Récupérer .. Eh attends, ça ressemble à Molest-- [Pv : Bellatrix Oswald ]

Bien, cinq jours se sont déjà écoulés depuis que toute la petite troupe qui composait les joyeuses jeunes filles qui créchaient dans la maison hantée en T étaient sorties... jusqu'à présent le Meister aux cheveux sombres n'avais pas eut la moindre séquelle autre qu'un célèbre "Pfff...." en étant assis sur son fauteuil, les pieds sur le bureau et la main posée avec fainéantise contre la joue en regardant les Stores... qu'ils n'avaient pas. En bref, l'ennui le plus destructeur qu'on puisse imaginer. Après-tout depuis qu'ils étaient revenu de leur bataille style Skyrim contre un Dragon-Samurai (Non non le scénario ne tient pas DU TOUT sur une épingle à cheveux sur laquelle six ou sept des dents se seraient pétées) Les Freelancers n'avaient pas eut ne serais-ce qu'une seule demande de boulot... mais il semblerais qu'un petit "Toc-Toc" à la porte coulissante s'annonce comme le sauveur de nos trois abrutis, Ce fut la petite chinoise qui s'en alla ouvrir la porte, suivie par le chien extraterrestre aussi gros qu'un putain de piano... s'attendant à voir une magnifique jeune demoiselle, le Meister détournais son regard du mur pour aller observer l'entrée sans bouger d'un pouce ... manque de pot ce n'était pas une jeune et jolie jeune femme mais encore un vieux ... décidément c'est la mode chez les vieux de demander des boulots à des gens qui n'ont rien d'autre à foutre pour combler leur vie sociale Ô combien desséchée ? Mais ce vieux avait quelque chose de bizarre.. de trop bizarre, il marchais limite avec un ballais enfoncé dans l'appareil rectal, et il portait des lunettes noires, des vêtements d'une marque à laquelle même s'ils héritaient de 99999 D$ , ils ne pourraient pas se les payer... ses cheveux étaient tressés en arrière et il avais des mimiques assez... féminines qui ne manquaient pas de filer un arrière-goût de gerbe à notre grand chasseur de femmes overhétérosexuel qui regardais d'un air mi-suspicieux mi-dégoûté à l'homme bizarre qui pointa alors du doigt la petite rousse en s'écriant "C'EST TOI QU'IL ME FAUT!". La petite chinoise fronçais un sourcil et en levais un autre en signe d'incompréhension alors que Caleb semblait disjoncter la tête plongée dans la télé comme si son âme avait été bouffée par elle ... en parlant de bouffer, Sadaharu était en train de gentiment lui arracher le bras. Le vieil homme-femme s'expliqua sur un ton qui accentua le sentiment de dégoût chez Tyzy si vous voyez à quoi je fais référence. Après une courbette aussi tordue qu'un putain de lampadaire, il se présenta, lui, et les raisons de sa visite dans la maison des Freelancers.

- Je me nommes Carl Haggarfield et je suis Styliste, je cherches désespérément un modèle féminine, n'ayant pas encore les vertus physiques d'un vraie femme afin de défiler aujourd'hui en remplacement pour l'une de mes mannequines malades. Et cette jeune fille est PARFAITE.

Tyzy tentait de rester silencieux mais les manières de ce type le faisais frissonner à la fois de dégoût et de rage, après tout, comme il les appelles, il n'aimes pas les "Pettezouilles" et c'est un défaut qu'il considères comme une qualité, ce n'est pas de l'homophobie mais ce n'en est pas très loin à vrai dire... de plus il n'appréciais pas sa façon de dévisager Kagura .. derrière ses lunettes okay c'est dur à voir mais rien que la manière dont il la toisais suffisais à lui taper sur le système. retirant ses deux pieds du bureau en redescendant ses manches, Tyzy parla au type sans même le regarder, ne fixant que le CalebquimangeslatéléquisefaismangerparSadaharu.

- Si vous êtes un pédophile vous vous êtes planté d'Adresse..elle a 24 ans et je ne laisserais pas Kagura partir avec un type que je connais pas, sérieusement, vous demandez des gamines pour porter vos machins osés c'est répugnant.

- Mais Tyzou! je vais être une Star et on va ramener plein d'argent à la maison !!

- Il meh' semble qué fous m'avez mal comprhi mon cher Tyzou, c'est cela?

- Ne m'appelez pas Tyzou c'est gerbant venant d'un mec! Brrrr...

- Bien, ché n'ai pas dit qu'elle viendrais toutteuh seule! mes intentions sont purement esthétiqueh! vous pouvez très bien venir la regarder parader! ché vous payerais en conséquence.

- Nah' vous pouvez oublier, j'ai encore assez d'amour propre et pas assez de frustration sexuelle pour aller regarder une gamine en petite tenue...

- Espèce de connard ! je suis sûr que tu veux le voir à tout prix mon corps-aru! t'as juste pas envie qu'on te vois comme un pédo! Tant pis ! j'irais avec Caleb et on partagera l'argent tout les deux et toi t'aura rien!

à la vitesse d'un bourrasque la petite chinoise sur-énervée attrapa Caleb par le col et le décrocha de la télé alors qu'il commençais à chialer comme si on venais de lui piquer son jouet préféré et le traîna hors de la maison, puis fis de même avec Carl, avant de claquer la porte coulissante avec une certaine violence, laissant le Meister dans la pièce principale, avec rien d'autre que Sadaharu comme compagnie... le chien baissais les oreilles en voyant l'énorme silence que le départ avait fait... il se mis alors à le regarder fixement ... pendant à peu près 25 minutes en fait (oui il a du temps à perdre!) puis Tyzy fini par abandonner la bataille de regards avec le chien extraterrestre plus grand que le sofa lui-même et se fis un joli petit facepalm en pleine tronche pour signifier son abandon, il avais saisi ce que le chien voulais dire sans avoir ouvert la gueule "Va la voir à son défilé pour lui faire plaisir" ... si ce n'était pas "FILES-MOI A BOUFFER" ... en fait on ne le saura peut-être jamais. Tyzy enfila sa veste noirâtre au brassard-bandana rouge et sortit tout simplement de la maison en laissant le chien tout seul, descendant les escaliers en bois , il commença à se taper un petit Sprint ... il n'avais pas la moindre idée d'où Kagura, Caleb et Haggarfield avaient bien pu aller... c'est alors qu'une musique effrénée et très "Tendance" qui ressemblais surtout à de la techno (un véritable massacre auditif pour le Meister) après tout en ville il n'y avais que des stylistes pour écouter une merde pareille! ... c'est alors que les doutes de Tyzy furent confirmés par l'Accent belge absolument immonde du styliste au cul relevé qui semblait parler dans un micro, on pouvais l'entendre à l'autre bout de la ville... le Shinigami suivit la musique en marchant dans sa direction , les mains dans les poches , passant de rues en rues.. à partir d'un certain moment la foule s'accumulait de plus en plus, les sons devenaient de plus en plus précis et le micro de moins en moins inaudible... Tyzy fini par déboucher sur la place principale de Death City ou se trouvait une estrade géante avec une sorte de rampe de lancement d'avion qui n'était là que pour la parade en fait. Il y avait énormément de monde qui regardaient ça, Tyzy haussa un sourcil et se fit une place dans la foule .. mais personne ne voulait le laisser passer et il devais bien y avoir plus de deux-milles ou trois-milles personnes à regarder le spectacle, comment peut-on aimer voir des gamines parader comme des petites putes comme ça? c'était gerbant !. Cela-dit, le Meister ne voyait absolument rien de là où il était ... alors il a commencé à jouer au "Jeu de la longueur d'onde défibrillateur" et plaça son indexe dans la nuque de chaque personne qui refusais de le laisser passer, un petit choc électrique totalement invisible et "Pouf", au sol... il répéta la manœuvre jusqu'à arriver au premier rang, où il pris place à côté d'une très charmante jeune femme avec une longue queue de cheval , absolument splandide, qu'il avais déjà l'impression d'avoir vue ... il se contenta de l'ignorer pour l'instant et porta son regard avec dégoût sur toutes ces gamines de 12 à 13 ans qui paradaient en petite tenue en se passant la main sur le crâne, pensant *putain, la prochaine fois c'est quoi? des pornstars!?* les gens applaudissaient à chaque fois qu'une gamine avançais puis s'en allais... c'est alors que le vieux annonça la venue de la petite chinoise.

- Pour la collection printanière , Acclamez la jeune KAGURA YATO!

... lorsqu'elle se mit à parader avec l'air d'une gamine super fière de faire ça, Tyzy lui, écarquilla complètement les yeux, de voir que sa co-équipière qui avais une apparence si jeune , paradais avec des vêtements de pouf, limite à voir les seins et tout le reste... elle semblait ne pas s'en rendre compte en tout cas... les gens se préparaient à applaudir mais les nerfs du Meister étaient à vif et il fini par complètement exploser.

- NON, PERSONNE N'APPLAUDIS ! LE PREMIER QUI APPLAUDIS JE LE DÉMONTES !

La musique s'arrêta brusquement, les gens ne regardaient plus que dans une direction, celle du Meister.. le styliste laissa tomber le micro sur la céramique dans un grand "PONG" audible, la petite chinoise s'était arrêtée de parader et regardais à la fois avec un petit sourire le Meister et un sourcil levé d'incompréhension.. c'est alors que les vigiles sortirent de là où ils étaient tapis et dispersaient la foule qui les laissèrent passer, des armoires à glace qui devaient bien faire vingts centimètres de plus que le Zombie qui les regardait s'approcher alors que les gens le huaient bruyamment pour avoir stoppé la parade.. L'un des vigiles commença et hausser le poing pour le coller directement dans la face de Tyzy... aucun effet, il n'avais pas bougé d'un maigre centimètre... nan je déconnes, c'est surtout parce que le poing n'avait pas atteint sa destination à cause de tentacules noirâtres qui retenaient le vigile, ce n'était autre que Caleb au loin dans un costume chassieux qui faisais diversion sans qu'on le remarque.. Tyzy s'échappa en courant alors que des fans en colère se mirent à le courser, ne voulant pas recourir à la violence il se contenta de sprinter dans les rues , poursuivit par une tonne de collé-montés en colère... c'est alors que dans une impasse dans le quartier résidentiel, une main féminine l'attrapa pour l'amener dans une ruelle, et ce n'est qu'après avoir longuement marché avec la jeune femme qu'il réalisa qu'ils les avaient semés... la jeune femme était essoufflée, et il n'y avais qu'assez peu de lumière dans la ruelle, le Meister pencha sa tête pour mieux l'observer..

- Ah... je te reconnais toi... si c'est parce que la Brigade prestige veut me recruter c'est non, je hais ces gens là, n'y pense même pas.

rangeant ses mains dans ses poches le Meister tourna le dos à la jeune femme et s'apprêta à s'en aller ~

Invité *Invité*

Cela faisait quoi .... Au moins cinq heures qu'elle s'était échouée lamentablement sur le lit dur de l’hôtel. Les bras le long du corps et la tête enfouit dans les draps rugueux, elle n'avait plus bougé depuis son arrivée à Death City, plus par flemme que par réelle fatigue. Elle avait dormi durant tout le trajet et à vrai dire, elle était en pleine forme. Non, le problème c'était qu'elle ne savait pas quoi faire. Elle n'avait pas envie de se lever. Mais elle n'avait pas non plus envie de rester à l'état de larve toute la soirée. En vérité, elle avait bel et bien quelque chose à faire et c'était d'ailleurs la seule raison de sa venue ici, mais elle ne s'en rappelait plus. Et plus elle cherchait à s'en souvenir, et plus elle s'en éloignait. Pour une première mission en tant que membre officiel de la Brigade Prestige, c'était plutôt mal partie mais, au fond, elle s'en contre-fichait bien. Elle avait suffisamment d'argent pour rester une bonne petite semaine et d'ici là, elle allait bien finir par trouver ce qu'elle devait trouver. En attendant, elle laissait couler le temps avec l'habitude de ceux qui occupent leur journée à observer le plafond avec un intérêt non dissimulé. Comme pour le confirmer, elle roula sur le côté et se retrouva face à la peinture caillée et défraîchie de celui de sa chambre miteuse, bien loin du confort qu'elle s'était imaginée. Elle plongea une main dans sa poche et en ressorti un vieux morceau de papier que le voyage avait mis à mal, un prospectus qu'on lui avait distribué à l'entrée de la ville et qu'elle avait froissé sans même y jeté un coup d’œil. Quand elle l'ouvrit, ce fut des visages de gamines pré-pubères figés dans un sourire niais qui l'accueillit, au milieu d'un champs de fleurs et de paillettes roses qui, décliné sous toute ses nuances, lui donnait le tournis. Elle fit la grimace. C'était quoi ça ? Un concours de beauté ? Un regroupement de pédophiles ? Une vente de poupées ultra-réalistes ? Dans tous les cas, il n'y avait que les pervers pour s'intéresser à ce genre de chose, et elle frissonna rien qu'à y penser. Les gamines ne devaient pas avoir plus de de douze ans ... Le spectacle morbide débutait dans sept minutes, ça lui laissait largement le temps de s'y rendre et de stopper l'hécatombe. Ou du moins surveiller de plus près le massacre de l’innocence des ces fillettes car elle se sentait, en un sens, responsables d'elles.

Elle se laissa guider par la musique, les cris, les rires et les bourdonnements sonores des discussions. Ce n'était pas difficile parce que la place était déjà noire de monde. Elle avait envie de tous les chasser à coup de balais, mais elle risquait surtout de se faire engloutir par le foule. L'idée de mourir étouffer et écraser loin de la lumière du jour l'en dissuada. Elle se contenta donc de se frayer un passage parmi les spectateur, ce qui se révélait plus ardu qu'elle ne l'avait imaginé car, de toute évidence, personne ne voulait céder sa place au premier venu aussi aisément. Elle avait envie de cracher à la figure de tous ces sales vautours, mais elle opta pour la méthode douce. Ce fut donc à coup de coudes, d'écrasage de pieds, d'insultes grotesques et de coup de cul qu'elle se glissa jusqu'à l'estrade. Il n'était plus question de bouger maintenant. Et de toute façon, elle doutait pouvoir sortir d'ici à présent. Elle avait envie de pleurer rien qu'à la pensée de devoir retraverser cette mer humaine. En attendant, elle était au premières loges pour observer le défilé. Parce que des gamines qui se trémoussaient sur un podium, vêtues d'habits plus loufoques et provocants les uns que les autres en se déhanchant à la manière d'une star de pornographie, ça ne pouvait être que ça. Elle détourna son regard de la scène, regarder cette horreur c'était comme approuvé ce qu'ils faisaient. Mais cela ne semblait gêner personne car tous affichait un sourire émerveillé à la vue de ces enfants tandis que d'autres allaient même jusqu'à s'évanouir. Non. Quelqu'un d'autre se frayait un passage parmi ces obsédés sexuels d'une manière tout aussi efficace que la sienne, implacable. Un par un, les hommes tombaient comme des mouches sur son passage. Elle se concentra de nouveau sur la scène, cet homme n'était qu'un pervers de plus et elle n'allait pas lui accordé la moindre attention.

- Pour la collection printanière , Acclamez la jeune KAGURA YATO!

Elle observa la nouvelle venue. Ce n'était qu'une gamine parmi d'autre, mais sa tenue était encore plus obscène que les précédentes. On voyait certaines parties de son corps qu'une enfant ordinaire n'aurait jamais montré en temps normal. Mais cela ne semblait pas la gênée, au contraire elle souriait bêtement, fière d'être au centre de cette attention malsaine. Elle sera le poing à s'en faire saigner. Elle bouillonnait de l'intérieur. Si elle ne faisait pas quelque chose, là, maintenant, elle allait exploser. Littéralement.

- NON, PERSONNE N'APPLAUDIS ! LE PREMIER QUI APPLAUDIS JE LE DÉMONTES !

C'était l'inconnu de tout à l'heure. Celui qu'elle avait d'abord pris pour un de ces hommes en chaleurs qui venaient se divertir de cette parade grotesque. Il semblait tout aussi outré qu'elle. Non, il semblait carrément hors de lui. Elle le dévisagea longuement, alors que tout autour d'elle, le bruit des festivités laissa place au silence. Son visage lui était familier et elle était sûre de l'avoir déjà vu quelque part, mais elle n'arrivait pas à mettre le doigts dessus. L'heure n'était tout de fois pas aux retrouvailles. La place commençait à s'échauffer et des hommes taillés comme des ours se dirigeaient droit vers lui. Elle n'aurait pas du se sentir concernée par tout ça car elle n'était pas la cible des gardes, mais cet homme avait fait ce qu'elle voulait et s'il n'avait pas crié, elle l'aurait sans doute fait. Très vite tout s'accéléra. Un des hommes porta un coup vers l'inconnu mais celui ci fut bloqué par ce que ressemblait bien a des tentacules couleurs ébène et l'homme en profita pour courir. Sans savoir pourquoi, elle courut elle aussi, poussant qui compte se trouvait sur son passage sans la moindre gène. Fatal error. Elle fut prise pour cible elle aussi, sûrement parce que s'enfuir en courant était la meilleure preuve de sa complicité. Elle s'enfonça dans les ruelles de la ville et se fondit dans l'ombre des bâtiments, saine et sauve. Le hasard fit qu'elle rencontra de nouveau le bel inconnu, toujours poursuivi par une foule en colère. Elle lui prit la main sans trop savoir pourquoi et l’emmena toujours plus loin dans la ville, ne s'arrêtant que quand elle fut sûre qu'ils étaient seuls. Elle posa ses mains sur ses genoux pour reprendre son souffle quand il brise la silence.

- Ah... je te reconnais toi... si c'est parce que la Brigade prestige veut me recruter c'est non, je hais ces gens là, n'y pense même pas.

Ah, c'était donc ça. Le souvenir de l'homme encapuchonné lui revint presque immédiatement. Comment avait-elle pu l'oublier ? Alors qu'il s'apprêtait à s'en aller, elle couru se placer devant lui pour lui barre la route, les mains sur les hanches et les sourcils froncés dans une pose qui se voulait impressionnante mais qui ne l'était pas vraiment en fin de compte.

- Oh, monsieur ne prend même la peine de remercier sa sauveuse ? Je te rassure, si l'on m'avait demandé de recruté un homme de ta trempe, je m'en serais souvenu et ce n'est pas le cas. Tu peux être tranquille. C'est quoi ton problème avec la Brigade Prestige mon vieux ?

[Navré pour le Motherf*ckin' retard]

La jeune femme de tout à l'heure semblait avoir un caractère bien trempé... à peine le Meister lui avait tourné le dos, voila qu'elle revenait déjà à se mettre sur sa route en écartant inutilement les bras en espérant l'empêcher de passer... Il haussa un sourcil en la regardant faire, perplexe... elle espérait quoi, franchement? Et puis qu'est-ce que c'était que cette question? le fait que le leader de la Brigade Prestige soit en enfoiré mérite le titre de détestation à lui seul, ajoutez à cela qu'il a massacré son meilleur ami... enfin, cette fille ne devais pas être au courant, mais pour lui cette "Brigade" ne restait qu'un petit foyer pour connards qui aiment mettre des bâtons dans les roues. Il restait là sans bouger devant la jeune femme aux mirettes bleutées.. levant les yeux en l'air pour observer le ciel afin de mieux se concentrer sur ce qu'il allait répondre... lui sortir qu'il venait d'une autre dimension ça fait un peu trop "Space Traveler" pour paraître croyable, et dire que tout ces cercueils venaient de la même dimension que lui également... Il baissa à nouveau les yeux vers la jeune femme, n'affichant aucune autre expression que son habituel regard blasé, répondant d'une voix sans motivation, reniant la première requête de "Remerciements" de la jeune femme... après tout s'il aurait vraiment voulu se sortir de là ça n'aurait pas été un problème, mais le faire de façon "Humaine" quand il y a toute une foule de fétichistes amateurs d'enfants qui te poursuivent et que ça te donne une envie folle de tous les envoyer dans le décors , mais tu sais que tu as une entreprise (qui CERTES ne compte que trois membres et ne fonctionne pas très bien) et que ça risquerait de te tomber sur la gueule.

- Votre Leader est une ordure et la seule chose qu'il mérites c'est la castration. Je ne comprends d'ailleurs pas ce qu'une femme aussi jolie fous là-bas ...

Une certaine masse de folie se dégageait de cette jeune femme, et cela ne restait pas inaperçu au regard du Meister expérimenté... serais-ce une Akuhei débutante? ils ont tendance à mal gérer leur folie, celle-ci.. c'est comme si elle se baladait nue.. Rah', elle ferait pas long feu ici à Death City avec Shibu... ah c'est vrai que ça n'existe plus ça... les Akuheis doivent se balader tranquille de nos jours. Le meister regarda la jeune femme dans les yeux, toujours sans afficher de sourire ou quoi que ce soit, la regardant fixement... elle n'avait pas l'air de vouloir lui répondre plus que ça.. Le jeune adulte s'apprêtait à poser sa main sur son épaule pour l'écarter... quand soudain des bruits de grattements pas franchement amicaux se firent entendre de l'autre côté de la ruelle... aussi une énorme masse de folie qui se dégageait de derrière les poubelles... un Akuhei hein? C'était moins fort qu'Hazama, bien sûr, beaucoup moins fort même. Il détourna la regard de la jeune femme et rangea sa main là où elle était, c'est à dire dans sa poche, avant de tourner le dos à la jeune femme en direction des poubelles. Aucune peur, rien, après tout, il pensais "Ce n'est rien de plus qu'un Akuhei sur les cent et quelque qu'il m'a été donné de tuer auparavant". D'un coup de pied sec, le Shinigami fit voler les poubelles jusqu'à l'autre bout de la ruelle, dévoilant le "Monstre" ... une petite fille haute comme trois pommes, en train de bouffer un aileron de poulet sale comme les sous-vêtements de Caleb en période de diarrhée... Nan je déconnes, pas comme ça non-plus. Elle devait à peine avoir cinq ou six ans.. elle tourna la tête vers le Meister en montrant des dents acérées.. sans regarder la jeune femme, il s'adressa à Bella en approchant sa main de la tête de la gamine.

- Parce que c'est à cause de gens comme lui que tout doit se terminer comme ça ... un jour cette gamine sera tuée , et toi aussi... et si ce n'est pas moi qui le fait, ça sera quelqu'un d'autre. De là ou je viens, on tues les Démons parce qu'ils représentent un danger pour l'humanité... Hazama je n'ai pas envie de le tuer parce qu'on m'a ordonné de le faire... si je dois le tuer, ça sera par vengeance.. mais on doit tous apprendre à abandonner un jour, mais les démons ne comprennent pas ça.

à ces mots, la petite fille se mis à détaler en courant à quatre pattes le long de la ruelle, s'enfuyant ... bien que son destin était scellé, à moins qu'elle ne trouve quelqu'un pour la protéger, sa vie en serait très courte. Le meister se releva, dos à la jeune femme et commença à marcher hors de la ruelle sans la regarder, passant derrière elle sans mal, adressant un signe d'au-revoir.

- Notre conversation est terminée, rentre chez toi et évites de t'exposer aux grands méchants Meisters.

C'est sur ce dernier signe classe qu'il s'en all...eh? à peine sorti de la ruelle... il y avait beaucoup... beaucoup de monde... la ruelle était complètement cernée d'abrutis mécontents d'avoir payé leurs places pour rien parce qu'un justicier-de-la-petite-culotte aura interrompu le spectacle... ça sonne bien ça, il lui faudrait un Loup d'Or et une grande cape et Voici venu "THE KING" !... bref, arrêtons de fantasmer. Certains avaient des Tazer dans les mains, des loubards? c'est triste mais il faut toujours beaucoup de personnages secondaires peu recommandables pour faire qu'une situation devienne épique... là c'est le moment ou le héros est sensé prendre une pose de Karaté et les aligner un-par-uns... F*ck that shit ! Il se retourna à toute vitesse et empoigna la main de la jeune femme avant de se mettre à fuir sans aucun honneur... Ohh s'il le voulait il aurait bien pu les aligner mais bon, le commerce, tout ça... bref, il passa avec la jeune femme dans les ruelles les plus étroites en tentant de semer cette bande d'importuns ... ils réussirent à s'échapper de ce dédale de ruelles pour déboucher sur la place de la fontaine , montant les escaliers en courant, il n'y avait personne derrière... c'est alors qu'on entendit un énorme "BAAAAAAAAAAM" au loin , ainsi qu'une grande explosion de poussière venant de la place centrale de Death City... Mhh.. Kagura avait certainement dû laisser ses nerfs lâcher. Ne se rendant même pas compte qu'il tenait encore la main de la jeune femme... enfin si, il le savait mais comme tout homme qui prétend ne pas voir ce qu'il voit comme la vue sur un décolleté par exemple, il se contenta tout simplement d'esquiver la remarque et se mit à marcher avec la jeune femme vers les quartiers résidentiels.. qu'est-ce qu'il allait faire là-bas? Rendre visite à Katsura? Nah, sûrement en train de faire ses actes terroristes aux quatre coins de la ville.. toujours est-il qu'ils n'allaient pas tarder à être retrouvés à nouveau. Le meister lâcha la main de la jeune femme et commença à marcher droit devant lui; penchant la tête vers un garage .. pas de voiture.. pas d'animation dans la maison... Cool, sûrement des gens en vacance... Ni vu ni connu et avec une énorme discrétion, il défonça la porte Sparta's Style d'un coup de pied... pas d'Alarme, rien, des vacanciers débutants alors... Il se plaça à côté de la porte détruite et tendis le bras à la jeune femme.

- Bien, on va rester là dedans dix ou vingt minutes puis je vous libère... vous faites partie d'une organisation de connards mais je ne peux pas laisser une Lady se faire tuer non-plus hm...

Invité *Invité*

[ Comme ça on est quitte o/ ]

Elle se heurta au regard inexpressif du jeune homme que la couleur safran de ses yeux rendait effrayant. Bien qu'elle ne sentait pas d'animosité de sa part, il était toute fois assez imposant pour qu'elle ne se sente pas non plus en sécurité dans cette ruelle isolée. Elle regrettait presque la foule en folie qui les suivait quelques minutes plutôt et dont elle se serait volontiers fondue dans la masse pour échapper à ce regard perturbant qui lui donnait l'étrange impression d'être nue malgré la robe noire qu'elle portait sur le dos. Elle n'avait qu'un pas sur le côté à faire pour le laisser s'en aller et sûrement ne plus jamais le revoir, mais il avait réussi à piquer sa curiosité et elle ne cessait de se répéter sa phrase en boucle pour y desseller un quelconque indice qui pouvait justifier l'hostilité qu'il éprouvait à l'égard de son « chef ». Si ses paroles l'avaient fait douter sur la bienfaisance d'Hazama, elle le cacha habilement derrière un sourire confiant qui masquait tout aussi bien son embarras et tandis que la main de l'inconnu s'envolait droit vers son épaule dans le seul but de la dégager délicatement ou pas, allez savoir, elle se campa fièrement sur sa position bien déterminée à lui faire barrage de son corps. Chanceuse ou pas, l'homme fut stoppé net par des grattements inquiétants qui s'élevaient à quelques mètres deux, derrière une benne à ordures très peu engageante d'où s'échappait une odeur nauséabonde d'aliments en décompositions et autre trucs très peu reluisants qu'elle préférait ignorer l'existence. N'ayant nulle envie d'y jeter le moindre coup d'œil, se fut tout à son honneur qu'elle lui laissa le sale boulot, bien à l'abri à deux mètres de la, prête à détaler telle une proie devant un prédateur.

Elle suivit du regard la courbe délicate que décrivirent les poubelles avant de s'écraser quelques bon mètres plus loin dans un vacarme assourdissant de plastiques et de sac déchirés. Elle fut étonnée par la simplicité avec laquelle il les avait envoyé valdinguer, comme s'il s'était contenté de shooter dans un vulgaire ballon et non dans des vide à ordures de plusieurs kilos, faisant preuve d'une force incroyable que son corps, pourtant bien en muscles, ne laissait pas présager. Ce fut cependant la fillette qui s'y cachait qui lui arracha un hoquet de surprise involontaire. Son aspect peu ragoûtant et la façon dont elle se jetait avec appétit sur cet os de poulet qu'elle tenait comme le Saint Graal entre ses mains ne laissaient aucun doute sur ses rudes conditions de vie et l'aura douceâtre qui flottait autour d'elle l'a frappa de plein fouet. Le jeune âge de la gamine et son apparence fluette jurait horriblement avec la folie empreinte sur son faciès d'enfant et cette vision lui souleva le cœur tout aussi efficacement que si quelqu'un s'amusait à agiter des tripes sous son nez. Lentement, l'inconnu s'approcha d'elle, une main tendue vers son visage comme une promesse de mort et elle se sentie le besoin de la prendre dans ses bras et de l’emmener loin. De lui, comme des autres. Elle n'avança que de deux pas avant que la dureté de ses propos ne l'a glace sur place.

Entendre de la bouche d'un inconnu qu'une mort inévitable l'attendait fit naître en elle des sentiments contradictoires qui se disputaient la première place. Elle ne savait pas encore si elle devait en rire ou en pleurer. Elle était toute fois bien trop concentrée sur le sort de la gamine pour s’apitoyer sur le sien quand elle se savait capable de vendre chèrement sa peau. Lorsque le jeune homme passa près d'elle, elle ne fit pas un geste pour l'arrêter pas plus qu'elle ne prêta attention à son signe d'adieu. Seul un rire semi hystérique s'échappa de ses lèvres à l'avertissement du garçon. Qu'il aille au diable, quoi qu'il en dise elle n'était pas prête à mourir de si tôt. Ironie du jour, les pédophiles n'étaient pas vraiment décidés à les laisser tranquille aujourd'hui et leur colère semblait ne pas s'être améliorée avec le temps. Bloquant l'une des entrées de la ruelle, certains agitaient ostentatoirement des armes en les regardant tels des chiens de faïence. Elle sentie qu'on lui attrapait la main et bien avant de comprendre ce qui se passait, elle se retrouvait de nouveau à courir en compagnie de l'inconnu manquant à plusieurs reprises de se vautrer lamentablement sur le sol lorsque se dernier changeait de direction à la dernière minute. Elle fut bien vite essoufflé, mais il lui tenait si fermement la main qu'elle n'avait d'autres choix que de le suivre. Elle crut bien entendre un bruit d'explosion venant d'un peu plus loin, mais quand elle tourna la tête en direction de la source du vacarme elle ne put qu'apercevoir un nuage de fumée qui disparue bien vite derrière les bâtiments.

Leur course folle prit fin devant ce qui semblait être une maison vide et quand le meisteur lui lâcha enfin la main, elle se plia de douleur, le souffle court. Elle se demandait bien se qu'il pouvait bien manigancer à s'arrêter soudainement alors qu'une marée d'hommes en colères étaient à leur trousse lorsqu'elle entendit le bruit familier d'une porte qu'on défonce. Elle jeta un coup d’œil vers le route et sans même se poser la moindre questions attrapa le bras qu'il lui tendait. Elle n'était plus si sûre de vouloir les affronter plutôt que de se retrouver seule avec lui. La maison étant inoccupée et les volets et les rideaux étant tirées, il faisait étonnement sombre à l'intérieur et elle dut attendre un bon moment avant de pouvoir discerner la forme floue d'un canapé, d'une table et d'une cuisine ouverte sur la gauche. Elle inspecta machinalement le frigidaire et ni trouva que quelques bouteilles d'eau qu'elle accueillit d'un sourire. Elle en jeta une vers l'homme s'en prendre la peine de voir s'il l'avait vu et s'installa sur le sofa en soupirant d'aise. Elle prit tout son temps pour boire une longue rasade d'eau fraîche avant de jeter un coup d’œil aux fenêtres d'où s'élevait les cries des habitants. Se terrer ici n'était pas une bonne idée et elle en fit par à son compagnon d'aventure.

« Ils vont nous retrouver, vous le savez ça ? Et quand ils nous retrouverons, on sera coincés ici, comme des lapins dans leur terriers. Peu importe, je n'aurais sans doute pas couru encore bien longtemps ... En attendant, profitons donc de ce moment de répit pour discuter. »

C'était plus un ordre qu'une véritable invitation à discuter poliment autour d'une boisson rafraîchissante de la pluie et du beau temps. Elle avait eu tout le temps de se poser des questions durant son long mutisme et le flot de questions qu'elle s'était obligée à refouler dans un coin de son cerveau n'attendait qu'un signe de sa part pour se déverser telle une mer déchaînée. Elle inspira un bon coût, comme pour se préparer avant une longue tirade et tout en prêtant une oreille distraite à ce qu'il se passait dehors elle planifia ce par quoi elle devait commencer. Elle l'invita à s'assoir près d'elle en tapotant le canapé, tandis que les cris se rapprochaient.

« J'ai vu que vous ne tarissiez pas d'éloges au sujet d'Hazama cependant, il a été la première personne à s'être tournée vers moi quand j'en avais besoin. Et j'ai .... besoin de lui et de cette organisation de "connards" comme vous aimez à les appeler. J'ignore toute fois tout de cet homme et comme le portrait que vous avez dépeint de lui ne semble pas être à son avantage, je m'interroge sur ce qui vous pousse à le traiter de cette manière. J'aimerais beaucoup en apprendre sur lui et sur cet endroit d'où vous venez, là où on tue les gens de ... mon espèces dirons nous.

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Récupérer .. Eh attends, ça ressemble à Molest-- [Pv : Bellatrix Oswald ]

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