mains en déclarant tout excité :


" Le Yéti des Terres Vertes à encore fait une nouvelle victime ! Mais jusqu'où la folie mortel de cet animal sanguinaire ira-t-elle ? "

Bien évidemment, comme tout bon geek, Lawliet raffolait des histoires surnaturels et la présence d'un homme des neiges dans les montagnes de Berlin ( oui il est à présent persuadé que le Groenland c'est bien Berlin ) suscita son intérêt le plus vif. En quelques minutes il avait lu le journal tout entier, sous le regard désabusé de son interlocuteur. Oui, John n'était pas vraiment habitué à ce qu'on lise jusqu'au bout ses articles, en particulier celui concernant le Yéti.Généralement les gens s'arrêtait sur la rubrique astro pour connaître les prévisions des charlatans sur leur journée ou leur semaine. Puis, il balançait la paperasse au dessus de leurs épaules ( han les pollueurs ! ) en lançant avec dédain au journaliste :" Toujours avec tes histoires de Yéti ?! Mais quand vas-tu te rendre compte que cette bête n'est rien d'autre qu'une légende ? ". Or là pour une fois, on avait lu son article et on avait pas jeté son journal comme une vieille chaussette. Se pourrait-il qu'on l'ait enfin cru ?!

" Alors ? Mon article sur l'abominable homme des neiges t'as plu ? Tu sais, je suis persuadé qu'il existe... "

Lawliet ne répondit pas, il avait toujours ses yeux rivés sur l'article et l'immense empreinte de pied qu'on avait retrouvé dans la neige, unique preuve de l'existence du Yéti. C'est alors que la passion de l'arme pour les choses sortant de l'ordinaire se révéla au grand jour ! Il aurait été bien naïf de croire que les seuls centre d'intérêt du geek se résumaient aux bonbons et à l'heure, comme tout être humain normal ( marrant mais ça va pas à Lawliet ce dernier mot ) il aimait plus d'une chose. Enfin c'est là que le côté étrange de l'horloge prend le dessus, car oui le mot normal ne lui allant pas du tout, il est obligé de s'intéresser aux sujets étranges, loufoques voir complètement tordus... Les trucs comme lui quoi. Et donc, à part ses autres hobbies comme se brosser les dents sous la douche ou faire des reconstitutions de batailles historiques avec des bonbons, il se trouve que le no-life aimait aussi résoudre les mystères de l'incroyable ! Oui vous l'aurez compris, il est fan de Sherlock Holmes et des romans fantastiques et ce mélange là rend quelque chose de plutôt spécial... Un geek avec un uniforme de détective et une pipe en sucre. Mais tout bon Sherlock Holmes se doit d'avoir un Dr Watson ! Et ce type qui vend des journal à le parfait profil; transformé en enquêteur très british, Lawliet déclare soudain :

" Élémentaire mon cher Watson ! C'est évident, mais maintenant nous devons faire en sorte qu'il cesse de traumatiser la population locale alors en route ! "

Et sans autres explications, ni sur son identité ni sur ses objectifs, l'arme s'en va en direction des montagnes, suivit de près par un journaliste un peu surpris mais content malgré lui : enfin quelqu'un qui se décide à l'aider ! Même s'il ne voit pas pourquoi ce dernier l'appelle " Watson "...

Nous retrouvons à présent notre Sherlock en action dans un chemin accidenté qui longe la paroi enneigé d'un imposant sommet. Heureusement pour lui, il semblerait que sa tenue toute neuve, acheté au premier magasin de vêtement venu, n'est pas uniquement la même apparence que le traditionnel costume du célèbre détective. Mais aussi quelques propriétés calorifiques qui protègent l'insouciante horloge du froid mordant. Mais même si Lawliet a bien chaud, sa pipe en sucre n'est pas vraiment du même avis, mais alors vraiment pas ! Vous savez ce qu'il arrive à du sucre exposé à des températures en dessous de zéro ? Non ça fait pas du sucre glace bande de petits malins ! Ça gèle tout simplement. Vous ne voyez pas le rapport avec ce que je vous raconte depuis le début ? Et pourtant croyez moi, ce que je viens de dire la base même de toute cette histoire, car en effet, un sucre congelé, ça n'a plus de goût... Justement, notre geek vient de remarquer ce petit problème et s'est arrêté pour contempler minutieusement son bonbon à présent. Lorsqu'il découvre la fine pellicule de givre qui recouvre la pipe, il comprend brusquement ce qui se passe et se met à lécher la friandise pour vérifier si elle a vraiment perdu toute saveur. Bon déjà il met cinq minutes à retirer sa langue collé à la glace et lorsqu'il a enfin réussit, il décide de frotter suffisamment fort la pipe pour enlever le gel. Sauf que voilà, en faisant ça, Lawliet envoie le bonbon au casse-pipe ! Car à force de frotter, il l'a brisé en deux et les deux morceaux viennent de tomber dans le vide sous le regard abasourdi de l'horloge. Un... Deux... Trois...

" NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!! "

Trois secondes, c'est à peu près le temps de réaction de l'arme pour comprendre que son dernier bonbon vient de disparaître dans le vide. Je me demande bien combien de temps il va mettre pour remarquer le fracas assourdissant de la neige qui s'écroule sur elle même. Comme je me demande aussi le temps qu'il va tenir avant de se faire engloutir par l'avalanche. Enfin techniquement, c'est plutôt à vous de vous poser ces question, moi je sais tout, je suis omniscient, nah !
Bref, maintenant le geek n'a plus beaucoup de choix qui s'offre à lui : soit il saute dans le vide, soit il se fait emporter par la neige, dans le vide. Même un idiot comme lui connait la meilleur solution, aussi, sans hésiter, il se transforme en arme complète et plonge dans le vide. Vu l'aérodynamisme de sa forme, il arrive à gagner quelques précieuses secondes qui lui permette d'atterrir dans un tas de neige suffisamment friable pour amortir sa chute. Bon bien sûr, le peu de temps qu'il a gagné, il le perd en essayant de s'extirper du trou qu'il a créer en tombant et se met donc à courir à toute vitesse sur le sol glacé de la montagne...

FLASHBACK

C'est là qu'on revient à notre petite scène de départ, maintenant que vous êtes un peu plus éclairé sur les faits, vous comprenez à présent ce que fait Lawliet en tenue de Sherlock Holmes, fuyant la coulée de neige qui écrase et dévore tout sur son passage.
Une minute, c'est la réponse à la question que vous vous posiez depuis tout à l'heure, l'horloge a tenu une minute face à l'avalanche avant de se faire happer par ses crocs blancs. Oui, notre no-life tiens toujours une aussi bonne forme comme vous pouvez le constater, une forme olympique même ! Digne des plus grands sportifs des J.O car après tout, qui peut se vanter d'avoir tenu plus d'une petite minute face à un tsunami opalescent ? Personne d'encore vivant je parie ! Et Lawliet non plus si on ne le sort pas rapidement de son cercueil glacé, heureusement pour lui, l'une de ses aiguilles dépasse de quelques centimètres au dessus de la couche de givre. Dans cette étendue blanche, on peut croire qu'un point noir est facilement remarqué; mais pas après une avalanche...
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MessageSujet: Re: Mission : Viens me faire un calin [Pv Siolith] Mission : Viens me faire un calin [Pv Siolith] EmptyDim 10 Avr - 3:24

Bah voyons, une mission dans le froid, et qui y avait pensé? Siolith! Pour la manieuse, il n'y avait pas pire que l'incrédulité générale sur un sujet que quelqu'un prétendait sérieux, en tout cas, ce fut sa pensée au moment où elle lut le papier qui venait de faire plusieurs milliers de kilomètres pour enfin être épinglé sur le tableau de bois et de liège devant lequel elle se tenait, droite comme un "I". Internet n'existait donc pas dans cette partie du monde que l'on nommait "Groënland"? Enfin, elle n'avait pas beaucoup de connaissances à ce sujet , mais paraitrait-il que l'on peut s'échanger de messages avec quelqu'un situé à l'autre bout du monde en quelques secondes. Siolith prit le bout de papier et le posa sur le bureau du personnel pour signifier qu'elle l'avait prise et qu'elle comptait braver le froid et les monstres légendaires, voire imaginaires. D'un mouvement des bras, elle sortit de sa robe un carnet, ainsi qu'une plume qui glissa de sa manche, se piqua dans le bras avec la pointe de cette dernière et écrivit les quelques infos qu'elle avait devant elle avec le rouge de son sang. La blessure commença presque tout de suite à cicatriser; elle approchait d'un stade au-delà du simple meister de Shibusen, mais elle était toujours loin de pouvoir rivaliser avec Shinigami. Néanmoins, une petite mission lui permettrait de penser à autre chose que ses soucis quotidiens ou ses plans tous plus compliqués les uns que les autres.

C'est ainsi qu'après plusieurs heures de vol doublées d'un sentiment de malaise, elle arriva finalement dans une ville non loin de celle qui l'intéressait. Rien de très passionnant à part la neige omniprésente qui paraissait aussi sale qu'un vieux chiffon lorsqu'elle passait dedans. Si bien que d'au-dessus, on pouvait presque clairement voir un point blanc qui avançait dans une immense étendue blanche, solitaire mais déterminée. Il y avait la taïga qui bordait cette étendue blanche, mais l'absence d'humains ou même de vie dans les environs était pesante, du moins pour toute personne n'étant pas une manieuse ayant passé plus de la moitié de sa vie coupée du monde et fuyant à sa façon le contact humain quel qu'il soit. Siolith avançait lentement, mais inexorablement vers son objectif et l'atteignit après huit heures de marche reliant son point de départ et d'arrivée.
Lorsqu'elle passa les limites de la ville, elle sentit sur elle tous les regards; il ne passait sûrement pas beaucoup de monde par ici et sa venue allait faire le tour de la ville avant qu'elle n'ait eu le temps de faire trente mètres dans l'espace vital d'une communauté dont chacun se connaissait. Elle jeta un regard autour d'elle pour se repérer et avisa un bar non loin: son expérience acquise au cours de ses dernières pérégrinations lui permettait d'affirmer que tous les ragots et rumeurs étaient sans conteste racontées, amplifiées, répétées à loisir dans ces lieux ou les hommes se saoulaient la gueule à l'alcool fort et où les femmes venaient pour prendre l'argent des hommes soûls à leur insu tandis qu'elles se montraient plus ou moins vêtues. La manieuse poussa la porte et pénétra dans un endroit en tous points commun à ceux qu'elle avait déjà vu; sale, puant, tous les regards se tournèrent vers elle au moment où elle passa le pas de la porte, comme si elle venait de violer un sanctuaire sacré sous les yeux d'adorateurs mécontents. Elle continua son petit bout de chemin vers le bar sous les dizaines d'yeux, puis elle sentit une pression sur son épaule gauche, puis son bras droit fut saisi d'un drôle de manière, sûrement que la personne tentait d'utiliser sa force sur elle.

"Hey ma p'tite dame, y'a un droit d'entrée ici *Ricanement* "J'espère que tu as de quoi payer, parce que sinon, on peut s'en occuper autrement…"

Sans desserrer les dents, Siolith tendit sa main libre pour faire un cercle devant elle, puis posa le pied contre et donna une impulsion qui l'envoya par-dessus son interlocuteur, qui, trop content de tenir sa proie, n'entendait pas la lâcher de sitôt. Bien mal lui en prit, car s'il avait eu l'intelligence de lâcher la manieuse, la fâcheuse scène qui suit n'aurait pas eu lieu: Les manieurs de Shibusen étant de constitution exceptionnelle par rapport aux humains lambda, la torsion s'inversa brusquement sans pour autant que le bras de la manieuse ne tourne, ce qui impliqua une violence torsion inverse au bras de l'homme qui la tenait. Lorsque ses pieds touchèrent le sol, Siolith sentit que le bras de l'homme s'était déboîté, d'où le cri de surprise, et sûrement de douleur. Elle lâcha prise pour donner finalement un coup de pied appliqué avec un bon cercle pour envoyer le boulet rouler le plus loin possible, ce qu'il fit avec un manque total d'élégance, mais qu'importe. Les regards se tournèrent aussi rapidement vers l'occupation précédente de chacun en espérant que la manieuse ne les prenne pas pour prochaine cible, mais elle avait bien d'autres choses à faire et, laissant l'autre crétin allongé dans son délire de compter les petits moutons, elle s'assit au bar en prenant bien soin de dévisager le barman. Ce dernier lui fit comprendre très clairement, que les infos n'étaient pas gratuites et dépendraient de l'argent qu'elle sortirait de son porte-monnaie. L'argent était toujours bel et bien la seule préoccupation des hommes et Siolith en avait amassé tellement au cours de ses dernières missions que c'en était indécent, au vu du fait qu'elle n'achetait presque rien à part ses plumes, ses cahiers, quelques affaires et habits occasionnellement. Son compte était donc bien pourvu dans les cas comme celui-ci, et elle posa quelques pièces qui se reflétèrent dans les yeux d'un homme pas loin d'elle, qui s'approcha avec beaucoup de prudence, pour n pas être considéré comme une menace potentiellement destructible par la manieuse. Après quelques échanges verbaux courts et quelques pièces en plus, elle avait apprit qu'un homme attablé non loin était la source d'info, ce fameux John.

Après un entretien tout aussi court que le précédent, elle se pressa au dehors sans même prendre le temps de manger quelque chose ou de se reposer; une autre personne, apparemment assez vive d'esprit, avait quitté les lieux peu avant elle pour accomplir sa mission. Hors de question que Siolith se fasse couper l'herbe sous le pied, elle détestait l'idée d'avoir dû se taper des heures de transport pour simplement constater que quelqu'un avait déjà plié le dossier sans qu'elle n'ait pu intervenir. Ce fut d'un pas pressé qu'elle partit en direction des montagnes et de leurs pentes surenneigées avec pour objectif de prendre de vitesse cet inconnu qui l'avait devancée.
La visibilité n'était pas idéale en cette heure, mais c'était encore assez clair pour distinguer les ombres des arbres qui se dressaient, solitaires, affrontant le froid et le vent tout comme la voyageuse qui croisait leur vie pour en disparaître aussitôt dans les méandres glacés d'un hiver éternel. Siolith crut voir quelque chose se déplacer au loin, mais elle n'en n'était pas sûre, jusqu'au moment où un cru terrible retentit, comme si on égorgeait quelqu'un en prenant tout son temps. Siolith laissa prudence et précaution derrière elle et se rua en avant à toutes jambes. Scrutant les environs, là où était parti le cri, elle ne vit strictement rien, mais en revanche, le bruit qui suivi fut très distinctement audible. En même temps, lorsque des centaines de mètres cubes de neige ravageaient le paysage devant vous, il était difficilement possible de passer à côté, d'autant plus, que toute manœuvre d'évitement serait strictement impossible. Un choc avec une telle masse la tuerait, elle qui n'était qu'une frêle personne fragile (ou pas), elle devait donc éviter de sa faire casser le cou en se faisant emporter par ce courant aussi destructeur qu'un bulldozer lancé à toute vitesse sur une autoroute bondée. En une fraction de seconde, la longueur d'onde remonta le long de ses bras, provoquant une étincelle lorsqu'elle jaillit des paumes de la manieuse pour former un unique cercle magique d'environ trois mètres de diamètre. Le sol n'étai pas stable non plus, et ses pieds s'enfoncèrent profondément dans la neige, alors que tout son corps reculait en glissant sous l'impact sur plus de trente mètres. Tenir un tel choc était déjà énorme, mais résister à une telle vague, alors qu'elle était en plein milieu de la tourmente, cela la tuerait sans doute. Elle ferma finalement les yeux et laissa sa longueur d'onde se perdre dans l'air, le cercle vacilla et la manieuse fut emportée à toute allure dans un cortège de neige et de glace.

Lorsqu'elle s'arrêta de bouger, Siolith bougea doucement chacun de ses membres pour être sûre de n'avoir rien de cassé. Bien heureusement, tout semblait normal, excepté le fait qu'elle était certainement enfouie sous une épaisse couche de neige. Impossible de savoir où était le haut du bas sans avoir auparavant utilisé le petit truc qu'on ne savait qu'en utilisant sa matière grise: Siolith prit un paquet de neige dans la main gauche et la compacta pour la faire fondre avec sa chaleur corporelle. L'eau s'écoula vers le haut, ce qui signifia que Siolith avait terminé sa course la tête en bas. Elle dut prendre quelques minutes pour émerger à coup de longueur d'onde et de cercles pour exploser la glace qui résultait de toute cette neige compactée. Une fois sortie, la manieuse fit quelques mètres, histoire d'apprécier le fait de vivre en respirant un bon air bien frais, mais un objet noir attira son attention; quelque chose était presque totalement enfoui ici. Elle tira dessus et se retrouva avec ce qui semblait être une aiguille d'horloge, chose qui n'avait pas sa place autre part que dans une horloge!

Que diable ce truc foutait-il ici?
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MessageSujet: Re: Mission : Viens me faire un calin [Pv Siolith] Mission : Viens me faire un calin [Pv Siolith] EmptyVen 19 Aoû - 18:01

Mourir... Pourquoi cette pensée était-elle si familière à Lawliet ? Lui qui passait le plus clair de son temps à vivre dans une parfaite ignorance de la fatalité de la vie. Lui qui se levait le matin en se demandant quels bonbons il allait pouvoir dégusté aujourd'hui, sans jamais se demander s'il y aurait un demain. L'horloge était ainsi, d'aussi loin qu'il pouvait s'en rappeler, il avait toujours vécu au jour le jour, incapable d'accepter que son train train quotidien pourrait être bouleversé par une chose aussi banal que la mort. Pourtant quelqu'un qui vit à côté du Grand Faucheur lui même devrait se douter que le danger est là, qu'il rode, guette et n'attend que le moment propice pour surgir de nulle part et vous emporter dans les méandres de l'oublie. Oui, n'importe quel élève de Shibusen est conscient que le combat face aux démons, aux sorcières et à la folie a fait de nombreuses victimes et en fera encore bien d'autres à l'avenir. Et c'est là toute l'ironie de la chose, Lawliet est exposé depuis toujours aux risques de son « métier », la Mort le surveille la journée et veille sur lui la nuit, patiente et invisible, elle attend que l'heure vienne et l'horloge ne s'en doute même pas. Mais il fut une époque où les choses était différentes, et c'est d'ailleurs pour cela que l'arme a l'impression de bien connaître cette compagne indiscernable. Au plus profond de sa mémoire, un souvenir ressurgit, il aurait du rester là encore longtemps, mais le destin en décida autrement.

Memory Part #1 : Nothingness [OPEN]

Le bruit d'une goutte d'eau qui se brise en une myriade de perles liquides retentit dans le hangar sale et obscur qui sert de prison à Lawliet. Une nouvelle fois la canalisation défoncé du lieu délabré laisse s'écraser sur le sol une autre larme avant de recommencer le stratagème pendant de longues minutes. Régler comme des montres, chaque goutte ont un intervalle d'environ 46 secondes entre leurs chutes respectives sur le sol. Inlassablement, l'horloge compte et recompte ce laps de temps qu'il connaît par cœur.


« 43... 44... 45... 46
PLOC 1... 2... 3... »

Un bref coup d'œil sur sa montre lui indique une heure faussé par l'immobilité des aiguilles. La rayure sur le verre rappelant une fois de plus à Lawliet que la tocante est depuis bien longtemps déjà, hors d'état. A moins que cela ne date de la veille ? Quelle importance, de toute façon le jeune homme est voué à finir ses jours dans cette endroit où le temps n'est qu'une idée abstraite puisqu'aucun repère n'existe. Dans le noir complet de ce hangar, notre héros ignore même dans quel état il se trouve, son corps ne lui répond plus, ses sensations ont été grignotés par la folie qui le ronge lentement. Il ne sait pas s'il a les yeux ouvert, ou fermés, si ce qu'il entend est réelle ou encore un stratagème de son geôlier pour le rendre fou. D'ailleurs il n'a plus aucun souvenir de qui l'a enfermé ici, tout ce qu'il s'efforce à ne pas oublier c'est son identité : Lawliet Tokei... Tokei... Tokei... Ce nom tourne dans son esprit et le taraude comme si sa vie en dépendait, une intuition lui dit que ce n'est pas celui de ses parents et pourtant il est persuadé que sa reste une partie de son identité pour autant.

« Cette connerie va me rendre fou ! »


Sa voix résonne sur les murs de pierre et l'écho renvoyé le rassure, au moins il sait qu'il est toujours en vie, cela confirme même que le bruit d'eau n'est pas un de ses nouveaux délires. Sauf si tout ceci n'est qu'un nouveau cauchemar... Trois grands yeux rouges apparaissent alors, devant ses yeux ou dans son esprit Lawliet est incapable de le dire mais les pupilles ardentes de cette choses le fixe avec intérêt quand soudain, une bouche se dessine. Un sourire vient souligner de son croissant de lune les orbites ovales et fines de ce visage qui laisse même entrevoir dans sa bouche une rangée de dents aiguisées. La douleur se fait alors ressentir dans le corps tout entier du garçon, quelque chose de froid et pourtant brûlant progresse à l'intérieur de lui tout en se faisant plus violente à chaque centimètres conquis. La souffrance atteint son sommet lorsqu'elle arrive au cerveau, arrachant un hurlement qui se perd dans le ricanement hystérique de l'illusion cauchemardesque. Peu à peu le néant s'empare de Lawliet tandis que les paroles de l'aliénation le transpercent tels des lames chauffées à blanc.


« Bientôt... Near te consumeras....... »

Memory Part #1 : Nothingness [CLOSED]
Dans un hurlement de terreur l'arme reprend forme humaine et tombe à genoux dans la neige qui lui gèle le corps. Son souffle est court, ses pensées affolés et son taux de sucre terriblement bas. Encore sous le choc d'une vision qui le terrifie, l'horloge ne remarque pas la jeune fille aux cheveux nacrés qu'il a certainement effrayés, ou du moins surpris. Il se concentre sur la récupération de son souffle après quelques minutes d'apnées passées sous la neige, le geek n'a jamais été un très grand sportif, alors dès que l'oxygène se fait rare, toutes ses capacités physiques et mentales se ralentissent. Mais là, elles se sont carrément bloqués pendant un bon moment jusqu'à provoqué une hypothermie dont Lawliet ne s'est toujours pas sortie. Sans cesser de trembler et frissonner dans ses vêtements trempés le no-life tente de se frictionner le corps pour se réchauffer. Mais rien à faire, la température de son corps continue de chuter et franchis le seuil des 32°, la paralysie le gagne complètement et lui fait de nouveau perdre conscience dans un dernier balbutiement.

« F..FRR.. FROID ! »

Le cœur ralentit de plus belle, ses fonctions vitales en font de même et Lawliet s'écrase dans la neige, immobile, au bord du comas. Seul témoin de l'incident : une élève de Shibusen assez doué mais certainement pas préparé à ce genre de situation, à moins que... Quoiqu'il en soit le sort de l'horloge est entre ses mains !
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MessageSujet: Re: Mission : Viens me faire un calin [Pv Siolith] Mission : Viens me faire un calin [Pv Siolith] EmptyDim 4 Sep - 2:43

Le "truc" qu'elle venait de sortir de la neige prit soudainement forme humaine en balbutiant quelques mots mal articulés pour enfin tomber à genoux et s'étaler dans le tapis blanc, inconscient. Un haussement de sourcil égaya le visage de Siolith, seule manifestation de sa surprise; elle savait que quelqu'un d'autre s'était lancé à la poursuite de l'animal, mais qu'il était une arme humaine n'était pas dans ses infos. En même temps, tirer des infos d'un type qui squatte au bar dans l'espoir qu'à chaque fois qu'il sort, il va tomber sur un monstre poilu qui montre les dents, on ne pouvait pas vraiment appeler cela un informateur fiable. Siolith se pencha au-dessus du corps inanimé et donna un léger coup de pied pour savoir s'il faisait semblant ou pas… Après un troisième coup sec dans le dos, elle en conclu qu'il ne faisait pas de cinéma. Peut-être était-il mort? En même temps, quelqu'un d'assez stupide pour aller se rouler dans la neige en T-shirt et pantalon, c'était pas vraiment une grande perte pour l'humanité. Elle s'apprêtait à continuer sa route pour laisser derrière elle le cadavre d'un homme qui avait tenté de trouver le grand monstre des neiges, mais un mouvement de la poitrine de laissait aucun doute, il respirait, donc il était vivant.
Siolith s'immobilisa un instant, fermant les yeux pour exprimer son immense agacement: ses principes prévalaient avant tout, donc si il n'étai pas appelé à mourir, elle ne voulait pas être responsable d'une mort qui la classerait au rang de pourriture sans cœur. Donc en plus de l'aider, elle sauverait celui qui était censé lui piquer son boulot: décidément, Shibusen devrait mieux se renseigner avant de l'envoyer pour sauver des gens qui se roulaient parterre à -10°C. Elle n'allait pas utiliser toute son énergie à trainer ce lascar qui, en lus d'être un poids mort, pesait quand même son lot, car oui, Siolith est une jeune fille frêle et fragile, qui ne peut soulever ou pousser des charges lourdes (nda: ironie totale et mal cachée).
La manieuse saisit la manche de notre aventurier frileux et le traîna tout bonnement pendant plus de trois kilomètres de neige et de dénivelé, laissant derrière eux une crevasse de neige à chacun de ses pas. Elle eut le temps de le détailler un peu: un jeune homme avec un visage visiblement sans cesse en mouvement, une sorte de personne qui parait lente mais qui en réalité est plus nerveuse qu'une puce. Un signe ne trompait pas sur le point de vu comportemental: une rangée de montres ornaient chacun de ses bras. Il avait donc des troubles obsessionnels de comportements sur l'heure, à moins que cela ne soit uniquement une nouvelle mode d'un pays qu'elle n'avait jamais pu visiter car interdit aux personnes saines d'esprit.

Après quatre heures de marche, elle arriva enfin à l'endroit qu'elle cherchait depuis qu'elle avait décidé de sauver la peau de son compagnon d'infortune: un petit chalet, qui marquait une des nombreuses étapes de l'ascension. La clé était comme toujours dans un pot de fleurs, pas vraiment cachée puisque l'endroit était de toutes façons censé être accessible à tous. Elle jeta celui qu'elle avait traîné jusqu'à maintenant sur une couverture, et entreprit d'allumer un feu dans la cheminée afin de tenter une résurrection du paquet. Elle était trempée, et la pause ne serait pas de refus.
Une fois le foyer allumé, elle tourna le jeune homme vers le mur en le poussant du pied et, sans aucune pudeur, se déshabilla afin de mettre ses habits à sécher. Nue comme un nouveau-né, elle s'enveloppa dans l'une des épaisses couvertures et se cala de l'autre côté de la pièce, gardant un œil sur le jeune homme pour voir si la mort avait décidé de passer par ici, ou si elle avait d'autres fils à couper.
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