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 Le loup et la chasseuse? (PV Leiko)

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Zénix Flame


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Zénix Flame




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MessageSujet: Le loup et la chasseuse? (PV Leiko) Le loup et la chasseuse? (PV Leiko) EmptyDim 2 Déc - 2:06

Zénix marchait calmement dans les rues froides du Canada. C'était assez étrange puisqu'il faisait assez froid, mais celui-ci se contentait de se promener avec une veste rouge qui était entre ouverte. À vrai dire, Zen ne craignait pas le froid, il le cherchait puisqu'il avait constamment chaud, mais ce n'était qu'un détail. Après tout, il était loin d'être normal et c'est ce qui faisait son charme. Que faisait-il au Canada? il ne le savait pas, son voyage l'avait mené à Toronto où il avait fait la rencontre d'une personne qu'il aurait préféré ne pas revoir et il se retrouvait maintenant dénué d'activité pertinente à faire. Le loup avait donc laissé son instinct animal le guider afin de le mener vers une nouvelle destination.
Toutefois, depuis quelques minutes, il sentait un regard observateur qui ne cessait de le suivre. Au début, le jeune loup pensait que ce n'était que le fruit de son imagination, mais plus le temps avançait et plus il se rendait compte que le tout se faisait de manière assez insistante. Ses instincts étaient très développés de par sa vraie nature et il doutait qu'ils aient décidé de lui faire un tour.

Que faire... il fallait élaborer un plan afin de savoir qui était à sa poursuite. Oui, c'était l'acte le plus réfléchi et le plus intelligent à entreprendre, mais Zénix n'était pas du genre à réfléchir. En fait, il s'en foutait et se contentait de poursuivre sa route. Ce devait être un de ses admirateurs qui désiraient un autographe ou qui veillaient à ce que son empereur ne manque de rien. Ah! L'espoir en l'humanité était de nouveau rétabli grâce à cette présence qui veillait sur son supérieur. C'était bien de se sentir aider. Après tout, s'occuper de tout manger ce qu'il y avait sur terre sans laisser une seule trace était assez ardu. Les dieux avaient donc décidé de l'aider dans cette quête périlleuse. Que c'était bien... mais ce n'était qu'un banal rêve. En fait, accidentellement, l'épaule du loup était entrée en contact avec celle d'un Canadien qui n'avait pas cru bon de s'excuser. Suite à ça, l'impertinent avait attaqué Zénix verbalement par des mots assez amers.

-Espèce d'emmerdeur! Regarde où tu marches!

On dirait qu'il y en avait un qui ne savait pas à qui il s'adressait. C'était évident que la colère le poussait à agir ainsi mais pourquoi?. Peut-être que sa femme ne ressentait plus aucun désir à son égard ? Quoi qu'il en soit, Zen allait s'assurer de lui faire comprendre qu'il ne passait pas sa colère sur la bonne personne.

-Les humains, tous aussi impertinents les uns que les autres. Je me demande combien de secondes seraient suffisantes pour que tu grilles.

La réaction opposée fut accompagnée d’une vive crainte et d'une grimace qui se termina par une fuite. Par contre, au moment où le tout s'était passé, au lieu de ressentir une menace, le jeune homme avait perçu deux menaces. C'était une intention qui semblait être quasi meurtière.On aurait dit que la personne le gardait dans sa ligne de mire et qu'elle était prête à le mettre hors d'état de nuire à tout moment. Étrange comme sensation meurtière. C'était aussi intense que ce que l'on ressent lorsqu'un assassin tente de mettre fin à nos jours.
Ce n'était pas un admirateur donc, que devait-il faire? il ne le savait pas vraiment, mais ça commençait à l'ennuyer. Continuant cependant son chemin, le jeune homme entra dans une ruelle dans laquelle il fit quelques pas avant de se retourner subitement pour voir s'il y avait quelqu'un. Étrangement, Zen espérait que ce ne soit nul autre que le fruit de son imagination. Pourquoi? Simplement, car il ne comptait pas retenir son côté explosif. L'homme insatisfait d'il y a quelque minute venait d'activer sa colère qu'il n'avait pas eu l'occasion de déployer afin de se défouler. Ça risquait d'être explosif..

-Si tu veux mon autographe retourne chez toi, je n'ai pas le temps
dit-il en se retournant entièrement.Il ne savait pas s'il allait retrouvé quelqu'un derrière lui mais il s'en foutait. L'effet de surprise était toujours plus intéressant et sinon? Il aurait simplement l'air d'un fou en parlant dans le vide ce qui n'était pas nouveau.
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MessageSujet: Re: Le loup et la chasseuse? (PV Leiko) Le loup et la chasseuse? (PV Leiko) EmptyDim 9 Déc - 22:19


Ça, C'est Showbizz.

Fock That


Y court y court le furet... Qui lui court après ? Moi, bien évidemment. Pourquoi ? Ne me posez pas la question, sinon je pourrais ressentir par inadvertance l'irrésistible envie de vous bouffer. Un steak d'humain sauce barbecue. Ouais, ça devrait le faire. Je hais les gens. Je les hais ! Ils sont jamais contents, toujours en train d'étaler leurs malheurs dans l'espoir de se procurer un lot de consolation. A la nuance que ce lot est profilé, à la date indiquée, il est périmé. 'Parlent tout le temps pour ne rien dire et puis quand ils n'ont plus aucune histoire à te raconter, c'est pas grave, ils vont t'en inventer. Nan mais ferme-là si t'a rien à dire. Ils se critiquent à longueur de temps, une bande d'hypocrites enragés qui se bouffent entre eux. Mais bien sûr il ne faut pas les prendre pour des cons, même s'ils le sont. J'pourrais tous les exploser, ils me sortent par les yeux par les trous de nez par... Bref. Tirez-moi une balle, le froid me monte à la tête. Ironie du sort ou simple foutage de gueule, je me retrouvais à pister un inconnu, que j'aurais préféré ne jamais connaître, dans les rues de Toronto. Au Canada. Le CANADA, oh ! Qui voudrait aller vivre au Canada, vous m'expliquez ? Encore, on pourrait y envoyer tous les vieux, ça leur fera une sorte d'asile géant et au moins ils n'emmerderont plus personne à rouler à deux à l'heure sur les routes aux heures de pointes. Faudra m'expliquez ça aussi : ils sont toute la journée chez eux à ne rien faire, ils pourraient se balader n'importe quand, mais nan. Faut qu'ils sortent se dégourdir les gambettes justement quand toi t'es pressé pour bien t'emmerder. Cela ne m'étonnerait même pas qu'ils le fassent exprès. Et oui, tout le monde les considère comme morts et enterrés, alors faut bien qu'ils se manifestent. Nan mais mais nan... Mais oui. Je suis saoulée. Comme si je n'avais que ça à faire, moi, de courir après les gens alors que je pourrais les flinguer. To-rrrrron-to. C'est laid en plus comme nom. Rah damnt it.

C'était qui, déjà, que j'étais "censée" ramener ? Rah, j'sais plus. Oui je sais, mais cette mission m'intéresse pas. Et puis faudra encore me dire, pourquoi "moi", bon, tant que y'a un "boum" et des "AAAH" ça me convient. Un Yokai. C'tout ce que je peux en dire. En tout cas y m'énerve. Oui, y me saoule déjà. Pourquoi ? Parce que moi, j'me les pèle, m'voyez, encore un peu et j'vais finir par me chopper un rhume -oui je sais, c'est dramatique- et LUI, il se balade tranquillement avec une simple veste et entre-ouverte en plus. Non, mais on se fout de la gueule de qui ? Rien que pour ça, j'vais lui offrir une explosion de noël, histoire que je puisse rentrer illico presto et reprendre la vie de terroriste aliénée que je suis. Depuis combien de temps le suivais-je ainsi ? Je n'en ai pas la moindre idée à-vrai-dire. Les mains dans les poches de mon manteau, le nez camouflé dans mon écharpe, je maudissais ces stupides collant en laines que je sentais à peine sur ma peau, tandis que mes doigts caressaient la douce surface m'étant si familière d'une de mes bims adorées. Mon regard ne lâchait pas le fugitif d'une seule seconde. A ce moment-là, je n'étais pas sûre de ce qu'ils exprimaient, dans tout les cas, je mourrais d'envie d'en finir vite, de l'exploser vite fait bien fait, que je retrouve mon insalubre tranquillité. Dans l'immédiat je ne le considérais que comme un gêneur qui nuisait à mon bien-être. C'était sans doute pour cette raison qu'une folie explosive semblait s'abattre sur lui tentant de l'étouffer. Qu'il s'étouffe avec sa propre salive tient, ça, c'est une idée. Innovatrice et tout, moi j'me la joue révolutionnaire. Et ouais.

One Two, Shidori's coming for you...

Tiens, même ma cible parle de grillade, vous voyez, j'suis pas la seule à vouloir me faire un barbecue. Vous comprenez, maintenant; pourquoi je les déteste ces abrutis de citoyens ? Prenez ce genre de mec mal baisé, rajoutez-y les vieux et les cyclistes et vous obtiendrez mon pire cauchemar. Il a la grande gueule, Cheveux Rouges, mais n'empêche que l'autre gugusse tire une tronche jusque par terre. Le monde n'est pas tel que vous le croyez. Du coin de l'œil, je le vis filer comme une flèche dans la direction opposée du jeune homme, me frôlant au passage. Comme si j'avais besoin d'un courant d'air en plus. Quand j'ai froid, j'suis de mauvaise humeur, inutile d'en rajouter, vingt dieux.
A plusieurs reprises j'avais déjà eu l'occasion de voir Cheveux Rouges légèrement s'agiter. Sans doute avait-il senti ma présence ? En même temps, vous m'direz, avec les mauvaises ondes que je lui envoyais, il était devenu un véritable décodeur. C'est chiant les décodeurs, toujours en train de d'emmerder tout le monde eux aussi. Foutue technologie. Quoi qu'il en soit, à présent le Petit D'homme semblait s'être décidé à changer de comportement. Je suppose que la course au fugitif est terminée. Wait me ~
Il n'empêche que de s'engager dans une ruelle de cette manière, c'était si surfait. Il bifurqua, quant à moi au lieu de le suivre bêtement et de me jeter sur lui comme une groupie de Claude-François, je décidai de faire mine de continuer mon chemin. Comme si moi aussi , je n'étais qu'une simple citoyenne un peu égocentrique aux cheveux roses. Je passais juste devant l'entrée de cette ruelle, quand je l'entendis s'écrier :

- Si tu veux mon autographe retourne chez toi, je n'ai pas le temps

Reste zen, ouvre tes chakras et ne rigole pas. Mine de rien, je m'arrêtai et tournai la tête dans sa direction. Sur mon visage d'ange se lisait la surprise et l'incompréhension. Qu'aurait fait une jeune fille normale à ma place ? Elle aurait regardé autour d'elle, pour voir à qui ce garçon pouvait éventuellement s'adresser, c'est ce que je fis. Or non, le monde continuait de tourner. Mon regard se reporta à nouveau sur le Petit D'homme.

    « - Excusez-moi, c'est à moi que vous vous adressez ? Vous êtes connu ? Vous avez des fans ? A moins que vous ne soyez qu'un orgueilleux qui s'estime beaucoup plus qu'il ne le faut. C'est assez courant de nos jours, ce genre de personnes... Bien sûr si je me trompe, je m'en excuse. Ou peut-être cherchez-vous quelqu'un ? »


A ce stade, j'avais déjà dépassé le niveau de jeune fille banale qui se balade en ville. Je marquai un temps de pause, laissant défiler les secondes et relâchant une bonne foi pour toute ces ondes d'agressivité que je m'étais efforcée de contenir. Mes yeux ne cillaient pas, sans doute avait-il déjà compris ce qu'il se tramait. J'avançai de quelque pas, les mains dans les poches, toujours triturant cette si précieuse bim. Je voulais en finir rapidement, mais dieu sait que j'étais blasée. Ça me gonfle.

    « - Parce que moi, je cherche quelqu'un. Mais en fait.... »


Inspiration, expiration. J'en ai plein l'dos. Doucement, j'activai la bombe à retardement présente dans ma poche, je n'étais plus très loin de lui et j'avais dix secondes de marge, parfait, juste le temps d'aller sauver le monde et de revenir se faire un resto'.

    « - Je crois que je l'ai trouvé. »


Cinq, quatre...

    « - Attrape ! »


Boum.

Three, Four, i'ts better if you close the door.
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Zénix Flame


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MessageSujet: Re: Le loup et la chasseuse? (PV Leiko) Le loup et la chasseuse? (PV Leiko) EmptySam 15 Déc - 5:15

Enfin une personne qui s’adressait à son empereur de manière convenable. Zénix commençait à perdre foie en l’humanité qui semblait ne pas respecter la suprématie, mais cette jeune fille avait su faire sa journée. Attendez.. non mais …était-elle en train de le juger? Le tout allait trop loin, elle en mettait et en mettait comme si elle avait cumulé ses pensées péjoratives à son égard pendant des dizaines d'années voir même des décennies dans l’unique but de pouvoir les lui balancer à la figure. Zénix ne comprenait pas ce qui se passait et les évènements commençaient à le dépasser. Attendez, elle n’avait pas fini, non elle lui balançait quelque chose d’autre sous forme de boule qu’il devait attraper? Qu’était-ce? Nul le temps de le savoir qu’une puissante explosion prit naissance.
BOOOM!

Un amas épais de fumée sombre se leva alors que Zénix avait reçu la bombe à bout portant. Celle-ci devait surement penser qu’elle en avait fini avec Zen. Eh oui, il n’y avait plus aucune trace du loup, mais ça, elle ne pouvait en être certaine. La fumée était assez épaisse pour voiler un corps et ce même mort. Son agresseur devait probablement être en train de jubiler en ce moment puisque tranquillement la fumée se dispersait pour faire place à un corps légèrement calciné. Oh que ce devait être un magnifique spectacle à ses yeux. Or, elle connaissait très mal son empereur. Eh oui, elle voulait du spectacle et bien elle allait en avoir pour son argent. L’action ne faisait que commencer…

Rapidement, une lueur orangée commença à se faire voir au travers de la fumée qui commençait à disparaître. Que se passait-il ? Rien, Zénix était simplement en train de préparer une attaque aux intentions meurtrières. Sa colère avait atteint un paroxysme auquel il n’aurait jamais pensé visiter. C’était si puissant qu’il ne pût s’empêcher d’entrer en éruption de manière précoce.

-J’espère que tu es prête à te faire bouffer


Étrangement, ses paroles entrèrent en éruption de manière neutre. C’était drôlement passif comme réaction vu la colère qui émanait de lui. En effet, son ton qui aurait dû être brulant voir même cuisant se trouvait être neutre et dénudé d’émotion comme si les sentiments avaient quitté ce corps. Zen était-il possédé par une colère qui prenait entièrement contrôle de lui? Qui sait, l’important c’était surtout la géante tête de loup qui venait de jaillir de ses paumes.

Comme pour témoigner de ce que ressentait le roi nocturne, les flammes qui formaient la tête de loup à la gueule ouverte étaient étrangement plus sombres qu’à leurs habitudes, mais déferlaient toujours aussi rapidement vers l’adversaire. Gardant les mains jointes, Zen dirigeait l’attaque en espérant atteindre son adversaire. Or, la hâte était trop grande, aussi bien qu’il relâchât son contrôle sur la bête qui continua son chemin vers l’adversaire. La crinière rouge espérait que son attaque fasse mouche, mais il y accordait peu d’importance. Au moment présent, il ne pensait rien d’autre qu’à exploser l’impertinente qui avait osé le remettre à une place qui ne lui était pas adressé. Il allait lui montrer qui était le roi.

-J’imagine que tes parents ne t’ont jamais dit de ne pas jouer avec le feu donc je pense qu’une manière drastique serait plus appropriée vu ton âge.


Suite à ses paroles dites sur un ton neutre et vide d’empathie, le jeune loup au corps calciné se précipita vers la jeune fille. Ses mouvements étaient un peu plus saccadés puisqu’il avait reçu d’importants dégâts face à cette attaque à bout portant. La haine vivifiante qui l’animait faisait aussi partie des raisons, mais elle n’était que secondaire.

Bref, que son attaque fasse mouche ou pas , ça l’importait peu puisqu’il comptait utiliser la même technique dans les deux cas. Aucune pitié pour les rebelles qui osaient se dresser face à la main qui les nourrit et aucune pitié…pour les traitres qui travaillaient pour des camps ennemis. Ces traitres méritaient tous une peine sévère et la jeune bavarde risquait d’avoir un avant-gout de la colère de Zénix.

This is madness say hi to mister wolf

Tant de manières alléchantes de la punir s’offraient à lui, or, Zen avait une idée préconçue en tête. Il comptait bondir dans les airs en direction de celle-ci tout en se transformant en la bête sombre de feu qu’il était avait de la tétaniser au sol. Le jeune loup allait ensuite la mettre hors d’état de nuire sous sa forme bestiale afin de lui montrer qui dominait qui. Effectivement, le jeune homme ne prévoyait pas d’opposition. En fait, il s’en contrebalançait puisque pour l’instant, il était guidé par ce vif sentiment d’animosité qui lui donnait la force d’ignorer les dégâts qu’il avait reçus, mais qui mettait aussi sa vie en danger puisque sa garde avait brûlé avec ce qu’il restait de sa conscience.
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MessageSujet: Re: Le loup et la chasseuse? (PV Leiko) Le loup et la chasseuse? (PV Leiko) EmptyMer 26 Déc - 21:54


Game of Madness.

Just a Game.



Ce garçon dont je ne savais rien ressemblait plus à un animal enragé qu'à un être humain. Ou qu'à toute autre chose en fait... Sans doute son esprit était-il né dans un corps qui ne lui convenait pas ? Une animosité et une rage dévastatrices émanaient de son corps tout entier. Chacun de ses pores transpirait la folie meurtrière qu'il éprouvait à mon égard. La fumée noire de cendre se dissipait en même temps que sa conscience. Je pouvais le sentir, cet amas de sentiments malsains qui le grappillait petit à petit. Son statut de Yokai lui collait si bien à la peau. Plus les secondes s'écoulaient et plus je comprenais pourquoi l'armée tenait tant à mettre la main sur lui. Si elle parvenait à gagner ne serait-ce qu'un infime contrôle sur ce garçon, celui-ci deviendrait sans aucune objection possible une véritable machine de guerre. Un atout inébranlable. Le joker, en quelques sortes. C'est un fait que je ne peux nier. Une lueur orangée naissante d'un corps calciné envahissait les environs. Je ne peux réellement exprimer ce que je ressentais à ce moment. Disons juste que je comprenais enfin que je n'étais qu'une pièce sur l'échiquier. Un pion sans nom qui n'était utilisable que pour faire entrer en jeu l'élément principal. Et bien qu'à cela ne tienne. Si par le plus grand des hasard, j'avais vu juste et que j'étais si insignifiante que je le croyais en cet instant ; il ne me restait plus qu'une seule chose à faire : boom. L'on accorde tellement peu d'importance aux personnages fictifs qu'ils en viennent à pouvoir faire ce qu'ils veulent. Puis de temps à autres, certains resurgissent de l'ombre, munis d'une force que personne n'avait devinée. Ils deviennent alors eux-aussi, des personnages principaux. Fortune ou infortune, tout n'est que fruit de hasard et de chance. Si le destin se refuse à jouer en ma faveur, je l'y forcerais.
Quant au jeune homme qui perdait pieds sous mes yeux, si pour parvenir à mes fins je devais avoir raison de lui, j'y parviendrais. J'ai n'ai nuls autres choix, de toute façon.

Une certaine fébrilité me parcourait tout le corps, alors que je sentais monter en moi une toute nouvelle rage de vaincre. Au final, cette mission, je n'en avais que faire. Ce combat n'était à présent que dans mon propre intérêt. Le miens, le seul et l'unique. Après tout, je n'avais devant mes yeux qu'un animal contrôlé par ses ressentiments. Un animal n'est pas un humain. Un animal est fait pour être chassé, je n'ai donc aucun remords à éprouver, je ne suis qu'une chasseuse, comme tant d'autres.
Contrairement à mon vis-à-vis, je refusais d'exclure chaque parcelle de ma conscience pour le combattre, c'était trop facile, mais à la fois dangereux. L'espace d'un instant, mes pieds restèrent durement implantés dans le sol tandis q'une énorme tête de loup jaillissait de ses paumes dans ma direction. Je dois avouer que je ne savais trop que faire. Ce que j'étais ? Une fille aux cheveux roses qui aimait jouer avec le feu, mais qui parfois se brûlait. Mais pas aujourd'hui, c'est décidé. Je pense que les dieux avaient dû m'entendre précédemment, ou bien était-ce un coup de chance, comme vous voulez. Le jeune homme à la crinière de feu, soumit à sa colère et à son empressement ne prit pas le soin d'accomplir sa technique avec minutie. Il la relâcha au dernier moment.
C'était ma chance.

Mes pieds se détachèrent comme par magie du béton et je réussi à me projeter au sol à la dernière seconde. J'étais parvenue à éviter de justesse la gueule béante qui m'aurait brûlé sans équivoque, néanmoins l'attaque était passée si prêt que tout le flanc gauche de mon corps me donnait l'impression de s'immoler. C'était une sensation atroce. La tête de loup continua son chemin jusqu'à heurter un nouvel obstacle, terrifiant les malheureuses personnes qui passaient par là. Et la panique se déclencha. Je n'en avais que faire. La plupart de mes pensées se projetaient sur les moindres frottements de tissu qui me devenaient insupportables ; ma peau me criait de m'en débarrasser au plus vite, mais comment dire... Le moment n'était pas très bien choisi.
Je me relevai sans plus attendre, ignorant les cri de douleurs que me lançait chacune de mes cellules. Le feu, ça brûle.

    " - Laisse mes parents en dehors de cette histoire, tu veux ? Sinon, on peut toujours parler des tiens." lançai-je sur le ton de la conversation.


Note pour la suite : se jeter au sol comme un bourrin n'est pas toujours la meilleure des idées, ma cheville et mes poignets ne vous dirons pas le contraire. Qu'importe, le temps n'était plus à la réflexion. J'avais à peine soufflé ma dernière syllabe que l'animal enragé se propulsa littéralement dans ma direction. Ses mouvements étaient pour le moins saccadés et c'était peu dire qu'il agissait en suivant le fil de ses émotions. Il jouait à un jeu dangereux, beaucoup trop directe. Je me devais tout de même d'agir vite. High End n'était pas envisageable pour le moment, j'aurais du commencer sa mise en place beaucoup plus tôt. Vu l'empressement du moment, Satellizer Request serait sans doute la meilleure des options. De plus, le jeune loup me fonçant dessus, le choque dû à l'accel serait beaucoup plus fort et efficace.
Il ne m'en faut pas davantage. En un éclair ma main s'engouffra dans mon sac saisissant deux crackers, le loup semblait se préparer à bondir, s'il y parvient, ce sera très mauvais pour moi. Mais dans le genre vraiment pas bon quoi. Un battement de cil. Un vrombissement, une seconde. Le monde peut basculer.

    " - Si t'as tellement envie de bouffer, suffisait de le dire !"


Satellizer Request


Les deux crackers filèrent dans sa direction. J'attendis autant que je le pouvais avant de déclencher l'accel. Deux explosions se firent entendre, chacune à environs une seconde d'espacement. Si mon adversaire subit l'attaque de plein fouet ? Je n'en ai aucune idée. J'étais prise comme par un instinct de survie qui me criait de ne pas camper ici. Je bénéficiai d'un laps de temps précieux que je me devais d'utiliser à bon escient. Clopinant avec une cheville récalcitrante, je fis littéralement le tour de mon adversaire disposant au fur et à mesure trois bims à retardement à proximité de lui espérant qu'il reste assez ahurit le temps qu'elles se déclenchent, ou que je le maintienne assez longtemps à cette distance qui frôlait la perfection. Je devais prendre garde, moi aussi, à ne pas trop me rapprocher de ces petites merveilles d'explosions. C'est le problème, avec les bims : elles n'ont aucuns amis. Je ne suis qu'une personne supplémentaire qui se donne le droit d'utiliser leur force de frappe. Quoi qu'il en soit, la partie n'était pas jouée. J'avais le sentiment que ce garçon me réservait bien des surprises. Mais que voulez-vous, je suis trop fière pour m'incliner. Le décompte défilait dans ma tête, tandis que mes doigts s'armaient d'une nouvelle bim.
Reprends ton souffle Lei', ce n'est que le début.
A perdre la raison aussi facilement il me donnait la nausée. J'avais l'impression de me voir dans un miroir. Pitoyable.

Résultat :
  • 1 retardement
  • 18 crackers


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Zénix Flame


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MessageSujet: Re: Le loup et la chasseuse? (PV Leiko) Le loup et la chasseuse? (PV Leiko) EmptyJeu 27 Déc - 0:04

Un combat qui avait commencé à cause d’une banale confrontation qui aurait dû se terminer il y a longtemps. Non ! Tout ça avait dépassé le simple stade de la correction que comptait lui infliger Zénix. Oui, c’était devenu non seulement un choc de titan, mais une affaire personnelle. Comment osait-elle lui parler de ses parents alors que c’était des pourritures de son genre qui avait tenté de souiller la royauté en se retournant contre la main qui les donnait à manger. Pensait-elle être apte à finaliser son coup d’État face à la royauté en s’en prenant à l’héritier du trône, l’empereur Zen? Tsk quel était ce soudain sentiment que ressentait Zen. Était-ce de la nostalgie ou de l’horreur face aux évènements qui l’avait mené à sa vie de libertin. Était-ce l’inquiétude que causait l’absence de ses parents? L’animosité qu’il ressentait devait en être pour quelque chose. Oui, cette vive flamme de ténèbres qui brulait ardemment ses émotions positives en calcinant calmement ses nerfs sensibles. Quelque chose clochait, tout devenait soudainement noir. C’était comme si une partie profondément ancrée en son fin fond commençait à se réveiller. Cette partie n’était certainement pas blanche. Oui, il la ressentait au plus profond de son âme qui s’était abandonnée à cette chose.

-Meurs…

La bête venait de prendre le contrôle sur son côté humain et la bombe qu’elle projeta n’aida en rien la situation. Lorsque la première explosion se fit ressentir de plein fouet sur son corps endolori, le jeune homme n’eut aucun autre choix. Il passa du côté sombre de sa personne en se transformant instantanément en un loup noir et rouge. Zénix ou plutôt ce qu’il restait de lui évita du même coup le second explosif qui lui était destiné. De toute manière, il s’en foutait, oui, peu importe les dégâts qu’il allait prendre, il ne voulait qu’une seule et unique chose. Tuer cette qui avait osé profaner le nom de ses parents et qui avait osé ressortir le coté animal de Zénix. L’empereur venait d’être dérangé et il était sorti de son palais… plus en colère que jamais il ne l’avait été auparavant.

-Je vais te montrer l’étendue des terres que tu as profanées. Tu seras un témoignage pour tous ceux qui voudront faire pareil…si tu en sors vivante…

Rapidement, l’atmosphère devint plus dense qu’elle ne l’était auparavant. Les trois explosions qui succédaient les 2 premières n’aidèrent en rien la situation, surtout celle qui heurta légèrement le jeune homme. Zénix avait eu chaud pour une des rares fois de sa vie. On aurait dit que son être entier se faisait calciner par ses émotions qu’il n’allait pas tarder à propager dans l’atmosphère. Sa douleur en était aussi pour quelque chose, mais il n’avait pas le temps d’ ’y penser. En ce moment, il fallait surtout se soucier du confort de l’invité. Eh oui, il fallait s’assurer de mettre son visiteur confortable. Vu l’impertinence de bombergirl, son hospitalité devait être parfaite, donc, pourquoi ne pas lui montrer l’étendue de son pouvoir d’un seul coup? C’était une bonne idée, même très bonne. Après tout, ça venait du cerveau qui avait conquis la jungle nocturne.

Close your eyes and wake up surrounded

Tout d’un coup, une vague de chaleur se propagea dans l’air tel une panoplie de gens au Boxing Day. Qu’était-ce? Fire mirrage effectivement. Zénix allait lui donner un avant-gout de ses effectifs en se multipliant sous sa véritable forme afin de lui montrer qui détenait la majorité. À ce moment précis, 16 loups furent maintenant autour de la jeune femme aux cheveux roses. Sa chevelure de couleur sakura risquait de foncir quitte à adopter la couleur du sang. Hehe

-Je te présente une partie de mon armée

Les loups commencèrent à tourner tranquillement dans un mouvement rythmé autour de celle-ci en guettant leur proie. On aurait dit qu’ils voulaient la dévorer et faire d’elle de la chair à pâté. Ah? Nouvelle de dernière minute, c’était le cas! La lente démarche d’observation des loups allait bientôt se terminer, mais Zénix aimait prendre son temps…

-Maintenant, meurs!

Ou pas… puis BAM! Les 16 loups bougèrent tous simultanément en bondissant tous de manière synchronisée avec la gueule ouverte. La meute afin faim et comme le disait si bien le proverbe d’un célèbre empereur : Fait moi attendre et meurt! Fallait-il mentionner que ce proverbe lui avait mérité le prix Nobel de la paix? Oui .. non peu importe! La partie de charcuterie allait commencer très bientôt. Une fois qu’ils auraient la patte sur la pâtée, elle allait se faire empâter. Celle-ci allait dès lors ressentir le jugement infernal et absolu de Zénix. Que cela serve de leçon à la population planétaire. Zen allait devenir meurtrier et encore plus recherché à partir de ce jour, mais jamais il ne laisserait quelqu’un repartir indemne après un tel manque de respect. C’était simplement impossible.

L’important en ce moment était surtout la manière dont celle-ci comptait réagir. Elle devait disposer d’une panoplie de bombes. La question était, en avait-elle assez pour contrer les 16 loups? Et plus important encore. Était-elle capable de les lancer tous en même temps? Le tout intriguait l’esprit de Zénix. D’ailleurs, cette chaine de questionnement aurait pu facilement le faire reculer, mais bon, l’esprit de Zénix était mort et son cerveau était en grain dans un autre monde... Le tout étant donc dysfonctionnel il avait carte blanche. Malgré sa minceur, elle devait certainement avoir bon goût. À moins que les enfers l’aient gâtée d’un caractère de merde et d’un gout répugnant. Si c’était le cas, elle allait le payer, et ce, même dans sa mort.

-J’espère que ton goût est aussi explosif que tes bombes!
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MessageSujet: Re: Le loup et la chasseuse? (PV Leiko) Le loup et la chasseuse? (PV Leiko) EmptyVen 28 Déc - 23:59


To Recap....

It's a Trap..



Quelqu'un a t-il déjà souhaité votre mort ? Je vous avoue que ça fait un drôle d'effet. Tout d'un coup, vous vous sentez plus vivant que jamais, absolument prêt à tout pour conserver ce souffle de vie qui semble vouloir s'échapper au premier courant d'air. C'est étrange, parce que vous ne l'avez jamais remarqué avant ; pourtant elle est là depuis le début. Cette petite flamme, plus ou moins éblouissante, prend tout d'un coup une place énorme dans vos intérêts ; plus rien n'est plus important que de la protéger du mieux que vous le pouvez. Tandis qu'au même moment, d'autres songent à l'éteindre. Certains trouvent la force de le faire. D'autres pas. C'est incontestablement dans ce genre de situations embarrassantes que la conscience et ce qu'il vous reste de bon sens viennent à s'éteindre. Le corps agit tout seul. Tout est mit sur pause, même le propre son de votre voix, vous ne l'entendez plus. Un énorme bourdonnement vous emplit les oreilles, puis le silence. Un silence pesant dont vous mourrez d'envie de vous en débarrasser. Mais cela est impossible, tant que votre adversaire est toujours debout, qu'il vous toise d'un regard que vous ne supportez plus, car c'est celui-ci qui vous maintient enfermé dans votre propre corps. Ce qui vous permettait de vivre au quotidien se transforme en une véritable prison dorée. Alors vous devenez fou, pris au piège, vous en venez vous aussi à souhaiter la mort d'un quelconque individu. C'est un cercle vicieux et à sens unique qui pourtant prend tout son sens une fois que vous vous retrouvez happés par ce flot d'indignations. Un seul échappatoire est alors envisageable, malheureusement il ne contient qu'une seule place de libre. Une place si précieuse qu'aucun acte ne semble inutile pour y parvenir.

Quant à moi, simple spectatrice de ce funeste spectacle,
A la dernière seconde me rétracte.
Probablement suis-je assez sotte,
Et finirais-je à la fin de ce combat belle et bien morte.
Pour porter un tel message, j'avoue qu'écrire en rime est plutôt étrange,
Sûrement aurais-je dû prévoir un style d'écriture de rechange...

Sous mes perles rosies se déroulait un spectacle si attrayant rien que par sa beauté qui captivait toute mon attention. Mon admiration. Ma fascination. Une bête majestueuse siégeait fièrement à quelques pas de moi. Et dire que je me trouvais être la seule âme qui vive dans les environs pouvant bénéficier d'un tel privilège qui n'était autre que la vue de ce somptueux loup, de rouge et de noir vêtu. Quel homme au coeur de pierre sur cette pauvre planète endolorie tiendrait tant à le chasser, si ce n'est moi ?J'étais dans un tel état d'urgence et pourtant j'étais encore capable de me montrer admirative envers un adversaire qui ne songeait qu'à m'ôter la vie. Mais quelle idiote aurais-je été si je n'avais pas su saisir la magnificence du moment ? La rage qui l'habitait grandissait de seconde en seconde, me débitant des paroles dont je ne cherchais même pas à comprendre le sens. Mon corps se transformait en statut de sel. Seuls mes yeux aveuglement éboulis par l'animosité que me gratifiait ce garçon témoignaient du sang qui coulait dans mes veines. Trois explosions se firent promptement percevoir. La haine récurrente du jeune loup parvint alors à son paroxysme. Comment une fille comme moi était-elle parvenue à créer un tel torrent meurtrier déferlant avec violence sur le monde entier ? Je n'en avais pas la moindre idée. Il est temps que tu te montres au grand jour, roi de pacotille. Donne-nous la véritable nature de ton âme que nous puissions te balancer ta faiblesse d'esprit en pleine figure ! Que l'on puisse te frapper en plein coeur ; n'ayant pour seule arme que tes tourments qui te rongent jusqu'à la moelle et auxquelles tu t'abandonnes en faisant preuve de lâcheté. Un gamin de six ans se montrerait plus mature que toi. Il est temps que tu le comprennes...

Lorsque qu'un cercle magique rouge fit sont apparition, je n'eus qu'un seul et unique mot à la bouche :

    " - Impressionnant..."


Impressionnant, certes, mais j'eus comme l'intime conviction que je me devais d'être à la hauteur de l'attaque qui se profilait. A quoi servirait dont le témoignage d'une morte ? Je possédais bien une corde à mon arc qui me permettrait de me défendre, une corde sûre, néanmoins possédant un double tranchant. Soupesant le pour et le contre, l'heure était venue pour High End de se présenter à mon partenaire de jeu. Quant à ce cercle, ce-dernier ne cessait de prendre de l'ampleur, de la puissance. Puis, pas moins de seize loups firent leurs apparitions. Je me retrouvais seule, envers et contre tous. Si ce n'est pas tristounet, pour un peu j'en ferais un discours. Ces bêtes entamèrent une marche impériale autour du moi, me jaugeant du regard et indéniablement tergiversant sur le goût que je devais avoir. Je ne pouvais les quitter des yeux, toujours éprise de cette fascination maladive. Le loup d'origine, le Yokai, avait soudainement disparu au milieu de ses disciples. Je n'avais d'autres choix que de le retrouver, si je comptais espérer avoir une chance de m'en sortir saine et sauve. Sauve, oui, saine... On réglera ce détail plus tard. J'allais devoir faire preuve d'ingéniosité, High End ne sera pas prêt à temps, j'en ai conscience. J'ai conscience de tellement d'autres choses en réalité... Mais virer dans les mélodrames n'est pas vraiment ma spécialité.

Soudainement prise d'une idée folle, je rangeai le crackers que j'avais entre les doigts pour le remplacer par une bim à retardement. Ma seule chance était de semer le trouble parmi ces clones, compter sur ma bonne étoile ne sera pas chose suffisante. Alors que ces bêtes s'apprêtaient à bondir, la bim à retardement roula en direction de la meute de loups qui ne souhaitaient qu'une chose : me bouffer. Ou me brûler. Enfin bref. Ce que je voulais déceler ? Qui est le vrai, la copie originelle et troubler sa concentration. Une technique pareille à celle-ci ne pouvait s'effectuer en deux deux. La bim à retardement étant placée et prête à être utilisée, je me parai de deux crackers (bien évidemment que j'allais me faire toucher par ces drôles de bê-bêtes, ce qui ne m'empêchait pas de tenter de limiter la casse).
Me projetant vivement en arrière, j'envoyai mes deux petits bijoux au sol, le souffle des deux explosions m'aidant dans mon ascension folle, me protégeant le visage de mes bras. Mais pourquoi au sol, n'est-ce pas ? Ces deux crackers, explosant "à leurs museaux", n'avaient pour but que de les ralentir un instant afin que la bim à retardement explose de sa puissance fantastique en plein milieu de la meute, espérant déceler la moindre trahison d'un mouvement inopportun. Malgré tout, je devais attendre la réalisation d'High End qui me paraissait une éternité. En attendant, je me devais d'économiser mes bims, dégainant mon poignard, j’aperçus déjà tout ce petit beau monde qui s'apprêtait une fois de plus à se jeter sur moi. Quand la troisième explosion survint. S'ils sont surenchéris en nombre, ils exécutent tous les mêmes gestes et se dirigent toujours en bloque sur ma personne. Un avantage que je dois savoir utiliser. Mes yeux crurent entrapercevoir un mouvement confus, mais je préférais quand bien même m'assurer de ma cible avant de tout miser sur elle. En attendant je me devais d'endurer le lot de souffrance qui me tendait les bras. D'endurer la vague de chaleur qui m'envahit soudainement. Des morsures brûlantes pour le moins insupportables. La douleur est un stimulant particulier qui ranime des forces et des côtés obscures de notre personnalité dont nous nous ignorons capable jusqu'à maintenant. Deux autres explosions se firent entendre, atteignant certains des loups, alors que mon corps subissait des tortures que le plus cruel des tortionnaires n'aurait osé infliger. Ce moment aussi, me sembla durer une éternité. Le temps d'une vie.

Quand soudainement, je les perçues enfin, ces huit bims ancrées dans le sol. L'une d'entre elle se trouvait à proximité de moi et de ces bêtes enragées. Compte-tenu du point critique que j'avais atteint, je pris la décision de la déclencher. Comme auparavant, son souffle me projetai dans les airs et me dégageai de l'emprise de ces loups dont certains m'accompagnaient dans mon ascension de la survie. Je suis folle, suicidaire, certes. Mais il arrive un certain stade, où la souffrance ne se transforme qu'en un carburant qui vous permet de tenir debout, peu importe l'état lamentable dans lequel vous vous trouvez.
Mon petit corps de frêle demoiselle fatiguait et c'est toute chancelante que je tentai de me remettre sur pieds me tenant l'épaule gauche qui avait dû encaisser un sacré choc. J'avais une allure cadavérique, mais peu m'importe. Un sourire se forma sur mes lèvres rougies, mes jambes supportant péniblement le poids de mon corps.

    " - Je te présente High End, toujours un peu en retard, mais on l'apprécie toujours une fois qu'elle frappe à notre porte."


Je relevai les yeux vers les loups qui restaient. L'effectif était réduit, suite au cinq explosions suivies de celle-ci. Je ne saurais dire de combien, mais il l'était.
J'avais de quoi être fière d'avoir tenue jusqu'à maintenant tout en ayant conservée mon humanité. Mon poignard s'était perdu en chemin.Il ne me restait plus qu'à compter sur High End ainsi que sur ma bonne étoile que j'avais déjà tant sollicitée.
A peine le temps de respirer que les explosions reprenaient déjà de plus belle, les loups malchanceux, posant leurs pattes là où il ne fallait pas.

Résultat :
  • 5 crackers

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MessageSujet: Re: Le loup et la chasseuse? (PV Leiko) Le loup et la chasseuse? (PV Leiko) EmptySam 5 Jan - 23:01

Combien d’explosion y ava
it-il eu? Zen ne le savait pas. Il était simplement dans un autre monde. C’était une étrange sensation qu’il ressentait. Ce qu’il pecçevait était comparable au rejet auquel il faisait constamment face dans ce monde d’humain lorsqu’il se promenait sous sa forme d’humain. C’était comme s’il n’était pas à sa place. Présentement , il ne comprenait pas l’emplacement dans lequel il était. C’était si calme et paisible en comparaison au lieu chaotique et haineux dans lequel il était il y a quelques secondes. Que s’était-il passé en fait? La mémoire commençait-elle à lui être défaillante? C’était assez mystérieux, mais, étrangement, il avait le profond sentiment que ce n’était plus important. Ce n’était que le passé et il fallait profiter du présent. Du Zénix de maintenant, calme et apaisé par la douce lueur qui l’englobait chaleureusement. Que c’était bon…ce monde de rêve. Un monde paisible où il pouvait se reposer à sa guise sans se soucier du reste. D’ailleurs, il se sentait si léger qu’on aurait dit qu’il pouvait voler tel un ange. C’était magnifique, mais complètement faux.

-HINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN

La sonnerie, cette sonnerie… ce son et ce bruit emmerdant qui ne cesse de réveiller les gens le matin. Qu’il soit 8h ou 5h, il était toujours là à forcer les gens à se réveiller même si ceux-ci étaient dans le monde profond du sommeil. La dépression était de plus en plus flagrante dans ce monde et ce devait être de LEURS fautes. La faute à toutes ses machines électroniques qui n’existaient que pour vous rappeler que vous étiez condamné. Satanés humains et leurs bidules. Malheureusement, il fallait les comprendre, car vu leur faiblesse, ils se devaient de compenser ce manque de force par leur technologie. En tout cas, compensé ou pas, ça n’expliquait nullement les vives sensations qui commençaient à persécuter Zénix. On dirait qu’il portait soudainement le fardeau entier que portait la planète. La surpollution? Nah mais plutôt la haine, la colère et la vive animosité qui habitait l’âme de chacun des habitants. C’est ce qu’il percevait au fin fond de lui et de son cœur. C’était si douloureux que ses muscles et son corps en payaient un prix ardent. Maintenant, il savait ce que c’était de se faire exploser. C’était la première fois que l’empereur se trouvait dans une situation de faiblesse comme celle-ci. On pouvait le dire, et ce à haute voix, Zénix Flame venait de se faire complètement avoir. En tentant de s’échapper, il avait pris de plein fouet l’attaque de la tête de bonbons. Ce qui en résultait était clair et net. L’empereur était au tapis et venait tout juste de revenir du monde temporaire dans lequel son esprit l’avait installé pour ne pas qu’il reçoive, un choc en accord avec cette importante douleur. Tsk.. c’était une défaite difficile à consommer. Nullement gouteuse comme le vin, il se devait de l’avaler même si c’était amer. Il n’y avait plus rien à faire autre que se livrer à l’armée histoire d’être soigné et de recevoir de bons traitements afin d’oublier les douleurs du présent. Rien qu’à y penser, une sensation bienfaisante se dégageait doucement de son esprit. Au même moment, un sourire vint délicatement se tracer sur ses lèvres de braises qui s’étiraient même dans une défaite des plus humiliantes. Était-ce dans la satisfaction d’avoir enfin été arrêté ou simplement à cause qu’il avait tout donné avant d’abandonner. Nul n’allait le savoir, car les pensées qu’il venait d’avoir…étaient-elles vraiment siennes?

-Tsk…

Un léger son digne d’un loup. Court et bref, mais ce mot possédant une définition inconnue voulait tout dire. Zénix Flame était en train de se relever. Oui mesdames et messieurs, ce n’était pas la fin. La bête était encore debout et n’allait pas cesser de luter. Si elle voulait un combat à mort alors …elle allait devoir prendre un numéro!

-Tu penses vraiment être la seule qui veuille me tuer?

Malgré l’aisance à psalmodier ses paroles provocantes, le jeune roi ne trouvait pas autant d’aisance pour se relever. Ses muscles et son corps étaient meurtris par les multitudes explosions qui venaient harmonieusement d’arranger son corps dans un chant chaotique. Une puissance qui était d’ailleurs assez intéressante. Jamais Zénix n’aurait pensé que le feu avait un tel cousin aussi destructeur. C’est d’ailleurs à ce moment précis qu’il comprenait . Il voyait dès lors ce que ses parents voulaient dire par ‘’Voit le monde par toi-même’’. Sur cette terre, il avait beau être un empereur, mais il y avait des rebelles à fort potentiel qu’il devait maîtriser. Son empire n’était donc qu’une infime partie de ce dont regorgeait cette planète et pour assurer une domination et une soumission totale, il se devait d’être apte à maitriser chacun de ses sujets.

-C’est d’ailleurs quelque chose.. d’intéressant que tu as là…mais malheureusement je n’ai pas de temps à te donner. Je suis très occupé vois-tu.


Eh oui, la vie d’empereur était très occupée. Zénix se devait d’aller voir ses sujets, et ce immédiatement. C’était bien d’avoir fait joujou et d’avoir détruit son corps comme on le faisait durant l’enfance, mais les choses sérieuses priorisaient l’amusement…

-Bye

Malgré sa douleur, le jeune homme était maintenant debout sous sa forme de loup. Flame posa un regard dur vers celle-ci. Comme s’il allait en finir avec sa vie, comme si une armée risquait de venir anéantir son opposante. C’était le jugement dernier jolie demoiselle, mais avec les yeux derniers la tête.

-On se reverra…

Le jeune homme commença dès lors à faire marche arrière en allant en direction opposée. Il ne fuyait pas. De toute manière, il ne pouvait fuir, car il marchait à la cadence d’un corps inhabité. Les brulures étaient trop importantes pour qu’il puisse bouger normalement. Tantôt tombant, tantôt chancelant, Zénix mettait toute la concentration qu’il lui restait dans son départ. Il était prêt à se battre de nouveau pour défendre sa vie s’il le fallait, mais plus important l’attendait. D’ailleurs, le son de son rendez-vous se faisait gravement entendre depuis un bon moment.

-Grrrrrrr….

Le volcan avait besoin de se nourrir. Eh oui, Zénix avait faim. Quelle merveilleuse idée d’entamer un combat sans rien avoir dans le ventre. En même temps, ce n’était pas de sa faute si miss rose était venue sur son chemin pour le faire chier alors qu’il partait manger. Tsk, si elle osait le lui reprocher , elle allait le .. payer?Ou pas et hop, un pas de travers fut exécuté. Zen avait du mal a marcher et c'était plus qu'évident. Si sa volonté n’avait pas été si forte, il serait resté cloué au sol comme une vulgaire bête. La jeune créature d’une maturité exemplaire portait le fardeau de la planète entière après tout. Il était si mature que même dans la mort il pensait à son devoir , oui, il pensait à se remplir le ventre afin de consommer tous les aliments de cette chère planète… Mais bon, pour ça, il devait se rendre à sa destination nah? La cuisinière devait l’attendre avec impatience. En attendant, elle s’attardait à servir diverses personnes histoire de ne pas avoir la journée longue. Elle avait même donné un nom à la cuisine : Restaurant. Étrange nah? Bref, Zénix ne questionnait pas plus que ça ses sujets. Tant qu’ils faisaient leurs boulots.. Pour l’instant, le sien consistait à survivre et se rendre à destination. En l’espace de 30 secondes, il avait réussi à parcourir quelques mètres jusqu’à tant qu’il tombe , inerte au sol.
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MessageSujet: Re: Le loup et la chasseuse? (PV Leiko) Le loup et la chasseuse? (PV Leiko) EmptyLun 21 Jan - 16:26


La Chute,

Du Roi Des Gamins.




Respirer. Une fonctionnalité ancrée dans l'essence même de notre chaire, qui s'effectue d'elle-même, sans que nous lui ayons rien demandé. Ca, c'est une brave petite. Mais alors, si respirer est naturel, pourquoi est-ce que j'en bave autant à chaque inspiration ? Wow, stop, c'était pas inscrit dans la charte d'utilisation ça ! REMBOURSE ! Attendez, je relis la notice... Ha si, c’est bon, j’ai rien dit. « Certaines difficultés respiratoires peuvent être éprouvées suite à l’attaque de plus d’une dizaine de loups enragés chargés aux duracell ». Ha ok, j’comprends mieux d’un coup. Ha ha haaa-, j’ai les nerfs qui lâchent, les poumons qui crient à l’agonie à chaque bouffée d’air, des bombes qui continuent d’exploser en une sorte de valse à quatre temps. A cent ans, à mille temps. J’étais encore debout, pourtant ma tête était convaincue qu’elle flottait dans les airs et butée comme elle était, refusait d’admettre qu’elle n’était pas en train de batifoler parmi les s’osio. C’était folklorique. Tout ce que je trouvais à faire, ou plutôt ce que je pouvais faire, c’était de fixer la scène avec une tête d’ahurie, un peu comme les petits alliens dans Toys Story « visiteurs venus d’ailleurs, aaaaaaah ». Quand j’vous dis que y’a un truc qui tourne pas rond chez moi, m’croyez même pas. Bon. Bref, j’en étais où moi ? Ha oui, à Toys Story. Tandis que je me croyais dans un animé où les jouets prennent vie, je commençai à sentir le contrecoup des attaques précédentes et… Ca ne me plaisait pas, oh que non. J’n’aimais pas ça. Toutes ces brulures… C’est pas bien. Nan. C’est des conneries de gosse sérieux faut arrêter ! « Tu m’as piqué ma barbie ! Bah tiens j’te brûle la gueule **** ! Tiiiiens, tu fermes ta **** maintenant hein ! ». Oh stop, je pars loin, beaucoup trop loin. Et en plus, comme si mon corps et mon esprit n’étaient pas déjà assez embourbés comme ça, je devais maintenant faire face à des discours. Mais… Mothafocka y s’arrête jamais de parler celui-là ?! Si j’en avais eu la force, j’aurais exécuté un magnifique facepalme, avec le coup de la main sur le front qui va avec. Mais, comment dire… Non. Pour l’instant, je fais l’arbre !... Et j’attends. Quoi ? Que la douleur passe et que le tiraillement de mes muscles s’estompe ? Dude, non ! J’pourrais passer la nuit ici sinon et pour être franche avec vous c’est pas vraiment dans mes plans. Alors ben… Je regarde le mini-roi qui tente de faire une sortie réussie et j’me tape un fixe sur lui. Pourquoi ? Parce que j’en étais arrivée au stade où même détourner le regard était une tâche qui demandait beaucoup trop d’énergie. Ouais. J’exagère peut-être. Sûrement. Et alors ? C’est mon problème. Il n’empêche que, miraculeusement, des mots se formèrent sur ma bouche. Vous me l’auriez dit y’a deux minutes de cela, honnêtement, j’vous aurais pas cru.

    « Huum, hu, sérieusement, tu me gonfles. »



Ouh ! Alors ça, ça venait du fond du cœur ! J’vous assure ! C’était… Le cri du désespoir de la fille qui se prenait pour un arbre. L’autodérision. Tout un concept à l’insulte facile, mais au vocabulaire innovant ! Quoi qu’il en soit, mes jambes me lâchèrent et se mirent en grève pour une durée indéterminée au moment où je m’y attendais le moins. Allez savoir pourquoi, mais aux vues de cette réflexion, j’eus une petite pensée pour la SNCF… Mes genoux s’écrasèrent lourdement sur le sol, me faisant amèrement ressentir leur indignation. Je les voyais très bien me rétorquer : « tiens, bouffe, et la prochaine fois que tu veux te battre, ce s’ra sans nous ! ». Oui, je sais. Je sais… L’impact entre le sol et mes petites gambettes abîmées raviva des blessures que j’avais presque oubliées. Aow fucking life, donne à moi bouffer (aucun rapport, on s’enfout), que je noie mon… Ma... Oh fock. J’allais dire ‘désespoir ‘, mais nan, alors j’ai voulu opter pour ‘peine’, mais j’ai encore changé d’avis. Parce que finalement, quand on y songe plus sérieusement, je venais de remplir ma mission. Easy Life. Quoi que… Nan, ma mission consistait à le ramener aussi, pas à rester assise par terre comme une fleur en attendant que de la bouffe tombe du ciel. C’est pourtant ce que je faisais. Cherchez la logique, moi j’la trouve pas. Peut-être, et je dis bien peut-être, devrais-je faire quelque chose ? C’est une idée qui porte à débats. Reine de l’inaction me voilà ! Mais… Mais… Ow god, mais shut up ! Il suffit ! Mais what… Hoy, pas besoin de me lancer ce regard de grand méchant loup ! Ma réactivité ayant atteint le niveau zéro il me passe carrément à côté. Par contre son ‘on se reverra’… Huu-hu…

    « Aoooooow, gé-nial. »



Oh ouais.. J’suis trop contente. Ca ne s’voit pas, mais j’cache ma joie là. Je la contiens. Ouais j’sais, c’est pas flagrant quand on jette un coup d’œil à la tête de charclo’ dépressif en quête de nourriture que je tire. Quant à mon vis-à-vis, il s’éloignait tant bien que mal clopint-clopant. Mouais. Faudrait que j’arrête de me foutre de lui deux minutes, car on n’va pas se mentir, mais mon état n’était pas vraiment meilleur au sien. Alors là, pas du tout… Au moins il tient encore debout, lui, même si à le regarder s’éloigner, on pourrait croire qu’il essaye de revisiter certains pas de danse de la polka. Pour la peine, j’aurais rigolé à ma connerie. Un léger rictus se forma tout de même au coin de mes lèvres, déchiré entre l’envie de rire et les élancements qui me traversaient la quasi-totalité de mes membres, ce qui à la fin donnait une drôle de grimace. C’est dans ces moments-là que je suis absolument ravie de ne pas pouvoir me voir. Mais breffons. Mon cerveau fonctionnait encore plus au ralenti que d’habitude, néanmoins, il réussi à aligner deux pensées plus où moins cohérentes. ‘Arrêter le mini-roi dans sa drôle de danse sinon, game over’. Vrai, non ? Prise d’une flemme incomparable, je me contentai de me munir péniblement d’une des seules crackers qui me restaient. Les nerfs envoyant les informations à mes doigts étant partis en vacances, les refermer sur cette petite bim fut une tâche beaucoup plus fastidieuse qu’il n’y parait. Soupir. Enfin, je relevai le regard vers le Yokai, prête à effectuer un dernier lancé ; c’était sans se douter que… BAM ! Sublime temps d’arrêt, ma salive me restant en travers de la gorge. C’était… suspect. Huuuu…

Quand je songe à la réaction que j’ai eu, je n’peux pas m’empêcher de me fendre la gueule. Imaginez, moi, me relevant tant bien que mal, sautillant sur une jambe avant de retrouver un semblant de point d’équilibre. Puis m’avançant, m’essayant à mon tour à la polka (c’était beau), pour finalement arriver à la hauteur de mon adversaire, le jaugeant de mes perles rosies avec prudence et retenue. Si j’avais eu un bâton, j’vous laisse deviner la grande scène classique qui se serait produite. Malheureusement, à cet instant, je n’en avais eu aucun sous la main. Système D. Accroupie et avec toute la précaution dont j’avais pu faire preuve, je lui avais poussé légèrement le bras avec la crackers non activée (j’précise on sait jamais). A la longue, je me rappelle avoir trouvé ça amusant…

    « Hoy… »



Nan, sur le moment je n’avais pas trouvé plus… Constructif. La satisfaction vint tout de même au rendez-vous et la même grimace que précédemment apparue sur mon visage. C’était fini. Le match avait pris fin et j’étais la gagnante. Ou plutôt l’armée… Et puis merde, j’m’enfiche en faite. Ce petit, je l’avais provoqué tout simplement parce que j’en avais reçu l’ordre. Au contraire de ce qu’il prétendait, en ce qui me concerne et du haut de mon mètre soixante quatre, je n’avais nullement envie de le tuer et son existence m’importait peu. C’est ainsi que je fis transmettre le message que le roi des gamins était tombé. Renversé par une rebelle, ou plutôt une m’enfoutiste invétérée. J’demandais pas grand-chose, si c’n’est que ces nuisances disparaissent et qu’on me donne ma journée. Je l’avais bien mérité. Vous ne trouvez pas ?
Les évènements suivirent leurs cours sans que je ne m’en préoccupe. A présent je n’avais plus rien à voir avec le garçon et pas que ça ne me déplaise ! Sans doute vais-je le recroiser un jour ? Ha nan ! Parlez pas de malheur, bitchies. Quelques concitoyens se remettaient difficilement du spectacle qui venait de se dérouler sous leurs mirettes. Quant à moi, je me doutais bien que nous étions observés par d’autres spectateurs que de simples civils malchanceux. N’est-ce pas ?

    « Je vous le laisse, débrouillez-vous. » lançai-je en élevant la voix.


Ha, voilà, vous comprenez mieux maintenant ?
Quant à moi, lorsque que le garçon fut aux mains de ceux qui le convoitaient, j’étais déjà loin…
Enfin… Pas si loin que ça en fait.
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