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 Terreur au poulailler [Mission Rang D]

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Catleya Evergreen


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Catleya Evergreen




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MessageSujet: Terreur au poulailler [Mission Rang D] Terreur au poulailler [Mission Rang D] EmptyMer 1 Sep - 1:43

J’arrivai devant le tableau des missions un jour de temps mitigé et de grand vent. C’était le temps idéal, bien que cela soufflait un peu trop, je trouvais, pour réaliser une mission, surtout que cela allait être me toute première mission. Il ne fallait surtout pas que je la rate. Je défilai devant les missions, mémorisant celles qui me paraissaient intéressantes. Pour ma première mission, je voulais commencer relativement en douceur. Donc je laissai tomber les missions du genre se débarrasser de… Une mission m’attira l’œil, Il fallait mener l’enquête afin d’arrêter et de se débarrasser d’un renard qui aimait un peu trop les poules de Shibusen… Je la pris. Cela ne me semblait pas trop dur pour débuter. Après tout, le renard, étant une bête sauvage, n’oserait sûrement pas s’approcher des poulaillers si quelqu’un passait la nuit devant et montait la garde. Une fois la mission réservée, je sortis pour retourner à mon appartement. Il fallait que je sois en forme pour ce soir. Ce serait vraiment bête que je m’endorme pendant ma mission. Surtout, que je serai sûrement le seul debout à une heure pas possible au beau milieu de poules à qui je pourrai faire la conversation, si, comme je l’espère, le renard n’ose pas pointer le bout de son museau. Mais bon, je peux toujours rêver pour que le renard ne vienne pas cette nuit. Tant qu’il y aura à manger, il viendra. En tout cas, c’est ce que je pense mais je crois fermement que je pourrai régler ce problème en à peine une heure....


Je rentrai donc chez moi et, me mis devant la télévision. Quoi de mieux qu’une télévision pour faire passer le temps. Mais il faut que les programmes diffusés soient intéressants. Par sécurité, je mis mon réveil assez tôt dans la soirée pour pouvoir agir cette nuit devant les poulaillers. Je voulais régler cette mission au plus vite, pas que je veuille m’en débarrasser, mais pour être ne pas être trop fatigué à rester debout toute la nuit à surveiller. Je dus m’endormir devant la télévision, car je me fis réveiller en sursaut par mon réveil sur la table. Si on m’avait photographié à ce moment-là, je crois que je n’aurais plus jamais remis un pied dehors. On ne dirait droit pas le type qui va bientôt partir en mission. Coiffé n’importe comment, des journaux sur lui et j’en passe. Je me levai, bien que difficilement, de mon canapé et j’allai à la salle de bain afin de me réveiller un peu avec de l’eau. Le contact avec l’eau froide acheva de me réveiller. Je me recoiffai légèrement, histoire de ne pas trop ressembler à un type négligé et j’allai dans la cuisine afin de manger quelque chose. L’heure du souper était déjà largement dépassée et mon ventre criait famine. L’heure à laquelle j’avais prévu d’aller me poster en embuscade près des poulaillers approchait gentiment et j’avais encore la moitié de la ville à traverser. Je me cuisinai un plat à la va-vite et l’engloutis tout aussi rapidement. La vaisselle fut faite en deux temps, trois mouvements et me voilà déjà dans la rue, en bas de l’immeuble où j’habitais sans avoir oublié bien sûr, de prendre ma montre avec sa chainette, qui pourrait m’être utile si le renard opposait de la résistance.


Je n’avais pas pour habitude de me promener dans les rues de Death City, de nuit. Bien que la lune soit très brillante ce soir, tout me semblait plus grand, plus disproportionné, plus effrayant. Je m’attendais à me faire attaquer à chaque coin de rue tellement il faisait sombre. Le vent m’empêchait d’entendre mes propres bruits de pas. Les seuls moments de répits que je pouvais avoir, étaient lorsque je passais sous un réverbère. Seule lumière projetant son halo lumineux, bien que pâle, sur le sol et dans lequel, je me sentais plus ou moins en sécurité. Mais le problème, résidait dans le fait qu’une fois dans le halo, j’avais tendance à vouloir y rester. Si je suis dans le noir complet, je n’ai pas de problème mais si je vois une source de lumière, j’ai tendance à vouloir m’en rapprocher afin d’avoir un sentiment de sécurité. Sur mon chemin, je croisai peu de personnes. Celles que je croisais, se hâtaient en général de passer comme si elles avaient peur que je les attaque. Il est vrai que ça ne devait pas être commun de croiser quelqu’un habillé comme un majordome à une heure aussi tardive. Gentiment mais sûrement, j’arrivais vers les poulaillers de Shibusen. Je levai la tête afin d’essayer de voir le temps qu’il ferait ce soir et cette nuit. D’après ce que je voyais, le temps semblait s’être dégagé. Bien que je ne voyais pas toutes les étoiles, preuve qu’il restait des nuages, Ce n’était plus aussi menaçant que cet après-midi et donc, il y avait peu de risque que je me fasse mouiller pour ce soir. Tout en regardant les étoiles et le ciel, j’arrivai sur mon lieu de travail. Je décidai de me mettre bien au milieu de la petite place vers laquelle les poulaillers étaient placés. Je me mis de sorte à avoir les poulaillers à ma gauche, la forêt à ma droite et le chemin que je venais d’emprunter droit devant moi. Ainsi, si le renard se pointait, je serais obligé de le voir.


Le pire, allait être l’attente. Pour tromper le temps, je me mis à faire des rondes entre les poulaillers, tantôt dans un sens, tantôt dans l’autre. Tout cela pour essayer d’éviter de commencer à m’ennuyer et à m’endormir. Je n’osais même pas regarder ma montre de peur de voir l’heure qu’il était et de me décourager. Si je commençais à me décourager, c’était sûr je trouverais que le temps passerait encore plus lentement. Alors que je revenais sur la petite place en finissant une de mes rondes, j’entendis des pas feutrés arrivés depuis la forêt. Le vent, bien qu’il soit légèrement tombé, était toujours présent. C’est alors que j’entendis comme de petits gémissements. Sûrement le renard qui s’était pris les pattes dans une racine et qui avait de la peine à s’en dépêtrer Après quelques minutes, les gémissements s’arrêtèrent et le renard apparut sur le chemin, éclairé par la lune. C’était comme s’’il me défiait. Comme s’il me disait que je n’arriverais pas à l’arrêter. Je sortis la seule chose possible qui pourrait me servir d’arme, ma chère montre et sa chainette. Heureusement, que la chainette était assez longue, sans être non plus d’une longueur extravagante, pour me permettre de ne pas être trop limité dans mes mouvements. Le renard s’approcha un peu plus de moi et je fléchis légèrement les genoux afin de pouvoir plonger sur le côté pour l’éviter au cas où il m’attaquerait. Maintenant qu’il était plus proche de moi, je pouvais voir qu’il ne ressemblait pas vraiment à un renard normal. Ses yeux semblaient étrangement vides, la pupille semblait avoir disparu. Le pelage était très hérissé, presque à la verticale sur tout le corps, cela lui donnait du volume mais aussi un aspect assez étrange.


Comme si ce léger moment d’observation avait été l’entrée en matière, Le renard se mis à courir et à foncer sur moi. J’eus à peine le temps de me jeter sur le côté afin de l’éviter. A peine avais-je eu le temps de me relever que le renard arrivait de nouveau sur moi. Cette fois-ci, je ne pus l’éviter. Sa mâchoire se referma, heureusement, sur le bord de mon bras. Je secouai désespérément mon bras afin de lui faire lâcher prise et ce fût la manche de ma veste qui lâcha prise. Cette fois, je pris l’initiative en me servant de ma montre comme d’une arme et en la tenant par la chainette. Je la fis mouliner et j’essayai de tenir le renard à distance raisonnable. Par deux fois, il essaya de s’approcher et par deux fois, il se reprit un coup. Comme s’il semblait changer de stratégie, il se recula légèrement et se mit à pousser de petits cris. C’était exactement les mêmes cris que j’avais entendus tout à l’heure. Ils durèrent moins longtemps, cette fois. Mais j’entendis de légers bruits de pas et lorsque je regardai autour de moi, une dizaine de renards étaient apparus et m’avaient encerclé, laissant la seule sortie possible dans la forêt. C’est alors que je compris. Les tout premiers cris que j’avais entendus, étaient pour avertir les autres renards de se tenir prêts en cas de difficultés. Et comme j’étais resté sous le vent tout du long, ça n’avait pas été très dur pour eux de me repérer. La deuxième série de cris était donc pour demander de l’aide. En fait, ils avaient tout prévu depuis le début.


Un rapide coup d’œil me fit comprendre que je n’avais pas d’autres chances que de m’enfuir en traversant la forêt. Une autre solution, était de combattre. Mais vu mon niveau et la seule arme que j’avais, je savais qu’il serait très difficile voire impossible de ne pas finir en pièces détachées. Je commençai à reculer gentiment vers la forêt, mais les renards resserraient l’étau dans lequel j’étais pris. Je décidai d’attendre le dernier moment et lorsque les renards essayèrent de me sauter dessus, je fis volte-face, j’assommai le renard qui était le plus proche de moi et qui me bloquait l’accès à la forêt. Je me mis à courir comme un dératé afin d’essayer d’échapper à la meute de renard qui s’était mise à ma poursuite. Rapidement, je montai dans un arbre. Je vis les renards s’arrêter au pied de l’arbre, ayant visiblement perdu ma trace, puis ils repartirent, dans une direction par laquelle, je pense, ils croyaient que j’étais parti. J’attendis un moment pour être sûr que les renards avaient bien perdu ma trace et je redescendis de mon arbre. Je me mis à marcher tout en réfléchissant. Pourquoi est-ce que ces renards n’avaient pas fui lorsqu’ils m’ont vu. S’ils avaient réagi normalement, ils n’auraient jamais dû approcher comme ils l’avaient fait. Je décidai de retourner à Death City pour aller chercher des renforts et ainsi, régler ce problème. Mais je ne regardais pas où je marchais et je tombai, tête la première, dans un trou béant. La chute dura quelques secondes, mais j’avais eu le temps de dévaler un bon petit bout de pente. Je me relevai et me mis à observer l’endroit où j’étais tombé. Une étrange lumière régnait dans cet endroit. D’innombrables galeries bordaient le tunnel et partaient je ne sais où. C’est alors que j’entendis un hurlement à vous faire dresser les cheveux sur la tête…


" Mais qu’est-ce que c’est ? "
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Terreur au poulailler [Mission Rang D]

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