I don't trust myself, I'm trapped drowning in despair

Après avoir été obligé de fuir comme une lâche en abandonnant blondie et son mystérieux sauveur me voilà en train d'errer à travers des terres inconnus. Selon la langue parlé ici et le facteur que j'ai dévoré une fois arrivé dans une petite cité je me trouverais en Amérique, à Death City. Ce village ne m'intéresse nullement, ses habitants par contre m'ont l'air tous aussi succulent les un que les autres. Je dois avouer que le parfum de la chair humaine a rarement était aussi présent autour de ma personne depuis un long moment, ce n'est pas désagréable, au contraire, je pourrais même y prendre goût. Néanmoins je dois garder la tête froide et rester maîtresse de mes actions, si jamais j'attaquais soudainement le premier type me tombant sous la main je me retrouverais avec le reste de la ville aux trousses et Dieu sait que j'ai horreur des foule en rogne et armée! Tout de même, tout ces singes autour de moi me donne une envie folle de trancher un membre ou deux. J'ai faim. Il faut que je mange et il faut que je le fasse maintenant! Une épaule rencontra la mienne tandis qu'une jeune femme et quelque un de ses amis passaient devant moi. Le fait qu'ils traîne si près de moi ne me dérangeais pas plus que ça, non, mais le fait que cette garce m'ai bousculé sans même se retourner, s'excuser ou se mettre à mes pieds m'horripilais au plus haut point. Je foudroyait du regard le petit groupe au nombre de trois sacs de viande féminins et deux mâles avant de leur emboîter le pas en souriant à pleine dents. La chasse est ouverte!

let's drink to the dead, cheers to what's ahead

Ces têtes de noeuds avaient marché jusqu'à ce que la nuit tombe sur la ville, recouvrant les immeubles d'un voile sombre tandis que les ténèbres emplissait chaque coin de rue. Ils n'étaient pas bien bavard, je m'amusais autant à les traquer que si j'observer un cadavre de rat se faire dévorer les entrailles par toutes sortes d'insectes. Ah, les insectes, qu'elle belle tâche que celle de nettoyer le corps des autres, jusqu'à ce qu'il ne reste que les os, que la leur. L'une des filles, celle m'ayant bousculé, propose alors à ses petits copains de faire un tour au cimetière de voiture dans un coin de la décharge pour une soirée pleine de sensation forte. Je ris doucement en entendant ça. Si ils voulaient des sensations fortes ils allaient être servit! Le groupe bifurqua alors plusieurs fois sur plusieurs dizaine de mètres suivit de prés, mais pas trop, par moi. Une fois arrivé à destination je ne pu m'empêcher de m'arrêter un instant face à un tel spectacle. Là bas des montagnes d'ordures s'entassaient les une par dessus les autres, tout un tas d'objets cassé jugé inutilisable se trouvaient au milieu de nourriture pourris et de sac poubelle éventré gorgé de rat, vers, mouche et autre larves blanchâtre. Une immense sourire creusa mes joues tandis que mes yeux brillaient d'eux même en contemplant tout cela. C'était... Magnifique. Un monde d'ordure où les charognes vivent en maître et les Hommes en simple invités, un monde qui me convient bien plus que celui quand lequel je vis actuellement. Je me souvint alors que j'étais au beau milieu d'une chasse et que si je ne bougeais pas d'ici mes proies risquaient de me filer entre les doigts tout comme Janthine en Ukraine.

sweet temptress!

Mes semelles émettent un son à la fois métallique et spongieux lorsque je pénètre la décharge. Seule ombre au tableau dans un tel paradis c'est que mon odorat ne me sera pas d'une grande aide étant donné que le parfum de ces jeunes est assez camouflé par l'odeur nauséabonde des détritus environnant. Masqué certes mais toujours là, oui, je sent encore l'odeur de mes six victimes de la soirée. Ces idiots se sont adossé à une vieille caisse cabossée au possible et on mis le feu à je ne sais pas trop quoi dans un gros bidon. Hmm, ça me rappelle les clochards qui zonaient en ville tout à l'heure sauf que bien sur ceux là sentent meilleurs qu'une troupe de clodos. Je décide de ne pas y allez par quatre chemin, dégaine ma lame et me dirige vers mes cibles d'un pas rapide. Un des mecs se redresse en jurant entendre du bruit et décide de s'aventurer seul pour connaître la source de cette chose qui les traques. Le pauvre, si il savait ce qui l'attend il y réfléchirait à deux fois avant de laisser ses copains seuls. L'homme s'avance vers moi d'un pas hésitant, plissant les yeux en espérant percer les ténèbres avec ses vulgaires yeux humains. Il me débecte, je refuse de manger une chose pareil. Il ne mérite même pas l'honneur de faire partit de ma collection! La lame de mon arme fend l'air et la tête du type se sépare de son corps pour tomber au sol dans une douce mélodie à mes oreilles. Pas un cri, pas un mot, juste une belle effusion de sang. Regardez moi ça, on dirait une fontaine de vin coulant à flot!

I can see it in your eyes

Je fais tout de même l'effort de ramasser la caboche du gars en la tenant par les tifs, il avait une bonne gueule c'est vrai dommage que ses yeux soit aussi commun. J'espère que ses potes ne seront pas tous comme lui. Durant une ou deux minutes je m'amuse à lancer la tête décapitée en l'air pour la rattraper avant de la relancer et ainsi de suite jusqu'à ce que mon ennuie atteigne son paroxysme et que je ne shoot dedans à la manière d'un quelconque ballon pour l'envoyer rejoindre ses petits camarades. Des hurlement de terreur se glissèrent par la suite jusqu'à mes oreilles et je me met à rire tout bas en imaginant les tronches qu'ils tirent en regardant ma balle de fortune ensanglantée leur dire coucou. C'est en entendant mon estomac gargouiller que je reprend un air sérieux. J'avais presque oublié ma raison principale pour être venu ici, raison n'étant ni l'observation de montagnes de débris ni le bowling avec des macchabées mais bel et bien ma faim vorace. Je bondit d'un seul coup de ma cachette pour épingler en pleine course ma première victime, enfin, la seconde, puis récupère rapidement mon épée pour courser les autres s'étant dispersé dans la décharge dès qu'ils m'ont aperçut. Bien. Ils retardent l'heure de mon repas mais tout ceci ne fait que rendre la chasse plus attrayante après tout. Après m'être souvenu q'humer les parages ne me servira à rien à cause des ordures je décide d'employer les bonne vieilles méthode et de me fier à mon instinct de prédateur en pleine action.

suffer all you must but suffer silently

Tout mes sens son en alerte, pas question qu'un seul d'entre eux me file entre les pattes. Des bruits de pas timide, des cannettes cognées par inadvertance, des respirations irrégulières et nerveuses. Oui, c'est ce que je préfère durant les traques. Je repère l'une des filles de tout à l'heure tenter de se faire la malle en voulant faire démarrer une voiture, qu'elle conne, si ces bagnoles sont ici c'est qu'elles sont mortes de chez mortes... Tout comme elle dans quelques secondes. Fusant à une vitesse féline jusqu'à elle je lui brise la nuque avant même qu'elle n'ai le temps de pousser son dernier cris. Si ils comptent crever qu'ils le fassent en silence bordel! Bon, à qui le tour maintenant? Oh, l’ingénieuse brunette plus pensait que se serait malin d'escalader les tas de déchets pour m'échapper? Grosse erreur... Malheureusement elle n'eu même pas besoin de mon aide pour mourir celle là, il lui suffit de louper une de ses prises et la voilà tombant au sol, à mes pieds, les os en miettes et le dos certainement couvert de bleus. Dans le doute de la fauche elle aussi en lui enfonçant ma chain sword dans la poitrine avant de retourner chasser mes dernières proies. Il me reste donc plus qu'un homme à dépecer et ramener avec les autres corps histoire de pouvoir enfin faire un repas digne de ce nom. Quoique... En y regardant de plus prés ces types sont assez menu, j'espère qu'ils n'ont pas que la peau sur les os sinon ça va pas le faire. Une brindille craque derrière moi, déclenchant un sublime sourire tandis que je me retourne lentement en scrutant le paysage qui m'entour. Lorsque j'aperçois la silhouette je souris de plus belle.

prepare to walk hand in hand with the damned

- Jeee teee vooois~

god can't help you and angels won't save you

Le pauvre gars se retourne comme un seul homme, chose qu'il est, avant de courir dans la direction opposé; moi je le poursuis aussitôt en rigolant tel une démente au milieu des ordures. Mine de rien il est rapide, c'est vrai, mais pas autant que moi. Dommage pour lui mais lorsque j'ai une cible en ligne de mire je ne la lâche plus! Plusieurs fois ma proie essaya de me fausser compagnie en zigzaguant comme un goret poursuivit par une lionne affamée mais ce con s'essoufflait plus qu'autre chose en faisant ça. Finalement un cul de sac l'oblige à stopper sa course et la mienne par la même occasion tandis que je m'approche de lui, arme en main et sourire aux lèvres. Il s'effondre ensuite à genoux en priant le ciel de l'épargner et je dois avouer que là pour le coup j'avais pas trop envie de rire. Il me prenait pour qui celui là, un émissaire de la mort venu le faucher lui et ses amis? Putain, il mérite d'être bouffé vif lui! Je lui colle un bon coup de pompe dans la caboche et le traîne aux côtés du feu que lui et les autres avaient allumé plus tôt. Je ne prend même pas la peine de l'attacher ou quoi que se soit et commence à lui arracher la peau, la chair et les membres avec les dents. À un moment donné ses cris et le fait qu'il gesticulait dans tout les sens pour que dalle finirent par achever ma patience et je séparais dans l'immédiat sa tête du reste du corps pour avoir enfin la paix en mangeant.

if you think this is fun just wait until I'm done!

J'étais là, à genoux et penché au dessus du corps sans vie d'un étranger et je le dévorait de l'intérieure. Littéralement. Ses tripes ne firent pas long feu avec une gloutonne comme moi et le goût désagréable de ses poumon m'apprit qu'il fumait et comme un pompier. M'enfin, je ne suis pas si friande d'organe que cela, je préfère de loin les muscles et me repaître du sang contenu dans le corps entier. Mais ce que j'aime par dessus tout ce sont les yeux, et quels yeux... Ceux ci étaient vairons, brun et bleu, un sublime mélange que je m'empressais d'ajouter à ma collection. Quand aux autres leurs pupilles n'était rien de plus que banales alors j'avais choisis de les manger comme amuse gueule. Pendant que je me régalais de mon petit casse dalle dans le cimetière de bagnoles je perçut une vague présence. Des pas lents et lourds écrasant la terre, des pas s'approchant de moi et cette odeur... Pas de toute, c'est celle d'un prédateur au moins aussi féroce que ma personne. Ma tête pivote anxieusement et me je retrouve face à face avec un sac à patate sur patte portant une énorme hache. Qu'est ce qu'il me veut, que vient il faire ici, pourquoi maintenant... Si ça se trouve il en à après ma bouffe, ouais, il veut me chiper mon repas ce charognard! Je me redresse aussitôt après avoir finis de mâcher un bout de foie et lui hurle de foutre le camp immédiatement. Bien sur, comme j'aurais du m'en douter, il ne m'écoute pas. La manière forte le fera peu être déguerpir dans ce cas?

Apparemment l'éventrer comme un cochon ne suffisait pas à lui faire mettre les voiles, au contraire, ça ne fait qu'attiser sa rage ainsi que la situation. Il hurle vers la lune croissante tel un animal sauvage en quête de gibier. Et ce soir, pour changer, le gibier c'est moi. La bête approche et je recule de concert avec lui, maintenant la distance qui nous sépare l'un de l'autre jusqu'à ce que mon dos heurte une épave. Merde, coincée. Je suis tout de même presque heureuse en réalisant qu'il ne fait plus aucun pas dans ma direction. Je souris. Je soupire. Je suis soulagée. Seulement mon plaisir est de courte durée lorsque je me rend compte qu'il s'est dangereusement rapproché de mes prises encore fraîche et mes yeux s'écarquille face à la scène qui suis. Je vois les cadavres de mes proies se remettre sur pieds malgré leur blessure. Et même, on s'en tape des blessures, ces types sont supposé être mort. Mort! Et les morts ne reviennent pas à la vie, non, ils sont sensé rester dans l'autre monde et pas venir faire chier ceux qui vivent encore. Bordel, à quoi bon se décarcasser à les tuer si ils reviennent aussi facilement d'entre les morts? C'est la faute de ce gars, j'en suis certaine et ça il va me le payer... Mais avant ça il va falloir que je renvois ces petits cons en Enfers.




L'un d'eux se jette spontanément sur moi et le reste de ses copains le suivent sans se poser trop de question, dommage pour eux je compte pas me laisser avoir aussi vite. J'esquive en tournoyant sur le côté à la manière d'une ballerine tout en ouvrant la portière de la voiture contre laquelle je m'adossais. L'un d'entre eux se fait prendre au piège comme un lièvre estropié tandis que son complice se mange violemment la portière plusieurs fois de suite dans la tronche. Bon sang que ça fait du bien de se défouler! Par contre la portière me reste dans la main après quelques coups seulement, il semblerait que les jointures rouillées n'aient pas tenu plus longtemps avec une furie telle que moi. Je regarde le panneau métallique une demie seconde avant qu'une idée dingue ne germe instantanément dans mon cerveau malade avec en prime un sourire dément comme je sais si bien les faire. J'empoigne fermement la porte de la voiture et m'en sert comme d'un bouclier anti émeute avant de foncer dans le tas du reste de zombies. Je ne crois pas et n'ai jamais cru à ces histoire de zombie ou autre connerie dans le même genre mais je dois avouer que je n'ai pas d'autre nom pour les nommer. Cadavres ambulants. Morts vivants. Sac à viandes avariés sur pattes. Tout ça reviens au même et désigne la même chose au final.




Après avoir écrasé les corps mutilés par mes soins de ces jeunes avec la portière je les repousse à grand renfort de semelles. Ils reculent, se mélangent les pinceaux entre eux et tombent les un sur les autres en grognant et gesticulant tandis que je zieute du coin de l'oeil leur chef histoire de ne pas me faire attaquer en traître. Je me demande tout de même quel genre de sorcellerie ce géant à utilisé pour ramener mon casse dalle à la vie et plus j'y pense plus ça m'énerve de ne pas comprendre. Sérieusement, ça me gave comme pas permis cette histoire! Je range mon épée lorsque j'entend les autres commencer à se remettre debout et forge en vitesse une paire de ciseaux à base de Folie pure. Je tien ma nouvelle arme à l'image d'une lame d'escrime et fais face au groupe d'adversaire sanguinolent fonçant vers moi. J'empoigne les ciseaux sans attendre que les autres guss soient à porter de lames et pointe le tout vers eux, contre toutes attentes ces cons s'empalent tout seul sur l'arme que je m'empresse alors d'ouvrir verticalement, scindant en deux ces idiots s'étant jeté dans la gueule du loup comme de gentils petits moutons ayant perdu leur berger. Leurs entrailles rougeoyantes, luisant à la lumière de la lune se vide en paquet sur le sol crasseux de la décharge sur un air populaire que je m'amuse à siffloter en voyant tout ces organes tapisser le sol.

mass destruction programmed for the final function

- À ton tour mon gros...

we are the last disease and we got the eyes to see

Dis je en faisant volte face tout en foudroyant du regard l'autre au visage masqué. Encore une chose que je n'aime pas chez ce gars, le fait de ne pas connaître son identité me rend folle. Comment savoir si ses yeux sont de bons candidats pour entrer dans ma belle collections si je ne peux même pas les voir ante mortem? Comment me réjouir de sa mort si je ne peux pas voir cette petite lueur de vie quitter ses yeux lorsqu'il rendra son dernier souffle? Plus ça va et moins ça va... Je récupère ma paire de ciseaux sombre tâché du sang des autre bouffons et plante le tout dans le sol sans quitter des yeux le montre me faisant face. Un duel de regard, si l'ont veut, ou la tension était à son comble. Mes dents grincèrent tandis que j'envois à grand coup de pompe ma paire de ciseau vers mon adversaire en tant que leurre afin de l'avoir par surprise. Comme je m'en doutait bien le type éclate littéralement les ciseaux de Folie avec le dos de sa hache, me laissant une ouverture parfaite pour enfoncer ma chain sword dans son avant bras à l'instant même ou son arme s'ancre dans le sol. Pas le moindre cri de douleur lorsque la lame pénètre la chair ou lorsque je la tourne et retourne à la manière d'une perceuse et d'une vis dans une planche trop fine. Les seuls signes de vie émanant de lui sont des mouvements de tête jonglant entre son bras et moi même avant qu'il ne me balaye à l'autre bout de la décharge d'un simple revers de la main. Mon corps aussi léger qu'une plume durant mon voyage aérien me parait plus lourd que le plomb lorsque je m'écrase après m'être encastré dans une voiture déjà en piteux état. Bon sang, qu'est ce que c'est que ce monstre là... Ai je seulement une chance de gagner?

another broken life full of all the awful things that I made

Alors que je peinais pour me remettre sur pied je l'entend, là, au loin. Il arrive, il vient pour moi et j'ai aucune chance contre ce truc. Je l'ai éventré, j'ai rendu son bras droit inutilisable et pourtant il continu d'agir comme si ce n'était que de simple égratignure. Quelques chose cloche avec ce type et je ne resterais pas ici une minute de plus pour découvrir de quoi il s'agit, je compte bien rester en vie et prendre ma revanche plus tard... Non. C'est pas bon, ça ne marche pas, ça ne fonctionneras pas comme ça. Il est hors de question que je fuis fasse à un ennemie une fois de plus! Les pas lourds de la bête se rapproche lentement, il n'est plus bien loin, je dois agir et vite et... Un instant, ma chain sword, où est elle passé? Où est elle?! Oh non, si ça se trouve elle est resté planté à travers le bras de ce demeuré muet qui ne ressent pas la souffrance. Merde, merde, merde! Temps mort, il faut que je me calme un instant et que je réfléchisse à un moyen de récupérer mon épée et... Bordel, il est tout prêt, il empeste tellement que je peu sentir son odeur malgré les montagnes d'ordures nous entourant... Il faut que je... Il faut que je me cache, vite! Je repère un bus sans roues non loin de mon lieu de crash et décide de m'y réfugier, guettant une chance de lui sauter à la gorge et de reprendre mon arme. Patience... Il faut que je sois patiente.

gonna take what I want and give you a piece of my mind

À une seconde prés je terminais en chair à pâté comme les crétins que j'ai dérouillé tout à l'heure, la porte s'ouvrit au dernier moment faisant monter la pression et la peur régnant désormais en moi chaque fois que je pose mes yeux sur cette chose monstrueuse. Tandis que je m'efforce de garder mon calme en reprenant mon souffle, toujours à terre après avoir sauté du bus, je capte brièvement des coups de feu non loin d'ici. La tête baissée, mes pupille parcoure discrètement leurs chemin jusqu'aux coins de mes yeux pour découvrir la source d'un tel raffut. Un flic. Merde, qu'est ce qu'il fabrique ici celui là... Ou plutôt qu'est ce qu'il fabriquait là car à peine eu je le temps de tourner la tête que celle du policier faisait déjà plus ample connaissance avec le sol suite à un bon coup de l'autre au visage inconnu. Je ris jaune en me disant qu'un petit casse dalle après avoir terrassé cette bête ne ferait pas de mal parce que franchement ce géant n'a pas l'air de première fraîcheur. En parlant du loup le voici qui reprend connaissance de mon existence et me fait face alors que quelques mètres nous séparent. Je me lève en prenant appuis sur mon genoux plissé et lui offre le plus beau sourire de dément jamais vu sur Terre.

your heart's on fire but you're cold to the touch

Je la vois, elle est là, fichée dans sa chair grisâtre tel une épingle dans l'aile d'un papillon accroché au mur d'un dingue d'insecte. Je n'ai ni le temps ni l'envie de penser au préalable à un plan d'attaque et faire ce que je fais de mieux, foncer dans le tas avec toute ma hargne. En faisant gaffe aux riposte adversaire, bien sur. La peur laisse alors peu à peu la place à l'excitation, mes chances de m'en sortir indemne sont maigre et c'est ça qui rend la chose si amusante. Je racle la terre sous ma semelle, prête à partir au moindre mouvement louche de la part de ce type. Un oiseau se posa sur un tas de bagnoles empilées les une sur les autre, lorsqu'il prit son envole un vieux pneu se mis à dévaler la montagne et roula entre moi et l'ours sanguinaire avant de terminer sa course sous l'arme de mon opposant. C'est ma chance! Décollant d'une détente sèche je me rue aussitôt sur lui sans quitter ma chain sword des yeux. Je dois admettre que ma vélocité est un grand avantage vu sa propre vitesse de déplacement, à peine eu t il soulevé son instrument du pneu en bouillit que j'étais déjà disposée à reprendre mon sabre planté dans son avant bras. Oh mais bien sur il ne me laissera pas faire et c'est bien ce que j'attend! La bête tente une nouvelle fois de m'envoyer paître d'un coup de paume mais je ne me laisserais pas avoir une seconde fois et bondis en avant pour éviter sa paluche monstrueuse.

well you might say I'm crazy

À cet instant le temps me donne l'impression de passer au ralentit, je glisse sous la main en mouvement qui ne brasse rien d'autre que de l'air et me jette immédiatement sur son autre bras pour délivrer mon épée tel Arthur et Excalibur autrefois sauf que ce geste ne me fera point couronnée roi d'Azulith comme dans la légende. Ou reine, peu importe. Encore un petit effort et la lame devrait quitter sa prison de chair... Enfin! Malheureusement je n'ai pas le temps de me réjouir car le grizzli en a de nouveau après moi, arme en main il m'envois d'abord volé avant de se servir de sa hache comme d'une batte pour dégommer la balle que je suis devenu. Pour éviter d'être propulser à l'autre bout de la cité je m'agrippe à la première chose qui me tombe sous la main. Son masque. Au moment où le manche de son arme entre en contacte avec mon estomac j'eu l'impression que la puissance du coup risquait de me démembrer, c'était violant. Peu être pas assez pour me donner la mort ou me mettre K.O mais suffisamment fort pour me donner envie de vomir mon repas. Au final, comme je l'avais imaginé, je fut envoyé bien loin du géant masqué, roula sur quelques mètres jusqu'à ce que ma tête finisse par percuté le bidon servant de feu de camp à mon gibier de tout à l'heure. L'impacte me fit cracher un peu de sang, qu'il soit à moi ou à mes victime m'importait peu. Je grogne en me massant le sommet du crane et commence à féliciter le tas de viande qui avance d'un pas lourd vers moi, surement pour finir le travaille.

I'm out of my mind

- Hnng...! Eh, beau boulot Misha.... Seulement t'es pas le seul à faire du bon travail ici tu sais.

Je contemple la cagoule que je lui ai arraché juste avant qu'il m'envois voler en souriant puis relève la tête pour découvrir le visage de mon adversaire.

are you waiting for me to fall down?

-Oh. Woaw.

you best believe it I ain't ever giving up

Juste... Woaw... Et non ce ne sont pas des 'woaw' d'admiration mais plutôt de... Surprise? Vraiment, je ne m'attendais pas à ça. Ses yeux sont... Je n'ai jamais vu des pupilles aussi vide et inanimé de toute ma chienne de vie. Il à le regard éteins comme si sa vie lui avait déjà été fauchée. C'est dingue ça, qui aurait cru que les vivant pouvait avoir des yeux aussi inexpressif que ceux des morts? C'est pas seulement dingue, c'est chiant, ouais, horripilant même. Je me contre fiche de savoir pourquoi ses pupilles sont aussi morne maintenant j'ai juste envie de les lui crever pour qu'il cesse de me regarder avec un air pareil. Je ne sais même pas si il me regarde d'ailleurs, bordel qu'est ce que ça m'agace! Très bien Misha, à nous deux. Je me relève en m'aidant du baril en feu puis ramasse ma casquette tombé à cause du choque. Je l'époussette et la revisse sur ma tête avant qu'un sourire narquois n’apparaisse sur mes lèvres lorsque le gros ours mal léché n'est plus qu'à deux pas de géants de moi. Je soulève le sac de tissus crade qu'il portait en tant que cagoule et le provoque d'un air triomphale. Approche mon gros.

there you were a broken toy, lost and never found

Je clignais itérativement des yeux face à un tel spectacle, contre toute attente et à ma plus grande surprise Misha ne daigna même pas m'accorder son attention et se rua sur un piaf qui passait par la avant de le massacrer à grand renfort de hache. L'oiseau n'en sortit pas indemne et c'est tant mieux, le plus étrange c'est ce qui suivit cette mise à mort de volatile crasseux. Le géant défiguré s'assit face à moi, l'air presque serein, c'est fou! Il se présenta, ou du moins essayait de se présenter, sous le nom voire pseudonyme de Butcher. Eh, ça lui va plutôt bien mine de rien même si personnellement je préfère Misha. Ouais, ça lui va bien mieux même! Un ours boucher, hein... Je m'approche d'un pas prudent vers le tas de viande assis en tailleur en face de moi en remuant le sac à patate puant lui servant de masque plus tôt dans la soirée. Le garder ne me servirait à rien, autant que je lui rende... Je rengaine mon arme pour lui montrer que je ne suis en aucun cas une menace, sait on jamais, et continue mon chemin jusqu'à lui tandis que ses yeux terne fixe tour à tour mon visage puis sa cagoule. Hmm, Misha est bien calme pour un monstre, et moi qui pensais un instant qu'il était au moins aussi dangereux que moi. Quelle blague.

watch out, here comes the judge

Vu de plus prés il à vraiment une tête à faire peur digne d'une bête de film d'horreur, j'en rirais presque si je ne redoutait pas de me manger un méchant coup de hache meurtrier en pleine face comme ce pauvre pigeon tout à l'heure. Ou du moins ce qu'il en reste... Je lui fait signe de baisse la tête tout en agrippant fermement le sac puis le remet à sa place originel avec un petit sourire espiègle tout en lui assurant qu'il à meilleur mine avec que sans. Il reste silencieux mais ça je m'en doutait un peu. Après ça je dois avouer que je ne ressent plus une grande hostilité envers lui comme tout à l'heure maintenant que je sais qu'il n'en a pas après mes casse dalle, il m'en à même apporté un à ce que je vois. Je suis d'autant plus honorée lorsque je remarque l'insigne scintillant sur la poitrine du cadavre, un représentant de la loi? Parfait, j'ai toujours voulu en goûter un, il paraîtrait que l'entraînement des policiers rend leur chair bien tendre. Rah, rien que d'y songer j'en ai l'eau à la bouche! Je cesse néanmoins de dévorer le tas de viande ensanglanté du flic un instant lorsque Misha se met à me bousculer doucement à l'aide de son doigt comme si j'étais un poupée sur une balançoire et c'est sans me faire prier que je mord dans sa chair pourqu'il cesse immédiatement.

I'm on the run down the highway

Son manque de réaction me tue, c'est grave! Je suis en train de lui mord le doigt jusqu'au sang et il ne bronche même pas. Alors que je fais mon possible pour ne pas entrer dans une colère plus noire encore que la nuit elle même je remarque, uh, un goût étrange. Ce type... La texture de sa peau, l'arôme de son sang, l'absence de raffinement dans cette viande. Tout me rappelle les éléments propre à un corps dépossédé de toute vie et pourtant... Pourtant je ne suis pas dingue, merde quoi, Misha est bien là en face de moi en train de fixer son doigt comme un attardé dans lequel les marques de mes dents sont encore bien visible. Mon expression passe alors d'étonnée à songeuse, qu'est ce que c'est que ce bordel bon sang! Durant ma réflexion je m’assois aux côtés de Misha qui continu de me poker inlassablement, mettant mes nerfs et ma patience à rude épreuve alors que je me retenais autant que possible de ne pas le décapiter de suite. Bizarrement je me calme lorsqu'il tente de communiquer une fois de plus avec moi, je ne capte pas ce qu'il essaye de dire et réalise juste que comme une bécasse je ne me suis pas présentée alors que lui oui et que c'est surement pour ça qu'il continue à m'enquiquiner. Je pousse sa grosse paluche en lui sommant d'arrêter puis me racle la gorge en souriant comme à mon habitude.

I'm a wanted man, you better stay out of my way

- Alesana. Vas y répète après moi, enfin, si t'y arrives... A-L-E-S-A-N-A, Alesana.

run as fast as you can

Il essaye, se trompe, réessaye, se goure, essaye encore et encore avant d'arriver à prononcer mon prénom comme il faut. J'étais presque fière de lui, ouais, presque. Parce qu'honnêtement je n'ai aucune réelle raison d'être fière de lui, Misha à juste réussi à dire mon nom correctement et pourquoi j'ai l'impression d'être une mère apprenant à son fils comment parler?! Bref... BREF! Je me redresse avant de me diriger vers le corps inerte du policier que je traîne vers la pile de cadavre que je grignotait tout à l'heure tandis que Butch... Tandis que Misha m'entame le pas en se relevant et quitte la décharge sans mot dire. J'ai l'étrange impression qu'à défaut d'un ennemie c'est plus un pote de chasse que j'ai dégoté ce soir là. Eh, c'est pas trop mal tout compte fait, ça change des autre fois où je me fait tirer dessus et traiter de tout le nom sauf le mien. Je continue de tirer le tas de chair encore saignante au coin du feu avant de taper dans mes mains en souriant à pleine dents.

feel the heat down on the street looking for some fun

- Приятного аппетита !