Une belle journée qui commence : J'entends des gouttes de pluies tomber sur ma tente, postée dans un des jardins de Shibusen. Je me lève tant bien que mal, attrape mon short (pour ceux qui se demandent, oui je dors nu...), et l'enfile. Je met mes gants aux mains, et c'est partit!!
Il pleut des cordes maintenant. Journée idéale. Tout ça me donne envie d'aller me friter! Direction, Shibusen même, puis le hall des missions. Première mission qui vient : un petit rigolo s'amuse à pendre les gens...Sauf qu'il a pas compris que par les pieds, c'est pas hyper utile...J'veux dire par là, tant qu'a les pendre, autant les pendre à la gorge, quoi! Enfin, passons...
D'après ce qu'il est dit, le bonhomme sévirait en ville et même en pleine journée. Bon, ben... Go to the town! comme dirait... Je sais pas qui le dirait, mais il le dirait!! J'arrive donc en ville... Ben... Voilà.... Voilà voilà... Ce foutu "malfaiteur" ne pointe pas le bout de son nez, ni même la moindre partie de son anatomie. Je me ballade et repère une fontaine. Cela risque d'être utile en temps voulu. Je reperais un point stratégique : un arbre, dans une ruelle sombre, à l'écart du centre et de la foule, avec uniquement deux issues, de part et d'autre de l'arbre. J'attends donc le mauvais garçon afin de le corriger proprement. Ben ouais, l'eau c'est propre!
Un mouvement furtif, m'indiqua qu'il avait probablement remarqué cette cible facile. J'attendis patiemment. Il opéra avec une vitesse fulgurante : en deux temps deux mouvements, il me ligote les chevilles et je me retrouve tête en bas, à l'arbre, exactement comme prévu! Il commence alors à s'enfuir, mais il n'avait pas calculé que la rue était pour le moins en terre, par-terre (^^) et que du coup, avec la flotte, c'est devenu tout gadouillou, et du coup il a glissé et s'est vautré méchamment. De mon côté, l'arbre était sec et fragile, la branche ployait déjà sous mon poids. J'ai juste à envoyer des gouttes d'eau à grande vitesse sur la branche pour la faire céder. La branche craque, je me retrouve au sol (la tête la première en fait, donc je récolte une pitite bosse...).
Me voilà libre de mes mouvements. Pendant ce temps, l'autre tentait de se dépétrer, ben oui, la boue c'est chiant, ça colle, t'en a plein les chaussures, ça te ralentit... Enfin bref : il se sait ralentit, il sait que c'est un défi que je lui lance, et je sais que je vais l'avoir (...). Il fait le premier pas : il fonce, si l'on peut dire, sur moi. Ayant nettoyé mes pieds grâce à ma super technique de maîtrise de l'eau (J'vous avais dit que l'eau c'est propre...), je me déplace plus vite que lui. Il me balance un coup de pied, je pare avec mon poing que je tente de lui mettre dans la figure. Utilisant sa celerité prodigieuse, il parvient à esquiver en se baissant (Oh le fourbe!). Il profita de ce moment d'inattention pour s'enfuir. Niark niark!! Exactement ce que j'avais prévu. Je le suit donc, le gardant a distance de vue . Il se dirige vers la fontaine : Victoire!! J'utilise ma manipulation d'eau pour faire une flaque bien épaisse juste au-dessous de lui. Je le ralentis donc, jusqu'a la presque immobilisation. Il essaye de se débattre et même de nager, mais c'est peine perdue : je fais un reflux qui le ramène ostensiblement à son point de départ. il se décourage, et moi j'ai le temps de le rattraper.Je me rapproche de lui, et il me lance :
"Blub, va te faire, connard!"
Je lui réponds donc, avec un tact infini qu'est le mien :
"Crève."
Je vois alors la petite de lueur de frayeur intense dans ses yeux, lorsque je lève mes bras, et que l'eau se réunit en une prison aqueuse, qui l'étouffe et dont il n'y a aucun échappatoire. Je lui laisse sortir la tête deux secondes le temps de recueillir ses dernières paroles. Telles furent-elles :
"Tu vas quand même pas me buter, hein, j'ai tué personne! Et puis j'y peux rien, c'est spasmique, ou plutôt pathologique! On va pas me tuer, c'est pas de ma faute!"
"Devine.", lui répondis-je.
Je reforme la prison et j'augmente la pression. Il commence a avoir du mal, et la pression ne l'aide pas. Du sang sort de sa bouche et il perd connaissance. Je le libère. J'avise une vitre pas loin, compose le "42-42-564" Le Maître Shiniçgami apparaît. Je lui expose la situation, et lui livre le "malfaiteur".
Et voilà, ma première mission menée à bien. Je pars maintenant à la piscine, le temps pluvieux... Une belle journée!!