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 A, A, A, Anarchiiiie ! [ Mission ]

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MessageSujet: A, A, A, Anarchiiiie ! [ Mission ] A, A, A, Anarchiiiie ! [ Mission ] EmptyMer 31 Mar - 9:07

Anarchistes...Ce mot disait quelque chose au démon à cheveux gris. Il souriait tranquillement tandis qu'il avançait, il se sentait étrangement bien, il allait enfin tuer quelqu'un, cela faisait un bon petit bout de temps qu'il n'avait pas eu ce divertissement. Non en fait. Pas quelqu'un, il allait tuer beaucoup plus qu'une simple personne. C'était un bon nombre qui allait y passer, tout simplement. Il savait déjà ce qu'il allait faire, il avait entendu parler d'une petite secte, dans une ville pas loin de l'endroit où il était actuellement. Il voyageait beaucoup, c'était plus sûr. Il savait déjà ce qu'ils projetaient de faire, mais il fallait qu'il fasse vite, il n'avait pas vraiment le temps de s'attarder ici, cette ville était plus ou moins sous la protection de Shinigami, de ce fait, il serait surement assez vite au courant qu'elle venait de se faire exploser sa mairie, par une certaine personne n'ayant qu'un seul œil. Pour sûr, ça lui rappellerait des souvenirs, à cet abruti masqué, Adonis attendait le moment où il pourrait lui planter son épée en travers du visage, son visage inconsistant, pour ce qu'il en savait, son visage qui affichait un éternel sourire derrière ce masque enfantin...Mais pour l'instant, il ne pouvait rien lui faire, il le savait, et ça l'énervait...ça l'obligeait aussi à rester prudent, parce que même si il ne craignait réellement que Shinigami dans tout ça, il était bien capable de trouver un moyen pour ramener celui qu'il voulait tuer dans son institut, de laquelle il ne pouvait bouger, pour lui administrer le coup de grâce.

Le démon se dirigeait vers cette fameuse ville, il fallait tout d'abord qu'il entre en contact avec cette secte. Il passa sans problème les portes de la ville, et le spectacle qui l'attendait une fois cette mince frontière dépassée le laissa perplexe. Ils avaient tous l'air plus suspects les uns que les autres, la ville entière était envahie de petits anarchistes...Pour qui savait bien observer. Les objets brillants dépassant de certaines poches, leur façon de se déplacer, les regards en coin qu'ils jetaient, tout ça semblait indiquer ce qu'ils étaient. Mais si une bonne moitié de la ville était rongée par ce mal qu'était le vilénie, l'autre moitié semblait poursuivre tranquillement sa vie, en bonne moitié d'imbécile qu'elle était. Elle ne se rendait visiblement compte de rien, vu les grands saluts qu'ils jetaient aux suspects, et ne semblaient pas plus intéressés que ça par ce problème, qui pourtant, était placardé un peu partout. Adonis s'avança légèrement, sur un arbre, il vit une demi douzaine d'affiches, représentant le même message : "La mairie du village à récemment entendu parler d'une secte se proclamant elle même anarchiste. Les personnes liées à celle-ci seront gravement châtiés ! Nous vous invitons à venir nous faire part de tout comportement étrange ! ". Visiblement, seul le maire était vraiment inquiet. Cela expliquait plus ou moins le plan dont il avait entendu parler, le plan qui était la raison de sa présence ici. Il en avait marre de faire les basses œuvres qu'un kishin pouvait faire, mais il n'avait pas mieux sous la main pour le moment.

Bon, il fallait qu'il trouve le "qg" de ce groupuscule, en tout cas, si ils en avaient un. Il prit en filature un de ces petits gus, filature était un bien grand mot, il se contentait de le suivre, et l'autre ne s'en rendait même pas compte, alors que celui qui le coursait ne faisait aucun effort de discrétion. Il le suivit jusqu'à un bar, et y entra, à la suite de son coursé. Celui-ci s'assit au bar et commanda un scotch on the rock, sans glaçon. Bizarre...Le barman lui indiqua la troisième porte sur la gauche, à droite des toilettes, et l'autre s'y précipita. Adonis se rapprocha du bar, et il fit de même. Un scotch on the rock, sans glaçon. Le barman indiqua exactement le même endroit qu'un instant auparavant, et le borgne s'y avança, calmement. Il tomba, à peine la porte ouverte, sur une sorte d'escalier, qui semblait mener...Assez profondément. Il le suivit, d'un pas lent, celui qu'il suivait n'était pas vraiment plus loin en bas, et encore une fois, il ne se rendait compte de rien...C'était étonnant, quand on savait que le bruit de pas sur cet escalier de granit résonnait de façon monstrueuse, il devait vraiment avoir peur de quelque chose...A tel point que ça endormait sa méfiance. Pas sérieux tout ça...Il se demandait bien quelle bande de bras cassés il allait devoir aider...Bon, il fallait qu'il pense à la finalité du truc, sinon, il n'allait pas aller jusqu'au bout, et franchement, avoir fait tout ça pour rien...Ce serait bien plus que de l'idiotie ! Ce serait...la connerie du siècle, voila ce que ça serait ! Il aurait perdu du temps inutilement, et tiré un trait sur tout ces beaux cadavres en sursis dont il allait avancer la date de décès.

Une fois les escaliers descendus, il se retrouva sur une balcon, creusé à même la pierre, qui jouxtait une autre salle dont émanait une odeur de vieilles feuilles et de livres depuis longtemps stockés. En contrebas, il y avait une salle gigantesque, qui devait bien prendre les trois quarts de la ville, reliée au balcon par une nouvel escalier de granit. Tout ça sous terre...Magnifique, et merveilleusement bien pensé. Adonis descendit les escaliers, aussitôt, il vit les autres se retourner vers lui, ils étaient autour d'une table, ils semblaient important, et parlait sans doute du plan d'attaque de la mairie. Il entendit quelques brefs élans de surprise, demandant ce qu'il faisait là, qui il était. Mais très vite, la teinte de son âme ne laissa aucune place à la surprise ou à l'imagination. Ils devinèrent assez promptement qu'il était un kishin, ça ne faisait aucun doute à leurs yeux, quelques minutes à peine après son arrivée.

-Vous voulez faire exploser cette mairie hein ?


C'est ainsi que le silence fut rompue. Il finit sa descente des escaliers, et s'assit à une chaise inoccupée, en bout de table, la plus proche de lui.

-Tu es qui toi ?

C'était un grand gus, à l'autre bout, qui s'était levé, en demandant ça d'une voix forte, qui ne laissait sans doute (pour les autres idiots), aucune place à la réponse, qui ne laissait comme unique choix que de s'en aller, la queue entre les jambes. Mais pour Adonis, ce type n'était rien d'autre qu'un moucheron. Il resta assis, et déposa lourdement ses pieds sur la table, il déposa son coude sur le bras de la chaise, et laissa son visage choir sur son poing. Il s'exprima d'une voix calme, posée, et sûr d'elle.

-Celui qui va vous aider, sans moi, vous y passerez tous. Je ne vous aide que pour mes intérêts personnels, à ça devrait vous suffire, à toi, et aux autres.

L'autre était sans doute le grand manitou, vu comment les autres semblaient le craindre, mais le démon n'en avait cure. Tout ce qu'il voulait, c'était un peu de chair fraiche à faire passer de vie à trépas. Le "grand manitou" se leva, et s'approcha à grand pas de celui qui venait de lui parler. Debout, il devait faire...Deux mètres, à vue de nez, musclé comme un bœuf, c'était normal qu'il commande toute cette piétaille, il avait le profil type du mec body-buildé qui commande à une horde de crétins. Il saisit Adonis à la gorge, saisissant par la même une partie de son visage, de son énorme main, qui faisait la taille d'un bon gros bloc de pierre.

-Avant, tu commandais peut-être, sir Kishin. Mais ici, le boss, c'est moi.

Derrière la paume de celui qui voulait sans doute se faire appeler son "agresseur", le démon souriait. Et quand un démon sourit...Ce n'est jamais bon signe. D'un geste vif, le plat de sa main gauche se posa sur son poignet, tandis que celui de sa main droite venait frapper son coude. Un crac déchirant emplit l'obscurité, et lorsque le grand manitou (de son vrai nom : Gaston), se recula en criant à plein poumons, son avant bras pendait, tout flasque, dans le vide. Il tentait en vain de se le remettre, l'os était rompu, vaine tentative. Cependant, le démon ne s'arrêta pas là. Il se rua sur l'autre et dans un saut puissant, il lui infligea un coup de genoux en pleine face, lui éclatant le nez au passage, l'envoyant valdinguer contre le mur en face. Le blessé saignait à présent du nez, qui, un instant auparavant avait encore la forme d'une patate, et qui, maintenant, était aussi plat qu'une feuille cartonnée. Il n'allait pas tarder à enfler en fait. Il était adossé au mur, et semblait bien regretter ses paroles. Adonis se déplaça à ses côtés en un instant, et lui envoya son poing en pleine figure, à plusieurs reprises, visant le menton, le derrière de l'oreille, les joues, n'importe quoi. A la fin, le visage de sa cible ne ressemblait plus à rien de connu. Adonis l'attrapa par les cheveux et le redressa, l'autre était à genoux, en pleurs, une vraie loque. D'une voix toujours aussi calme et posée, le bourreau entreprit de répondre.

-D'accord, laisses moi donc t'appeler "chef". Donc, chef. Tu commandes, d'accord. Je vais cependant te donner un conseil, ça pourrait t'aider dans ton merveilleux plan. Je vais ouvrir la voix, toi et ton corps musclé dont tu es si fier, vous allez déposer la bombe, puis, tu t'en iras, avec ton corps, c'est plus pratique. Là, la bombe explosera. Mon conseil te parait-il bon ?

L'autre se contenta d'hocher lentement la tête. Trop lentement. Adonis déposa d'un geste vif sa main libre sur son visage, englobant le maximum de place possible, et, lâchant ses cheveux, il lui éclata la tête d'un coup sec et puissant contre le mur derrière. Il n'était pas mort ? Résistant.

-Je n'entends pas très bien, excuses moi, tu disais ?

Gaston pleurait à chaudes larmes, et son entrejambe s'humidifiait pendant qu'un liquide chaud coulait, laissant une auréole sombre au niveau de son pantalon. Il n'avait pas retenu sa vessie, il avait bien trop peur (et surement bien trop mal) pour ça. Il n'était plus le chef charismatique d'un instant avant. Il n'était plus qu'un bébé incontinent et impuissant, dans un monde qui le dépassait.

-O...O...O...Ou...Ouiiiiiii...

Il avait lâché ça d'une petite voix geignarde et plaintive, bégayant d'une façon atroce. Adonis le lâcha, et il s'étala de tout son long sur le sol. Il lui tapota un petit instant la joue, avant de se relever. Parlant d'une voix plus forte, mais ayant toujours le même timbre.

-Et vous tous. Aidez le à être sur pied pour demain. Et montrez moi cette fameuse bombe, et vite.

Tout le reste se passa très vite...Etrangement, personne ne trouvait à redire à ses ordres, comme il aimait être compris !
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MessageSujet: Re: A, A, A, Anarchiiiie ! [ Mission ] A, A, A, Anarchiiiie ! [ Mission ] EmptyMer 31 Mar - 9:36

La journée se passa très vite. Adonis avait un peu étudié le plan de la mairie, par précaution. Il ne risquait rien de bien méchant, à première vue. Quand on lui avait donné la bombe, il leur avait laissé une petite surprise qu'il dévoilerait au moment de l'explosion. Il leur avait donné l'ordre d'être tous présent pour voir la tête du maire, quand ça ferait "boum". C'était l'heure. Il y allait seul, dehors, les autres l'attendaient. Il se mit en tête de file, les autres le suivaient, il portait une simple jean noir, avec un t-shirt simple, noir lui aussi. Il s'avançait calmement, et pénétra dans la mairie, l'air de rien. Deux gardes l'appréhendèrent, il frappa avec précision au niveau de la nuque de chacun deux, il était rapidement passé derrière, un bruit de cassure sonore se fit entendre, et ils s'étalèrent au sol. Ridicule. Il s'avança encore, éclatant ça et là ceux qui s'interposaient, ce n'était pas très grand, et il savait exactement où trouver le maire : à l'étage. Il grimpa les escaliers sans trop de mal, et il ouvrit la porte en la poussant légèrement, pénétrant dans cette étrange antre qu'était la pièce. Il s'avança légèrement, et put éviter de justesse un coup qui lui était porté avec une arme blanche, le maire était assis sur son fauteuil, dos à la scène. Il ne semblait pas vraiment inquiet. Adonis avait sauté pour esquiver, et alors qu'il était dans les airs, une dalle du plafond se souleva, et une espèce d Jet-li des temps modernes lui sauta dessus. Il donna un grand coup de pied sur le mur, pour s'éloigner, laissant une marque bien distincte de pierre fêlée à l'endroit qu'il avait frappé, et il atterrit plus loin, juste devant le bureau du maire. Deux gardiens, pas des gardes, des gardiens. Du genre qui trainent avec les sorcières...Seigneur, ça allait être un poil plus long que prévu.

Le démon dégaina Amaya, pendant que celui qui avait une arme du même type (une épée qui faisait la même taille que lui, mais toute fine) se jetait sur lui. Avec un cri perçant. Le kishin lui décocha une balayette en passant à côté de lui et colla le tranchant de son arme sur son ventre. Il chuta, et son mouvement lui lacéra le côté, son cri s'était transformé en cri de douleur. Adonis, dans le même mouvement, lui trancha la jambe, avant même qu'il ne touche le sol. L'autre se précipitait déjà vers lui, et, coupant son mouvement, le borgne envoya un coup de poing dans sa merveilleuse figure, qui faisait une cible parfaite. Il fit un tour sur lui même, et l'interrompant dans son vol en arrière, lui écrasa le buste contre le sol, faisant éclater quelques planches en dessous de lui. Une atroce aura rougeâtre prit place sur sa main, et un rictus lui illumina les traits. Il se permit de dire tout doucement le nom de sa technique, détachant bien les deux syllabes.

-Burn-out.

La puissance de son coup explosa littéralement la moitié du sol de la pièce dans laquelle il se trouvait, celui qui l'avait subit de plein fouet avait craché une bonne dose de sang, ses organes avaient éclatés, et son buste fortement enfoncé à l'intérieur. Adonis se releva, il était retombé juste en face de la porte du rez-de-chaussée. Il dut remonter les escaliers, et, une fois dans le bureau de nouveau, il acheva le deuxième gardien. C'était allé plus vite que prévu, ils n'étaient pas aussi expérimentés qu'il aurait pu le croire. Il s'approcha du maire et fit pivoter son fauteuil, avant qu'il ne réagisse, il lui trancha la gorge avec sa lame, puis, retourna de nouveau le fauteuil. Il sortit de la mairie, et envoya ceux qui étaient devenus ses larbins finir le travail. Une fois qu'il eut la certitude de leur présence en haut, il sortit de sa poche une télécommande. Il appuya sur le bouton au centre, et une magnifique explosion se fit entendre, faisant voleter ses cheveux, qui, une fois la crise passée, se remirent en place. De choses avaient volé. Corps, sang, morceaux de bâtiments. Il avait fait une copie de la télécommande, et l'avait placé à l'endroit de l'ancienne. Ça leur apprendrait, à tous, de suivre les ordres d'un crétin nommé Gaston !
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