course de chariot à minuit et en kimono je vous pris!

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Les filles présentes se regardaient toutes avec plus ou moins d’inquiétude. Une petite chose rousse venait de débouler dans le couloir avec ses affaires. Elle avait mis une semaine à tout déménager depuis chez elle. Entre ses dessins, ses bocaux, ses boîtes, ses valises son chariot et son sac en toile, il lui en avait fallu des allées et retour entre sa maison et Shibusen. Mais maintenant c’était bon, elle avait tout ! Il ne lui restait plus qu’à ranger ! Mais avant cela, Ai observa un peu plus attentivement le lieu où elle allait à présent passer ses nuits. C’était une pièce rectangulaire de taille moyenne. Il y’avait un bureau dans un coin et une armoire en bois appuyée contre le mur du fond. De petites étagères étaient accrochées de-ci de-là sur les murs jaunes…Jaunes ? Ah non, première chose à faire, repeindre ! Peu importait à la rouquine d’avoir l’autorisation de se servir de rouleau et de peinture dans sa chambre, elle le ferait. Elle partie donc à la recherche de couleur et de pinceaux. Elle trouva justement ce qu’elle cherchait dans un placard isolé. Le lutin retourna donc au dortoir en sautillant et s’attela donc à sa mission. Quelques heures plus, tard, après être passé entre les mains de cette énergumène, la pièce n’avait presque rien gardé de son aspect d’origine excepté l’armoire, le lit et les étagères. Pour le reste ; les murs étaient à présent d’un rouge très foncés à l’exception du mur derrière son lit qui lui était noir. Des dessins crées par elle-même recouvraient à présent certaines zones peintes. Ses bocaux s’étalaient un peu partout des cousins étaient dispersés à travers la pièce…Pourquoi des coussins ? Directive de sa mère. En effet, le lutin avait pour habitude de toujours être en mouvement et donc, il fallait bien quelque chose pour se dresser entre le mur et elle. Bref, Ai était maintenant installée et ceci pour un bout de temps.
À présent, elle n’avait plus rien à faire. Elle jeta un coup d’oeil par la fenêtre. Tient il faisait nuit ? Déjà ? Eh ben, le temps passe vite. Elle avait passé l’après-midi à se fabriquer un cocon digne de ce nom.

Bon et maintenant ? Je suis sûr que tout le monde dort à cette heure ! Et j’ai pas sommeil qu’est ce que je vais bien pouvoir faire ? Allez creuse toi la tête, creuse toi la tête…

Seule la lampe de chevet éclairait la pièce, dégageant ainsi une lumière douce et chaleureuse venant se refléter sur la peau fantomatique du lutin ! La jeune fille arborait une expérience d’intense concentration. Des mèches rousses lui tombaient devant les yeux. Dans cette clarté blafarde, sa chevelure était teintée de reflets d’argent et sa peau semblait faite en nacre. Le moindre de rayon de claire de lune atteignant son épiderme semblait se réfléchir dessus. Ai était perdue dans ses pensées. Ses pupilles charbonneuses se baladaient de droite à gauche cherchant désespérément un endroit ou un objet sur lequel se fixer. Quand elles se stoppèrent net sur le chariot rouge vif à poignée noires qui se trouvait au milieu d’une montagne de coussins. La tornade rousse se précipita dessus et s’assit à l’intérieur. Elle tenait pile dedans ! Victoire ! Elle avait enfin une occupation digne de ce nom ! Mais ses parents lui avaient bien interdit de pratiquer toute activité dangereuse pour elle et surtout pour les autres à l’intérieur de l’établissement ! Ai dû donc se résigner. Elle descendit à contrecœur de son bolide rouge et s’attarda devant sa valise. Quels vêtements pouvait-il bien y avoir dedans ? Sa famille adorait la déguiser en petite gaisha à cause de sa pâleur. Ai ne fut donc pas étonnée quand elle découvrit un joli kimono rouge sang à l’intérieur. Elle l’enfila. Les manches étaient un peu longues mais autrement il lui allait, il n’y avait rien à redire la dessus. L’adolescente s’assit ensuite sur son lit et contempla les motifs de sa tenue nouvellement acquise. Des branches de cerisier recouvertes de fleurs étaient brodées un peu partout son nom avait même été brodé lui aussi sur le col avec un joli fil argenté. Mais bon, voilà maintenant cinq minutes que la jeune fille n’avait pas bougé, un record pour elle. Et ce chariot lui tendait ses poignées…Elle regarda l’horloge, minuit ! Tant pis, elle ne pouvait pas attendre. Elle enfila ses rangers mais garda le kimono. Elle attrapa le chariot et sortit dans le couloir du dortoir. Elle installa son matériel au bord des escaliers, les poussa et sauta dedans ! Yououuuuuuuuuuuuuuuu c’était sensationnel ! Elle atteignit rapidement une vitesse impressionnante. Pour tourner, elle faisait tout simplement basculer le chariot sur la droite ou sur la gauche. Ses mèches rebelles lui fouettaient le visage. A une telle vitesse, elle eut rapidement quitté le dortoir et se précipitait à présent on ne sais ou. Les minutes passèrent, elle roulait, roulait à bord de son chariot quand soudain….horreur ! Une porte close !! Ai s’agrippa au rebord du chariot. Elle transforma une de ses mains en pointes et essaya de la planter dans le sol mais sa vitesse était trop importante !

Ouaaaaaaaaaaa ! la poisse sortez moi de là

Elle aperçut juste une silhouette non loin. Peu lui importait que ce oit un élève ou un professeur elle voulait juste qu’on stoppe le chariot et elle avec par la même occasion. Elle cria à la personne non loin de faire quelque chose mais quoi elle même n’en avait aucune idée.

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(Hoy! je m'incuste si tu le veux bien xD)

Haaa, la nourriture, rien n'étais plus sacré pour lui, à par lui même et sa soeur bien sur...Enfin bref, Artémus était dans le réfectoire. Son plateau était remplit, tout le monde était partit, il était seul à présent. Le bruit de ses mouvements résonnaient dans toute la pièce. Bon d'accord il était un peu tard pour venir manger, mais n'aimant pas le bruit insupportable qui régnait ici quand il y avait tout les autres élèves, alors il avait débarqué vers dix heures du soir en crochetant la serrure... à coup de pied. Il était déjà venu ici plusieurs fois pour laver le sol mais très vite Shinigami-sama avait arrêté de lui demander cela car il piquait un peu trop de bouffe dans les réserves de l'école.. Enfin bref, pour le moment notre arme finissait son sandwich, un imposant sandwich de trois étages qu'il avait fait avec deux ou trois trucs qui trainaient par-ci par-là dans la cuisine.

Sa longue écharpe posé sur le bord de la table, Artémus n'était quand tee-shirt mal grès la fraicheur de la nuit qui se faisait de plus en plus présente. Enfin il finit son repas. S'asseyant confortablement sur sa chaise, il fixa les alentours. Pas un chat, pas un bruit, pas une personne... le silence, le bonheur totale pour lui. Saisissant son écharpe dans sa main droite, il sentit le sommeil le gagné, mais avant qu'il n'ai put faire quoi que ce soit, il s'était déjà endormis en tenant fermement son bout de tissu fétiche. Comme d'habitude, ses rêves ne parlaient que de lui, il était connut et respecté de tous, en temps qu'arme mais aussi en tant que personne. Mais bon... passons sur ce détail, les rêves d'un nombriliste ne sont que très rarement intéressant et les siens en l'occurrence n'échappaient pas à cette règle.

Le temps passa ainsi plus vite, pour finir par s'arrêter aux alentours de minuit, un bruit sourd et lointain le réveilla. Artémus ouvrit doucement ses pupilles écarlates, fixant tout d'abord le vide devant lui, le bruit s'intensifia, son regard se porta alors sur la porte. Qui osait ainsi déranger son sommeil royale?! Le jeune homme se leva, enroula son écharpe autour de son coup et se dirigea vers la sortie. Poussant un profond soupir d'ennuis, il ouvrit la double porte d'un violent coup de pied. Le bruit venait d'un couloir à droite. Il prit cette direction, puis à gauche et pour finir il arriva face à des escaliers. Le bruit venait d'en haut, un bruit de métal, quelque chose devait chuter dans les escaliers, quelques chose de métallique qui plus est à l'entente de ce bruit.
L'ambiance était digne d'un filme d'horreur, l'ennemi approchait, il ne savait rien de ce dernier, se mettant en position de combat Artémus était près à accueillir le kishin qui l'avait empêcher de profiter d'un bon sommeil après un repas mérité. Et oui, le fait qu'un kishin ne pouvait pénétrer dans l'école ne lui effleura pas un instant l'esprit. Au moins s'il parlait de légitime défense il aurait le droit de taper... tout du moins... c'est ce qu'il espérait et croyait...

Le bruit était maintenant au plus fort, Artémus se sentait légèrement nerveux à présent, il leva les yeux et vit déboulé un... chariot? Et parlant par dessus le marché?! Il entendit une petite voix s'élever dans le tumulte métallique, se mettant alors de côté pour évité le chariot, il eut juste le temps de tendre le bras pour saisir cette petite chose orange rouge qui était dans le chariot par le col.

Soulevant le corps du caddie, il entendit ce dernier s'écraser contre le mur dans un dernier raffut de métal. Artémus ferma les yeux à ce bruit... c'était pas sa soirée... Un nouveau soupir se fît entendre. Il posa alors son regard ensanglanté sur cette petit chose étrange qu'il avait extirpé in extremis du chariot. Sur le moment il ne réussit pas à voir concrètement à quoi elle ressemblait, il savait que c'était une fille à la voix qu'il avait entendu, mais elle lui paraissait légère et petit pour être étudiante dans cette endroit.

« Bon j'ai affaire à quoi cette fois? »

Sa voix était calme, quelques peu exaspérer par le bruit du chariot qui résonnait encore dans sa tête...

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Ai se souvenait seulement avoir été soulevée par le col et se retrouvait maintenant à plusieurs centimètre au dessus du sol. Ah c’est vrai que c’est comme ça la vie quand on est grand, on voit tout de haut et on attrape tout plus facilement. La rouquine se tortilla donc dans le vide pour apercevoir le visage de celui ou celle qui l’avait rattrapé mais impossible de l’entrevoir dans la pénombre. Elle souffla sur les quelques mèches rousses qui lui tombait sur le visage. Ses grands yeux noirs pétillaient de curiosité. Elle voulait savoir à qui elle avait à faire. Elle commençait déjà à ouvrir le bouche pour poser une multitude de questions indiscrètes quand une voix s’éleva dans le noir. Quoi ! L’homme (et oui, elle avait reconnu une voix masculine quand même) venait de la qualifier de quoi. Il aurait parlé d’un objet qu’il n’aurait pas formulé sa phrase autrement. Ai voulait voir la tête qu’il avait elle plongea la main dans son décolleté inexistant et en extirpa…une lampe torche ! Mais enfin où est la logique, elle à une lampe torche te elle dévale les escaliers dans un chariot sans mettre à profit cet éclairage potentiel ! Et bien justement, la logique de la rouquine veut que le jeu aurait été bien moins drôle si il y avait eu de la lumière. Bref elle appuya sur le bouton on de la lampe et un petit faisceau lumineux vint éclairer les alentours. Oh tient qu’est ce que c’ét…Wahhhhh des yeux rouges !! Ohh c’était chouette ! Elle se souvint alors d’une chose, le rouge des pupilles du jeune homme lui rappelait son chariot. Elle sauta à terre tel un petit félin et se précipita vers la carcasse de son ex engin de circulation. Ce n’était plus qu’un tas de pièces détachée mais aucunes n’était habimées. Elle pourrait réparer ça facilement !

Ne craint rien mon petit chariot je vais te remettre sur roues en un rien de temps et tu sera comme neuf et on repartira vivre de grande aventures ensemble.

Elle se tourna ensuite vers son sauveur. Ah il lui semblait encore plus grand maintenant. Elle tendit son bras en l’air et lui serra frénétiquement la main ! A première vue, il n’avait pas l’air dangereux (non mais elle est bigleuse ou quoi ? Oo) Elle ne pu s’empêcher de lui sourire. L’ennui, c’est qu’elle en revanche ne pouvait pas voir l’expression de son visage en cet instant. En effet, il portait une écharpe autour du cou. Chose que le lutin trouva étrange puisque la température était plus que convenable.

Bonjour bonsoir ! Je m’appelle Ai merci de m’avoir attrapé avec si peu de délicatesse par le col pour me sauver la vie ! je suppose que tu dois être malade pour porter une écharpe ? Si tu veux j’ai volé euh je veux dire trouvé une boîte de pillules étranges dans la poche d’une fille tu peux peut être en prendre tu te sentiras peut être mieux. Ah mais non j’y pense, elle sont dans les poches de mon bermuda que j’ai laissé dans ma chambre sur mon lit ! Zut je vais pas pouvoir t’aider à guérir, je sers à rien je suis une empoté grrr je devrais faire plus attention ! Tient au fait tu l’as trouvée comment mon arrivée ? Un peu casse-cou mais classe je devrais le refaire ! Au fait, je t’énerve peut être à parler autant ? Je t’ai demandé ton nom ?

Ai le regarda avec une petite expression mi amusée mi désolé. Parfois, elle se transformait en vrai moulin à parole ! Et impossible de la faire taire ! Elle regarda ensuite autour d’elle, éclairant les lieux avec sa lampe. Elle ne savait même pas où elle était. Pourtant elle était à l’école depuis un moment mais rien à faire, elle ne se repérait toujours pas. Ses yeux allaient donc de droite à gauche cherchant un objet ou autre qu’ils pourraient reconnaître et permettant d’identifier le lieu.

On est où au fait, je crois que je me suis perdue !

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Artémus tenait fermement le bout de tissu qu'il avait attrapé, au premiers abords... il avait crut avoir attrapé un chien par le col ou alors un gros chat... Mais sur le moment il n'avait pas crut avoir attrapé une jeune fille... Cette chose ne cessait de se débattre! Mais pour finir elle ne bougea plus, et tandis qu'il posait ses yeux sur elle un flash de lumière vint l'éblouir. Sur le coup, il la lâcha et ferma les yeux, en se les frottant. Pendant qu'il se frottait les yeux, il entendit derrière lui une petit voix féminine... bon d'accord ça brisait son hypothèse de chat ou de chien... Et d'ailleurs cette petite voix était entrain de s'adresser au chariot. Comment osait-elle plus s'inquiéter pour une vulgaire bout de métal plutôt que lui?! Elle venait de lui bruler la rétine et elle préférait s'occuper d'un vulgaire chariot...

Retrouvant enfin la vue, il ouvrit péniblement les yeux pour tomber nez à nez... enfin plutôt en face parce que leurs nez n'étaient pas vraiment au même niveau... à une petite fille. Il ne la distinguait pas vraiment dans la pénombre, mais il sentit qu'elle lui attrapait la main et la secouait frénétiquement... il discerna un sourire mais ni répondit pas. Et là... commença le genre de chose qu'il ne pouvait supporter, la petite vois s'éleva et ne s'arrêta ! Elle parlait! Partant sur un sujet et avant qu'il n'y réponde elle était déjà repartit sur un autre.
Portant une mains à sa tête au milieu du discoure de la jeune fille, il sentait comme un marteau qui commençait à lui tapé dans la tête... Il n'avait pas tout comprit, mais était à peu près sur que son nom était Ai, qu'elle croyait qu'il était malade parce qu'il portait une écharpe, qu'elle l'avait questionné sur son entrée et pour finir elle lui avait demandé son nom... Tant de mots à encaisser d'un seul coup... c'était dure pour son demis pois chiche, oui sa sœur avait eut l'autre moitié mais bref!, il ne répondit qu'une chose à tout cela.

« Je m'appelle Artémus. »

Oui lui aussi était fan des long discoure. Enfait , à ce moment précis il regrettait de l'avoir « sauver »... c'est vrais que maintenant qu'il y pensait cela aurait été tellement plus amusant de la voir s'écraser contre le mur... Et puis c'était elle qui avait rompu son sommeil royal! Elle méritait d'être punit. Elle lui parla de nouveau, lui demandant où il était. La toisant de sa hauteur, le jeune homme lui répondit d'une voix calme et sans émotion.

« On est juste à côté du réfectoire... et sinon je pense que les dortoirs sont plus haut vu que c'est de là que t'es arrivé dans ton chariot. »

Oui, lui aussi possédait un grand sens de l'orientation... alors lui demandé où ils se trouvaient revenait à lui demandé ce qu'il savait qui était proche de là où ils étaient...

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Ah, apparemment, le jeune homme n’était pas très bavard vu la tête qu’il tira quand Ai se lança dans un de ses interminables monologues que personne n’écoutait jamais. Pas grave, elle ferait avec. La froideur de certaines personnes l’empêchait rarement de se sentir à l’aise. Et oui, elle n’avait pas le moindre instinct. Autrement, elle se serait rendu compte que son interlocuteur semblait avoir plus envie de dormir et de lui fracasser le crâne que de l’écouter. Mais il fallait le comprendre, elle avait perturbé son royal sommeil ! (et oui attention hein ça se fait pas tout de même !) La jeune fille se laissa tomber sur le sol, son kimono s’étalant autour d’elle. Sa course folle à travers l’école l’avait épuisé. Recroquevillée ainsi par terre, elle semblait encore plus petite et chétive que d’ordinaire. Elle attendait patiemment que le jeune homme se décide à parler. Après tout, elle l’avait dérangé, elle pouvait bien supporter son manque de conversation. Il daigna cependant répondre à deux question. Pour commencer il s’appelait Artémus et ensuite, il tenta de déterminer l’endroit où ils se trouvaient mais son sens de l’orientation n’avait pas l’air beaucoup plus développé que celui de Ai. Mais cette dernière ne pu s’empêcher de sourire. Il lui avait répondu, il n’était peut être pas aussi froid qu’il en avait l’air ? Elle décida donc d’en apprendre plus sur lui. Avec un peu de chance il accepterait de lui répondre si il n’avait rien de mieux à faire ? Oh elle pouvait tenter sa chance, elle verrait bien après !

Dis moi Artémus, ça fait longtemps que tu es à l’académie ? Je ne t’avais jamais vu avant. Et tu es une arme ou un manieur ? Bien évidemment si tu ne veux pas répondre, rien ne t’y oblige.

Chose étrange, la rouquine lui laissait le choix. Elle d’habitude si autoritaire lui proposait de répondre ou non à ses interrogations. Décidemment, sa cavalcade en chariot l’avait chamboulée. Ou alors, peut-être apprenait-elle tout simplement à écouter un peu plus les personnes qu’elle avait en face d’elle ? En tout cas, une question lui trottait dans la tête, revenant avec insistance. Avec qui Artémus pouvait-il faire équipe ? Un garçon aussi distant devait avoir eu du mal à trouver un compagnon d’arme ! La jeune fille se demandait également si il existait une chose ou une personne au monde capable de dérider le jeune homme aux yeux de braises. Elle aurait bien voulu lui demander mais elle n’osait pas de peur de l’énerver de nouveau. Eh oui, par moments, elle pouvait faire preuve de tact. Elle jouait avec la ceinture de son vêtement quand la faim fit gronder son estomac. Zut, c’est vrai qu’avec la déco de sa chambre elle n’avait pas mangé. Elle regarda Artémus avec un petit sourire gêné.

Pardon, je n’ai rien avalé de la journée ! Tu ne saurais pas comment on accède au garde mangé par hasard ?

Ai avait demandé ça comme ça. Elle n’attendait pas de réponse mais juste qu’il lui indique le chemin. En effet, elle n’avait pas envie de se perdre d’avantage surtout quand son manieur n’était pas avec elle pour l’empêcher de s’attirer des ennuis. Car la poisse avait en effet tendance à suivre discrètement notre amie rousse un peu partout où elle allait. Mais la jeune fille avait également tendance à provoquer cette malchance en faisant toutes sortes de conneries plus monumentale les unes que les autres (du genre dévaler des escaliers en chariot ?...) L’adolescente se releva donc en faisant preuve d’une agilité et d’une rapidité défiant toute concurrence ? Et oui, être minuscule et fine avait quelques avantages quand même. Elle épousseta ses vêtements d’un revers de main et attendit que le jeune homme lui montre le chemin. Il se dirait sûrement que plus vite il la conduirait à l’endroit voulu plus vite elle lui ficherait la paix.

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Pourquoi était-il venu déjà? Ha oui... un bruit étrange avait déranger son sommeil, pendant qu'il dormait patiemment dans le réfectoire elle l'avait dérangé. Et maintenant qu'il était là, il regrettait quelques peu d'être venu, il aurait mieux fait de rester dormir... où en tout cas aller dans les dortoirs... Il eut alors un bref regard autours de lui. Bon alors... s'il était venu par là et que c'était le réfectoire, si les dortoirs féminins étaient en haut, alors celui des gars était... il allait arriver au bout de son raisonnement quand la voie de la jeune fille vint le briser dans sa réflexion! Il ne prêta quasiment pas d'attention à sa première question, à vrais dire, même lui ne le savait pas depuis combien de temps il était là... alors il l'a sauta et répondit simplement à la deuxième.

« Arme. »

Ne se souciant même pas de savoir ce qu'était la jeune fille, il savait bien qu'une personne à la taille si petite ne pouvait être à sa hauteur, que ce soit un manieur ou une arme, alors il ne voulait même pas s'en soucier. Un baillement se fit alors entendre de sa par, au travers de son écharpe, la forme de sa bouche grande ouverte se dessina. L'envie de retourner dormir le prit, mais il était trop tard pour qu'il reprenne sa réflexion sur où il devait aller, alors il reprit le plus simple qu'il connaissait. Le réfectoire, au moins demain il serait au bonne endroit pour manger. Alors il se retourna sans un mot et s'apprêta à faire un premier pas quand un grognement le fit se retourner pratiquement aussitôt. Il venait, du ventre de Ai? Cette dernière le regardait gêné, un petite sourire maladroit sur les lèvres, il étouffa un petit rire, avant se retourner de nouveau. Levant sa main droite il fit signe à la jeune fille de le suivre, et sans même un regard lui dit.

« Suis mwa, je retourne au réfectoire, t'aura surement de quoi manger là bas. »

Amicale... oui c'était bien cela, il l'aidait enfin... il ne l'envoyait pas balader directement comme la moyenne des manieurs de cette école. Enfin bref, ne s'assurant même pas de savoir si elle le suivait ou pas, il reprit son chemin en sens inverse. De nouveau les grandes portes en fer, du self, une nouvelle fois il donna un violent coup de pied pour ouvrir les portes. Haa qu'il les aimait ces portes, elle s'ouvrait dans un sens comme dans l'autre, il n'avait qu'a juste donné un coup de pied et hop! C'était ouvert. Il s'arrêta là, attendant de voir si la petite rouquine l'avait suivit.

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Ainsi donc monsieur grognon était une arme. La rouquine s’amusait en effet à donner des surnoms à certaines personnes possédant un trait de caractère dominant. Pour le moment, elle n’avait pas pu se rendre compte du nombrilisme maladive dont faisait preuve son interlocuteur, elle l’avait donc appelé monsieur grognon. En plus, elle avait toujours aimé ce mot. Lorsque son ventre se mit à gargouiller de manière un peu trop appuyée à son goût, la jeune fille se sentit gênée mais néanmoins soulagée. Artémus avait ri, elle en était certaine. Rien que ce petit son lui redonna un peu d’énergie et elle se dit que peut être, malgré les apparences, il arrivait au jeune homme se sourire. Après tout, c’était un être humain ! Il lui fit ensuite signe de le suivre, il allait la conduire au réfectoire où elle pourrait enfin se restaurer convenablement ! Chic alors, elle se demandait ce qu’il y avait à manger dans les réserves de l’école ? Et le réfrigérateur, il était à quelle température ? Parce que la jeune fille avait chipé deux trois poulets en plastique et était persuadée de devoir les mettre au frais ! Non mais quelle misère, se faire des réflexions pareilles, il faut avoir un sacré problème au cerveau ! Bref, la jeune fille trottinait donc derrière Artémus, son long kimono traînant dans son sillage. Sa peau se teintait d’étranges reflets à cause de sa pâleur et l’on aurait pu croire à une apparition fantomatique en la voyant. Ses yeux noirs se confondaient avec l’obscurité donnant l’étrange impression qu’elle ne possédait pas de pupilles mais deux grands trous. Une fois devant les portes du réfectoire, son monsieur grognon donna un violent coup de pied dans les portes à doubles battants ce qui eut pour effet de foutre une peur bleue à Ai. Cette dernière voyant qu’elle avait enfin accès à son potentiel garde-manger se précipita à l’intérieur. Avec son vêtement trop grand et la vitesse hallucinante à laquelle elle se déplaçait, on aurait pu se demander si elle n’était pas montée sur roulettes…pardon sur ressort car en effet, elle s’était mise à sauter de tous les côtés. Une vraie gosse à surveiller ! On en venait à se demander comment il pouvait être possible de lui arriver de faire preuve de maturité. Elle se trouvait à présent face à…Une machine à polir le sol… ! Ça rendait bien les surfaces glissantes ce truc-là ? Ohoh il fallait qu’elle essaye cette petite merveille. Mais avant tout, manger ! Elle fonça vers la salle réfrigérante et attrapa des tonnes de plats surgelés. Elle ne pris même pas le temps de refermer l’espèce de congélateur géant. Elle s’installa à une table et mordit dans un de ses plats sans même l’avoir mis à réchauffer ! Mais comment pouvait-on avaler ce genre de chose ? Une fois son infâme repas terminé, elle se précipita vers la machine à polir et la mit en marche. Un bruit strident résonna à travers le réfectoire. Ai se servit de son joujou pour lustrer une partie du sol. Elle se plaça ensuite un peu plus loin et pris de l’élan. Yaouu c’était magnifique, elle glissait d’un bout à l’autre de la pièce avec une facilité !

Tu ne veux pas essayer Artémus ? C’est très drôleeeeeeeeeeeeeee…

Ai venait de disparaître à l’intérieur du réfrigérateur géant laissé ouvert. Elle était allée se cogner contre le mur du fond et le choc avait refermé la porte. La jeune fille était donc prise au piège de l’intérieur. Zut, elle s’amusait pourtant bien ! Une série de frissons répétés vint parcourir sa colonne vertébrale. Le froid commençait à la gagner pas étonnant, elle se trouvait dans une pièce réfrigérante en kimono8 Au moins, elle était certaine que ses poulets en plastoc seraient heureux ici mais elle pas question qu’elle y reste plus longtemps. Il y’avait probablement une aération quelque part non ? Bingo, elle repéra ce qu’elle cherchait à un mètre d’elle. Une petite bouche d’aération ou elle pourrait peut-être se glisser. La tête passait, c’était déjà ça et soudain…Flûte ! Vous avez cru qu’elle était coincée hein et bien non, elle venait juste de perdre sa lampe torche ! Elle la récupéra et repris son chemin. Bah c’était sale là dedans ! Ah voilà qui devait être la sortie du tunnel. La rouquine venait d’apercevoir la bouche d’aération du réfectoire ! Elle y passa la tête, toute fière de l’aventure qu’elle venait d’entreprendre.

Artémus !! J’ai fait une super découverte…dont tu n’auras certainement rien à faire !

Elle venait en effet de se souvenir que le jeune homme n’était probablement pas du genre à aimer crapahuter dans des conduits répugnants pour espionner ses camarades ! Car oui, on pouvait voir absolument toutes les pièces depuis cette bouche d’aération. Une infinité de trou de souris se livraient à vous, vous révélant certains petits secrets des autres élèves…

(dsl j'ai mis du temps à répondre mais j'avais beaucoup de boulot au lycée snif T.T)

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(H.J: T'inquiète aps c'as grave tant que tu rep xD)

Artémus venait de pénétrer dans la grande salle. Arrêter à l'entrée de la pièce, il vit passé juste à côté de lui une sorte de petite puce de taille humaine qui sautait partout. Un bref sourire se dessina sur ses lèvres, elle avait l'aire d'une enfant... Se laisserait-il avoir par ces apparences infantiles? Nan, ce sourire caché par son écharpe disparut pratiquement aussi vite qu'il était arrivé, car déjà la petite rouquine s'était arrêter devant une machine à polir le sol. Sentant qu'un mauvaise idée naissait dans son esprit, lui se dit surtout que si elle causait des problèmes ce serait encore lui que l'on accuserait et de nouveau il devrait se rabaissé à exécuter les basses besognes du directeur... S'avançant d'un pas vers elle, il s'apprêtait à la réprimander ou plutôt lui crier dessus quand il la perdit des yeux car déjà elle était partit dans le frigo...

Ne prêtant même pas attention à ce qu'elle mangeait, lui était retourné s'allonger sur plusieurs chaises aligner les unes après les autres. Posant son écharpe sur ses yeux, il se sentit reposer, entendant les bruits que faisait la jeune fille il n'y prêta pas plus d'attention. Soudain, un petit silence, la jeune fille ne faisait plus aucuns bruits...Et tout de suite s'enchaîna un bruit strident, qui perça les tympans du jeune homme mettant les mains sur ses oreilles, il se redressa aussitôt! Il eut juste le temps de voir la jeune fille sur la machine, puis elle s'arrêta et revint quelques mètres en arrière... qu'avait-elle dans l'esprit?! Elle repassa alors devant lui, glissant dans volute de tissu que faisait son kimono qui trainait derrière elle. Bien sur cette scène aurait put être belle, si à la fin elle n'avait pas fini dans le frigo... Elle lui avait demandé si il ne voulait pas essayer en criant... mais ce dernier ne répondit que par un profond soupir d'ennuis, suivit d'un petit rire en voyant la porte du frigo se refermée sur sa chute. Enfin la paix.

Les minutes passèrent... le calme régnait dans la pièce. Il se r'allongea. Un nouveau soupir se fit sentir au travers de la laine noire de son écharpe mais cette fois c'était un soupir de soulagement... C'était calme quand elle n'était pas là. Couché sur les chaises, il entendit un bruit derrière lui, ou plutôt à côté de lui, venant du mur... Il tourna la tête et vit la jeune fille sortir d'une bouche d'aération... Que faisait-elle la dedans?! Surprit, Artémus la regardait surprit. Elle lui parla alors... Exprimant sa joie d'avoir sans doute découvert un tunnel ou plutôt elle avait sans doute découvert que les bouches d'aérations reliaient la plus part des pièces... Il se redressa et s'assit sur une des chaises sur lesquelles il était allongé deux secondes auparavant. Il regarda la jeune fille mais cette fois-ci sans vraiment faire attention à elle.

« Tu as découvert quoi? Que les bouche d'aération reliaient la plus part des salles? En quoi cela m'intéresserait-il? Quand je rentre dans une pièce je passe toujours par la grande porte! Je ne suis pas un voleur qui se faufile en douce! Mwa je mérite de passé par la grande porte et d'être reconnut de tous! »

Oui... encore une fois il se laissait emporter, et d'ailleurs, il s'était levé dans son discours et regardait à présent la petite de haut, de toute sa hauteur et de celle de son égaux. Une lueur étrange brillait dans ses yeux, comme une flamme, son insatiable envie de reconnaissant se révélait encore une fois mais bien sur il s'en fichait. Ce que la jeune fille pouvait penser de lui ne l'intéressait pas plus que de savoir comment allait le monde qui l'entourait...

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Arg, pourquoi était-il toujours aussi…énervant ! Ai croisa les bras sur sa poitrine et toisa Artémus. Il se montrait toujours agressif et inexpressif par ce qui l’entourait que ce soit en bien ou en mal. Un léger soupir s’échappa de la bouche de la jeune fille. Il ne devait pas passer beaucoup de temps avec les autres étudiants de l’Académie pour se comporter comme ça et l’on pouvait admirer son ego surdimensionné lorsqu’on se trouvait en face de lui car en effet, certaines phrases et expressions du type « mwa » ne laissaient planer aucun doute. Monsieur grognon souffrait du syndrome de supériorité à un stade avancé ! (Le pauvre malheureux a le droit au super diagnostic du docteur Ai. Diagnostic qui, il faut le préciser, peu se révéler abusif ou stupide mais peut également contenir une once de vérité^^). La jeune fille arborait donc à présent un air des plus concentré, ses petits yeux noirs plissés pétillaient tandis que son cerveau était en ébullition. Que pouvait-elle faire faire pour dérider un peu ce jeune homme ? Et elle en arriva à cette conclusion : RIEN

Bien j’en ai marre, tu ne veux pas t’amuser avec moi alors je vais jouer toute seule dans mon coin ! (euh oui, elle essaye de paraître méchante et autoritaire là -.-‘ )

Ce devait bien être la première fois mais la rouquine était à court d’idée farfelues pour amuser Artémus. Il venait de réussir un exploit, il était parvenu à foutre le lutin en boule. Et zut, si Artémus s’en moquait de se qu’elle pouvait faire et ne voulait pas participer et bien tant pis, elle s’amuserait toute seule ! Ah, à cette perspective, un petit sourire vint illuminer le visage de la jeune fille. Qu’allait elle pouvoir faire ? Comme elle n’avait pas vraiment d’idée, elle pensa que ses glissades n’étaient pas une si mauvaise chose. Elle courue donc de nouveau à travers la pièce quand elle glissa sur…L’emballage du plat surgelé qu’elle avait englouti un peu plus tôt. On vit alors une touffe rousse glisser ventre à terre avant d’être propulsée dans les air par une planche de bois faisant office de tremplin. Elle se retrouva donc accrochée au plafonnier avant d’avoir eu le temps de dire les carottes sont cuites sortez les de la cocotte avant qu’elles ne crament ! Pratique et esthétique ces petites suspentions au plafond quand même. Ai resta suspendue là, les jambes dans le vide. Pourquoi fallait-il toujours que ça tombe sur elle ? Cependant, elle ne voulait pas appeler Artémus à l’aide sinon, ça allait probablement l’énerver. Elle allait encore perturber son royal sommeil ou je ne sais quoi d’autre. Mais au bout d’un certain temps, ses petits bras commencèrent à fatiguer. Elle s’adressa donc au jeune homme d’une toute petite voie

Heu Artémus ? Pourrais tu m’aider s’il te plait ?

Un petit sourire maladroit se dessina sur sa figure. Probablement en signe d’excuses pour ces fausses remontrances de tout à l’heure. Bref, elle attendait à présent de voir si la rancœur faisait également partie du caractère complexe d’Artémus. Probablement que oui mais peut être ferait il une exception pour cette fois, aurait pitié d’elle et viendrait la descendre ? Nan parce que sinon, il serait encore plus cruel que ce qu’elle pensait jusqu’à présent et il serait fort possible qu’elle pique une vrai gueulante…ah oui, c’est vrai qu’elle n’était pas en position de dire quoi que ce soit en ce moment…Elle s’agita de nouveau, cherchant un point d’appui inexistant puisqu’elle se trouvait à plusieurs mètres du mur.

*waaaaaa je veux descendre, je suis pas faite pour l'altitude sauf celle des placard que je braque!*

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Artémus, toujours debout, ne lâchait pas du regard la petite fille qui était non loin de lui., et oui, il la considérait plus comme une enfant que comme une personne du même niveau que lui. C'est vrais me direz-vous, il ne considère pas beaucoup de monde comme son égale ou même il ne les considère pas du tout... alors dans un sens c'était une certaine marque d'affection qu'il pense cela d'elle... Après être resté ainsi un petit temps à se regarder, à la fixer mal grès le fait qu'une pointe de colère semblait avoir fait son apparition dans les yeux gris de cette petite, elle prit la parole la première, expliquant que comme ne voulais pas s'amuser avec elle, elle irait jouer dans son coin. Mais de toute manière aucuns jeux n'était assez amusant pour lui! ... oui arrêtons là...

Entendant les pas d'Ai s'éloigner de lui, Artémus se retourna, replaça son écharpe sur sa bouche. La douceur de la laine noir vint caresser sa peau, qu'il aimait ce contact... un soupir se fît entendre, puis voulant retourner se rallonger sur les chaises, après tout la nuit elle ne s'arrêtait pas de défiler. Un bruit attira alors son attention sans qu'il ne se retourne pour autant. Quelque chose venait de tombé, ne prenant pas la peine de se retourner, il vit une barquette de plastique passé devant ses yeux... pourquoi une barquette en plastique volait-elle ?! Qu'est ce que Ai avait encore fait?! C'était étrange comment cette pensé était très vite venu à son esprit. Bon d'accord il n'était que tout les deux mais tout de même, il ne prit pas le temps de se posé plus de question sur la barquette volante que cette pensée lui était venu et qu'il se retournait pour voir un peu plus haut au dessus de lui, une chose étrange... Comment était-elle arrivée là?!

Le jeune homme regarda un peu plus bas et comprit grosso-modo qu'elle avait dût glisser sur la barquette et s'envoler par une des chances dont elle avait le secret pour se retrouver accroché la-haut. Un nouveau soupir mais d'ennuis se fit entendre cette fois... Ses yeux écarlate croisèrent alors ceux de la rouquine qui lui souriait maladroitement... Puis elle se décida à lui demander de l'aide. Il la regarda un temps sans bouger. C'était amusant de la regarder essayer de ne pas tombé tout en sachant très bien qu'au bout d'un certain temps elle tomberait... Un sourire vint éclaircir le visage pâle de l'arme, mais bien sûr se sourire seule son écharpe pouvait en profiter. Après un petit temps, de son pas habituellement gracile et vif... il se rapprocha de l'endroit où elle était accroché. Il fixa l'endroit où elle devrait sans doute tombé, juste à ses pieds, mais finalement... il n'avait pas envie qu'elle vienne après lui crier dessus parce qu'elle se serait fait mal puisqu'il ne l'avait pas aidé... alors finalement il leva la tête, pour se retrouve en dessous de la jeune fille qui était en kimono... Maintenant qu'il y pensait... se n'était pas la meilleur idée qu'il avait eut de venir sous elle... Ne laissant rien paraître sur son visage, il leva lentement son bras droit, qui s'agrandit et se noirci pour devenir un grand bâton de bois qui continua de grandir jusqu'à venir se bloquer dans le col de la petite, pour la tiré légèrement en arrière pour l'éloigner du plafonnier. Puis le bois noir repris sa taille initial, rapprochant ainsi Ai du sol et pour finir, le bâton redevint une main qui la tenait par le col. Avant de la posé par terre, la voix du jeune homme se fît entendre.

« Hum... faudrait que t'arrête de te mettre dans des situations pareilles, je ne serais pas toujours la pour t'aider petite, je sais qu'être sauvé par ma personne est plutôt gratifiant pour twa, mais je ne serais pas toujours là mwa! »

Et oui... même aidé quelqu'un... c'était dure d'admettre que l'on fait des choses bien pour les autres quand on à un égaux pareil au siens... Mais de toute manière, il n'avait pas besoin de connaître l'avis de tout les autres de cette école, leur avis importaient peu! Seul le sien compte!

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Les jambes ballantes, la gamine était toujours pendue là haut. Les secondes lui paraissaient être des heures qui n’en finissaient pas. De plus, elle culpabilisait quelque peu en se disant qu’elle devait emmerder Artémus plus qu’autre chose. C’est vrai que depuis le début de la soirée, elle faisait connerie sur connerie pour son plus grand malheur et aussi un peu son plus grand amusement. Elle ne se doutait pas le moins du monde que son monsieur grognon se déplace pour l’aider était déjà un exploit en soi. Il est vrai qu’elle aurait été soulagée de pouvoir entrevoir un sourire se dessiner sur le visage d’Artémus, juste pour la rassurer et lui montrer qu’elle n’était pas aussi enquiquinante ou qu’au moins, elle l’amusait un peu. Donc, elle était toujours accrochée à la suspension du plafond quand elle entendit un mouvement au dessous d’elle.
Un petit soupir de soulagement lui échappa, elle allait descendre…Mais attendez, le bruit venait d’en dessous…dessous, kimono…Ai n’était quand même pas si stupide, elle arrêta d’agiter les jambes dans tout les sens et serra les cuisses. Elle sentit alors quelque chose de solide l’attraper par le col. D’instinct, elle lâcha prise et se laissa porter. Petit à petit, le bois qui la soutenait redevint une main.
Elle s’apprêtait à sauter par terre, mais Artémus ne relâcha pas a poigne, au contraire, il la maintint fermement par le col et prit la parole, lui expliquant qu’il ne serait pas toujours là pour l’aider et qu’il fallait qu’elle arrête de se mettre dans des situations périlleuses et il employa le mot petite ! Ai attrapa donc la main d’Artémus et la lui serra solennellement en guise de remerciement, oui elle ne voulait pas se risquer à la bise amicale avec lui. Mine de rien, il l’impressionnait quand même un peu de par sa taille et aussi de par le fait qu’il ne riait jamais, ou plutôt que son écharpe cachait la moindre de ses expression. Ensuite, comme elle se trouvait à hauteur de son visage elle hésita à lui coller une pichnette sur le front. Non mais, elle, petite ! Il avait dit petite ! Elle avait seize ans tout de même ! Mais bon, au dernier moment, elle se dit que se ne serait pas très malin de lui faire une réflexion alors qu’il venait de la descendre du plafond.

Merci de m’avoir descendu c’était gentil de ta part ! Et pour se qui est d’arrêter de me mettre dans des situations pareilles…Je dis non niark parce que quand tu n’es pas là, mon manieur me sort des situations délicates ah !...

*Mais qu’est ce que je raconte moi, c’est presque toujours moi qui dois surveiller qu’Hachi ne trucide pas les gens qui se risquent à me parler -.-‘*

Au bout d’une minute, Ai parvint à s’extirper de la poigne d’Artémus et à retrouver la terre ferme. Elle se dirigea alors vers la fenêtre et regarda à l’extérieur. La nuit était magnifique ! Le ciel d’un noir d’encre contrastait magnifiquement avec la lune et de petites lueurs étaient dispersées ici et là. Ai se sentait de nouveau mal à l’aise, elle qui en temps normal parlait sans arrêt, pour une fis, aucun son ne s’échappait de ses lèvres. Cependant, comme toute situation est éphémère, la jeune fille retrouva vite l’usage de ses cordes vocales et se tourna vers le jeune homme. Bouhaa, ses yeux rouges fichaient un peu les jetons dans la nuit comme ça. Elle frissonna puis l’imagina à Halloween avec une tête de citrouille ou alors en vampire. Un petit sourire se dessina sur son visage, à son avis, Artémus n’était pas le genre à se déguiser pour Halloween et elle le voyait mal frapper aux portes pour réclamer des sucreries aux petites vieilles. Et une autre pensée n’ayant aucun rapport avec la première lui traversa l’esprit ! Artémus était peut-être fils unique se dit elle. C’est pour cela qu’il ne s’entendait pas avec les étudiants de l’académie. Il n’était pas habitué à partager et à s’inquiéter pour autrui peut être ? Elle était à des années lumières de la vérité mais n’en avait aucune idée. Mais encore une fois, elle n’oserait pas lui poser la question. C’est drôle, il n’y avait qu’avec Artémus qu’Ai pouvait faire preuve de savoir vivre ! Sinon, elle se dit qu’elle devait le remercier de l’avoir aidé même si des remerciements ne devaient pas représenter grand chose à ses yeux. Elle lui fit donc signe de s’asseoir. Il était six heures du matin, le soleil n’était pas encore levé mais les étudiants eux allaient bientôt commencés à sortir de leurs lits. La rouquine se dirigea ensuite vers la cuisine et commença à sortir toutes sortes d’ingrédients. Au bout d’un certain temps, elle apporta un magnifique petit déjeuné à Artémus. Il y’avait des crêpes, des fruits des toasts…Elle s’installa en face de lui et lui cria un bon appétit d’un air enjoué. Elle était fière de sa surprise. Ce dont elle ne se rendit pas compte, c’était qu’elle avait laissé la poêle pleine d’huile sur le feu allumé. De la fumée commença donc à s’échapper de la cuisine sans que la gamine ne remarque rien. Elle était trop occupée à dévorer son festin. Bien évidemment, aucun feu ne s’était déclenché mais une épaisse fumée envahissait peu à peu la pièce rendant l’air irréspirable.

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Tenant toujours la jeune fille par le col, il l'entendit le remercier et certains de ses mots raisonnèrent dans sa tête. Gentil? Lui?... nan elle devait faire erreur!... L'expression de son visage avait légèrement changer lorsqu'elle avait prononcé ces mots mais elle n'avait pas dut le remarqué, après tout son écharpe était là pour rattrapé ses écarts! En revanche la fin de sa phrase l'amusa quelques peu... Ai avait donc un manieur, il le plaignait... supporter cette petite pendant tout le temps devait être difficile... mais pourtant ça devait être marrant d'être toujours avec el... mais qu'est ce qu'il pensait là?! Au moment ou il se secouait la tête pour se sortir ces idées de compassion et amicaux de la tête, il sentit Ai gesticuler et la lâcha.

Cette dernière se dirigea alors vers la fenêtre. Il la suivit des yeux, qu'avait-elle encore derrière la tête? Pourquoi cette désagréable sensation qu'il allait encore bientôt devoir encore la sortir d'un endroit où elle serait aller se fourrer ne le lâchait pas?... Pendant qu'il pensait à cela, il vit la petite se retourner. Et le fixer, sans un mot. Qu'avait-elle à le regarder comme cela?! Elle ne savait donc pas que c'était mal polis de fixer les gens ainsi? Artémus fixa un temps la petite de ses yeux rouges puis les détourna pour aller les poser sur la fenêtre qui était juste à côté de celle devant laquelle était Ai. Tsss il était resté debout toute la nuit encore... Et si shinigami-sama voyait que le réfectoire était encore plus en désordre qu'au départ, c'était sur que ce serait encore lui qui prendrait. Bon dans un sens c'était lui qui avait amené Ai ici. Rha pourquoi l'avait-il aidé?! Et puis pourquoi il était encore là? Bientôt les élèves se lèveraient et viendraient prendre leur petit déjeuner ici. Quoi que qu'elle heure était-il? Son estomac émit un petit grondement, en tout cas il avait faim...

Artémus tourna la tête pour regarder l'horloge de la pièce mais Ai attira son attention avant. Qu'est ce qu'elle voulait? Un soupir se fit entendre de sa part, mais avant qu'il n'ait comprit quoi que se soit, il se retrouva assit à une table, pendant que la petite était partie en cuisine. Il ne bougea pas, ne dit rien. Il la regardait faire, appréhendant la connerie qui arriverait. Le jeune homme posa ses coudes sur la table et joignit ses mains, réfléchissant aux possibilités de risques qu'encourait Ai, les couteaux? Le feu? Une nouvelle chute dans le frigo? Pourtant rien n'arriva, elle revint devant lui les bras chargés de mets succulents. Crêpes, fruits, toast... de nouveau son ventre émit un léger grondement... Ai lui souhaita un bonne appétit... Pourquoi était-elle si amicale avec lui?! Cela le troublait.... d'habitude les gens le repoussait ou même ne lui parlaient plus au bout d'un certain temps et le laissait seul comme il l'aimait bien l'être... La voix quelques peu troublé du jeune homme se fit entendre au travers de son écharpe...

« B.... Bonne appétit petite... »

Pourquoi s'enquiquiner à retenir des prénoms quand appeler les gens par des attributs se liant à leur taille ou autres est tellement plus simple? Et Ai n'y échappait pas...
Il défit son écharpe et la posa à côté de lui sur la table, pour se saisir d'un crêpe et la dévorer aussi rapidement qu'il s'en était saisit. Il avait faim! Dégustant le goût succulent qui se répandait dans sa bouche, il ferma les yeux et ne les rouvrit qu'en sentant une drôle d'odeur qui le fit tousser au première abords. Il vît alors non loin derrière la rouqine qu'une épaisse fumée s'élevait dans la salle! Du feu?! Nan c'était pas bon s'il y avait le feu! Il n'aimait pas le feu! Le bois brûlait facilement! Il se leva précipitamment de sa chaise, ne prononça même pas une parole en direction de la jeune fille, qu'il courait déjà dans la cuisine, espérant que le feu ne serrait pas trop important et qu'il pourrait l'éteindre vite! Son cœur battait la chamade! Il détestait le feu, c'était un élément trop risqué pour lui! Cependant quand il arriva derrière les fourneaux, non sans manquer de suffoquer asphyxier, il ne trouva qu'une poêle resté trop longtemps sur le feu... Il saisit la poêle et la jeta violemment dans le lavabo.

« Mais qu'elle folle! On laisse pas des poêles comme ça sur le feu! Rhaaaa! »

Un profond soupir de rage se fit entendre... Jamais il ne l'aurait avoué, mais sur ce coup là, elle lui avait fait peur...

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Une hésitation ? Ai n’avait pas rêvé ? La voix d’Artémus avait légèrement tremblée lorsqu’il lui souhaita un bon appétit. Un petit sourire taquin s’étira sur les lèvres de la jeune fille. Il n’était peut-être pas aussi insensible qu’il voulait le faire croire. Après tout, c’était un homme. Un peu plus froid et distant que la moyenne mais un homme quand même ! Les sentiments amicaux et agréables ne devaient donc pas lui être totalement inconnus. De plus, le jeune homme avait enlevé son écharpe ! Ai l’observa avec un petit regard amusé. Il était pas mal sans le bout de tissu qui lui recouvrait la moitié du visage. Enfin, la rouquine avala donc ses crêpes, faisant abstraction de la légère odeur qui lui piquait le nez. Chose étrange sa vue se brouillait également comme si un voile s’était soudain levé devant ses yeux charbons. Elle se frotta vigoureusement les paupières essayant de dissiper cette sensation désagréable mais rien n’y fit. Mais, était il possible que ça ne vienne pas de ses yeux mais d’autre part ? Ses doutes furent confirmés quand elle vit Artémus se lever brusquement et foncer à la cuisine. Elle se souvint alors de la poêle restée négligeament sur le feu.
La jeune fille se sentit soudain mal à l’aise…Oups ! Pourquoi fallait-il toujours qu’elle fasse une gaffe au moment où les choses semblaient s’arranger ? Elle se mordit nerveusement la lèvre inférieure avant de se lever en vitesse et de se précipiter à son tour vers l’origine de cette épaisse fumée. Lorsqu’elle arriva sur les lieux du crime, elle entendit Artémus crier. Il avait eu peur mais cette possibilité ne lui traversa pas l’esprit et elle prit ces exclamations rageuses pour des réprimandes sévères et de la rancune à son égard. Pour elle, il était impossible que le jeune homme ait pu avoir peur.
En attendant, la poêle gisait dans le lavabo mais des gerbes d’huile bouillante s’en échappaient encore. Il fallait la rincer ahah ! Le lutin attrapa le robinet extensible. (oui oui, les robinets des cuisiniers qui peuvent s’étirer genre truc de douche…oui bon je me tait ! -.-‘) Elle l’ouvrit au maximum. La pression étant trop forte, elle se retrouva trempée de la tête au pieds. Bon au moins, la poêle était débarassée de toute trace d’huile bouillante cette fois. Et Ai quand à elle se trouvait également lavée de toute dignité ou du moins du peu qu’il lui restait. Elle resta là un instant, dégoulinante n’ayant pas encore réaliser l’ampleur du tsunami auquel elle venait de faire face.
Lorsqu’elle reprit une certaine constance, elle ne pu s’empêcher d’éclater de rire. Un rire léger et cristallin mais néanmoins sincère. Elle essora son kimono, s’ébouriffa les cheveux pour en enlever l’humidité et se dirigea vers un placard pour y prendre une serpillière et éponger un peu le marécage qui se trouvait sous ses pieds. Elle recouvrit sa tenue d’un tablier trop grand pour elle et qui lui arrivait aux chevilles et s’empara d’un balai de deux fois sa taille. L’opération remise en ordre commença alors. Le lutin épongea, essora, frotta astiqua. Elle ne voulait pas qu’Artémus se face engueuler par sa faute. Après tout, elle était la seule et unique cause de la transformation de la cuisine en champs de bataille.

Ne t’en fait pas, je m’occupe de tout ! Je vais réparer mes bêtises, je peux au moins faire ça sans causer une catastrophe…enfin je crois !

La rouquine n’osait plus regarder le jeune homme dans les yeux. Après les protestations qu’elle avait entendu un peu plus tôt, elle se dit qu’elle devait l’embêter plus qu’autre chose et projetait de le laisser tranquille une fois le ménage terminé et de retourner vaquer à ses occupations. Elle estimait avoir assez abusé de son temps. Il l’avait supportait toute la nuit et il devait probablement en avoir marre d’assister à une suite de catastrophe dont il ne voyait pas la fin. Une fois la cuisine propre, pour ne pas dire rutilante, la jeune fille se débarrassa du tablier. Le soleil se levait enfin. Elle ne pu s’empêcher de grelotter dans son kimono humide. Pour la première fois depuis plusieurs minutes, elle releva la tête vers Artémus et lui dit d’une toute petite voix.

Je suis désolé d’avoir abusé de ton temps et …d’avoir fait tant de bêtises. Je sais que je suis irrécupérable alors…pardon.

Voilà, elle l’avait dit, elle s’était excusée et avait reconnu l’avoir énervé. Elle retourna s’asseoir lentement à la table pour finir son petit déjeuné qui lui semblait à présent froid et sans saveur. Elle ne prononçait plus un mot, se contentent de mâcher lentement et d’avaler consciencieusement la nourriture qu’elle avait dans la bouche.

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Artémus était debout devant le feu, il venait de tourner le bouton pour éteindre la flamme quand il entendit Ai le rejoindre. De l'huile bouillante gicla de quelques gouttes sur ses bras dénudés par son t-shirt, ne prêtant même pas attention à la douleur chaude qu'il ressentit, son regard se tourna vers la jeune fille ,qui, elle venait de se saisir d'un des robinets extensibles (?xD) Pourquoi ne l'avait-il pas empêcher de faire cela?... parce qu'il savait que ça partait d'un bon sentiment, elle voulait sans doute éviter d'aggraver son cas et désirait rincer la poêle... sauf que, la pression du robinet ouvert à fond était peut être trop grande pour elle, fermant les yeux, il eut juste le temps de voir une grande vague partir du tuyaux dans la direction de la petite et lui. Une immense sensation de froid l'envahit. Quand il ouvrit de nouveau ses yeux, lui n'était trempé qu'en partit mais suffisamment pour sentir la fraicheur de l'eau...Cette douche froide avait quelques peu calmé le jeune homme, même si ce n'était pas ce qu'il y avait de plus confortable, après la chaleur qu'il avait ressentit sur son bras et l'odeur nauséabonde de la fumée, un peu d'eau froide n'était si dérangeant.

Un rire se fit entendre de la part de Ai, même Artémus ne put en retenir un petit qui fût très rapidement étouffé. Au moins, son écharpe avait échappé à tout ça... alors que la rouquine, elle était trempée jusqu'aux os... Son kimono était totalement mouillé, ses cheveux aussi, on aurait crût qu'elle venait de plonger habillé dans une piscine... A vrais dire, il avait même l'impression que cela pourrait très bien lui arrivé, la connaissant... Artémus lui essora la partie de son t-shirt qui était mouillé et se secoua un peu la tête histoire d'enlever le trop d'eau. Il remarqua alors que la jeune fille était déjà repartit à autre chose, que pouvait-elle encore préparer? Il fût alors surprit de la voir revenir avec un ballais et un tablier qui semblait trop grand pour elle au vu de la longueur qui trainait par terre. Sa petite voix se fit alors entendre, elle lui disait qu'elle allait tout ranger enfin is elle arrivait à ne faire aucune catastrophe...
Lui, n'avait toujours pas bougé, planté au milieu de la cuisine, il la regardait s'affairer à tout ranger, nettoyer et lustrer. A vrais dire... il ne savait pas trop quoi faire... c'était elle la responsable de tout! Pourquoi devrait-il s'abaisser a ranger avec elle?! Mais en même temps laisser un petit être comme elle devoir tout ranger... rhaaa mais à quoi pensait-il?! Depuis quand était-il compatissant?! Un soupir se fît entendre... tout ces dialogues cérébrales l'énervait... Il se retournait pour partir chercher son écharpe rester sur la table quand la voix de Ai se fît entendre. Elle s'excusait... un infime pincement au coeur le prit... S'excuser était toujours dure, il le savait, c'était admettre que l'on avait torts et que l'on allait pas dans le bon sens, chose que lui n'avait jamais fait de sa vie, sauf avec sa soeur... alors voir cette tornade rousse qui n'avait cessé de bouger partout et de lui causé toutes sortes de problèmes en l'espace d'une soirée, se rabaissé autant devant lui... C'était plutôt glorieux! Elle avait raison! Tous devait lui baiser les pieds! Il était le meilleur de tous!!! mais mal grès cela... une petit voix au fond de lui lui disait qu'il aurait dût être plus simpa avec elle, elle semblait jeune...

Pendant toutes ces réflexions internes, Ai était déjà retourné s'assoir à table et retourné manger... Le silence s'empara alors de la pièce... Voilà pourquoi il n'aimait pas faire dans le relationnel! Ces silence gêné où l'on sais très bien que l'autre personne ne va pas bien à cause de nous... En temps normal il serait partit sans demander son reste, mais pourtant il se dirigea vers la jeune fille et s'arrêta près d'elle. Il posa alors sa main sur sa tête et ébouriffa légèrement ses cheveux roux. Avant que sa voix, d'un ton anormalement amicale, ne se fasse entendre.

« Aller, petite, c'est pas grave. C'était marrant, et puis il y a bien des femmes de ménages pour tout lavé, alors si tu fais leur boulot à leur place elle vont pas être contente. Et tu ferais mieux d'aller te changer. Tu vas attraper froids comme ça. »

Les femmes de ménages en l'occurrence c'était lui quand les autres élèves étaient en mission! Mais bon, son geste amicale ne fût que de courte durée car à peine avait-il finit de parler que sa main s'était enlevée de sa tignasse mouillée et se saisit de son écharpe qu'il enroula autour de son cou.

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Pour son plus grand étonnement, une imposante silhouette se tenait à côté d’elle. Etait il possible que se soit Artémus et qu’il ne lui en veuille pas tant que ça ? Elle jeta un rapide coup d’œil hésitant par dessus son épaule. Oui, il était là. Un air étonné se peignit alors sur le visage de la jeune fille. Elle s’attendait à se qu’il la plante là, pas à se qu’il viennent la…réconforter ? Etait ce possible ? Non, elle n’avait probablement pas assez dormi voilà tout et elle était victime d’une bonne vieille hallucination, oui, ce devait être ça. Mais ses doutes et ses conclusions foireuses se dissipèrent quand elle sentit la main d’Artémus lui ébouriffer le haut du crâne. Des petites gouttes furent projetées dans toutes les directions et vinrent s’écraser sur sa petite bouille abasourdit. Ohh, enfin une attitude amicale. Mais une chose la titillait quand même un peu. Artémus la surnommait ‘petite’, elle qui avait seize ans bien qu’elle en fasse beaucoup moins.

Elle le fixa, une petite lueur amusée au fond des yeux. Bien qu’il semble froid et distant, il lui arrivait cependant, en de rares occasions, de faire preuve de sympathie envers les autres. Elle se mit debout sur sa chaise. Même ainsi, elle ne parvenait pas totalement à la hauteur de son interlocuteur. Elle se disait que le jeune homme allait sûrement lui mettre une droite après ce qu’elle allait faire mais elle s’en moquait. Elle voulait le remercier d’avoir été agréable durant un centième de seconde et de l’avoir chaperonné toute la nuit. Elle se pencha vers lui et déposa une légère bise amicale sur l’écharpe d’Artémus, à l'endroit où aurait du se trouver sa joue, et oui, le bout de tissu lui recouvrait la moitié du visage. Un sourire mi moqueur mi amusé vint ensuite illuminer son visage. Et elle dit d’un ton des plus calme.

Merci de m’avoir aidé quand j’étais accrochée au plafond ! Ah et je ne suis pas si petite que ça, j’ai seize ans.

Elle descendit ensuite de son perchoir et alla en trottinant à l’autre bout du refectoire. En effet, elle avait laissé son chariot rouge là bas en arrivant. Il était temps qu’elle s’en occupe un peu. Et Artémus en avait peut-être assez de la compagnie d’une fille immature. De plus, réparer un chariot ne devait pas l’enchanter outre mesure. Bref, elle s’accroupie près de son engin et l’examina attentivement…Il était dans un sale état mais en avait vu d’autre. Elle vérifia que les roues tournaient bien…c’était bon ! Mais il lui fallait des clous et un marteau pour clouer les planches du chariot entre elles. Ensuite, il ne manquerait plus qu’un bon coup de peinture et elle pourrait repartir faire la folle à l’intérieur. Mais où trouver des clous et un marteau ?

Excuse moi Artémus, je viens encore te déranger mais tu ne saurais pas où trouver des clous et marteau dans cette école ? J’en ai besoin pour l’intervention sur mon chariot, c’est urgent il se vide de ses planches !

Et elle avait dit cela le plus sérieusement du monde comme si il s’était agit d’un être humain. On pouvait vraiment se poser des questions quand à sa santé mentale. A ce niveau, c’était assez inquiétant il faut l’avouer. Elle s’assit en tailleur par terre en attendant une réponse du jeune homme. Elle frissonna un peu au contact du sol glacé mais autrement, elle ne dégageait qu’un sentiment de tristesse profonde devant l’état de son chariot. Il fallait qu’elle le sauve, il en allait de…ben de rien du tout en fait mais il le fallait ! De plus, trouver des outils dans l’Académie ne devait pas être très compliqué. Il fallait sans cesse réparer les catastrophes causées par les élèves (et Ai en faisait partie bien évidemment).

(désolé pour le post pourri mais ma mère veut que je quitte l'ordi! Autorité parentale oblige ><)

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Le jeune homme venait de remettre son écharpe, ayant déjà oublier cet acte qui ne se reproduirais sans doute plus jamais. S'apprêtant à retourner a ses occupations pour oublier ce qu'il venait de faire, il vit du coin de l'œil une petite tignasse rousse se dresser pour devenir presque aussi grande que lui, presque seulement, bien sur. Au moment où il tourna la tête, pour voir quel coup elle préparait encore... Une petite pression se fît sentir sur sa joue, au travers de son écharpe. Pourquoi ses lèvres était collées contre son écharpe?! Il eut un léger pas de recule! Heureusement son écharpe était en place et elle n'avait sans doute pas put voir l'expression de surprise qui était sur son visage ainsi que la légère teinte rosée qu'avait prit sa peau habituellement pâle...

La voix de la petite se fît alors entendre, elle le remerciait... et surtout elle ajouta qu'elle n'était pas si petite, qu'elle avait seize ans... Se reprenant, le jeune homme se remit droit, reprit ses esprits et haussa légèrement les épaules.

« Ça n'empêche que tu reste petite pour mwa, petite. »

Il la vit alors sauté de sa chaise et se précipiter à l'autre bout de l'immense pièce pour aller voir son chariot. Il la regarda s'éloigner, puis se retourna et se saisit d'une des crêpes qui était encore sur la table et la mangea... tsss C'était pas bon pour lui si elle se mettait à dire qu'il était gentil... Mais après tout... l'avis de tout ces moucherons que l'on appel élève de Shibusen l'importait peu!

Un soupir se fit entendre... Bon! Quel heure était-il? Le soleil pointait déjà le bout de son nez à la fenêtre. Le jeune homme avança calmement jusqu'à la fenêtre. Posa son front dessus, du frais, c'était agréable. Il ferma les yeux, haaa pas de bruit, du silence, c'était la première fois depuis longtemps qu'elle n'avait pas été si calme. Cela devait sans doute caché quelque chose... Mais là, le sommeil le gagnait. Il se sentait partir. Mais nan! La voix d'Ai vint le réveillé!
Après qu'elle lui ai parlé, il eut un petit temps pour se répéter sa phrase en tête... Son chariot se vidait de ses planches? ... Elle venait de brisé son sommeil pour de tels futilités?! D'habitude, c'était lui qui cassait les choses, il n'avait encore jamais du en réparer! Un soupir se fît entendre, ses pupilles écarlates s'ouvrirent, puis fixant le reflet de la jeune fille dans la vitre il ne répondit que simplement, d'une voie calme.

« Sais pas. »

(Désolé... j'ai pas fait mieux ^^')

Invité *Invité*

La petite chose rousse était là, recroquevillée à côté de la carcasse rouge. A la voir, on aurait pu penser qu’un cataclysme terrible venait de s’abattre sur elle…et c’était le cas. Son cher compagnon de toujours avait été brissé. Il gisait à présent sur le sol, en pièces détachées. Oh monde cruel ! Il fallait qu’elle le sauve. Elle se tenait prête à partir en courant dès l’instant où Artémus lui aurait indiqué où se procurer le matériel dont elle avait besoin. Mais au lieu de l’indication : tourne à droit puis à gauche et tout droit, elle n’entendit qu’un : je ne sais pas. Quoi ! Ahhhh mais comment allait elle faire ? Le lutin commença à s’agiter et à courir de tous les côtés en agitant les bras en tous sens. Non, elle ne pourrait pas le sauver, il était perdu…Impossible ! Elle se tourna vers Artémus, une lueur déterminée illuminait son regard noir comme la nuit. Elle allait partir à la recherche du marteau et des clous magiques qui sauveraient son chariot adoré et vénéré.

Prend soin de Momo (oui, c’est son chariot -.-‘)Je reviens dans deux minutes le temps de dire ‘tu ne mangeras pas les éclairs au chocolat, ni les paris-brest et tu n’auras pas mon chocolat chaud ni mon diabolo à la menthe fraîchement cueillit !

Ceci dit, elle disparut dans la clarté naissante de la pièce. Aucun recoin de l’Académie ne fut épargné, elle passa tout au peigne fin. Fouillant chaques recoins, chaque interstice. Et ses efforts ne furent pas vains. Le lutin trouva enfin les objets tant convoités. Ohhh quelle chance. Elle repartie en trottinant vers le réfectoire, glissant au passage sa main dans la poche d’un ou deux élèves qui passaient par là. De retour vers Momo et Artémus, elle se mit à agiter triomphalement son marteau dans tous les sens.

Je l’ai, je l’ai ahahah T’as vu, je l’ai trouvé !

Elle s’approcha alors lentement, soigneusement de la carcasse rouge. Elle posa un clou contre une des bordures de bois et voulu le planter. Et là, ce fut le drame ! Le clou ripa et alla se ficher dans l’alarme à incendie. Une alarme stridente résonna alors à travers la pièce et probablement dans le reste de l’école. Hum, bon ce n’était qu’un petit accident…La rouquine se précipita vers l’alarme, cognant dessus avec le marteau. Sa force étant, aussi étrange que ce soit, supérieur à la moyenne, elle parvint à défoncer le système et le calme revint. Elle regarda alors Artémus en tirant nerveusement la langue et déclara d’une petite voix mal assurée.

Oups ! Je crois que j’ai fait un peu de bruit ! Tu crois que quelqu’un l’a remarqué ?

Non mais, et elle osait demander ? Elle ramassa le marteau et le reste des clous et repris maladroitement la réparation de son chariot. La plupart des pointes allaient se planter dans les murs alentours, allez savoir comment ? D’autres passaient à deux centimètres du visage d’Artémus. Au bout de dix minutes d’essais peu concluant, Ai regarda le chariot, les yeux pleins de larmes. Son petit Momo n’allait donc jamais reprendre la forme d’un chariot ?

Oh Momo, je suis désolé !

Elle s’effondra sur les planches de bois rouge décomposées sur le sol. Intérieurement, elle espérait qu’Artémus viendrait l’aider puisque le bricolage ne semblait pas être son fort. Peut-être le jeune homme accepterait il de faire preuve de gentillesse et de l’aider un peu à réparer le chariot de sa vie ! D’un autre côté, il lui avait suffit de deux minutes pour se faire une idée du caractère d’Artémus. Ce n’était pas le genre de gars qui vient vous porter secours dès que vous avez un ennuis. C’était plutôt le genre à faire je n’ai rien entendu. Elle ne savait donc pas à quoi s’attendre et quelque part, cela la déboussolait et l’agaçait. Elle qui d’habitude parvenait à prévoir les réactions de ses interlocuteurs, là elle se sentait un peu dépassée et se n’était pas pour lui plaire, loin de là. Il est vrai qu’en même temps, analyser le comportement d’Hachi n’était pas très difficile en soi.

Invité *Invité*

Toujours appuyer la tête sur son carreau, il venait de répondre à la petite quand il l'entendit sagitté dans tout les sens, comment faisait-elle? Une nuit sans dormir c'était trop pour lui... enfin trop, il ne disposait pas d'une pile d'énergie illimitée lui... Il tourna alors la tête sur le côté et croisa le regard gris de Ai... cette lueur... c'était pas une bonne chose cette lueur dans son regard... ça allait encore mal finir...Elle lui parla alors... mais il ne compris qu'une chose... qu'il devait prendre soin de Momo? C'était qui ça?! C'était son chariot qu'elle appelait ainsi? Un petit rire se fît entendre de sa part quand elle lui prononça cette phrase immense et sans sens pour lui, mais déjà elle était partit...

Pendant qu'elle n'était pas là, il avança vers ce Momo... Il fallait l'avouer, le chariot n'avait pas une belle tête... il avait sérieusement souffert de sa chute dans les escaliers. Artémus s'accroupit alors à côté. Il toucha les blanches du bouts des doigts... le bois... son élément... Des bruits de pas dans le couloirs le tirèrent de ses pensées. Il se releva vivement! Et s'écarta du tas de planche. Deux secondes après la tornade rousse franchissait les portes du réfectoire. Artémus la regarda faire, sans rien dire. Elle avait trouvé un marteau. Et des clous... Aïe... Et bien sur comme il l'avait imaginé, au premier coup de marteau un clou vola et déclencha l'alarme à incendie. Comment faisait-elle pour avoir autant de chance?! Le jeune homme regardait ébahit un tel savoir faire, déclencher l'alarme d'un clou... Cependant cet air ébahit disparut aussitôt, sentant le mal de crâne le guetter avec cette sonnerie qui ne cessait de retentir...

Mais à sa grand surprise, Ai défonça l'alarme à coup de marteau... elle possédait une impressionnante force pour sa taille... Elle se tourna alors vers lui en tirant la langue... tsss un soupir se fît entendre de sa part. Sa main droite vint cacher ses yeux, comme cherchant a ne pas voir la petite, pour ne pas s'énerver contre elle...

Un bruit de marteau, un bruit de métal qui tombe à terre. Et ainsi de suite. Le jeune homme écarta sa main et dans son mouvement la transforma en bois pour sentir le clou qui volait près de lui se planté dans le bois de son bras... Elle voulait sa mort ou quoi?! Il s'avança vers elle... Debout derrière elle... Ai s'apitoyait sur l'état de son chariot.

Il posa un genou à terre et plaça les planches comme la jeune fille les avait mises, puis plaça les clous et enfin les enfonça un à un a coup de poing, tout du moins à coup de boulet de bois qui lui servait de main au moment où il tapait. Ne portant toujours aucuns regard à la jeune fille il lui parla d'une voie calme en fermant les yeux.

« Voilà... Mais ne croit pas que ça va devenir une habitude... Doué comme tu l'es, tu m'aurais éborgner où blesser avant même d'en planté un seul. »

Il se releva une fois sa phrase terminée. Un léger picotement lui chatouilla main droite... Ha oui... avoir un clou planté dans le bras en bois n'était pas douloureux mais une fois redevenu humain, le clou était dans la chaire... un soupir se fit entendre, quel idiot il faisait! Il saisit le clou et le retira non sans un crispement. Bon il n'était pas enfoncé en profondeur mais c'était tout de même douloureux...

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