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 [Pandemic] Journal d'une vie passée (Klaus vs Patty)

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Johnson


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MessageSujet: [Pandemic] Journal d'une vie passée (Klaus vs Patty) [Pandemic] Journal d'une vie passée (Klaus vs Patty) EmptyMer 30 Jan - 10:52

Death City. Enfin.

Je suis sorti de l’autobus voyageur rapidement avant de me diriger hors de la gare routière. Mon sac en bandoulière sur l’épaule, une cigarette dans la bouche, la démarche lente et nonchalante alors que je me déplace dans la foule et vers la sortie. Il y a pas foule, mais on est quand même assez nombreux pour que je fasse attention où je mets les pieds. Parfois, je me dits qu’être si grand, c’est pas qu’un avantage. Dans des cas comme ça, c’est un méchant inconvénient. J’évite le cadre de porte et je me dirige dans la direction de la sortie de la gare, finalement.

Il fait froid! Plus froid que j’avais prévu. Je relève ma capuche sur ma tête en prévision à la température extérieure et je me rapproche de la grande fenêtre de la gare pour faire un petit survol de la situation dehors.

Il doit bien être 19h50, peut-être 20h max. Je regarde le ciel. Il neige un peu, on dirait. Une petite neige, rien de plus mignon. Bizarre qu’il neige au milieu du Nevada quand même, mais c’est pas comme si ça ne s’était jamais produit. Ça donne à la ville un genre d’ambiance quasiment féerique. Une lumière verte/orange se reflète dans les fenêtres environnantes. Il y a de quoi de surréaliste dans le moment. rien ne semble bouger à part les flocons qui tombent lentement, comme si ils se forçaient pour sortir d’une léthargie qui hantait l'environnement.

Mais il y avait ce je-ne-sais-quoi. Quelque chose qui ne clique pas du tout. Je peux pas mettre mon doigt dessus, mais il y a quelque chose qui ne marche pas. Un mauvais air.

Si il y avait un problème, je n’aurais pas de problème à soi m’éclipser, soi le combattre. J’ai confiance en moi quand il s’agit de se battre. Passer plus de la moitié de sa vie à courir et à survivre avec moins que rien te forme, j’imagine.

J’ouvre la grande porte vitrée d’un coup d’épaule et je me dirige vers ma destination: un appartement. Au moins, il faut que j’en trouve un maintenant que je suis arrivé ici. Près des services, question de bien s’installer dans la ville. J’ai l’impression que j’y serais souvent, alors je prend pas de chance.

Un frisson parcourt mon échine et et descend le long de ma colonne avant de revenir à mon bras, où un flocon a fondu après s’être déposé sur ma peau. D’un seul coup, je fige sur place. Mon cerveau me donne de la statique. Il y a une pause où je reste là, debout, immobilisé alors que la neige s’empile lentement sur ma capuche et mes épaules, et finalement, alors que j’ouvre la bouche de façon béate, un flocon de neige se faufile dans ma bouche.

D’un seul coup, je suis transporté quelque part d’autre. Mes pupilles se dilatent, je sens les muscles de ma machoire tirer pour former un sourire béat, et je commence à me pencher sur moi-même, comme un hybride entre un fauve et un bossu. Je peux tout voir, je me rappelle de tout. Tout. Sans exception. Soudainement, mon dos se déplie, les talons quittent le sol, et mon corps spasme avant de s’élancer par en arrière, le cou exposé, l’oeil vide, le sourire sanglant. Il y a des flashs, des souvenirs, des mémoires, que je ne connaissais même pas, qui me passent devant le regard, comme un film en accéléré. Mon corps, mon système nerveux recopie ce que je vois, m’envoie une douleur qui m'est inconnue et que je n’ai jamais vécu, et je me sens quasiment mourir et renaître à chaque milliseconde.

-Linda Fitgerald, 32 ans. Juive, prisonnière de Birkenau. Ancienne couturière. Morte au ga-
-Fritz Krieg, 19 ans. Allemand, soldat. A survécu au camp, marqué à vie par ce qu’il a vu à tout jama-
-Lucien Lachance, 28 ans. Français, prisonnier de Aushwitz II. Fusilla-
-Hanz, 2 mois. Fils d’une juive et d’un soldat. Miraculeusement survécu au camp-
-Pieter Schiller, 43 ans. Allemand, scientifique. Jugé coupable de crime contre l’humanite, se suicide à la cyanu-
-Gauss, 2 ans. Chien de garde. Meurt asphyxié par son maitre, un grand généra-
-Wagner Gauck, 14 ans. Juif, prisonnier. Lors d’expériences sur les liens à propos du changement de la couleur des yeux, de l’acide est injecté dans sa rétin-
-Immanuel Kamp, 3 ans. Allemand, prisonnier. Atteint de la lèpre, il s’éteint pour être retrouvé 3 jours aprè-/-
-Jeremy Parker, Anglais. 50 ans-
-François Lemercier, Françai-
-Julia Kruger, Juiv-
-Luther Polksky-
-Nanja Rom-
-Bruno-
-Ha-
-J-
-Sujet numéro 35, “Handschellen”, pas de prénom. Juive. Survit le camp après avoir été le sujet d’expérien-


De la lumière, de la noirceur, des cris, du rouge, des pleurs, le son du gaz qui siffle, l’odeur de pourriture, l’alcool à friction, une incantation magique, une douleur qui grandit près du bras droit, je ne vois plus rien, plus de souvenirs, mais la douleur passe encore en boucle, elle se répète-

Puis, plus rien.

Ooooooh, oh oh oh oh oh. Ça va bien maintenant. Je sait tout ce qui s’est passé, de la vie, la mort, la faim, la maladie... Je sais tout. La douleur est passé, mais je me souviens aussi de celle-ci.

Je me relève, le sourire malicieux, le regard vide, vitreux, perdu dans l’espace. Je ris. J’entend un son sortir de ma gorge, et ça me fait peur. Ce n’est pas ma voix. Par nervosité, je ris d’avantage. Mon bras gauche gratte. Je le regarde attentivement. Dans l’intérieur du bras, tatoué récemment, cinq chiffres, suivis d’un triangle. 12358. Je cache mon regard avec ma main et je grince des dents. Je ne me suis jamais senti aussi bien, aussi libéré, aussi, aussi... Aussi béat.

J’ai vu la mort, je l’ai fixé directement dans les yeux, plusieurs millions de fois, et je l’ai battu. Rien ne peut me battre. D’une voix qui n’est pas la mienne, voix qui me fait peur par son apparition aussi inattendue, une voix rauque, qui semble avoir pourri, perdu tout son charme depuis plus de 50 ans:

“LIBRE! LIIIIIIIIBRE!”

J’ai envie de courir. Je ris comme une hyène. Je court quasiment à quatre pattes, tout droit. Toujours tout droit. Ne jamais tourner. Tout droit. Il faut que je fuie. Oui, je dois fuir. J’ai peur. Peur qu’on me tue. Que les chiens m’attrapent, que les soldats visent et tirent directement dans la tête, qu’ils envoient mes idées s’éparpiller en plusieurs fragments, c’est arrivé environ 542 647 fois et des poussières je le sais je m’en souviensdechaquefoismaisj’aipeurqueçam’arriveetd’uncoupBANG-

Je tombe par terre, la tête première, comme si l'impact d'une balle venait de frapper le derrière de mon crâne. Je m’érafle le front sur le béton et je saigne. Mais je m’en fout. Je suis libre de penser, de dire, de faire ce que je veux. J’ai vu, vécu, vaincu ce que personne ne devrait voir, vivre, vaincre, six millions de fois plutôt qu’une. Et je rie. Un jacassement de cinglé. Surtout, ce qui me fait et plaisir, et peur, c’est cette voix. Je l’utilise, mais ce n’est pas la mienne. Je sens mon bras se manifester en menotte de façon totalement hazardeuse, et je m’agrippe à un lampadaire, et je me tire en rapetissant la chaine lentement pour me relever. Je reste là, le sourire qui risque de me disloquer la machoire, à fixer le ciel.

Il neige.

Bon, je n'ai pas de temps à perdre. J'ai un horaire de temps chargé. Je dois me trouver des sujets de tests potentiels. Tester des injections chimiques. Plusieurs résultats possibles et attendus. Doit trouver sujet avant tout.

"Où êtes-vous, mes petits schätzchen!? Je ne vous ferai pas de mal! J'ai juste besoin de faire une injection et tout sera fini! Tout! Rien de plus, rien de moins! wo bist du, meine Kleinen!? Ich werde dich fiiiiiindeeeeeen!"
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MessageSujet: Re: [Pandemic] Journal d'une vie passée (Klaus vs Patty) [Pandemic] Journal d'une vie passée (Klaus vs Patty) EmptyMer 30 Jan - 15:06

Il y a parfois des lieux sur terre, que l'on considère comme chez soit. Il y a parfois sur terre, des endroits que l'on a l'impression de connaître malgré tout. Parfois, derrière un monde s'en cache un autre. Et c'est parfois sur cette terre que l'on ressent cette sensation de chez sois. Peut-être parce qu'on ne se souvient plus de rien. Peut-être parce que c'est ainsi et qu'on n'en voit pas l’intérêt. D'ailleurs, il y a sur ces terres des lieux qui se ressemblent et qui sont parfois propres à certains souvenirs. Death City. Deux mots, une ville, un nom. Douce chanson fait à partir d'une appellation. Ah, si l'époque des Gaulois n'étaient pas passées, il y aurait sûrement une personne qui se serait mis à l'entré du pont pour pousser la chansonnette en mettant en avant les merveilles de cette ville. Ville comme les autres. Cité au milieu de l'eau. Un endroit comme les autres, avec peu de chose à envier. Parce qu'il y avait quasiment tout à lui enviait. Ici, l'ennui n'existait pas vraiment, il y avait toujours quelques choses de différent à faire. Grâce aux personnes qui y habitaient. Grâce à des actions et des fous rires. Grâce à la vie. Simplement.

Dans cette ville, il y a des personnes sans véritable intérêt qui périssent en ne marquant que peu d'esprit pour la simple raison que c'était que de simples PNJ sans valeurs et qu'ils sont présents pour pas grands chose. Et après, il y a les personnes plus importantes, ceux qui ont une histoire leur étant propre et un minimum d'utilité – sauf trois cas à part commençant par un Z, un M et un R –. En gros, c'est un monde. Un vrai. Avec une hiérarchie et une chaîne au niveau des rangs. Mais qui s'y intéressent ? Personne, tout simplement. Parce que les gens s'amusent, comme leurs personnages. D'ailleurs, c'est un peu un portail. En quelque sorte. S'échapper. Ne plus avoir de véritable sens au mot sens. Comme dans certains livres. Ne plus avoir de limite. C'est un peu ce qui se passe à Death City. Même les jours qui sont banals. Même ce jour là, où il neigea.

Les flocons tombant jonchaient petit à petit le sol. Calmement, doucement. Silencieusement. Tout simplement. Cela éblouissait les enfants. Il était si rare de voir de la neige à ce moment là de l'année. Il était si rare d'avoir une période de froid. Et le lac, gèlera t-il ? Peut-être, si la neige continue de tomber ainsi, sûrement. D'ailleurs, nul ne semblait y prêter attention. Trop occupé à faire des batailles de boules de neiges, des compétitions d'anges glacées – qui consistaient à s'allonger dans la neige et ouvrir et fermer les bras pour faire un ange, d'où la recherche du nom, soit disant passant – ainsi que des bonhommes de neiges. C'est dans ce décor digne de Noël que l'un des deux protagonistes se trouvaient. Ou du moins l'une. Car oui, celle qui s'amusait actuellement à faire un bonhomme de neige dans une rue en mode forever alone n'était autre qu'une blonde aux yeux bleus. Patricia Thompson, sans aucun doute. Ce n'était pas vraiment une surprise de la trouver là, au vue de son caractère enfantin, car elle était plus occupée à s'amuser dans cette neige froide qu'à être avec sa meister sur la place. Meister qui en plus, aurait sûrement bien eu besoin de sa présence. Mais elle ne pouvait pas le savoir, cette pauvre fille.

Pour passer l'apparence barbante d'un bonhomme de neige banal, nous allons faire comme si c'était un bonhomme de neige pas normal. Inhabituel. Et le mieux dans tout ça, c'était que c'était en quelque sorte le cas. Un hamster des neiges. Ah, vraiment, drôle de chose. Pas très étonnant aussi. Une girafe en papier, un hamster des neiges, peut-être une souris des sables, qui sait. Mais l'été n'était pas encore présent pour le dire. C'était donc cette neige subtilement dure que Patty avait tout simplement créé son œuvre d'art et qu'elle l'observait fièrement dans l'une des rues du quartier résidentiel de Death City. Death City qu'elle avait autrefois connu, il y a bien longtemps, dans un autre monde datant de tout autant.

Fière d'elle, la blonde avait ses bras autour de la taille, le visage enfouit dans une écharpe grise, observant tout en souriant l’œuvre enneigé. Elle se frotta ensuite les mains pour montrer qu'elle était satisfaite de son travail, puis, elle s'étira en regardant le ciel. Il était gris. Simplement sombre, à cause de la neige qui tombait un peu plus à chaque instant. A cause de cette fraîcheur remplissant Death City. Elle aurait pu rester ainsi pendant des heures, à observer le ciel, croyant parfois voir des secoupes volantes traverser le ciel à travers des étoiles filantes. Comme une gamine découvrant la voie lactée, elle ne prêta pas attention quand son regard croisa quelques instants une sorte de forme bleue dans le ciel. Parce que ce n'était pas vraiment important. C'était juste un alien, simplement. Vraiment ? pour elle, c'était le cas. Elle n'avait pas besoin de plus d'explications que cela.

Un large sourire caché derrière la laine de son écharpe, elle se balance de gauche à droite sur ses pieds, pour se réchauffer, avant de se retourner et voir s'il n'y avait pas quelque chose pour faire passer le temps, hormis la neige qui affluait du ciel. Personne. Elle se décide à bouger de place, pour baptiser une autre rue de la ville avec l'une de ses créations. Ses bottes font craquer la neige sous ses pas et c'est non pas avec une certaine flemme qu'elle arriva à l'embouchure pour choisir entre deux rues. La première que son regard croisa sembla vide et elle n'apercevait aucune forme intéressante malgré les lampadaires allumées. L'autre, était une toute autre histoire car ce fut non pas sans surprise qu'elle découvrit qu'elle n'avait pas l'air d'être vide. En effet, grâce à la lumière émise par l'une des lampes de la barre de fer, elle pouvait apercevoir une forme. Elle ne la connaissait pas, certes. Mais cela ne la dérangeait pas plus que ça.

    « Où êtes-vous, mes petits schätzchen!? Je ne vous ferai pas de mal! J'ai juste besoin de faire une injection et tout sera fini! Tout! Rien de plus, rien de moins! wo bist du, meine Kleinen!? Ich werde dich fiiiiiindeeeeeen!  »

De l’Allemand. L'américaine n'en avait jamais entendu et était intrigué face à ces sonorités rudes. Elle n'avait jamais était face à d'autres langues ou ethnie différente de la sienne et se demandait pourquoi cet inconnu parlait deux langues différentes s'il savait parler anglais. Ce n'était pas normal. Mais rien ne l'était vraiment ici. Et l'anormalité était un bon moyen de passer le temps. C'est pour ça qu'elle fit sûrement une belle erreur et qu'elle choisit de prendre la seconde rue plutôt que la première qui semblait si calme. Ah, elle aurait sûrement dû. Ah, elle allait sûrement le regretter comme il se devait.

Elle s'approcha un peu de cet homme qui semblait avoir la taille d'un joueur de basket. Elle n'alla pas à côté de lui. Parce que mine de rien, il y avait quelques petites choses qui ne la rassurait pas. Comme les injections. Pourtant, elle n'avait pas fait marche arrière pour autant, même s'il était dangereux de parler à cette personne, elle s'en fichait pas ml, après tout, c'était une arme et même si il advenait que cette personne n'était pas des plus seines, et bien il serait de son devoir de régler la situation. Avec ou sans Alice. De plus, elle pourrait ainsi montrer qu'elle n'est pas inutile sans sa meister. Ce fut d'une voix assez forte qu'elle parla.

    « Hé, t'es pas d'ici non ? C'est ton ventre qui parle comme ça ? Parce que j'ai jamais entendu des bruits aussi bizarres. »

Dorénavant, il ne restait qu'à attendre une possible réponse à ses questions. De toute façon, qu'est-ce qu'elle pouvait faire d'autre ? Prendre les jambes à son cou ne faisait pas vraiment partie de ses options, à cette blonde.

[HRP: Voilà Klaus, si je dois modifier quoi que ce soit, n'hésites pas. Et si besoin est, ma couleur c'est darkcyan. o/]
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Johnson


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MessageSujet: Re: [Pandemic] Journal d'une vie passée (Klaus vs Patty) [Pandemic] Journal d'une vie passée (Klaus vs Patty) EmptyMer 30 Jan - 19:21

Il n’y a personne ici, comme si le camp avait été déserté. Bon sang, mais j’avais demandé à Franz de m’enmener mes sujets il y a d’une demi-heure! L’incompétent. Il va falloir que je les trouve moi-même! Comme d’habitude. Je marche, et un déhanchement macabre se fait sentir. j’arrive au milieu de la rue, je ris toujours. Il y a quelque chose de libérant dans ce rire. Comme si je relâchait de la tension que j’avais accumulé depuis plus de 50 ans, voire plus. Cette voix change intonation, de volume, de grâce, de puissance à chaque seconde.

Et soudainement, je la vois.

Elle est petite, blonde, les yeux bleus, et un visage enfantin caché derrière une écharpe virevoltant au vent. Parfait. Voilà qui fera l’affaire, je viens de trouver mon sujet.

“da bist du, mein kleiner Schatz! Ich habe dich gesucht!
-Hé, t'es pas d'ici non ? C'est ton ventre qui parle comme ça ?”

Maintenant qu’elle me le dit, qu'elle mentionne mon ventre, j’ai faim. Faim! Je n’ai pas mangé depuis des jours. Mon ventre me fait mal. Après tout, Le Kapo de notre baraque ne nous a pas donné de nourriture depuis trois jours, et je crève de faim. Un gargouillement se fait entendre alors que mon sourire fait un 180°. Je me sens faible.

“...Parce que j'ai jamais entendu des bruits aussi bizarres.
-C’est toi qui m’a volé ma מזון, petite!? Tu vas me le payer, אתה גונב אוכל!”

Je court, ma chaine gratte contre le béton, envoie la neige virevolter dans une traînée, alors que, un sanglot dans la voix, je m’approche de cette traître à sa propre race, son ethnie. Elle doit payer. Et elle a de la nourriture sur elle, ça se sent. Je peux le savoir.

15 mètres. Elle est très petite, mais elle va être le sujet parfait pour les expériences que je veux faire sur elle. Ma démarche prend de la classe, un peu plus normale, alors que je me craque les doigts et le cou.

9 mètres. Elle a de beaux seins, pour une Untermensch. Peut-être que je peux me la taper, ingognito. Pas comme si ça dérangerait personne. Dans la barraque à munitions. Je commence à courir, et un rire de chacal m’échape. Ma voix a encore changé. C’est drôle! Un jour je parle pas, le suivant j’ai toute les voix du monde!

5 mêtres. Je grogne, je jappe, j’aboie. La raison pour laquelle j’existe, c’est pour chasser les hommes qui s’enfuient. Ma seule raison de vivre, c’est de causer la mort envers les similaires à mon maitre. Je n’ai pas peur, je ne ressent pas la douleur, l’instinct me pousse à attaquer. Je commence à courir à quatre pattes, une énergie férale me remplie.

“WOUF!!!”

Je saute. Comme si ça avait été mon instinct, je manifeste ma menotte sur ma main, j’aggripe la chaine, et je fais tourner la pince à une vitesse vertigineuse. La fille est en dessous de moi, elle a l’air encore plus petite qu’avant. Elle me rappelle Maria. Ma fille. Elle avait à peu près son âge.

“Pourquoi as-tu du mourir comme ça, Maria!?”

Je lance ma chaine. Si mon lancer est bon, peut-être que Maria va pouvoir mourir avant d’aller dans la chambre à gaz. Achever ses souffrances. Je le fait pour toi, Maria.
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MessageSujet: Re: [Pandemic] Journal d'une vie passée (Klaus vs Patty) [Pandemic] Journal d'une vie passée (Klaus vs Patty) EmptyVen 1 Fév - 23:37

La blonde n'avait pas vraiment compris ce que disait l'autre. Un coup il parlait l'Allemand, puis il utilisait des mots incompréhensibles et ensuite, il imitait un chien. Un chien. Tout ce qu'il y a de plus normal que de se prendre pour un canidé. Vraiment, rien d'étonnant là-dedans. Comme le fait que cet inconnu se mette aussi à bouger comme un chien et qu'il se rapprochait dangereusement d'elle. Mais non. Voyons, qui avait-il de bizarre là-dedans ? Elle ne voyait rien d'étrange là-bas et la seule surprise se lisant sur son visage n'était autre que celle dû à la prononciation étrangère de ce mystérieux homme faisant vraiment la taille d'un joueur de basket, à croire que les géant devenaient de plus en plus présents à Death City.

Il n'empêche que dans tout ceci, Patty n'avait pas vraiment bouger, mais dès lors que le dernier « Wouf » de l'homme disparu à travers l'horizon, elle comprit qu'elle n'allait sûrement pas rester immobile pendant très longtemps. Car oui, dès lors, l'homme avait sauté dans le ciel et avait changé sa main en menotte. Une arme. Soit, cela ne dérangeait pas. Mais une arme qui confond quelqu'un avec une autre et qui la menace de frapper, ce n'est pas vraiment une arme. C'est plus un fou. Un démon, en quelque sorte. Ah, ça, si elle avait eu un peu plus de neurone, elle aurait très bien pu le comprendre. Faudrait-il déjà avoir un peu plus de neurone. Mais qu'importait car son cerveau eut quand même la magnifique idée de lui faire faire deux pas sur le côté droit, histoire d'essayer d'esquiver l'attaque.

Dommage. Trop lente.

Elle ne put faire que quelques centimètres sur le côté, lui permettant d'esquiver la menotte dans sa figure, mais se la prenant royalement dans son épaule gauche qui la fait glapir de douleur. Pour ne pas attendre qu'elle soit broyer par cette arme, elle avait encore une fois fait un pas sur la droite, levant au passage sa jambe gauche pour essayer de mettre un coup de pied dans le ventre de l'autre, histoire de le faire reculer un bon coup et vérifier qu'elle n'avait rien de cassé. A vrai dire, elle ne savait pas si oui ou non, cela avait fonctionné, mais le fait est que elle, elle avait quand même reculé. Soit grâce au fait qu'elle avait simplement reculé à l'aide de ses jambes, soit tout simplement parce que l'autre avait reculé car elle avait réussi son coups. Néanmoins, n'étant vraiment pas sûre de ça, elle ne se prononça pas sur la chose. Elle n'avait même pas idée de se prononcer sur ça. Au lieu de s'inquiéter sur le fait de savoir si oui ou non elle l'avait eu, elle s'occupa plutôt de bouger son bras endolori, se plaignant à voix haute qu'elle allait sûrement avoir un bleu et qu'elle ne pourrait plus aider sa meister à faire la conne dans les rues.

En faisant en sortant de se masser l'épaule tout en grimaçant, la blonde ne trouva rien de mieux à faire que de le faire craquer. Intelligent, ou pas, mais au moins, elle se disait que au pire, c'était juste cassé. Au moins, ses os n'étaient pas réduits en miettes à cause de cette attaque surprise.

Donc, après cette vérification, elle se concentra un peu sur la menace qui lui faisait face, se demandant sérieusement s'il n'avait pas un grave problème mentaux, voir bien plus que ça. Dans tous les cas, cela n'empêcha pas l'arme de sortir avec euphorie de sa poche un mini revolver qu'elle avait sur elle pour se défendre au cas où qu'Alice ne soit pas là. Certes, le corps à corps ne tarderait sûrement pas, mais autant essayer de blesser l'autre avant de risquer de se faire à nouveau blesser.

Ce fut donc sans perdre de temps, que la blonde ouvrit la bouche en poussant un « YATA » avant d'appuyer sur la gâchette. La balle partit, tout simplement.
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MessageSujet: Re: [Pandemic] Journal d'une vie passée (Klaus vs Patty) [Pandemic] Journal d'une vie passée (Klaus vs Patty) EmptyDim 3 Fév - 3:52

J’ai fléchi au coup de pied que la petite m’a donné. Elle avait de la force derrière cette apparence (relativement) innocente, j’ai été surpris. La dernière personne qui avait autant de force, c’était le Gestapo qui m’a emmené ici, dans ce lieu infernal. Comme le coup m’a surpris alors que je retombait de mon saut, j’ai revolé, en ricochetant sur le sol comme une vulgaire pierre plate, la neige volant partout autour de moi comme une traînée de fumée avant de fracasser le mur de briques en pièces. Et je ris encore, alors que je sors du cratère d’où la poussière de béton virevolte encore.

“Hueheheheheh, Hanz, ton coup de pied a pris de la puissance, hein!? La dernière fois qu’on s’est entrainé comme ça, tu m’as pas envoyé si loin!”

Je me craque le cou, lentement, et je marche lentement vers Hanz. Il va recevoir la raclée qu’il mérite, ça fait longtemps qu’on s’est vu! Il revient d’égypte, ça se voit, il a bronzé un peu. Je m’étire les jambes et les poings, et je fais quelques straights et uppercuts, question de m’échauffer un peu. Puis, je manifeste ma menotte et je l’enroule autour de mon bras gauche, question de me protéger contre les attaques de Hanz. Le mec peut donner des bons coups si il se force! Faut que je gagne en utilisant d’autres tactiques.

“Benimm dich, kann ich!”

Et je fonce encore.

J’ai un rire de coincé dans ma gorge. La dernière fois que j’avais essayé de combattre un soldat Allemand comme ça, j’ai recu une punition de 50 coups de ceintures. Je ne veux pas que ça recommence. Mais cet homme avait tué mon ami, et je ne pouvais pas rien faire à son sujet. Les larmes me coulent dans le coin des yeux alors que je sprinte vers cet horrible homme, malgré ma maladie qui me brule l’estomac à chaque pas de course que je fais.

Et puis soudain, l’homme sort son arme de service.

D’un oeil, ce que je vois, c’est un homme dans la vingtaine qui tient un pistolet allemand, un P38, calibre 9mm Parabellum, une arme simple, efficace, et qui avait tué plus de 5 milliers de personnes dans les camps d’Auschwitz. De l’autre, je vois une jeune fille à la chevelure blonde, qui tient un revolver de petit calibre, et qui semble avoir peur. Semble être blessée à l’épaule. Semble vouloir se défendre, alors que mon autre vision tente de m’attaquer.

Quelque chose ne va pas. Mais pas du tout.

Je continue de foncer. J’ai pris trop de vitesse pour arrêter, ou tourner pour éviter le coup de feu potentiel. J’essaie bien de freiner, mais la neige glisse sous mes pieds. Le soldat prend son temps, mais une seconde avant que j’arrive à reprendre le contrôle, la poudre explose, un bang supersonique sort du canon du pistolet, la balle siffle alors qu’elle tourne sur elle même, et juste avant l’impact, je peux quasiment voir au ralenti alors que le projectile, déformé par la chaleur et la vitesse, virevolte en direction de mon épaule.

La force de la balle me fait virevolter sur la droite, mais je continue mon avancée alors que je ballerine dans les airs. C’est pas si pire que ça, en fait, ça m’offre une opportunité de de défendre-d’attaquer une fille innocente!? Qu’est-ce que je fais ici!?

Je n’ai aucune idée de pourquoi je suis en train de faire ça, je ne ferais jamais ça! Cette fille-là ne m’a jamais fait de mal-Elle m’a volé ma nouriture quand la croix rouge est venu faire une visite Noël dernier! Elle mérite tout les coups que je veux lui donner-Non! Je ne ferais jamais ça! Je ne suis pas en contrôle!

Je sens une petite voix se forcer hors de ma gorge. C’est une voix rauque, on dirait une voix qui a macéré dans l’alcool et la fumée de cigarette et qu’on a laissé vieillir pendant 20 ans:

“Aide-moi...”

Je ne contrôle pas mon coup de poing alors qu’il se dirige directement vers le visage de la fille. Mon autre bras est recouvert d’une rivière de sang, et le simple mouvement que celui-ci fait dans les airs me fais souffrir. Mais je ne peux pas l’utiliser pour empêcher mon coup de partir.
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MessageSujet: Re: [Pandemic] Journal d'une vie passée (Klaus vs Patty) [Pandemic] Journal d'une vie passée (Klaus vs Patty) EmptyMer 6 Fév - 14:07

Elle avait tiré. Elle l'avait même touché. Pourtant, cela ne lui procurait aucune sensation de sécurité, juste un doute. Un énorme doute. Parce qu'elle ne savait pas les raisons de l'autre. Et qu'elle ne comprend pas pourquoi, malgré la balle, il continu à avancer. Elle veut appuyer une seconde fois sur la gâchette mais rien n'y fait. Elle n'y arrive pas. Non pas à cause de la peur, mais sûrement à cause de l'expression de l'autre. Elle avait cru qu'il allait s’arrêter. Enfin, son visage l'avait montré. Et pourtant, rien. Juste les pas de l'homme se faisant de plus en plus près d'elle malgré sa blessure à l'épaule. Juste cette présence se rapprochant de la blonde.

Et tout simplement, cette voix.

Une voix comme on aurait pu en entendre n'importe où et qui pourtant, l'avait laissé muette et ne lui avait pas permis de réagir. Une voix simple, faible et presque inaudible. Deux mots. Pourtant, ce n'était pas la même chose que les autres paroles de cet homme. Il demandait de l'aide. Il lui demandait de l'aide. A elle, alors qu'elle venait de lui tirer dessus. Ça n'avait ni queue ni tête. Mais qu'importe. De toute façon, elle n'eut pas le temps de réfléchir qu'elle se prit un magnifique coup de poing dans le visage ce qui eu pour effet de la faire reculer en manquant de trébucher dans ses pas non désirés.

Une voix.

Elle résonne encore dans sa tête, comme si ces deux mots ne faisaient que se répéter, comme pour essayer de lui faire comprendre le sens de ce message. Lui montrer qu'il ne veut pas ça mais qu'il ne peut pas faire autrement. Et ce coup, l'avait-il voulu ? Elle ne prend pas le temps d'y réfléchir. C'est même avec cette voix en tête que son propre poing part pour rencontrer le visage de l'autre. Reflex. Elle n'a rien pu faire contre, mais qui sait, peut-être que cela réveillerait un peu l'autre.

Il n'empêche que voilà, il l'a frappé, elle l'a frappé, il lui a demandé de l'aide et elle, allait-elle y répondre ? Elle ne voyait pas trop comment faire face à cette situation. Elle ne voyait pas comment changer la donne. Elle ne savait même pas ce qu'il avait. Si ça se trouve, ce n'était qu'un simple problème de fermeture coincée. Ou alors bien pire. Elle n'en savait rien.

Il n'empêche que cette voix, elle était toujours présente. Parce qu'elle en avait rarement entendu des comme celle-ci. Parce qu'elle avait rarement entendu une telle façon de parler. Et parce qu'elle l'intriguait. De plus, elle ne voyait pas comment l'aider sur un problème qu'elle ne connaissait pas. Et lui demander ne faisait pas partie de ses idées. Alors, son cerveau ne lui fit remarquer qu'une chose : la manière brute est souvent la meilleure quand on ne sait pas. Et c'est donc sur cette optique qu'elle s’exécuta.

S'il l'avait frappé, elle l'avait frappé en retour. S'il lui avait demandé de l'aide, elle allait aussi le frapper en retour. Comme un amnésique à cause d'un choque, il faut lui en remettre un pour débloquer les souvenirs … Ou dégrader la situation, mais cela ne faisait pas parti du plan de la blonde alors pour elle, ça irait tout simplement mieux. C'est pour ça qu'elle craqua son poing gauche dans sa main droite avant de l'envoyer sur le visage de l'autre sans se retenir. Non pas par vengeance, juste pour aider. Seulement pour aider. Et, soit, aussi pour soulager son nez qui lui faisait horriblement mal. D'ailleurs, juste après ça, elle avait passé le dos de sa main dessus et avait remarqué que celui-ci faisait couler du sang. Non, l'autre n'était pas allé de main morte avec elle. C'est pour ça qu'elle en avait fait de même.

Et maintenant, comment allait-il réagir face à ça ? Il n'était pas obligé de comprendre le but de l'action de la jeune Thompson. Pourtant, cela l'arrangerait pas mal vu qu'elle n'avait pas pensé à lui expliquer son intention et qu'elle était actuellement occupée à essayer d’arrêter le sang de couler. Et puis bon, avec le froid, ça piquait quand même et pour le peu qu'elle éternue, elle ne serait pas dans la merde.
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Johnson


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MessageSujet: Re: [Pandemic] Journal d'une vie passée (Klaus vs Patty) [Pandemic] Journal d'une vie passée (Klaus vs Patty) EmptyVen 8 Fév - 19:44

J’ai paniqué. Dès que je l’ai frappé, la fille a sorti une contre-attaque de je ne sais où, ma propre rotation ajoutant à la puissance de son coup de poing, Et j’ai commencé à tourner dans l’autre direction, mon corps faisant une traction étrange, les jambes tournant d’un côté et le torse de l’autre avant que les jambes prennent la même direction, et je suis retombé sur mes pieds, le visage à la main. Putain, elle avait de la force, cette fille! Je me suis recouvert le visage de mes mains alors qu’un bruit, mi-gémissement, mi-sanglot sorti de ma gorge, un autre son étrange. Je n’ai jamais parlé! Qu’est-ce qui se passe?

Je n’ai pas le temps de réfléchir à ça! Mon sujet d’expérience s’enfuit! L’injection n’a pas encore été complètement administrée! Elle pourrait mourir avant que nous ayons les résultat voulus! Je ne peux pas permettre ça! Mon regard apeuré se transforme en grimace maniaque alors que je me rattrape du coup et m'approche, les bras en l’air, pour agripper mon sujet.

“Du gehst zu zahlen du kleine schlamp-!”

Un autre coup de poing de la part de la fille. Ça me remet les idées au clair, on dirait. Comme une baffe après avoir eu extrêmement peur. Pas le temps d’avoir peur, je dois réfléchir un peu à ce qui se passe, je n'agirais pas comme ça normalement. Surtout, quelle est la cause de mon changement de personnalité? Il y a bien quelque chose qui me force à agir comme ça, ou qui a extériorisé ce que je vie présentement. Ces souvenirs - que je n’ai jamais eu avant - ont été ensevelis dans ma tête, et c’est quelque chose qui les a fait resortir.

C’est bizzare, mon corps agit par soi même et je peux entendre comme une multitude de présences dans mon corps et qui semblent prendre le contrôle. Je suis comme en spectateur alors que le deuxième coup de poing me fait revoler par en arrière et que je- non, que mon corps agit quasiment comme sous l’emprise d’une autre personne et agrippe le lampadaire avec les menottes et l’utilise pour freiner le vol arrière et repartir comme un pendule vers la fille et lui foutre un coup.

Putain, faut que je sorte de cette forme avant que je lui fasse mal, ou que je la tue. Ou qu’elle ne me tue. c’est pas vraiment des options que j’aimerais voir. Alors que je retombe sur mes pieds, j’essaie de lui parler. On dirait que j’ai une voix maintenant, mieux vaut l’utiliser tant qu’on y a accès.

“Attends un peu, j’essaie de sortir de cette phase, je suis pas en contrôl- תקבל ממני, לעזאזל תפסיק לפגוע בי-”

J’ai assez d’énergie pour me frapper le visage alors que je crie de douleur. Putain, je devrais apprendre à contrôler ma force parfois!

“Ta gueule toi! Je suis pas en contrôle ici, y a quelque chose qui me fait agir de la sort- kommen hier kleine Scheißer- Gah! Merde, fuis! Je peux pas me contrôler!”

Alors que je parle, je sens mon visage se déformer en sourire grotesque et un rire démoniaque sort de ma bouche. Je me remet à marcher vers le sujet, alors que je mime l’utilisation d’une seringue avec ma main droite. Je ne comprend pas ce qui me cause à attaquer la fille, mais j’ai pas assez d’emprise sur mon corps ou ma voix pour faire quoi que ce soit.

“Krahe Griff!”

Ma pince de menotte virevolte et j’agrippe le cou de la jeune, la ramène vers moi et lui fait un coup de corde à linge, frappant la tête avec le creux du bras, avant de la renvoyer valser dans les airs comme un vulgaire mannequin.

Ouch. J’ai vraiment mal pour elle là. Vaut mieux que je sorte de cette trance pour arrêter ça. Oh putain, le mur vient de s’effondrer sous l’impact! Merde. Oups. Vite, sortir ce ça avant que quelque chose de plus grave arrive!
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MessageSujet: Re: [Pandemic] Journal d'une vie passée (Klaus vs Patty) [Pandemic] Journal d'une vie passée (Klaus vs Patty) EmptyMar 12 Fév - 19:57

Les mots, les phrases. Tout semblait être comme dans une sorte de cauchemar. Les langues se superposant les unes après les autres, l’incohérence se faisant entendre. L’incompréhension, tout simplement. Ce n'était pas compréhensible, voilà, c'était aussi simple que ça. Cette histoire n'avait ni queue ni tête. Elle rêvait, tout simplement. Ou alors, la situation était bien trop grave pour son cerveau de moineau.

Il n'empêche que voilà, elle ne comprenait pas tout ce qui se passait et n'arrivait à saisir que quelques brèves phrases de ce que l'autre disait. Sûrement les seules dans sa langues, tout simplement. Mais elle n'y voyait pas de sens là-dedans. Elle n'avait pas le temps d'en voir aussi, car l'autre se rejetait déjà sur elle comme si de rien n'était en hurlant quelque chose d'incompréhensible et sans qu'elle n'ai eut le temps de faire quoi que ce soit, son cou fut entouré de la menotte et elle fut ensuite ramené près de cet homme si étrange pour se prendre un coup de fil à linge dans la tronche, puis le creux dans bras au même endroit et de partir voltiger dans un mur qui se brisa à cause de la force du coup.

Non, vraiment, ce n'était pas la journée de la blonde qui se vit limite enseveli sous les gravas avec sûrement quelques côtes cassées à cause de tout ceci. Et puis bon, elle était sûre que tout ceci n'était pas encore terminée et c'est un poussant un gémissement de douleur qu'elle essaya de sortir de sous une jolie pile de caillasse lui étant tombé dessus. Voyant que ceci ne servait pas à grand chose de tenter comme ça, et étant assez mal en point, elle décida d'utiliser le fait qu'elle soit une arme pour s'en sortir. Elle se transforma donc en arme pour se transformer à côté en humaine et sortir ainsi des rochers en pouvant de nouveau respirer correctement et se rendre compte qu'elle souffrait de partout.

Et en plus de ça, l'autre était toujours là. Elle était vraiment dans la merde. Mais d'une force. D'une puissance.

Elle s'était donc relevée comme si de rien n'était – ou presque – et on ne pouvait pas dire que son cerveau marchait à pleine puissance vu qu'actuellement, elle était surtout entrain de craquer les os de ses mains. Puis, elle prit un visage renfrogné avant de marcher à grand pas vers le brun. En chemin, elle cracha par terre un peu de sang qui lui restait du coup de tout à l'heure. Et ce n'était pas pour autant qu'elle ralentissait.

Elle n'était plus très loin. Ce fut d'ailleurs dès qu'elle jugea être assez près qu'elle lui attrapa la nuque pour rapprocher son front du sien avant de lui mettre un magnifique coup de boule qui passa comme un pain au four.

    « Et comme ça, tu vas le récupérer ton contrôle ?! »
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