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 La folie parisienne [PV : Musashi]

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Hikari


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MessageSujet: La folie parisienne [PV : Musashi] La folie parisienne [PV : Musashi] EmptyMar 20 Nov - 23:37

Paris, capitale française, aussi appelée "ville de l'amour", la tour Eiffel et tous ces musées, une ville touristique et donc qui dit touristique, dit population de masse avec tous les touristes mêlés aux citoyens, ça fait un beau petit monde. Les terrasses des cafés étaient animées même les petites rues remplies de marchands qui essayent de vous vendre des babioles tout aussi grotesques que leurs façons de vous forcer à les acheter. En gros, ce n'était pas le genre d'ambiance dans lequel la petite akuhei se sentait à l'aise, elle qui avait été habitué à être solitaire depuis, la foule était ce qui la repoussait le plus. Depuis l'arrivée dans ce "nouveau" monde, si on pouvait le dire comme ça, avec sa mémoire fragmentée qu'elle retrouvait petit à petit, jour après jour... Elle se souvenait d'une partie de sa vie quand elle était une simple meister et ce qui c'était passé au sein de la Shibusen mais à part des gens dont elle n'avait pas le nom en tête mais seulement le visage c'était un peu compliquée. Mais quoi qu'il en soit, peur de la foule ou non, elle avait une petite course à faire mais dans ce cas, autant passer par les petites rues et peut-être qu'elle pourrait trouve quelques mets à déguster sur son chemin, ça ne lui ferait pas de mal de se remplir un peu la pense.

Tandis qu'elle avançait d'un pied ferme en direction de sa destination, elle traversa une petite ruelle étroite et vit un homme agressé une jeune femme. Hikari le fixa dix secondes avant de réagir, elle dégaina son sabre et fonça sur l'homme et sans sourciller d'un cil, elle trancha l'homme qui se transforma en une petite âme flottante dans l'air devant les yeux ébahis de la jeune femme qui si elle avait pu se pisser dessus elle l'aurait fait avant de se relever vite fait et de partir en courant. Elle ne la pourchasserait pas ça ne lui servirait à rien de se donner en spectacle au beau milieu d'une des plus grandes villes du monde. La meister attrapa l'âme avant de l'engloutir... Elle n'avait pas bon goût, en même temps, ce n'était pas vraiment étonnant. Elle avait goûté des âmes avec un meilleur goût, ces papilles s'en souvenait encore et comparé aux âmes françaises, elles étaient juste splendides. Quoi qu'il en soit, elle reprit sa direction mais en passant par quelques raccourcis avant d'arriver sur une place du centre-ville complètement pommé, bonjour le sens de l'orientation.

Même si son sens de l'orientation lui avait toujours fait défaut, Hikari ressentit une longueur d'âme qui lui était étrangement familière dans ces souvenirs, une onde qu'elle avait sentit plusieurs fois avant mais il était impossible de savoir qui, où et comment ? La meilleure réponse était encore de se diriger vers la provenance de cette âme et au pas de course pour ne pas se faire distancer. Elle se mise à courir dans tous les sens, ne faisant appel qu'à son instinct en espérant que lui serait fidèle. Elle courrait sans regarder devant elle quand elle percuta quelqu'un dans sa course.

- Rofl...


Dernière édition par Hikari le Jeu 22 Nov - 20:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La folie parisienne [PV : Musashi] La folie parisienne [PV : Musashi] EmptyMer 21 Nov - 10:08

Arrivés... Musashi avait quitté le Japon depuis maintenant un petit moment. Pour dire la vérité, il avait même rejoint la Brigade Prestige. Pourquoi? Simplement pour l'horreur que ça avait été de voir que son pays était d'un minable... Étonnant. Jamais il n'aurait cru ses supérieurs capables de lui demander de telles requêtes. C'est pourquoi, en plus de fournir les plans à Henry, l'envoyé d'Hazama et sûrement le membre de la Brigade en qui il avait le plus d'estime, il lui avait demandé de lui permettre de le suivre afin de se joindre à leur cause. Sans rien dire à Hazama qui plus est. Il savait parfaitement que ça pouvait être suspect aux yeux de l'envoyé, mais il ne voulait en aucuns cas laisser à son camarade le temps de préparer des arguments pour lui montrer qu'il avait été stupide. Il voudrait lui dire en face que son gouvernement n'est qu'illusion... C'était ainsi.

D'après Henry, il fallait repasser par la France. Raison numéro un: Hazama avait demandé à son camarade de lui chercher des composants spécifiques. Pourquoi? Aucunes idées. Mais c'était pas du bas de gamme. Et de deux, il voulait aussi récupérer "la jeunotte paumée qui nous a rejoint". C'était ses mots. Il semblerait qu'une membre de la Brigade soit dans un état assez... Perdu pour qu'il en arrive à là.

Aimable et voulant montrer sa bonne foie, Musashi se proposa de chercher la fille pendant que Henry volerait le tout. Marché conclu, il part donc à la recherche de cette dernière sans même savoir son nom. Il ne savait qu'une chose: C'était une jeune fille, Akuhei, un œil en moins. Aux quelques détails donnés, ça ne devrait pas être trop dur de la retrouver se disait-il. Il partit donc dans cette ville pour la trouver.

Sur le chemin, il s'arrête pour observer la tour Eiffel. Un monument historique aussi gigantesque que magnifique. Un lieu ou bien des cœurs avaient dû se lier au cours d'une déclaration. Pour on ne sait quel raison, en regardant ça, le samouraï pousse un long soupir nostalgique. Nostalgie vite expédiée quand il se retrouve bousculé, sursautant alors en regardant la personne à terre.

Un œil en moins, les détails qui font qu'elle correspond au profil... Et pourtant, Musashi ne semblait pas s'attendre à ça. Ses yeux s'ouvrent un peu plus et il hausse les sourcils comme... étonné? Peut être. Difficile à dire.
Dans tout les cas, il tend doucement la main à la jeune fille pour la relever, la regardant dans les yeux

"Salut... Tu es de la Brigade je me trompe? J'en fais aussi partie depuis peu. Musashi Yamato, enchanté... Un silence se fait. Après quelques secondes, il finit par ajouter, comme si ça avait été annexe Tu t'appelle?"

Pourquoi cette impression? Pourquoi Musashi semblait-il si... Dérouté? Dans tout les cas cette jeune fille allait lancer une série d'évènement qui allait le changer. Lui, et bien des choses.
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MessageSujet: Re: La folie parisienne [PV : Musashi] La folie parisienne [PV : Musashi] EmptyMer 21 Nov - 15:51

L'akuhei se secouait doucement la tête, assise sur le sol, après cette chute inattendu, elle venait de percuter quelqu'un, elle releva la tête et vit un jeune homme, cheveux châtains, yeux bleus, il était tout simplement charmant et séduisant, et il lui rappelait vaguement quelqu'un mais avec la mémoire qu'elle avait et qui lui faisait toujours autant défaut, rien ne lui venait à l'esprit, pourtant cette longueur d'âme qu'elle avait ressentit et reconnu tout à l'heure, elle émanait belle et bien de cet homme mais pourquoi cette âme lui était autant familière, rien ne lui venait à l'esprit... D'ailleurs, Hikari était tellement plongée dans ces pensées qu'elle n'avait même pas remarqué qu'il lui tendait la main depuis tout à l'heure afin de l'aider à se relever, elle saisit cette main généreuse alors que le jeune homme la fixait dans les yeux ce qui pour la meister devenait gênant à la longue, elle n'aimait pas être fixer par quelqu'un comme ça, ça la mettait mal à l'aise, elle détourna les yeux.

Le jeune homme se présenta poliement à elle, il faisait lui aussi partie de la Brigade Prestige lui aussi mais ce n'était pas ça qui aurait fait détourner le regard de la demoiselle à part quand il se présenta à elle sous le nom de "Musashi Yamato". Cette fois, c'était elle qui le fixait, son oeil légèrement écarquillé, elle avait déjà entendu ce nom quelque part, mais où ? Elle commençait à avoir un léger mal de crâne à force d'essayer de se rappeler de son passé mais ce n'était pas pour autant qu'elle n'essayait pas et même si cela l'agaçait. Elle cherchait tellement à essayer de se souvenir où elle pouvait bien entendu ce nom qu'elle avait complètement oublié de lui répondre. Elle ne perdit pas plus de temps et lui répondit :

- Hikari...

Sa voix était à peine audible et on pouvait sentir que cette réponse était légèrement timide au son de la voix, elle se sentait un peu embarrassée par la situation et puis il ne cessait pas de la fixer comme si elle avait un énorme bouton au beau milieu du visage, il lui rappelait une personne qu'elle avait connu dont elle avait de léger souvenir sans plus mais elle pouvait le confondre avec cette même personne, elle se trompait peut-être ? Et pourtant, quelque chose lui disait que ce n'était pas le cas et bien que le petit choc qu'elle avait eu en se cognant contre lui, l'avait un peu secouée, elle n'en restait pas moins sûre et certaine. Elle le fixa un moment sans oser lui poser une question qui la titillait l'avait-elle déjà rencontré par le passé ? Mais elle n'osait pas vraiment, elle se contenta donc de le fixer sans rien dire, toujours aussi gênée...

La jeune fille se mise à fixer le sol, elle avait complètement oublié ce qu'elle était venue faire ici, ces pensées étaient confuses et remplies de question sans qu'aucune ne lui soit posé, comment savait-il qu'elle était dans la brigade ? Peut-être que Keira qui elle aussi en faisait partie lui en avait parlé ou alors c'était Hazama qui avait dû en parler, qui sait ? Hikari secoua doucement la tête pour essayer de se ressaisir.
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MessageSujet: Re: La folie parisienne [PV : Musashi] La folie parisienne [PV : Musashi] EmptyJeu 22 Nov - 16:58

Cette fille semblait déstabiliser un peu Musashi. Son regard était ancré dans le sien. Ses yeux bleus ne quittait pas l'unique œil de la jeune fille, respirant calmement en continuant de l'observer. Elle semblait le captiver. Créer en lui un sentiment qu'il arrivait particulièrement bien à cacher vu qu'actuellement, on n'arrivait pas à voir lequel c'était. Quoi qu'il en soit, il vint sursauta un peu quand elle détourna le regard, sa concentration brisée. Elle était timide? Il fallait croire... Elle le regarda à nouveau avec une certain insistance, comme si elle s'apprêtait à faire quelque chose et pourtant, se contenta de se taire, toujours aussi timide. Le samouraï ne disait mot et attendait après tout toujours une réponse à sa question, observant la belle. Son physique était encore celui d'une jeune femme qui venait d'entrée dans sa période adulte.

Enfin, il entend son prénom. Hikari... Elle l'avait dit avec une voix si timide et douce.. Au moment ou elle avait dit ça, il avait pousser un long et doux soupir, calme comme tout. Elle était mignonne à être si timide... Mais son soupir, que voulait-il dire? Ce n'était pas du désespoir mais quel sentiment cela traduisait alors!? Aucunes idées.
Son regard ne quitte pas la belle qui le refixe avec cet air gêné. Elle est vraiment adorable... Mais pourquoi tant de honte? Elle était toujours dans ce petit état... nerveux et gêné... Doucement, le jeune homme décide de prendre les devants et prend la tête de la jeune femme d'une main, l'attirant contre lui. Il lui caresse la nuque avec une délicatesse quasiment amoureuse, la joue de la jeune femme sur son torse. Il souffle donc de sa voix d'homme adulte

"Détends toi petite. Tout va bien... Je vais pas te manger... Hazama m'a dit que tu étais perdue. C'est vrai? Tu es paumée pourquoi dis moi?"

Il semblait si bienveillant... Pourquoi une telle attention? Il faisait preuve de cette dernière envers tout le monde mais la plupart du temps se retrouvait à galérer dû au fait que la personne en question développait souvent des sentiments. Mais là... Quelque chose semblait différent... Non? Dans tout les cas la voici contre lui et il espérait qu'elle ne le prendrait pas mal... Nous verrons bien hein?

Après cette question, il regarde de ci de là et ne laisse pas le temps à la jeune fille de répondre. Il lui prend la main et se retire de cette grande rue avec elle. Pourquoi? D'un geste de tête il montre les militaires passer et part rapidement vers un café. Il soupire donc calmement en tentant de passer inaperçu. Dur... Heureusement que c'est un bistrot d'habitués et qu'ils ne les regardent pas! Mais malheureusement, les militaires semblent se mettre à chercher les membres de la Brigade. Qui les avaient mit au courant!? Aucunes idées mais là n'était pas la véritable question.

Dans le cas ou la fille voudrait les tuer, il l'embarquait assez vite pour pas qu'elle n'ait le temps de faire ça. En effet, il ne voulait surtout pas que ce soit Bagdad ici. Et puis... Hazama voulait un jugement juste. Musashi aussi. Hors de question de faire des victimes inutiles. Il reste calme et vient caresser un peu la main de la belle du pouce, lui souriant

"T'inquiète pas, on va s'en tirer~"

Ils arrivent près des toilettes. Mauvaise idée de s'y cacher. Les supers blaireaux les retrouverait trop vite... Il décide donc d'entrer dans la cabine de maintenance pour le personnel. Comment connaître le code? Simple: La date ou la France gagne la coupe du monde. C'était bien la seule connerie dans un bar de ce genre à mettre... Quoi qu'il en soit, il entre et referme la porte, tombant au sol en se prenant les pieds dans les balais. Il rattrape la jeune femme qui lui est tombé dessus apparemment et soupire. Il ne voit rien, il fait sombre et allumer la lumière n'est peut être pas une bonne idée. Il dit donc, tout calme

"Hé, ça va? On va rester un peu ici... Surveille leurs longueurs d'onde si tu peux."

S'en suit alors un long soupir de soulagement. Sa mèche gigantesque semblait rebondir sur tout les murs et obstacles de la pièce. Mèche rebelle? So much! Il en sourit un rien et dans l'obscurité, laisse sa tête en arrière se poser sur une malle. Il laisse ses yeux s'habituer très lentement à l'ombre, posant une main sur le dos de la jeune femme. C'est alors qu'il ose enfin redemander

"Alors, tu ne m'avais pas répondue... Pourquoi es-tu perdue et en quoi Hikari..?"

Il était si attentif... Et cette jeune femme était bien une des rares à qui il offrait une telle attention... Est-ce que ça cachait quelque chose..? Peut être, peut être pas. Mais en tout cas il était très appliquée pour l'aider à se sentir mieux. En tout bon héros, comme il se considérait, il devait rp pour le bien d'une femme... D'une femme ou... de cette femme?
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Hikari


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MessageSujet: Re: La folie parisienne [PV : Musashi] La folie parisienne [PV : Musashi] EmptyVen 23 Nov - 0:50

Plus ou moins déstabiliser par cet homme qu'elle ne connaissait pas, du moins, elle avait l'impression de le connaitre sans pour autant le savoir, c'était quelque chose de bizarre, elle ne sentait aucune envie de se jeter sur lui pour le tuer comme elle aurait pu le faire avec le premier homme qui l'aurait à peine toucher. Mais tout de même, il ne fallait pas oublier qu'elle était une akuhei et tous ces sentiments étaient devenus quelque chose invraisemblable et irréels pour elle. Ce n'était ni plus ni moins que de simples futilités dont elle n'avait certainement pas besoin de soucier personnellement. Quoi qu'il en soit, elle restait étrangement sensible à ce genre de situation, elle n'arrivait pas à rester complètement indifférente que ça l'énervait presque de se mettre dans tous ces états surtout qu'il ne cessait vraiment pas de la regarder, c'était limite insupportable mais le comble dans tout ça, c'est qu'il prit doucement sa tête avec sa main pour la porter contre son torse, sa joue collée sur le torse du jeune homme, elle n'en croyait pas ces yeux ! Il était tellement familier avec elle que ça en était sidérant, l'akuhei n'en revenait pas du tout, elle en était encore plus troublée qu'avant, elle était tellement surprise qu'elle n'avait même pas écouter ce qu'il avait dit par la suite. Elle en resta muette et abasourdie, il l'a prenait pour une gamine de cinq ans ou quoi ? Même si elle était affolée c'est vrai mais quand même, c'était lui qui devait avoir peur qu'elle ne le bouffe pas et pas le contraire non mais !

Il lui portait une attention bien suspecte, manigançait-il quelque chose contre elle ? Non, c'était de la paranoïa, ils se connaissaient même pas. Elle se décolla de lui, sans pour autant être brusque bien que ce contact humain n'était pas des plus désagréables, tout ça, ce n'était plus pour elle mais bon. Elle ne le prenait pas vraiment mal, ça l'avait juste bien irritée, elle ne s'y attendait pas du tout et comme si ce n'était qu'un début, il lui prit la main pour la balader comme une petite fille... What the fuck ? Heureusement, cette fois, il avait une raison à ce geste, des militaires qui traînaient dans le coin même si elle, elle aurait amplement préféré se jeter dans la masse histoire de s'occuper un moment mais ce n'était certainement pas le cas de Musashi, il devait éviter de s'attirer des ennuis. C'était compréhensible mais bon pour Hikari ce n'était pas vraiment la meilleure solution. De toute façon, elle n'eut pas vraiment le temps d'y penser vu qu'il l'embarqua avant qu'elle ne puisse dire ou faire quoi que ce soit.

Musashi les avait emmenés dans un bar qui semblait fréquenté par tout et n'importe quoi, il essayait de la rassurer mais bon, ce n'était pas comme si elle était effrayé par ces hommes qui n'arrivait certainement pas à son niveau. Il balada la jeune fille un peu partout jusqu'à arriver dans un placard à balais... Chouette l'endroit, très accueillant entre les serpillères et les balais, c'était juste fantastique. La meister soupira avant de remarquer qu'elle était de nouveau coller au jeune homme, qui lui demanda si tout allait bien, elle obéis à ce qu'il venait de dire, essayant de discerner les longueurs ondes des hommes en dehors.

- Ils sont dans l'établissement mais ils n'ont pas l'air de se diriger par ici... En même temps qui viendrait dans un endroit aussi étroit.

Elle soupira puis il lui reposa une question qu'il avait déjà du lui poser tout à l'heure mais elle était trop choquée pour s'en rendre compte, elle voyait à peine dans le noir.

- Je cherchais quelque chose mais au final, je ne sais même plus quoi... Si je suis autant perdu, c'est parce que j'ai pratiquement perdu une partie de ma mémoire depuis que je suis ici, c'est tout aussi simple que ça... Mais pourtant, tu me parais familier mais je ne t'ai pourtant jamais vu avant... M'enfin...

Un second soupire sortit de la bouche de la jeune akuhei, elle entendait des bruits de pas devant la porte, peut-être les militaires qui se ramenaient ? Non. Ce n'était pas leurs longueurs d'âmes m'enfin, ce n'était pas une raison supplémentaire pour faire plus de bruit si quelqu'un les voyait ici, elle ne préférait même pas imaginer ce que l'on pourrait s'imaginer... D'ailleurs, elle se sentait un peu étouffé dans ces quelques mètres carré qu'elle se rapprocha de Musashi inconsciemment, elle aurait bien aimer sortir d'ici au plus vite mais il valait mieux être prudent pour le moment.
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MessageSujet: Re: La folie parisienne [PV : Musashi] La folie parisienne [PV : Musashi] EmptySam 24 Nov - 1:10

Bordel, cet endroit était d'un étroit, c'était super désagréable! Enfin. Le fait d'avoir la tête sur une malle, ça dérangeait pas. Les couettes qui en sortait évitaient au samouraï de souffrir le martyr. Il soupire donc calmement en restant allongé, la jeune femme qu'il avait embarqué dans la foulée étant à califourchon sur lui. Il ne se sentait pas plus dérangé que ça, ayant une certaine familiarité avec le contact, mais espère que elle en revanche n’est as trop mal à l'aise.
Elle avait exécuté son ordre comme il lui avait demandé. Elle avait commencer à se concentrer pour détecter les longueurs d'ondes. Quelques changements dans sa respiration et sa façon d'être se firent sentir. Elle lui affirma qu'ils ne se dirigeaient pas vers eux et qu'ils seraient tranquilles pour un moment. Poussant un long soupir de soulagement, il vient alors se craquer la nuque en penchant la tête de côté, écoutant la seconde réponse de la jeune femme.

Elle parlait d'elle, enfin! Après tant d'attente, elle finit par lui expliquer pourquoi elle était perdue. De l'amnésie. Un fléau ravageur qui pouvait vous changer un être humain! Mais surtout chez cette pauvre jeune fille. Elle semblait très déstabilisée et finit par avouer au samouraï qu'elle croyait l'avoir rencontrer par le passé. En y réfléchissant, ce serait fort peu probable. Il avait passé sa vie au Japon et en missions pour son gouvernement alors l'idée d'avoir croiser cette fille lui était totalement impossible. Si ce n'est lors de cette réunion de la Brigade Prestige. En faisant le tour de la table du regard, il se rappelait avoir vu tout le monde alors qui sait, sa mémoire était peut être perdue depuis très peu?

Doucement, il passe une main dans les cheveux de la jeune Akuhei en la sentant se rapprocher encore de lui. Il est toujours aussi calme malgré la proximité qui ne cesse s'intensifier entre eux.

"Peut être que nous nous sommes vu. Dans une vie antérieure."

Il lui sourit tendrement à cette idée, sa voix se voulant douce et rassurante. En effet, l'environnement dans lequel il avait grandit et vécu faisait que de nombreuses croyances et mythes se mélangeaient. L'idée antérieure en était une parmi tant d'autres. Mais passons. Il ne se concentra que peu sur ce qu'il venait de dire, occupé à la regarder et à caresser sa belle chevelure. En somme, il se contente de vouloir la rassurer même si il savait que ça ne changeait rien et qu'elle ne semblait pas trop apprécier le contact.

Un silence naît à nouveau alors que ses yeux se mettent à se fermer. Il avait un peu de mal à rester éveillé après autant de soucis. Il avait galérer entre la mission de surveillance du générateur, le combat, le voyage... Toute cette pression et ces efforts l'avaient épuisés et il tremblait un rien en restant allongé, calme, se retenant de s'assoupir. Sa voix calme et chaleureuse rompt le silence pesant

"Même en réfléchissant beaucoup, tu sais pas où tu m'as vu? Si tu me le dis... Je pourrai peut être t'aider, non?"

En effet il le pourrait. Mais la question maintenant était de savoir quoi dire. Tout dépendrait de ce qu'elle demanderait et il serait aussi sincère que possible bien que, étrangement, son coeur battait calmement, comme posé, prêt, réfléchit... Mais pas du bon côté de son torse
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MessageSujet: Re: La folie parisienne [PV : Musashi] La folie parisienne [PV : Musashi] EmptyDim 25 Nov - 1:27

L'akuhei sentit sa main se faufiler dans ses cheveux mais cette fois, elle ne s'en souciait pas vraiment, elle était un peu perdue dans ces pensées puis le jeune homme lui émis l'hypothèse qu'il se serait vu dans une vie antérieure... C'était plutôt ironique mais bon, sa vie antérieure pour elle, ça revenait à quand elle était humaine et le peu de chose dont elle avait encore conscience, c'était qu'elle avait bossé pour Shibusen mais c'était il y a longtemps tout ça. Cette idée de vie antérieure, plus elle y pensait, plus elle trouvait ça possible mais... Elle se secoua la tête doucement, elle pourrait limite s'endormir dans le noir puis il ne faisait pas mauvais dans ce placard mais ce n'était pas le moment pour, elle releva la tête à l'entente de sa question, prête à lui réponde mais elle n'avait pas encore de réponse en tête.

- Pour le moment, la seule chose dont je me souviens, c'est quand j'étais encore humaine... Si c'est ça la vie antérieur dont tu parles... peut-être que l'on sait déjà rencontré mais je ne me rappelle pas exactement de ce qui aurait pu se passer.

Pouvait-il vraiment l'aider ? Certes si elle retrouvait la mémoire, ce serait bien pratique mais elle avait déjà essayer tellement de fois et à part quelques petits bouts de son passé de meister ainsi que son enfance, elle ne s'était pas rappeler de grand chose. Qui ne tente rien n'a rien comme on dit.. Si elle essayait encore une fois, elle n'y perdrait rien dans tous les cas.

Elle ferma les yeux un instant pour se concentrer pleinement, si elle l'avait rencontré c'était dans son passé humaine et donc, elle devait repenser à toutes les rencontres qu'elle avait pu faire mais il y en avait beaucoup à lister et elle avait déjà du mal à mettre des noms sur des visages et des visages sur des noms. Ce n'était pas facile en somme, elle avait du mal mais elle se souvenait peu à peu de certaines personnes, plus de visages que de noms lui venaient à l'esprit, un meister blond, un autre qui avait les cheveux aux légers reflets bleus ou encore un jeune homme aux cheveux noirs qui était une arme qui prenait l'apparence d'un pendule d'horloge, tout défilait dans sa tête. Elle posa sa tête, son front contre l'épaule du jeune homme, elle se calma un instant quand l'image d'un jeune homme ressemblait un peu à ce Musashi lui vint à l'esprit. Elle soupira avant de lui répondre.

- Je me rappelle avoir bosser pour une école du nom de Shibusen quand j'étais humaine peut-être que c'était là-bas, je me rappelle avoir vu quelqu'un qui te ressemblait mais peut-être que je me trompe de personne...

Sa mémoire devait s'éclater à la troller, c'était comme dans les vieux films muets, les images sans le son, c'était tellement agaçant, cet homme qui lui ressemblait mais qui était-il ? La migraine commençait à se faire sentir mais elle sentit les longueurs d'âmes des militaires de tout à l'heure qui se rapprochaient dangereusement mais ils étaient encore en train de fouiller n'importe où, elle se serait bien endormi mais bon, ça serait sans. Elle devait surveiller les longueurs d'ondes qui traînaient et peut-être que Musashi savait quelque chose même qu'elle soit ridicule ou autre, ça serait toujours ça de gagne.
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MessageSujet: Re: La folie parisienne [PV : Musashi] La folie parisienne [PV : Musashi] EmptyMar 27 Nov - 2:25

Sa réflexion commençait à se faire. Lorsqu'elle se mettait à penser, elle se mettait aussi à se rapprocher inconsciemment du samouraï. Ce qui, dans un sens, était assez dérangeant. Non pas que ça le gênait, mais c'était assez difficile de rester aussi proche d'une si belle jeune femme. Surtout que le contact avec les femmes avaient toujours finis en histoires assez compliquées qui aboutissaient à un refus de la part de Musashi. Alors se retrouver si proche d'une femme qui semblait le connaître d'Eve ou d'Adam, ça promettait. Et lui? Il la connaissait? Peut être, peut être pas. Qui sait? On a tous des petites impressions instinctives après tout.

Il ne la quitte pas des yeux et elle finit par penser autant que possible pour retrouver où elle avait vu le samouraï. Elle était si persuadée que ça de l'avoir vu? C'était étrange comme situation. Il l'observe, l'écoute, ne dit mot... Une concentration calme et silencieuse. Il vient donc l'écouter lorsqu'elle lui parle et il soupire donc longuement. Il hoche doucement la tête lorsqu'elle pense avoir trouver, se mettant donc à réfléchir lui aussi. Ce hochement de tête mécanique traduisait une restructuration de sa propre pensée pour fouiller sa mémoire. Néanmoins, rien. Le silence s'installe et le samouraï ne peut rien dire d'autre que

"Désolé mais je ne peux pas te répondre."

Il ne pouvait pas... Pourquoi? Là était la question. Mais dans tout les cas, ils ne devaient pas rester là. Des bruits de pas plus ou moins organisés se faisaient entendre. Dans un soupir, le samouraï s'apprête à se redresser lorsqu'il pousse un petit gémissement de douleur qui le surprend lui même. En regardant son flanc, il remarque que le poids de la belle sur lui a rouvert sa plaie du combat avec Henry. Soupirant un peu, cette dernière saigne avec une certaine abondance... Tout comme son épaule! Oui, la blessée. Elle avait eut le malheur de s'appuyer sur le coin du coffre sur lequel était appuyé sa tête.

Se retrouvant dans une situation pas forcément arrangeante, il dit donc à Hikari dans un soupir calme malgré un frisson de douleur

"On devrait se tirer d'ici. Faut qu'on retrouve Henry et qu'on rentre à Eternal... C'est là bas qu'un est posé et Hazama semble avoir des projets pour la Brigade..."

Sans qu'ils le sache, une élément allait déranger leur discrétion: Le sang. En effet, sentant son sang s'évader, Musashi ne se doute pas un seul instant que ce dernier aille se glisser sous la porte pour former une ligne qui devient flaque dans le couloir. Progressivement... Dans tout les cas, la situation était au plsu mal: Ce n'était plus qu'une question de temps avant qu'ils ne se fassent surprendre et la jeune fille n'était pas plus avancée sur son passé. Mais qui sait? Une fois à la base de la Brigade, de nombreuses choses peuvent advenir.
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MessageSujet: Re: La folie parisienne [PV : Musashi] La folie parisienne [PV : Musashi] EmptyVen 30 Nov - 0:03

Il ne pouvait donc pas l'aider dans sa rechercher... Tant pis, de toute façon, elle avait fait avec jusqu'ici donc ce n'était pas comme si elle était déçue, tout lui reviendrait bien en tête un jour ou l'autre, si elle devait attendre, elle attendrait le temps qu'il le faut. M'enfin, ce n'était pas tout ça, mais ça commençait à fortement sentir le renfermé dans ce placard mais ce n'était pas la seule odeur qui traînait dans l'air, il y avait quelque chose d'autre, une odeur qui était commune aux narines de l'akuhei, en effet, il s'agissait de celle du sang qui venait lui caresser doucement les sens mais question, d'où est-ce qu'elle pouvait bien provenir cette odeur de sang ? Elle ne voyait rien dans le noir et l'odeur était proche d'elle, est-ce que ce cher Musashi ne serait-il pas blesser par hasard. Et pourtant lorsqu'il lui dit qu'il fallait vite partir d'ici et retourner à Eternal, sa voix était particulièrement calme. L'arme arrivait à garder son sang-froid malgré la douleur qu'il pouvait ressentir mais ce n'était pas tout, cette odeur, ce n'est pas que c'était très appréciable pour lui mais pour l'akuhei, c'était une odeur qu'elle commençait à apprécier. Stop ! Il fallait qu'elle reprenne ses esprits, elle n'était pas là pour s'amuser et d'ailleurs, elle n'aurait certainement pas le temps pour, elle ressentit les âmes des militaires de tout à l'heure qui les recherchaient sûrement se rapprocher de leur direction. Hikari se rapprocha instinctivement de la porte et elle sentit un léger son comme si une légère flaque de sang avait trouvé son nid au sol, elle soupira, le sang avait du passer sous la porte ce qui voulait donc dire par a plus b, qu'ils ne tarderaient pas à avoir de la visite dans leur placard.

Un des hommes c'étaient approché plus vite que les autres et on avait pu entendre ce qu'il avait dit, vu la grande discrétion des autorités ce n'était pas étonnant, il interpella donc ces collègues pour sa petite découverte qui était plutôt remarquant même un aveugle l'aurait vu. Hikari les écouta sans rien dire, quand elle sentit l'âme d'un des hommes être proche de la porte, elle ouvrit celle-ci dans un grand fracas ce qui eut l'effet d'envoyer valser l'homme et un de ces collègues au passage. L'akuhei regarda Musashi en ricanant.

- Quand on est blessé, on se fait soigner, non ? Donc je te conseille de ne pas bouger avant de perdre plus de sang. M'enfin, après c'est un conseil, hein !

Elle sortit de l'antre du placard, ça faisait du bien un peu de lumière dans ce monde de brute, elle qui était passé du côté de la folie c'était plutôt comique de penser comme ça. Elle fixa les militaires, ils avaient du se diviser en plusieurs groupes de recherche car il n'y en avait que quelques uns devant elle. Le temps qu'il ne prévenait pas leurs collègues, elle serait tranquille. Elle remarqua que l'un d'entre eux avait sorti un appareil électronique, un téléphone peut-être. Aucune idée mais même si ce n'était pas ça, Hikari n'hésita pas une fraction de seconde pour se jeter sur l'homme, elle avait dégainer son katana pendant sa course et elle le trancha avant qu'il ne puisse réagir, elle avait jouer sur la vitesse et l'effet de surprise, il était un peu con aussi de ne pas s'être soucier d'elle alors qu'elle était devant eux.

- Le premier qui tente de faire appel à ces petits partenaires, il finit comme le monsieur, compris ?

Elle bailla comme si ce n'était qu'un simple menu fretin en même temps avec celui qu'elle venait de tuer, il n'était plus que six. Ce n'était pas vraiment énorme et elle pourrait sans occuper sans l'aide de l'arme. Elle dégaina son deuxième sabre même si elle en avait trois, c'était toujours les sabres de ces parents qu'elle utilisait, la logique. En tout cas, depuis le temps qu'elle avait envie de se les faire, c'était le moment rêver pour se défouler un peu avec l'odeur du sang dans le nez, ça lui avait aiguiser les sens et son appétit. Elle se dirigea vers les hommes et les tua sans hésitation même si ils ne devaient pas attirer l'attention, elle n'avait pas d'autre choix avec un partenaire blessé, c'était pour elle la seule option qui lui venait à l'esprit. Elle se jeta sur les militaires, leur donnant des coups qui ne semblaient pas les atteindre du moins, c'était ce qu'ils croyaient, Hikari utilisa son Demonic Stars sur les six hommes avant de les exécuter dans un claquement de doigt, les coups donnés s’abattirent sur eux avant que les corps ne tombent à terre.

Quoi qu'il en soit, ils ne devaient pas rester ici mais avec Musashi de blesser. L'akuhei chercha du regard qu'est-ce qu'elle pouvait trouver pour panser sa blessure, elle alla fouiller un peu partout et trouva en fin de quoi faire des premiers soins, elle ne se fit donc pas attendre pour retourner aider l'arme.

- On devrait au moins d'occuper de ta blessure avant de repartir, tu ne crois pas ? Alors bouge pas et laisse moi m'occuper de ça...

Elle soupira et sans même attendre une quelconque réponse de sa part, elle commença à faire les premiers soins rapidement et efficacement avec qu'un deuxième escadron se ramène par ici.
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MessageSujet: Re: La folie parisienne [PV : Musashi] La folie parisienne [PV : Musashi] EmptyLun 3 Déc - 8:57

Il se sentait perdre du sang. La douleur vive cramponnait les muscles concernés par les blessures. Il tremble légèrement et fait de son mieux pour retenir les réactions de son corps, ne voulant ni inquiéter la jeune fille avec ses problèmes, ni faire foirer leur couverture. Doucement, il se redresse en tremblant un peu pour tenter de ne plus avoir ce meuble dans l'épaule et calmer le bordel. Il vient donc observer la jeune femme dans le noir, perdu. Il sent un contact chaud presque se faire... Un follement chaud entre eux au niveau du visage. Il arrive aisément à deviner de quoi il s'agit mais ne dit pas un mot, ne voulant pas gêner la jeune femme plus que la situation actuelle ne l'était. Soudainement, elle semble sortir d'une rêverie après ce silence et lui dit qu'il devrait se soigner. Elle semble un peu énervée, comme si elle était inquiète pour lui... Tout du moins, vu la façon dont s'était dit, il percevait ça ainsi. Mais passons. Doucement, il cherche sa hanche et pose sa main dessus tout en la rassurant comme quoi il irait bien. C'est en entendant le soldat français appeler ses camarades qu'il se sent beaucoup moins confiant. En tremblant de douleur, il gémit comme quoi ce sera compliqué, petite complainte qu'il avait pourtant tenter de retenir. Il rougit en se sentant honteux d'avoir montré cette faiblesse et lorsqu'il la sent se lever, se demande ce qu'elle fait...

La porte s'ouvre d'un coup. Sans qu'il n'ai plus protester ni quoi que ce soit d'autre, il est aveuglé par la lumière du couloir. Ses yeux s'étant habitué à l'obscurité, il détourne le regard soudainement se se frotte les mirettes. Bordel, quelle arnaque... En observant de nouveau la porte ouverte, il voit un cadavre. Et pas n'importe lequel: Celui d'un de ces soldats français. Semblant plus choqué que horrifié, le samouraï peut observer le corps exploser creux pour laisser derrière lui une sphère bleue caractéristique des âmes pures. Ces personnes étaient peut être au service d'une mauvaise cause, mais n'en étaient pas de mauvaises personnes. En se levant, Musashi poussa un grognement de rage. Pas de plainte, juste de la colère contre lui même quant à son état déplorable. Il sort de la salle trop étroite juste à temps pour observer le carnage de l'entière unité qui était destinée à les retrouver. Les corps éclatent en âmes et la jeune fille ne semble absolument pas avoir de quelconques remords ou regrets. Elle semblait si froide, si calme... Elle était vraiment sans le moindre sentiments!? Dans tout les cas, elle semblait avoir du respect pour ses équipiers: Elle avait prit un nécessaire de soin pour venir porter secours à Musashi.

Ce dernier observait les balles bleues avec une lueur dans les yeux qui traduisait beaucoup de choses. Non pas de l'envie quant à l'idée de les dévorer, non. Mais plutôt une profonde peine. Un regret, un remord... Une véritable excuse se transmettait envers ces soldats rien que part ce regard. Le samouraï n'avait jamais voulu en arriver au meurtre de ces êtres. Le but était de se cacher. Bien sûr, le fait d'être repéré n'arrangeait vraiment pas... Mais frapper du plat de la lame n'aurait pas été une mauvaise chose. Ils seraient encore en vie! Durant tout le long des soins que lui procura la jeune fille, le samouraï n'avait pas réussit à décrocher son regard des âmes flottantes. Il éprouvait un tel dégoût pour la situation actuelle... Le travail de son infirmière improvisée terminé, il la regarda avec un air très calme et pourtant empli de sévérité

"Merci beaucoup. Soudainement, il lui retourne une gifle violente en pleine face. La joue de la Akuhei prend vite la trace de la marque. Et il reprend alors la parole Pourquoi tu les as tués!? Tu te prends pour qui!? T'es de la Brigade, super, tu te crois tout permis? Bien sûr que non! T'as pas le droit de vie et de mort! C'est comme ça qu'on se différencie de tout ces connards qui ne veulent que conquérir le monde! On est là pour ça! Pour empêcher ça!! Pour créer une paix via la menace! Et jusqu'à preuve du contraire, l'application la sentence, c'est plus que de la menace. Sa gestuelle était démonstrative mais très sec. La jeune femme en prenait pour son grade, certes. Mais de pareilles fautes étaient intolérables aux yeux de Musashi. Il n'avait pas quitter une nation corrompue pour en rejoindre une salvatrice. Le calme un peu revenu, il soupire alors longuement avant de lui dire, toujours avec une pointe de sévérité Sois pas aussi gamine. Tu as des responsabilités maintenant en tant que membre de la Brigade Prestige. Tes actes ont tous une conséquence alors surveille les."

Et soudainement, en interruption, un nouvel escadron arrive. Fronçant les sourcils, le samouraï se dit que c'est le moment de montrer qu'ils peuvent être de bon combattants tout en restant dans un esprit noble supérieur. Si cet escadron était laissé en vie, on déduirait sûrement que quelqu'un d'autre avait tué ces types... Qui sait? Dans tout les cas, le jeune homme dégaine Sanabi. En un bond, il arrive face aux six nouveaux hommes et frappe du dos de la lame le cou du leader. Une frappe solide histoire de bien l'assommer et ce dans un FirstBlood très bien exécuté. Perdre son chef, c'est très démoralisant. En regardant les autres pâlir, Musashi se craque un poing et frappe violemment l'estomac d'un garde, son bras tenant la lame frappant les jambes de l'autre histoire de le mettre à genoux. Dans une violente attaque, il tourne sur lui même et tranche l'arme d'un soldat tout en frappant du genoux la tempe de l'homme au sol. Un sonné, un désarmé qui finit attrapé au col et propulsé sur un de ses camarade en un temps record... Plus qu'un. Pour lui, il saisit son arme et la pousse vers le ciel, les balles venant ainsi se loger dans le plafond alors que la main tenant l'arme se décore d'une chaîne. Mais pas n'importe quelle chaîne. Une chaîne dentelée qui s'active dans un tintamarre métallique infernal! Musashi venait tout simplement de scier l'arme de ce dernier avant de faire tourner son sabre dans sa main. Pourquoi? Pour ne pas pointer la lame mais le manche vers lui. Dans une frappe violente, il touche l'estomac de cet être et le laisse tomber doucement de coté, au sol, sonné par la force du coup. Calmement, il rengaine son sabre et se tourne vers la jeune fille

"J'ai mis 12 secondes. Deux fois plus de temps qu'en tuant, certes, mais six secondes en plus évite une guerre politique. Tu te rends compte?"

Elle devait. Elle devait absolument voir que trancher le tas n'était pas la meilleure des idées. Suite à cette démonstration, il lui tend la main. Une main ouverte signe de libération... Une main ouverte signe de soutien. Il lui proposait en effet son aide, une aide qui pourrait tirer Hikari de cette spirale perpétuelle d'ennui, d'égarement... Il était persuadé qu'il pouvait le faire. Il avait entraîné des centaines de soldats. Des centaines de personnes qui ne savaient pas toujours ce qu'elles devaient faire. Ce qu'elles pouvaient faire. Révéler les potentiels et redresser les troupes, ça c'était dans ses cordes. Et puis cette fille devait avoir besoin d'un but non ? Il termine son discours et illustre son geste par quelques paroles

"Ne reste pas à errer comme un fantôme Hikari. Je peux t'aider... J'en suis persuadé."

Et tout était dit. La seule chose à faire ensuite, ce serait d'attendre de voir ce qu'elle ferait. Si elle chercherait à s'enfuir pour errer à nouveau ou si elle chercherait enfin à avoir un but...
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MessageSujet: Re: La folie parisienne [PV : Musashi] La folie parisienne [PV : Musashi] EmptyMer 5 Déc - 15:37

A peine l'akuhei fut remercier par le jeune homme que celui-ci lui mit une gifle de plein fouet sans qu'elle ne réagisse, elle n'avait même pas tilter ce qui c'était vraiment passé su le coup et il ne lui en laissa pas vraiment le temps car il se mit à lui faire un serment comme un parent l'aurait fait à son gosse. Instinctivement, elle posa sa main sur la joue qui avait été claqué puis elle se la frotta un moment alors qu'elle n'avait pas vraiment senti de réelle douleur dans son coup, ça avait fait mal mais sur le moment. D'ailleurs, on pouvait croire qu'elle se préoccupait plus de sa joue que de ce qu'il pouvait bien lui dire mais c'était seulement une impression car ces oreilles étaient quand même grande ouverte aux remarques du samouraï. En gros, elle avait compris qu'il lui reprochait d'avoir tuer des innocents et que ce n'était pas parce qu'elle était de la Brigade qu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait quand elle en avait envie. Le reste, c'était rentré dans une oreille et sorti par l'autre, elle avait le plus important de ces propos et elle lui aurait bien rétorqué quelque chose mais il ne lui en laissa pas vraiment le temps car il continua dans sa lancée, selon lui, ces actes avaient une importance maintenant, ah ouais ? Personnellement, elle ne s'en souciait pas plus que les oiseaux qui chantent, ne pas se comporter comme une gamine, elle qui était buttée et têtue, c'était de belles paroles qui même si elle avait un effet quelconque sur elle, l'akuhei n'en resterait pas moins de marbre et garderait son calme naturel.

Heureusement, sauvé de ces serments par le gong ou plus exactement par la deuxième escouade de militaire mais cette fois, ce n'était pas elle qui allait s'en occuper mais lui, il dégaina un sabre qu'elle reconnu étrangement car elle en possédait un identique à celui-là. Elle fronça les sourcils et ne put s'empêcher de fixer son sabre ranger dans son fourreau, l'air de se dire que son propre sabre se foutait de sa gueule. Enfin bon, elle bailla un coup et à peine cela fut fait qu'il en avait déjà fini avec les invités de dernières minutes. Musashi les avait juste mis à terre sans faire le moindre mort, c'était clair qu'il n'avait pas la même manière de régler leurs problèmes et pour surenchérir le tout, il ajouta le temps qu'il avait mis et l'influence de ces actes par rapport aux siens. C'est vrai qu'avant tout ça, elle n'avait pas besoin de soucier de l'impact des nombreux morts qu'elle faisait sur son chemin et ce membre de la Brigade lui avait clairement fait comprendre que maintenant tout était différent et qu'elle devait en prendre conscience. C'était tout simplement contre nature pour elle ou presque, ce n'était pas comme si elle tuait pour le plaisir mais tout simplement sa folie était plus forte qu'elle, donc pour se défendre, la mort était une solution parfaite à ces yeux.

Le samouraï lui tendit la main, il voulait lui en mettre une, encore ?! Et bien non, il lui tendait pour qu'elle la saisisse c'était aussi simple que de dire bonjour mais Hikari resta debout devant lui à fixer cette main avant d'aller la saisir avec les dents et de lui mordre la main sans retenu avant de la lâcher.

- Ça c'est pour la gifle de tout à l'heure.

Voulait-elle dire oui ou non à sa question ? Elle seule le savait mais ce n'était pas une réponse précise, juste une vengeance pour un coup donner bien que sa morsure devait faire moins mal. Elle s'étira les bras avant d'ajouter :

- De un, je ne suis pas un fantôme, de deux, la gamine elle t'emmerde et pour finir, ma solution me paraissait la meilleure mais si tu dis qu'il faut agir comme tel en tant que membre, je le ferais même si ça ne m'en réjouis pas plus que ça évidemment. M'enfin... On devrait pas rester dans le coin.

Voilà maintenant qu'elle se souciait de ce qui pouvait arriver, la bonne blague, de toute façon, elle n'attendait pas de réponse de sa part et commença à partir devant quand le combat entre lui et les français lui revint à l'esprit avec ce sabre identique au sien, coïncidence ou alors ils avaient été chez le même fabricant... Ce qui n'était pas vraiment possible mais bon, elle se rappelait avoir récupéré le même sabre sur une tombe et le nom de cette épée était encore dans sa tête mais voilà, il avait le même et ça l'intriguait un peu. Elle se retourna et ne put s'empêcher de lui poser la question.

- Le sabre que tu as dégainé tout à l'heure, tu l'as eu où ? Car j'ai exactement le même, ça m'intrigue.

Elle le fixa à moitié blasé, à moitié curieuse, attendant une réponse de la part du samouraï.
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MessageSujet: Re: La folie parisienne [PV : Musashi] La folie parisienne [PV : Musashi] EmptyJeu 27 Déc - 10:15

Il s'était attendu à un rejet, à un approuve mais absolument pas à ça. Le coup de la morsure le surpris et lui fit légèrement froncer les sourcils sous la douleur. Elle faisait mal ouais... Mais malgré tout, il la laisse faire. Ce n'était pas si grave, avec tout les propos qu'il avait tenu, il méritait un peu cette punition bien que dans tout ce qu'il ait dit, il n'y avait rien de faux. Mais malgré tout, une part de lui s'attendait à une réaction de ce genre. Une réaction d'enfant... Il reste calme et l'écoute ensuite répondre. Elle avait vraiment des réactions d'enfants! La preuve, elle avait réagit aux insultes avant de réagir à son comportement. D'abord mordre avant d'accepter qu'elle n'ai tort. Enregistrant dans sa tête chacune de ses paroles, il hoche doucement la tête à la fin et répond en se secouant un peu la main, posant une main sur la nuque de la belle pour lui caresser un peu, comme si il était non pas fière d'elle mais content

"Merci de faire cet effort..."

Et il ajoute à cela un baiser sur le front. Délicat et doux, il vient ensuite écouter sa question avec un air surprit. Le sabre, il le dégaine dans un petit mouvement d'hélicoptère... Hélicoptère~ Hélicoptère~ Hélicoptère avec mon sabre~! HUM! BREF!! Il lui montre le sabre ainsi et rétorque simplement

"Oh, c'est Sanabi... Elle est dans ma famille depuis des générations. Pourquoi tu me demande ça?"

Lui, il a fait mine de ne pas voir qu'elle a la même lame... Il se contente de la regarder d'un air étonné puis de lui prendre la main, courant hors du bar. Sans se fatiguer, il court aussi vite que possible avec elle, il regarde de ci de là des rues en attendant alors Henry qui était censé avoir volé une voiture. Et le point de rendez vous étant fixé.. Il hoche la tête et arrive face à une voiture assez épique, plutôt vieille... Il bondit à l'arrière avec Hikari et la regarde en lui prenant les mains

"On en parlera à la base tu veux? Là on est vraiment pressé!!"

Mais un truc le dérangeait. Non, il ne le montrait pas mais... Il semblait assez... Triste? Peut être. Ou déçu. Ce qui était sûr, c'était qu'il semblait avoir attendu quelque chose de Hikari et que ce truc n'avait pas eut lieu. Un changement, une action... C'est comme si il l'avait connu sous un autre jour et que le nouveau ne... Lui plaisait pas trop. Quoi qu'il en soit, dans un soupir, il ouvre les bras et les mets le long de la banquette arrière, la tête regardant le ciel. Henry ne s'était pas gêné... Il voulait sûrement faire une entrée classieuse de retour à la maison avec le succès de ses missions... Enfin. La Brigade Prestige reprenait des couleurs... Et c'était l'annonce de quelque chose de bien plus grand.
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MessageSujet: Re: La folie parisienne [PV : Musashi] La folie parisienne [PV : Musashi] EmptyJeu 28 Fév - 15:05

L'arme l'avait remercié de ses efforts bien qu'il s'agissait plus d'effort forcer qu'autre chose si lui il s'en contentait tant mieux pour lui, elle, c'était juste pour qu'il ne continue pas à lui faire la morale tout le long. En tout cas, il avait répondu à sa question mais ça n'avait pas vraiment aider l'akuhei qui se demandait surtout pourquoi elle possédait la même arme que lui alors qu'elle était censée appartenir à sa famille depuis des générations ? Bonne question ! Mais dans tous les cas, il ne la laissa pas dire quoi que ce soit, Musashi se contenta de lui prendre la main et de se mettre à courir, avait-il seulement remarqué qu'elle avait le même sabre que lui ? Peut-être mais il ne l'avait pas vraiment fait savoir et ça agaça l'akuhei qui l'ignore de cette façon. Pendant qu'elle était occupé dans ses pensées, elle venait de se faire embarquer à l'arrière d'une voiture et la seule chose que lui dit le samurai c'était qu'ils en reparleraient à la base car il n'avait pas le temps de le faire maintenant. Hikari afficha une tête blasée à la réponse de l'arme mais si c'était comme ça, elle allait devoir s'en satisfaire pour le moment. L'akuhei lui en aurait bien envoyé dans la figure mais elle se serait surement pris un nouveau serment et elle n'avait pas vraiment envie de se prendre une seconde gifle dans la figure, une lui avait amplement suffit pas besoin de plus.

L'akuhei resta muette jusqu'à la fin, elle observa l'arme toujours en affichant cet air mi-blasé, mi-déçu avant de s'accouder contre la fenêtre et de fixer la vitre avec cette moue boudeuse. L'akuhei était replongée dans ses esprits, tous ces évènements l'agaçaient au plus haut point, elle l'avait déjà vu quelques parts, elle avait une arme identique à la sienne, elle aurait peut-être pu se rappeler de quelque chose de son passé mais rien... Nothing ! Rien ne lui était revenu à l'esprit. Elle cherchait peut-être en vain. Quoi qu'il en soit, ça avait vraiment le don de la mettre dans tous ses états, elle était en rogne à chaque fois qu'elle y pensait mais en plus de ça, il fallait qu'ils en reparlent plus tard. Hikari émit un long soupir en se retenant de se frapper la tête contre la vitre et se contenta de regarder les paysages qui défilaient sous ses yeux. Mais bon, ça ne servait à rien de mijoter là-dessus, elle n'aurait pas plus d'information pour le moment et bien que ce n'était pas pour lui plaire, elle devrait en rester là pour aujourd'hui et attendre d'être arrivé au QG de la Brigade pour pouvoir continuer leur conversation du moins si cela était possible. L'akuhei se contenta de s'endormir dans la voiture pour faire passer sa colère et son amertume et surtout pour faire écouler le temps plus rapidement possible. Sans s'en rendre conte dans son sommeil, elle tomba la tête la première sur les genoux de l'arme, heureusement qu'elle avait le sommeil lourd ~
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