Ce jour était comme tous les autres depuis qu'elle avait accepté cette expérience, en fait elle n'avait pas envie de se rappeler plus loin que ses jours dans ce lieu sinistre cela lui faisait bien trop mal. Elle avait perdu avec cette dernière année bien plus qu'une espérance de vie ou une sœur. Elle s'était perdue elle même. Plus rien n'avait d'importance et encore moins elle-même maintenant, plus de rêves ou d’espérance dans ce vaste laboratoire souterrain et comme le voulait cet homme, elle n'avait maintenant plus aucun but. Shiro était maintenant une poupée plus ou moins malléable dont il tenant les fils avec beaucoup de rancœur car elle avait déçu toutes ses aspirations. En plus de ne pas être devenue ce que le chercheur sorcier voulait, au contraire elle avait régressé dans un certain sens et ils ne sentaient en elle, l'un comme l'autre, pratiquement plus aucun lien avec la nature et donc la magie. Tel une ficelle fragile soutenant un poids au dessus du vide ses dernières force en tant que sorcière menaces de rompre et elle n'avait jamais eu la moindre puissance supplémentaire par ses horrible manipulation et pourtant, il la gardait et l'avait choisit juste avant. Peut-être que ce fou de sorcier avait encore une dernière lueur d'espoir et pensait qu'au fond d'elle une petite par de ce qu'il voulait se cacher. Ou alors il voyait en elle quelques choses qu'elle ne pouvait imaginer ? Dans tous les cas elle avait abandonné cette idée avec son nom, elle préféra s'appeler comme son nom de cobaye encore dans l'optique d'oublier la moindre once de bonheur passé. Aurore, monsieur Lagann, Boota, Anna, Keira... qui pourrait croire que la petite fille de dix ans, qui devrai en avoir douze serait cet être absurde et au corps meurtris ayant tous d'une jeune femme sans couleurs ? Au milieu de ce lieu sinistre son cœur avait perdu toute teinte tout comme le moindre de ses cheveux sans avoir la grâce, la puissance ou la beauté de S... d'Aurore.
C'était donc le matin, ou l'après midi ? Peut-être même le soir, enfermé dans une chambre sans fenêtres ou la moindre indication temporelle elle ne pouvait plus savoir si son horloge interne dormait toujours le soir au non, de toute manière elle avait eu le droit à des expériences a toute heure donc cela ne changeai pas grand chose en fait. Le temps lui-même était devenu éphémère et accessoire quand on n'a plus la moindre notion de son existence, bien qu'en fait cela faisait un petit moment qu'elle n'avait pas vu son bourreau ? Peut-être encore affairé à des calcules inutiles et des essais infructueux d'avance qui sait ? Ce fut au bout d'un grand moment, peut-être des heures qu'il avait repointé le bout de son nez avec son éternel air neutre, sans la moindre expression comme un masque figé. Comme d'habitude il avait emmené Shiro sans la moindre parole, dans son fort intérieur elle avait eu un moment l'habitude de s'imaginer ailleurs, mais depuis un certain temps même cela ne lui faisait plus rien, elle ne pouvait imaginer qu'une salle d'un blanc total sans la moindre nuance ou zone d'ombre. Sur le sol maculé de poussières et de crasse le bruit de deux pas résonnée sans aucun autre bruit ou mouvement, depuis que tous les autres cobayes étaient morts les uns après les autres il y avait eu encore moins d'activité qu'avant et bizarrement maigres quelques ouvertures dans la sécurité du "complexe" l'ex sorcière n'avait même plus l'énergie ou même l'envie de prendre la fuite. L'homme est un sorcier scientifique qui donne l'impression d'avoir une vingtaine d'année, il arbore en toutes circonstances même les pus désavantageuse pour lui-même toujours ce même air impassible voir lassé comme s'il avait tout vu de la vie.
(*Image, cliquez*) Réajustant régulièrement son monocle doré caché en partie par la chevelure brune de l'homme son regard bordé d'iris rouge est mystérieusement des plus inexpressif. Apres avoir essuyé du revers de la main un grain de poussière tombé sur son épaule, pour la première fois depuis au moins une bonne année le sorcier prit la parole en sa présence, loin de tout borborygme scientifique. Ainsi avec sa voix monogame il avait demandé.
"Que ferait tu si je te laissais partir ?"Bien entendu il savait comment elle réagirait, ou plutôt comment elle restera passive à cette question, car elle n'avait plus aucune raison de vivre pour elle-même, elle ne voulait et ne pouvait pas avoir de chose à faire à l'extérieur. Ainsi c'est sans esquisser la moindre expression qu'elle avait répondu.
"Absolument rien... les déchets et les cobayes défectueux n'ont aucuns sens."Son cœur était une coquille vide qui n'attendait qu'une chose, qu'on lui redonne une raison d'avancer ce qui n’arrivera jamais en ce lieu. Personne n'avait de raison de venir la chercher de toutes manières alors elle se disait qu'elle finirait comme toutes les autres avant elle, morte puis en poussière après un passage par l'incinérateur. Néanmoins après une pensées éphémère et sans raison, une larme avait coulé d'un des ses yeux. le sorcier en voyant cela avait sortit d'une poche une télécommande et d'une pression une giclé de sédatif avait envahie son système sanguin la menant rapidement au sommeil artificiel. Profitant de cela le sorcier la pris comme un sac de patate pour l'amener dans une cuve de produis bleue clair, avait installé un produit ocre sous perfusion ainsi qu'un masque respiratoire pour qu'elle ne se noie pas et l'avait regardé avec un léger sourire.
"Pauvre larve, en attendant que tu deviennes un papillon tu feras un beau bibelot."C'est à ce moment la que l'homme s'était retourné et avait observait ce qui se tenait en fasse de lui. Toujours sans la moindre once d'émotion, derrière lui dans sa cuve Shiro flottait.
"Pourquoi êtes vous venu troubler le calme de mon antre ?"
