Kotar posa enfin le pied sur la dernière marche menant à shibusen, se retrouvant ainsi sur la cour pavée. IL était arriver Il y avait un moment déjà....Surement 3 heures quand il y réfléchit. Kotar avait traversé la ville et s'était finalement arrêté dans une esplanade verte pour réfléchir un moment, et se la jouer relax sous un arbre. Trois jours de marche dans le désert direction l'école des manieurs s'est crevant. Finalement l'atmosphère si paisible l'avait emportée dans un léger sommeil. Réveillé par son ventre Kotar s'était rendu compte qu'il était midi!!! Affamé avant toutes choses et à la limite d'être en retard, Le jeune homme s'était dépêché de se monter les quelques rues transversales qui le séparait de l'escalier vers shibusen.


Enfin tranquille, l'arme lança une main à la recherche de quelque chose dans sa sacoche. Après un petit moment celle ci ressortie triomphante et remonta lentement. Le mec, décontracte, sortit une petite tige d'un paquet blanc qu'il rangea aussitôt à son côté droit, là où il l'avait trouvé. La main repartit à la recherche du ''feu magique'' puis remonta à hauteur des lèvres de Kotar, qui s'alluma une clopinette en penchant la tête. Il rangea son feu en penchant la tête vers le ciel et en lâchant un nuage de fumée au moment ou la cloche sonnait.


* Ouf!!! Juste à temps! Fichtre, encore un peu et j'allais me ramasser un savon. Ush !reste plus qu'à trouver un responsable dans le coin... *


Kotar marcha à travers la cour pavée tandis que certains élèves sortait prendre un peu l'air sur les balcons. Quelques regards se tournèrent vers lui interrogateur...Un nouveau à shibusen? Kotar ne prêta pas attention au quelques murmures trop concentré pour remarquer quoi que ce soit d'ailleurs.
Il se frottait la nuque tout en avançant avec une grimace sur le visage, sa clope entre les dents. Il passa la porte du hall, et avança dans le couloir sans faire gaffe aux gens qui lui expliquaient que le sol était glissant. Kotar avança encore dix bons mètres la tête maintenant penchéperdu dans une réflexion dont lui seul connaissait le sujet et....BOUM !
Il trébucha glissa sur le sol tout juste nettoyé, et se ramassa contre la rambarde d'un escalier, sa cigarette projetée en l'air par le choc. Tout le monde s'approchait quand la main de Kotar se leva brusquement pour rattraper sa clope sur le point de toucher le sol. Il releva la tête et se mit en tailleur. Une grosse égratignure couvrait son front qui s'était prit le coin de la rambarde en coup direct. Un petit filet de sang coulait lentement et Kotar l'essuya d'un revers de main.


- Fichtre, j'ai trouvé! S'écria t-il le regard illuminé. S'est simple, il suffit de faire trois tours puis deux coup gauche et puis ?! Kotar remarquait enfin l'objet qu'il avait bousculé, ou plutôt la personne.
- S'cusez... J'avais la tête ailleurs. Je vous ai pas trop fait mal?


- non non répondit la femme d'une trentaine d'année. Par contre vous, vous devriez me suivre, vous vous êtes bien entaillé le front.


-Vraiment? Merde s'est que c'est vrai! Aligato m'dame. Vous connaitriez l'emplacement de l'infirmerie pour...


- Un bandage? le coupa t-elle. Je suis l'infirmière.


- Je vois... Je vous suit...


Kotar se releva et s'engagea dans le couloir aux cotés de l'infirmière. Ils arrivèrent à une porte où l'écrito indiquait ''infirmerie''. La femme poussa la porte après avoir tournée une clef dans la serrure.


- Entrez s'il vous plait.

Kotar toujours décontracte malgré le léger tournie qu'il ressentait entra d'une démarche sur dans la pièce, la clope au bec.

Le jeune homme s'approchait du maudit escalier qui lui avait valu ce bandeau autour du front. Il contourna une poubelle, et évita une porte qui s'ouvrait à la volée. Bientôt il serait proche de l'entrée et de la cour pavée où il devrait entrée.

Kotar avait passé une bonne dizaine de minutes à l'infirmerie, parlant avec la femme qui l'avait soigné. a moitié dans les vapes, la dite bienfaitrices lui avait offert trois grand sandwich que Kotar avait enfiler en quatrième vitesse. Tout de suite celui ci se sentit beaucoup mieux et la sensation de vertige disparue. L'infirmière avait alors appelé shinigami sama via miroir de poche et Kotar s'était vu accueillie de la façon la plus bizarre qu'il soit...
Il s'était penché devant la petite image et était rester figé devant la tête du quasi dieux qu'il admirait.. Un masque de clown! Kotar se sentit comme vidée.
Avec une voix tout aussi étrange que lui avait décrit Janisse il y avait bien longtemps, Kotar s'était vu passé le bonjour. L'infirmière géné se tapotait le bras de ses ongles fins, tandis que Kotar incrédule fixait le bonhomme avec des yeux aussi grand que des balles de Ping Pong.
Puis tout aussi brusquement Shinigami sama lui avait demandé d'aller cherché une partenaire dans la cour. Un nouvel arrivage d'étudiant était prévu pour ce jour ci et Kotar trouverait surement avec qui s'associer... Le mec cool s'était ainsi permit de prendre congé de cette charmante femme, très à son goût d'ailleurs, et était partie après avoir bu un bon verre d'eau.

Kotar continua son petit chemin dans les couloirs s'approchant de l'entrée. Kotar ferma les yeux réfléchissant à sa future partenaire. L'infirmière lui avait donnée un brassard portant l'inscription ''manieur'', mais le jeune homme hésitait à porter un truc si nul. Il fit la moue et l'enroula autour de son bras. Après quelques pas Kotar passa l'entrée. La lumière du soleil l'éblouit un moment, puis il vit enfin la cour, grouillante de monde. Des dizaines d'élèves marchaient de ci de là, bavardant de tout leur soule.

* Fichtre! Pas possible de prendre un petit repos ici! Une vrai fourmilière s't'école! Bon tampis. J'ai plus qu'à slalomer jusqu'à un coin tranquille et observer les nouveaux venues. S'il porte tous un foutu bandeau ils vont pas être dure à reconnaître ma fois. On ressemble tous à des clampins avec ces maudits chiffons! *

Le jeune homme entendit quelques murmures au fond près d'un arbre particulièrement attirant...ses branches parfaitement plates promettaient un bon somme.
-Hey, ici c'est notre banc, alors bouge de là !
-O...ou...oui. Je suis ...désolée ...

Kotar ne put apercevoir précisément les protagonistes à cause d'un jeune crétin plus grand que la moyenne, qui resta planté devant lui dos tourné. Le jeune homme grogna et s'éloigna vers les voix. Il fit seulement quelques pas avant qu'une jeune fille dérape sur le carrelage froid de shibusen. Notre amie décontracte la reteint par l'épaule et la réceptionna dans le creux de ses bras.

- Houla Gamine! Fait gaffe le sol est traitre dans ce foutu bâtiment...j'en sait quelque chose, ajouta t-il en passant une main sur son bandage, le front encore douloureux.
Il releva la jeune fille qui n'était pas vraiment une gamine.
- Enfin, sa te dit qu'on s'éloigne de tout se raffut? Moi c'est Kotar; Kotar Senro l'une des nouvelles armes de cette chère école.

Kotar attendit la réponse de la jeune fille très jolie d'ailleurs.