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 Theres a county map to go on the wall, A hurling stick & a shinty ball, Lets call it an Irish pub! (Klaus, Kei et Sio)

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Johnson


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Bon.

Il y a bien un an que je me promène quasiment d’un bar à l’autre à travers le monde. Au moins, celui-ci avait déjà un peu plus de gueule que les trois derniers. Je me rappelle plus le nom du bar. “Wet” quelque chose. “Wet Bitch.” Ouais, quelque chose du genre. L’ambiance est sympathique, et on peut entendre un peu de musique de fond, j’arrive pas a discerner l’artiste, mais c’est du jazz, peut-être du Duke Ellington, mais le brouhaha de la cuisine dans le fond m'empêche d’en être certain. La table est bancale, mais elle supporte bien le poids de mon sac et de mon carnet de dessin, avec mes crayons. Les lumières sont basses, et tellement pas puissantes qu’on pourrait quasiment dire que c’est des lampe à l’huile.

Je regarde autour de moi. Les autres patrons du bar ont tous une figure qui fait quasiment pitié: Dans cette ville portuaire d’Irlande, les marins ont la mine basse. Loins de leur femmes, de leurs enfants, si ils en ont, l’escale est pas des plus joyeuses. La tête baissée sur leur chope mousseuse, la moustache et leur barbe sale, leur vêtements encore plus sales, les cireurs jaunes tranchant avec la peinture rouge-brune matte de l’établissement, et ils se racontent des potins, des aventures. J’entends une histoire à propos d’une sirène, d’une théière maudite, et d’un kraken, et honnêtement, depuis que la lune et le soleils ont des visages, plus rien ne m’étonne. Moi même, j’ai vu ma part d’histoire inexplicables, et je ne me plaint pas de celle des autres. Plus que tout, prendre de l’information est vital ces temps cis, pour planifier son voyagement.

Pourtant, je ne prend pas de nouvelle. Je suis coincé devant une de mes feuilles de dessin. Le crayon me roule dans les main, et la mine n’a pas encore touché la surface du papier aujourd’hui.

Depuis plus de 4 mois que j’ai le même rêve à chaque fois que je ferme les yeux, et je ne sais pas quoi en penser. En même temps, je me doute bien de ce que c’est. Je commence à avoir une petit idée. Mais les détails sont trop flous, et ils changent à chaque nuit. Mais il y a quelques point qui ne changent pas et qui se répètent.

Premièrement, le rêve commence et je me retrouve dans une chaise de dentiste, attaché avec un système de fixation en cuir, incapable de bouger. De ce point, j’ai des souvenirs flous de qui je suis. Une chose est sûre, et c’est que je ne suis pas moi. Je vois l’événement d’un autre point de vue. Je suis spectateur dans le corps de quelqu’un que je ne connais pas.

Un scientifique entre. Il est parfois accompagné, parfois seul, parfois jeune, parfois vieux. Il me parle en allemand. Je comprend une fois sur trois. Au final, j’ai l’impression de comprendre deux points: “Expérimental” et “Les notes du Fuhrer.” Oh, et aussi quelque chose à propos d’un certain “Eibon”. Je ne suis pas en assez bon état pour comprendre le reste.

Deuxième point récurrent, Le scientifique fait toujours la même expérience. il s’approche et enfonce une aiguille dans le bras gauche, une intraveineuse, près d’un tatoo numérique que je n’ai jamais eu, toujours différent, mais tout le temps le même triangle à côté ou en dessous. J’ai mal. Il se retourne et je vois où l’aiguille est attachée. C’est un bulbe en verre, dans lequel il dépose un objet. Dans ce cas ci, cette nuit, c’était un pistolet allemand.

Troisième point, Il parle dans une langue mystérieuse, toujours la même incantation, et ses associés, si il y en a, l’accompagnent dans cette espèce de messe noire. L’objet commence à s’illuminer et flotte quelques secondes, et descend dans le tube relié à l’ampoule. Il y a un flash de lumière alors que je sens un corps étranger traverser l’intraveineuse et-

Je me réveille en sueur avant de voir le reste de l’histoire, épris d’une douleur phénoménale dans le bras gauche, et avec un sentiment d’horreur, comme si j’avais vu quelque chose que je n’aurais pas du voir. Je me réveille parfois avec ma menotte activée, sans aucune raison, comme si le cauchemar alimentait ma forme d’arme.

Et maintenant, comme je ne sais pas comment m’exorciser autrement qu’en dessinant, me voilà dans le bar le plus proche de l’hôtel où je dors, en train de boire lentement dans ma propre chope, dans le but de re-dessiner ce que j’ai vécu. Mais cette nuit, je ne suis pas capable. Le numéro du bras, cette fois-cie, est un numéro que je connais bien et que j’ai toujours vu.

12358.

Le numéro d’identification de ma grand-mère, quand elle était à Auschwitz.

J’ai et peur de continuer, et envie de savoir ce qu’elle a vécu. L’impression que la raison pour laquelle je suis ce que je suis se trouve dans ce souvenir. Et j’ai bien l’intention de faire plus de recherche à propos du sujet. Une expérience. Et ce Eibon.

Pour l’instant, toutefois, l’ambiance est bonne, la bière aussi, et je ne veux pas trop m’en prendre la tête. Alors avec un soupir, je dépose le crayon et range mon papier dans le sac, m’installant confortablement sur la table et buvant de ma chope. C’est pas comme si quelque chose d'exceptionnel allait arriver aujourd’hui. La seule chose d’intéressante, c’est les anecdotes des marins et de leur monstres plus gros les uns que les autres.
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Siolith


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La nuit gardait toujours ce goût si particulier en cette période ; ces impressions de gâteau chaud qui sortaient à peine du four, l’odeur du pain d’épices, bref toutes ces odeurs qui font penser à la fête, à la bonne humeur et à la santé. Ici, il n’en n’était rien. Une démarche haute et droite, des ballerines légèrement talonnées et une pipe japonaise fumante à la bouche, une personne d’apparence jeune mais déjà femme laissait les courants de Flux la guider vers de nouveaux hospices. Cette énergie qui représentait l’âme des défunts, fournissant l’énergie de la vie aux vivants, ainsi que d’autres capacités plus étonnantes à certains élus, circulait d’une manière totalement libre et incontrôlable dans le monde. Sa longue robe frôlait à peine le sol, comme si elle flottait de manière délibérée afin de ne pas abîmer les précieuses broderies qui en garnissaient le bas.
Siolith ne suivait pas ce Flux au hasard, elle en avait besoin, tout comme tout autre être vivant, sauf qu’elle le sentait d’une façon beaucoup plus nette qu’aucune autre personne. Les morts aimaient leur rôle de nourrir les vivants, mais ils fuyaient le désespoir et la tragédie, hors un “trou“ venait de se former, elle le sentait. De la lumière, pas assez, mais suffisamment pour montrer un signe vie, mais surtout du bruit, beaucoup de bruit ; des âmes qui tentaient de prendre leur vie d’un côté moins noir que lorsqu’il faisait jour. Rien n’aurait pu attirer une femme avec une telle apparence dans un lieu aussi sordide, mais elle aimait justement aller à l’encontre des clichés, tant que rien ne l’interdisait de le faire. La lumière se fit plus intense, mais pas au point d’être aveuglante, et les odeurs lui frappèrent le visage ; bière, alcool pur, vomi, pisse, sueur, un mélange qui soulèverait le cœur de toute personne n’ayant pas fréquenté ce bar hier soir. Les bruits cessèrent un instant et une vingtaine de paires d’yeux lubriques la scrutèrent de haut en bas. Un sifflement jailli de quelque part, mais elle l’ignora royalement, ce qui n’aurait pas été le cas quelques années auparavant.
Son genou lui fracassa les parties sensibles alors qu’elle saisissait une chaise sur laquelle était encore assis un de sa compères, envoyant le tout sur l’indélicat qui avait eu l’indécence d’émettre un son lorsqu’elle avait franchi le pas de cette antre de trou-du-culs.
Etrange de quelle manière on pouvait évoluer en si peu de temps, mais l’échelle humaine était tellement ridicule. La seule logique était non celle du temps, mais celle de la pensée : la plupart des humains passaient des décennies avec une mentalité égale à celle d’enfants de douze ans alors qu’ils se targuaient d’en avoir soixante. Siolith avait passé un nombre incalculable d’années à faire ce triste constat alors qu’elle-même savait qu’elle était encore trop jeune pour appréhender correctement ces lignes directrices que font l’esprit humain.

Chez les Kunan, le corps était le reflet de l’intérieur. Un corps jeune reflétait l’immaturité et le manque d’expérience, un corps âgé représentait un déséquilibre ou une destruction de l’âme. Seule une âme saine gardait cet aspect que tout les Hommes souhaitent conserver toute leur vie.
Ses yeux se teintèrent d’une couleur bleu-mauve, scrutant les Livres tout autour d’elle, tous avaient des pages saines, certes abîmées mais cela ne la concernait pas. Une seule âme était différente. Son regard repassa à un bleu profond et elle se dirigea vers une table ou était assis une personne encapuchonnée, isolée du reste des marins qui venaient se plaindre de leur mauvaise journée de travail ou de leur femme chiante. Sans se préoccuper de savoir si l’individu en question l’avait remarquée ou non, elle s’assit et frappa bruyamment la table pour signifier qu’elle voulait à boire.

“Une bière et deux White Russian au Baileys“ dit-elle d’un ton sec.

Pourquoi deux ? Tout simplement parce qu’elle avait soif, et au cas où quelqu’un s’inviterait une nouvelle fois à cette table. Elle avait vécu un moment comme celui-là, où elle était tranquillement assise et deux personnes avaient fait irruption dans son paradis de solitude. Respectant le silence de l’instant présent, elle se contenta de fixer l’obscurité dans laquelle un visage se cachait, parce qu’il y en avait forcément un vu qu’il ingurgitait la bière comme de l’eau.
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Keira Knowledge


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Quel beau pays pouvait être l’Irlande parfois. En cet instant précis, elle était en pleine mission, ce qui la forçait à se concentrer et de ne pas se laisser assaillir par des flash-back de sa vie passée dans l'ancien monde. Un éclat furtif, jaillit devant ses yeux tandis que la sorcière escaladait avec agilité les rebords des fenêtre d'un immeuble lambda, à priori. Ses main accrochant avec toute sa force le rebords tandis que son corps pendait dans le vide. Prenant une longue inspiration, elle se força à se détendre un peu. Elle ramena ses pieds contre elle et trouva par miracle une prise. Parfait. Y glissant ses pieds, elle tenta une manœuvre périlleuse en se redressant d'un bond pour se raccrocher aux barreaux du balcon et s'y hisser avec la force de ses bras. Passant par dessus la rambarde de fer forgé, elle se laissa tomber au sol. Sa respiration courte, elle ferma les yeux un instant, laissant le temps a ses muscles meurtris de se reposer un peu. Le balcon était poussiéreux et sale, mais elle s'en foutait à présent. Pas le temps de chouiner et de prendre une douche, au boulot. Lentement elle se redressa et elle entrevis son reflet dans la vitre fumée de la porte fenêtre. Vêtue de noir, les cheveux lâchement tressés et noués en un chignon serré dans son dos dont quelques mèches rebelles d'obsidienne s'échappaient. D'un geste elle les ramena derrière son oreille tandis que son autre main rajustait les pan de son blazer de cuir renforcé. La combinaison tout en noir faisait certes très cliché, mais restait diablement utile. Elle s’accroupit, et observa avec attention la serrure de la porte fenêtre. Serrure à contrepoids. Un enfer à forcer pour quiconque doit se retrouver face aux méthodes traditionnelles. Voila pourquoi c'était elle que l'on avait envoyé. Après tout les sorcières ne sont-elles pas de simples mythes que l'on raconte aux enfant turbulent pour qu'il aillent se coucher sagement ? Le déni est un sentiment si humain. La sorcière, amusée sourit a son reflet, l'éclat espiègle dans ses yeux brillant. Pourquoi n'avait-elle par tout simplement volé avec ses ailes jusqu'au balcon ? Simplement parce que se faire repérer était beaucoup plus facile lorsqu'un objet non identifié passe rapidement aux dessus de vos têtes. Surtout que ses ailes "magiques" sont larges ce qui ne facilite pas l'accès ni la retraite dans certains lieux trop étroits. Elle se concentra et une "lance" aussi fine qu'une feuille papier, et pourtant tranchante et réelle , jaillit de son ombre aussi vive que l'éclair. Elle sectionna le métal en produisant un son cassant et clair. Elle ouvrit doucement la porte-fenêtre et se glissa silencieusement dans le bureau l'oreille aux aguets. Prête à décamper ou a tuer au moindre imprévu. Elle se glissa jusqu'au bureau et entrepris de le fouiller à la recherche des documents qui était l'objet de sa mission. Peu importe ce qu'elle faisait, elle les trouvait pas. Elle savait qu'a n'importe quel moment quelqu'un pouvait décider d'aller jeter un oeil dans le bureau et son stress montait graduellement au fil des minutes qui s'écoulaient.

Trépignant d'impatience en maudissant celui qui avait trouvé une bonne cachette pour les foutus documents qu'elle cherchait, elle tâtonna tout le bureau pour trouver un indice, un faux-fond, n'importe quoi. Apparemment ils n'étaient pas dans le bureau. Elle se mit alors à ramper à même le sol pour trouver une trappe. Rien. En fait si. Mais cette trappe contenait des informations très dégradantes a propos de l’heureux propriétaire du bureaux. Ainsi, elle les laissa en place et continua ses recherches. Elle regarda vite fait l'ignoble bibliothèque de mauvais gout et passa à autre chose. Soudain une idée tordu lui apparut. Elle se précipita aussi silencieusement que possible vers ce qui ressemblait tout simplement à un cadre photo accroché au mur. La photo d'une femme...ou un homme, avec une jolie paire de seins et une belle moustache présentant une magnifique duck-face à la sorcière. Comprimant de son mieux l'envie de détruire une telle abomination, dont la beauté n'a d'égale que la magnifique paire d'hémorroïdes d'une grand-mère centenaire en très mauvais état de conservation. Saisissant du bout des doigts le cadre, elle le retira du mur et passa sa main dessus. Bingo. Elle sentait sous le papier peint un léger différent avec le mur. Sortant un couteau de sa manche elle découpa les contours. Gagné. Et Ô joie, grâce a des informateurs, elle connaissait la combinaison du coffre. Elle put ainsi ouvrir le tiroir secret et trouver les dossier commandés par son partenaire. Elle ignorait ce qu'il y avait dedans, et elle s'en foutait. Les saisissant d'un geste. Elle referma grossièrement le tout et fila. Le temps pressait, et elle devait rencontrer son transporteur pour se débarrasser de son colis gênant. Elle se précipita à pas furtif vers la porte fenêtre qu'elle referma doucement derrière elle. Elle plia et rangeât prestement les dossier dans une enveloppe qu'elle fourra dans une poche interne de son blazer. On lui avait demandé de les lui ramené. Personne n'avait dit qu'elles devaient être dans un était parfait après tout. Ainsi elle se laissa tomber dans les ténèbres du la nuit, ses ailes s'ouvrant et l'emportant dans les cieux éclairés par cette lune si folle et pourtant si familière. Souriante elle s'envola donc à tire d'aile en direction de la gare. Vite, vite, elle file aux dessus de la ville, le plus vite possible, autant que lui permettent ses ailes magiques. Arrivée à la gare routière, elle fit le tour deux fois par les airs avant de repérer une ruelle pas trop petite dans laquelle elle pourrait se laisser tomber. Aussitôt dit aussitôt fait. Tombant durement sur le fer d'une benne à ordure, la sorcière jura, son royal arrière train la faisant plus souffrir que jamais. Continuant à parler à la manière d'un charretier, ou d'une vendeuse de poisson dépendamment du point de vue elle se remit agilement sur ses deux jambes et s'épousseta négligeament. Elle vérifia une dernière fois que tout était en place et sortit de la ruelle d'un bon pas, contente d'avoir terminé sa mission. Au fur et à mesure qu'elle avançait son apparence se modifiait un peu. Ses cheveux tressés et retenu en un chignon étaient maintenant libres et flottaient au vent. Un tour aux toilettes et hop, le blazer noir et le pantalon noir disparut remplacé par un ensemble composé d'une courte robe bleu nuit et d'un micro short en tissu noir. Elle garda néanmoins ses bottes en cuir noir qui montaient un peu au dessus du genoux et cacha sur elle le reste son attirail. Le bon coté avec ses cheveux longs était qu'elle pouvait aisément cacher son grimoire dans son dos si il était correctement attaché. La petite robe était décolleté mais pas trop, restant dans le cadre de l'innocence de n'importe quelle jeune humaine. Elle sortit des toilettes avec une paire de lunettes de soleil supplémentaire qu'elle enfila dans ses cheveux comme serre tête et décida pour une fois de se mêler aux mortels pour boire un peu. S'amuser après le travail ne lui ferait pas de mal, et personne n'irait lui reprocher un petit plaisir de ce genre. Au détour d'une rue, l'envie ou l'instinct la poussa à se rendre dans un pub au nom bien particulier."Wet Bitch", elle ne put s'empêcher d'éclater de rire au vu de l'ironie et entra. Avec un tel nom, elle savait qu'elle ne serait pas déçue. Ainsi, a peine posât-elle le pied que quelque chose de bien étrange attira son regard. Une chevelure d'argent brillant de milles feu dans cet éclairage relativement faible. Intriguée et à présent libéré de tout devoirs à ses comparses, elle décida de se laisser aller et de se laisser porter part sa curiosité et son instinct. Elle ne fut pas déçue. Ainsi donc voici celle qu'elle avait eu la chance d’apercevoir au Cléon. Elle avait eu aussi la chance de se "battre" à ses cotés, bien que son corps l'ai lâché et elle ne put réellement voir de ses yeux ce qu'il s'est passé à la fin. Plus qu'amusée par la tournure des évènements, elle s’avança d'un pas gracieux vers cette table à l'écart dans l'ombre des lampes a basses consommations aussi vielles soient-elles. Dévoilant ses mains aux deux personnes attablées, signe universel de paix, elle s'y installa.

« My, my, What a surprise indeed ♫ If you don't mind me then...»

Et se saisissant du verre en trop qui se trouvait en face d'elle, sans aucune vergogne ni honte, elle se mit à en boire quelques gorgées de l'alcool avant de reposer délicatement sur la table en bois ancien et très usé. Elle posa ses coudes sur la table, et déposa dans ses mains son menton et offrit un sourire à.. Siolith, si sa mémoire ne lui faisait pas défaut, et à l'inconnu silencieux attablé à ses cotés.

« What a beautiful evening don't you think ? Un temps parfait pour laisser la roue du destin faire son boulot tout seul tandis que l'on prend une boisson bien méritée après le travail ♫»


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Johnson


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Je ne m’attendais pas à ce qui est arrivé ensuite. Après tout, j’avais juste prévu de finir ma soirée tout seul, peut-être boire une ou deux chopes, dessiner un peu peut-être, essayer de me distraire, et finalement rentrer dans ma chambre, finir ma soirée sur une bonne note. Peut-être qu’en ne pensant pas à ces... “Flashbacks”, j’aurais un sommeil plus tranquille. Si ça n’avait pas effet, au moins, je serai plus reposé avant de m’endormir, et au lieu de me prendre la tête et de penser à ce qui viendrait, je m’endormirais plus rapidement et je me débarrasserai de mon cauchemar plus vite. Et si il y avait une chose qui forcait le sommeil, c’était bien l’alcool. Avant que je puisse lever ma chope pour en boire le contenu, par contre, quelque chose s’est passé.

Il y avait une femme qui venait de rentrer dans le bâtiment. Pas une des danseuse, pas une putain, comme on voyait à quelques tables, mais une femme. Une lady. Elle avait de la classe, et elle se tenait droite et fière. Son mouvement était sensuel, mais bien placé: rien de dégradant, juste la grâce d’un chat, chose qu’aucune gente féminine qui était là avant son entrée pouvait dire d’elles-même. Une mince pipe fumante, une grande robe qui renderait n’importe quelle dame de Londre jalouse, la traîne égratignant à peine le sol alors qu’elle se diriga vers le centre du bar, bien en vue. Sa grande chevelure ruisselait quasiment, les lampes à l’huile envoyant du rouge et du jaune rayonner sur la blancheur et l’argent de ses cheveux.

Le bar se tut.

On n’entendait que Duke Ellington, dans le décor. Je pouvais même identifier la chanson. Sa “Nutcracker Suite”. Puis, un simple sifflement.

Il y eut un malaise.

La dame sembla réfléchir un moment avant de regarder l’intérieur de la salle, comme pour en juger et du look, et de ses patrons. Il y avait une tension flagrante. elle tourna lentement sur elle-même, comme pour juger- non, scanner - la salle, la populace regroupée dans le trou. Puis, elle me fixa pour un moment. J’ai figé, et je l’ai fixé de retour, avec le visage d’un cerf face aux phares d’une automobile. Pour un moment, j’aurait pu jurer que les pupilles s’illuminèrent pour quelques secondes avant de s’éteindre.

Elle se diriga vers moi.

Sa démarche était bonne. Elle s’avancait avec autant de détermination qu’à son entrée, et elle s’assit à ma table sans me demander son avis. Et pour un moment, comme gelé dans le temps, nous nous sommes fxé l’un l’autre, comme si . Finalement, l’apparition frappa la table d’un coup sec qui fit sauter le sac, le carnet et la chope (mousse incluse) que j’avais déposé dessus.

“Une bière et deux White Russian au Baileys!”

Ah, la dame voulait boire, hein?

Pourquoi pas. J’avais envie d’un peu de compagnie, en fait. Surtout qu’elle n’avait pas l’air si mal que ça. La dernière femme qui m’avait fait tourner la tête, c’était en Chine. Et ça remontait de loin. Alors oui, pourquoi pas? J’allais commencer à écrire un message pour lui parler, mais...

Une deuxième apparition.

J’étais encore en train d’écrire que j’étais muet quand j’ai entendu une voix derrière moi.

« My, my, What a surprise indeed ♫ If you don't mind me then...»

J’ai fait un sursaut quand la deuxième femme s’est assise à côté de moi. Chevelure noire, yeux gris, et une taille de guêpe naturelle. Elle semble être et enjouée, et blasée en même temps. Je devine que ça a pris de la pratique et du temps pour s’entrainer à faire ce visage et relaxé et motivé à la fois. Chose que je comprenais très bien. Dans ce monde-ci, tout les bordels possibles, tout les mythes, toutes les histoires les plus débiles les unes que les autres, on pouvait en vivre des vertes et des pas mûres.

Elle prit l’un des verres de white russian, en but une ou deux gorgées avant de déposer ses coudes sur la table. Elle voulait parler. Ça paraissait. J’ai soupiré avant de tirer mon calepin. Faudrait réponde à ses questions.

“What a beautiful evening don't you think ?”

*M’ouais, pas si mal.*

“Un temps parfait pour laisser la roue du destin faire son boulot tout seul tandis que l'on prend une boisson bien méritée après le travail ♫”

*Roue du destin? huh.*

Klaus pris son carnet et aiguisa la mine de son crayon avant de commencer à écrire pour répondre. Après environ trente secondes, il passa la feuille au centre de la table, bien en vue:

Citation :
Mon nom est Klaus
Je ne pense pas avoir entendu les vôtres, par contre
Je suis venu ici, en pensant que j’allais finir ma soirée tout seul
Vous me prouvez le contraire
Et oui, bonne soirée

Et voilà. Si ils avaient une question à propos de son manque de communication, il n’aurait qu’à écrire une autre fois.
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Siolith


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MessageSujet: Re: Theres a county map to go on the wall, A hurling stick & a shinty ball, Lets call it an Irish pub! (Klaus, Kei et Sio) Theres a county map to go on the wall, A hurling stick & a shinty ball, Lets call it an Irish pub! (Klaus, Kei et Sio) EmptySam 19 Jan - 3:26

Pas vraiment de faire une description de la nouvelle venue, Siolith avait ressenti son âme au moment même où elle avait fait irruption dans le bar. Les yeux de Siolith s’attardèrent quelques temps sur la physique de leur nouvelle comparse de table et comme si elle autorisait cette intrusion, elle enfila son verre en même temps qu’elle, signe qu’elle l’appréciait d’une certaine façon. C’était celle-là même qui avait diffusé des informations aux membres d’une organisation dont elle faisait partie pour qu’elle s’y fasse recruter, celle-là même qui avait combattu aux côtés de bon nombre de personnes lors des événements du Cléon. Il était évident que ses alliés d’infortune avaient été de puissantes personnes, mais jamais elle n’aurait pensé qu’une sorcière s’allierait à une cause dont le but était de combattre l’une d’entre-elle, surtout si elle avait fait revenir Witch Land de la dimension que tous avaient quitté après le Crysis.
Siolith en savait peu sur ce “transfert“ de dimension puisqu’elle avait trouvé la mort juste avant le dénouement final, mais le monde qui en résultait aujourd’hui se comportait de bien meilleure manière qu’auparavant. Elle se félicita intérieurement de ses actes passés, même s’ils n’avaient pas été très louables sans compter le fait qu’ils avaient provoqué la mort d’innombrables personnes. Mais les Kunan ne sont pas connues pour faire beaucoup de sentiments face à des morts qui peuvent sauver des milliards de vies, même si cela implique parfois leur propre vie. Son verre se vida et l’alcool lui réchauffa l’estomac avant de se disséminer dans ses vaisseaux sanguins où le liquide vital qui y coulait neutralisa les molécules alcooliques au moment où elles commençaient à faire effet. Les joues de la manieuse parurent rosir l’espace de quelques secondes mais la teinte blanche reprit ses droits aussi vite qu’elle les avait perdus. Tel était le lot de sa condition ; l’alcool ne faisait pas effet très longtemps, quelle que soit la quantité absorbée, un héritage de leur nature qui leur permettait d’être active en toute situation. La seule façon de connaître un effet de légèreté résidait dans le fait d’absorber de manière assez rapide des molécules efficaces, généralement par la voie respiratoire.
Impossible donc de boire pour oublier, ce qui n’était pas une si mauvaise chose puisque la mémoire était une de ses meilleures armes, de même que ses capacités au combat. Seuls les opiacées les plus puissants avaient un effet plus conséquent avant d’être éliminés de la même façon. Siolith commanda une autre tournée en levant la main puis reporta son attention sur ses compagnons du moment. Sa voix empreinte de cette froideur éternelle mais réconfortant s’éleva, celle-là même qui vous rassure au moment où vous allez franchir la lumière pour aller de “l’autre-côté“.

“ Je suis Siolith, cent-dix-septième Archiviste de la Famille Kunan. “

Marquant une pause, elle considéra un instant l’autre jeune femme qui les accompagnait, mais à toute réflexion, ce n’était peut-être qu’une jeune femme au même titre qu’elle-même puisqu’elle était une sorcière. Ayant pu connaître le rapport de Themis sur le champ de bataille ainsi qu’apercevoir une partie de ses capacités, elle la savait versée à la magie au même titre qu’Aegis. Elle n’attendit pas qu’elle aie fini de descendre son verre pour parler indécemment à sa place.

“Et si je ne me fourvoie pas, voici Keira Knowledge, Sorcière au service de la Brigade Prestige, qui a également eu l’amabilité de fournir des informations sur ma personne à son organisation.“

Elle teinta ses paroles d’un léger sourire qu’on aurait pensé ne jamais voir sur un visage aussi inexpressif. La manieuse gardait pour elle cette entière satisfaction de disposer de l’identité de cette personne qui l’avait vendue comme un objet de convoitise à ses pairs afin de s’assurer un contrôle sur le monde des Humains. Etant Archiviste, elle désapprouvait ce genre de méthode, mais elle-même l’avait appliquée à l’époque donc elle n’avait pas grand-chose à y redire. De plus, son rôle consistait à observer les événements, et la Brigade Prestige ainsi que tout rôle qu’elle se donnait, ne faisait que partie intégrante de cette Histoire. L’observation de et la consignation des informations était son lot quotidien et peu importait l’importance, il ne s’agissait jamais que de simples “fragments“.

“N’est-ce pas?“
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Johnson


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J'avais de la difficulté à me concentrer, pour être honnête. J'avais devant moi deux femmes superbes, qui s'étaient assises avec moi, comme ça, par pur choix, alors qu'autour, il y avait pleins de tables libres. Peut-être que j'avais l'air moins con que la majorité des patrons du bar, mais ça voulait rien dire. La dernière fois que quelque chose comme ça s'était passé, c'était quand j'ai visité la chine. Et les deux apparitions semblaient avoir plus de classe, plus de... De "vécu", j'imagine. Elles avaient vu des trucs pas possible, ça se sentait.

Les deux femmes ont alors leur verre d’un coup, et je me suis dépêcher de lever ma chope dans les airs et de la caler moi-même, buvant un peu bruyamment avant de déposer la tasse sur la table et de m’essuyer la bouche. Un truc que je pouvais applaudir chez les irlandais, c’est qu’il savais comment faire une bonne bière. Aussitôt que les deux filles finirent leur verre, la dame en robe bleue commanda une nouvelle tournée et en moins de deux secondes, je me suis retrouvé avec une troisième pinte devant moi, et c’est avec respect envers les dames que je me suis retenu de refaire un repeat de ce qui venait de se passer, mais je ne pus m'empêcher de boire une petite gorgée alors qu’elle me parla:

“ Je suis Siolith, cent-dix-septième Archiviste de la Famille Kunan. “

Bon, je me doutais bien qu’elle n’était pas une personne si normale que ça. Ça semblait quand même honorable comme position. Archiviste, la cent-dix-septième du nom, hein? Je pouvais pas dire que j’étais mieux, ou combattre ce titre. ‘Fugitif’ est le meilleur qualificatif que j’ai trouvé, quoique “atrocité artificielle” commençait à être de plus en plus logique.

Bah, trop long, pas assez glamour. Fugitif a au moins le bénéfice d’être quand même un peu cool.

Siolith se retourna et pointa dans la direction de l’autre femme encore inconnue, et je ne pus s’empêcher de sourire en la voyant. Quelque chose en elle me rappelais une vieille connaissance, une russe. C’est avec un petit sourire malice que l’archiviste parla encore:

“Et si je ne me fourvoie pas, voici Keira Knowledge, Sorcière au service de la Brigade Prestige, qui a également eu l’amabilité de fournir des informations sur ma personne à son organisation. N’est-ce pas?“

Bon, maintenant, Je me sentait encore plus petit. Alors on a une “archiviste” (peu importe ce que ça voulait dire ou signifier, ça devait être quelque chose d’un niveau astral ou magique) et une sorcière. Et elle se connaissaient. Une part en moi se demandait si je dérangais, et une part était contente du fait que je me retrouvais en présence d’une telle assemblée de gens.

Sur le coup, je me suis quasiment recourbé sur moi-même avant de me gratter le menton et ma barbe, et de soupirer. C’était con comme opinion. Si ils s’étaient assis avec moi, c’est parce qu’ils voulaient me parler. Aussi simple que ça. Quoique dans mon cas, il serait compliqué de leur parler, mais c’était rien de nouveau. À moins que quelqu’un ici puisse parler le langage des signes, ce que je doutais. J’ai quand même senti une animosité entre les deux. Un genre de petite rivalité. Une part en moi se doutait bien qu’il s’est passé quelque chose dans le passé, mais c’était pas le moment de ranimer ces événements. Vaut mieux parler d’autre chose pour l’instant. J’ai sortit mon calepin une autre fois et fit virevoler mon crayon, une habitude que j’avais pris et que je répétait même tout seul, avant de le rattraper et d’écrire un autre coup, puis de déchirer la feuille et de la placer sur l’ancienne:

Citation :
Enchanté de faire votre connaissance. Comme vous le savez déjà, mon nom est Klaus. Avant que vous ne posiez la question, je communique en écrivant parce que je suis muet, alors j’ai travaillé mon écriture et mon dessin. Si, par contre, quelqu’un ici comprend le langage des signes, ça faciliterait la conversation.

Archiviste et sorcière, hein? Je me sens un peu con, quand je me compare. Tout ce que je sais, c’est que je suis ce que vous appelleriez un weapon, j’imagine.

Je peux pas m’empêcher de demander: qu’est-ce que vous, qui avez l’air d’être des femmes qui se respectent, faites dans ce bar perdu en Irlande? La plupart de la gente féminine du bar a autant de classe que les morues que les pêcheurs présents attrapent.

Voilà qui devrait continuer la conversation un peu plus longtemps.
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Tandis qu’elle attendait que le dénommé Klaus gratte le papier du bout de son crayon, Siolith surveillait la réaction de la dernière arrivée, qui n’avait pas vraiment l’air plus gênée que cela de voir son identité percée à jour de cette façon. En même temps, la meister aurait elle aussi gardé toute trace de surprise devant de telles réflexions ; y réagir n’aurait pas été digne du professionnalisme dont elle se devait de faire preuve en tant que membre du groupuscule de la Brigade Prestige. Il faisait chaud dans cet endroit peuplé par une populace aussi sale que les rideaux dont était orné l’endroit, mais peu importe, Siolith ne se sentait pas du tout humaine dans ces cas-là et rien que cette vue la réconfortait.
Les mots se dessinaient tandis que le crayon virevoltait sur la page blanche et Siolith se rendit compte que malgré le temps qu’elle avait vécu, jamais il ne s’était présenté à elle l’occasion d’apprendre un langage aussi simple que celui des signes. Certes elle communiquait d’une manière quasi-subliminale avec ses sœurs et un simple regard suffisait, mais qu’en était-il pour les autres ? La vue, le toucher, les gestes, une caresse ou un mouvement leste, toutes savaient qu’en fonction de celle qui l’accomplissait, la signification était unique. Elles agissaient comme un seul corps, une seule entité, qui, si elles étaient rassemblées, pouvaient accomplir ces choses qui paraissaient insensées même pour un Dieu. Provoquer l’effondrement d’une dimension ? Fait. Provoquer l’incursion d’une bulle dimensionnelle dans une autre ? Fait.
Par deux fois elles avaient changé le cours du monde et ce en étant seules, alors que pourrait-il se passer si elles étaient rassemblées et perverties toutes ensembles vers de mauvais desseins ?
Elle s’égarait et elle le savait. Le langage des signes de faisait malheureusement pas partie de ses affiliations, même si cela aurait pu fortement plaire à leur interlocuteur.

“J’en suis navrée Klaus, mais malgré mes connaissances en termes de communication, je ne suis pas en mesure de comprendre le langage des signes. Je pense que ce carnet demeurera ton meilleur allié, car quel que soit le niveau intellectuel de ceux et celles que tu croiseras, il y en aura toujours qui n’auront pas compris l’utilité d’apprendre quelque chose d’apparemment inutile pour eux.“

A trop se sentir au-dessus des mortels, il n’était rien de mieux que de se sentir égale ou inférieure à eux de temps en temps, rien que pour rappeler que le fait d’occuper un corps aussi vieux que les premiers ancêtres de l’humanité intelligente ne vous soustrayait pas aux mêmes contraintes qu’eux. Seule l’expérience accumulée au travers de centaines de personnalités et de milliards de récits consignés la différenciait de cette masse de corps fragiles. Certes on pourrait croire qu’avec ces milliards de récits, d’informations et de connaissances, l’Archiviste était en mesure de pouvoir accomplir n’importe qu’elle tâche et pouvait répondre à tout. Faux. Toutes ces connaissances étaient accessibles mais pas compréhensibles, à la manière d’un manuel de lycée confié à un enfant de six ans. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était comprendre le moment présent grâce au passé et extrapoler un futur possible en se basant uniquement sur la conscience collective des Archivistes qui flottait en elle, lui chuchotant ces récits innombrables pour l’éternité.

“Un dessin vaut mieux que mille mots, cela vaut aussi pour les gestes.“

Siolith porta la main à sa chevelure, ornée d’argent et de diamants d’un bleu aussi profond que son regard et en détacha l’une desdites pierres. Pas plus grosse qu’un ongle, mais elle les aimait ainsi, donnant l’impression que ses cheveux étaient parsemés de la rosée du matin après une nuit fraîche de printemps. Ses doigts fins qui n’avaient de fragile que l’apparence firent glisser ce présent près de la main “du“ weapon qui partageait ce moment de solitude, si ironique fusse-t-il.

“Ma présence ici n’est pas explicable par un autre moyen que le hasard et quelques autres paramètres qui tendent à appuyer l’évidence de l’absence de ce hasard. Je suis guidée par les sentiments des âmes.
Si jamais tu rencontres l’une de mes sœurs, montre-lui ceci, toutes reconnaîtront les pierres que je porte comme s’il s’agissait de mon âme elle-même.“

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Il y avait quelque chose de mystique dans les mouvements de la femme qui se tenait devant lui, il devait l’admettre: la façon dont elle se portait, s’habillait, la faisait passer pour une apparition dans cet environnement qui était d'être aussi royal que celle ci, environnement sale, de peu de valeur, quand Klaus y pensait un peu, et qui, somme toute, n’a sans doute jamais eu à recevoir une personne comme Siolith (si c’était bien son vrai nom, il ne serait pas surpris). Elle n’avait pas l’air de s’en plaindre, mais sa présence gênais, c’était certain. Le grand muet avait tout de même vu pire comme “clash” de culture. Il en avait été victime durant son enfance.

Alors qu’il finissait d’écrire sa question sur le papier à une vitesse vertigineuse (si il y avait une chose que Klaus pouvait faire sans effort, c’était bien écrire assez vite pour garder une conversation debout), le visage de la femme devant lui commençait à prendre une expression troublée, comme si elle était pris au désarroi.

“J’en suis navrée Klaus, mais malgré mes connaissances en termes de communication, je ne suis pas en mesure de comprendre le langage des signes.”

Ah, zut. Klaus s’y attendait quelque peu, mais il aurait eu de la difficulté à cacher le fait qu’il aurait apprécié parler dans sa langue à lui, pour une fois.

“Je pense que ce carnet demeurera ton meilleur allié, car quel que soit le niveau intellectuel de ceux et celles que tu croiseras, il y en aura toujours qui n’auront pas compris l’utilité d’apprendre quelque chose apparemment inutile pour eux. Un dessin vaut mieux que mille mots, cela vaut aussi pour les gestes.”

C’était des mots bien sages, bien sûr, mais aussi une réalité accablante et lourdeà accepter. Ce qui ne l’empêchait quand même pas à aimer écrire et dessiner, c’était sans doute l’un des seuls loisirs qui l’avait suivi depuis le début. Mais il y avait une lenteur à l’écriture, une pause à faire, qui rendait les conversations difficiles à poursuivre avec les individus les plus... Excités, disons. Mais avec elle, ça allait.

“Ma présence ici n’est pas explicable par un autre moyen que le hasard et quelques autres paramètres qui tendent à appuyer l’évidence de l’absence de ce hasard. Je suis guidée par les sentiments des âmes.”

Houlà. Là, oui, il avait à admettre que cela le dépassait. Il dévisagea l’archiviste, le sourcil relevé, l’oeil un peu plus à l'affût que d’habitude, comme pour chercher un indice dans ce qu’elle venait de lui dire, la tête penchée vers la gauche, la bouche ouverte. Elle détacha finement une des pierres de sa chevelure avant de le lui donner, sa main effleurant la sienne, une sensation de puissance pure passant de la main apparemment fine à la sienne, plus large et dure pour tout les coups donnés et reçus, et il regarda la petite pierre bleue à la lumière.

"Si jamais tu rencontres l’une de mes sœurs, montres-lui ceci, toutes reconnaîtront les pierres que je porte comme s’il s’agissait de mon âme elle-même.“

Encore une fois, il ne cacha pas sa surprise. Un appel à une quelconque hospitalité? Il repris le crayon.

Citation :
Mais pourquoi m’offrir ça maintenant? Je sais pas si je mérite un tel objet, en fait. Qu’est-ce qui fait de moi une personne digne d’avoir une de vos pierres en ma possession?

Et maintenant que j’y pense, il n’est jamais trop tard pour apprendre de parler le langage des signes, par contre. à mon tour de vous donner un petit quelque chose.


Klaus se pencha vers son petit sac en bandoulière et en sortit un petit carnet à couverture papier portant le titre, en belles lettres attachées, de “méthode du langage des signes” parmi plusieurs autres, que Klaus, dans le but de faciliter les conversations, avait écrit et attaché à la main, le dépoussiéra d’un revers de la main et le fit glisser à côté de la chope de son interlocutrice.

Citation :
Je l’ai fait récemment, mais je peux facilement en refaire plusieurs si j’en ai envie. Je pense que votre Archive de connaissance n’en sera que plus grande, et vos horizons plus larges. Le monde des muets et des sourds est tout un monde.
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Le visage de Siolith devint sombre pendant un bref instant, alors qu’il demandait s’il était digne de recevoir le présent qu’elle lui offrait. Il ne saisissait pas le sens complet de cette offrande, mais cela n’était surprenant en aucun cas, car elle ne le faisait que rarement. Chacune de ses sœurs possédaient une de ces pierres bleues et ces mêmes saphirs s’illuminaient si deux énergies différentes les alimentaient une façon de savoir si vous êtes ou non dans le même camp. C’était autrefois une manière de se reconnaître pendant une bataille, les ennemis étant baignés d’une aura rouge et les alliées de bleu.

Klaus, je ne juge pas les gens à leur valeur en tant qu’être humains, et pour tout te dire, le corps physique que les être humains possèdent ne représente qu’une fraction de la vie d’une âme. C’est ton âme qui est en peine, j’ai le don de pouvoir la lire sans interagir avec toi, mais il ne m’est pas possible de remonter bien loin au-delà des bribes de sentiments que je ressens. Lorsque je la regarde, ton âme à l’air enchaînée, sous une pression colossale, prête à exploser et pourtant elle ne se rebelle pas, comme sa situation lui suffisait.

C’était dur à entendre, elle le savait, mais parler franchement faisait partie de ses principes. Le mensonge et l’esquive ne servaient qu’à reporter l’échéance d’un événement dont on aurait pu être prévenu bien avant.

Je ne dis pas ça pour te faire peur, Klaus, je ne dis que ce je peux voir. Tu peux continuer à vivre comme avant ou tenter de libérer tes peurs et ton âme en même temps. Prends simplement garde à ce qui arrive si la peur libérée est trop grande, ton âme sera dévorée.

Encore plus rassurant, décidément, elle n’avait pas vraiment le tact pour parler à autre chose qu’à des âmes. Tant pis, au moins c’était fait et il savait à quoi s’en tenir et pas besoin de tourner autour du pot pendant des années.
Ses yeux s’illuminèrent alors qu’elle touchait le carnet que lui tendait le jeune homme. Cette attention très particulière la toucha, elle qui pensait que rien n’aurait pu lui faire plaisir, mais une nouvelle compilation pour ses archives était vraiment la bienvenue. Elle l’ouvrit et y plongea son regard comme un enfant ouvre un livre d’image. Pendant l’espace de quelques minutes qui donnèrent le temps à son interlocuteur de percuter tout ce qu’elle venait de dire elle resta le nez dans le carnet posé sur la table, les mains esquissant les bases du langage de signes.

Finalement elle se redressa et présenta ses mains à Klaus, paume vers les haut et fit un mouvement commun avec deux doigts de chaque mains, traduction de « ca va ? » en langage des signes. Puis elle porta la main à sa bouche pour continuer avec un « je m’appelle » et trifouilla ses mains pour composer « Siolith ». Argh, pas facile d’assimiler autant de lettres et expressions avec les mains. Elle se réfugia sur son verre à demi plein et leva le doigt du milieu à un homme crasseux qui venait de lui faire un clin d’œil. Pas très distingué, mais au moins c’était universel comme signe. Des fois son ancien comportement la rattrapait, mais c’était tellement loin que seules quelques bribes revenaient, incapables de la faire changer telle qu’elle était maintenant. Tant mieux.
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Klaus avait la malencontreuse idée qu’il était présentement en accompagné d’un individu ayant transcendé les connaissances de ce bas monde : Il se doutait bien de quelque chose, mais toutes ces connaissances à propos des âmes et de leur destin dépassait (quoique légèrement) ce que Klaus pouvait comprendre.

« C’est ton âme qui est en peine, j’ai le don de pouvoir la lire sans interagir avec toi, mais il ne m’est pas possible de remonter bien loin au-delà des bribes de sentiments que je ressens. Lorsque je la regarde, ton âme à l’air enchaînée, sous une pression colossale, prête à exploser et pourtant elle ne se rebelle pas, comme sa situation lui suffisait. »

Le géant recula dans sa chaise quelque peu, l’air pensif. ‘Prête à exploser, et pourtant elle ne se rebelle pas…’ Il y avait bien ces rêves répétitifs qui ne semblaient pas lui appartenir, comme si il pénétrait dans la vie privée de tel ou telle personne qui vivait en emprisonnement. Et il avait déjà vécu des moments où il retrouvait, comme un talent caché, une connaissance intensive dans des sciences qu’il ignorait, ignorance due à son éducation primaire ayant été coupée sec à cause de la mort de sa famille.

« Je ne dis pas ça pour te faire peur, Klaus, je ne dis que ce je peux voir. Tu peux continuer à vivre comme avant ou tenter de libérer tes peurs et ton âme en même temps. Prends simplement garde à ce qui arrive si la peur libérée est trop grande, ton âme sera dévorée. »

Encore une fois, malgré le sujet sombre et troublant que Siolith avait sorti, Klaus restait calme devant la situation. Effectivement, il n’avait pas grand choix, soi continuer à vivre sans connaitre la vérité à propos de son sort, ou la risquer face à celle-ci. Il réfléchit pendant encore quelques secondes, puis, avec son carnet, il écrit petit à petit une note :

Citation :
J’ai ces rêves, qui se répètent sans arrêt, à chaque nuit. Je suis toujours quelqu’un de différent, mais la situation est la même : on m’injecte, dans le bras par intraveineuse, un liquide ou un objet divers, accompagné d’une incantation dans une langue que je ne connais pas, ou alors, selon la nuit, que je ne comprends que par bribes. J’ai peur que ces souvenirs ne soient pas les miens et que cette intrusion dans la vie d’une autre personne soie justement ce que vous venez de décrire : une âme brisée mais acceptante de son sort.

Klaus pris une pause pour prendre une grande respiration, se calmer les nerfs, avant de continuer :

Citation :
Je sais que ces souvenirs sont reliés à ma famille et à notre histoire : ma grand-mère était polonaise juive et a passé son adolescence à Auschwitz, et a participé à des expériences génétiques. C’est tout ce qu’elle nous a dit sur son enfance. J’ai peur-

Il avait un regard un peu dément alors qu’il écrivait, la main tremblante, perdant sa calligraphie pour une écriture un peu hâtée, comme un enfant qui venait de dire le plus gros secret qu’il connaissait :

Citation :
-J’ai peur que cette génétique ne soie pas ce qui me donne ces souvenirs. Mais je veux en avoir le cœur net.
Il déposa le crayon et soupira, en fermant les yeux, se laissant retomber sur le dossier de sa chaise. Il pris sa chope et en but la totalité d’une seule gorgée, et toussa un peu, un étouffement silencieux suivi d’une toux muette, puis il regarda Siolith de nouveau, essayant de lui retourner un sourire. Mais elle ne le retourna pas, son attention portée ailleurs.

Elle avait recommencé à lire son livret d’instruction du langage des signes, et c’était à son tour d’avoir le regard éveillé comme une enfant. Elle regardait le petit livre attentivement, et avec une passion qui fit sourire Klaus, voyant bien que malgré tout, il ne fallait pas trop se casser la tête à propos de son sort : malgré tout, Klaus était sur la bonne voie, et comme on dit, que sera, sera.

Elle leva finalement la tête, l’air concentré, et, levant les deux mains vers lui, elle se mit, lentement mais surement, à se présenter, épelant son nom avec difficulté, le regard hésitant mais continuant tout de même. Finalement, comme éprise d’une honte passagère, elle cacha son regard dans son verre, évitant de croiser celui de Klaus, qui avait commencé à rire, un espèce de fantôme sonore lui échappant de la gorge alors qu’elle présenta le doigt d’honneur à une figure derrière le géant qui était assis a ses côtés. Il pris son crayon et nota, en bas de page :

Citation :
Quelles belles manière que voilà, je peux deviner que les instincts vous reviennent avec l’ébriété?
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Siolith




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Ses dires se confirmaient au fur et à mesure que le crayon grattait et ratait le papier ; elle était bien présence d’une arme démoniaque au bord du ravin. Ravin qui s’offrait à lui au premier pas hésitant dans l’obscurité. Au moins en était-il pleinement conscient à présent, du moins elle l’espérait, même si ce doute planant laissait croire la possibilité du contraire.
Il dévia la conversation vers un autre sujet, signe qu’il n’était pas un autiste s’apitoyant sur son sort. L’alcool n’avait malheureusement pas grand-chose à voir avec cette soudaine envie de passer outre les règles de la bienséance qui l’avaient faite grandir.

”L’alcool et l’ivresse me sont des plaisirs limités, Klaus, pour certaines raisons, mon corps inhibe tout effet de l’alcool progressivement environ cinq minutes après l’ingestion. ”

Elle désigna un des hommes parmis les autres, aussi imprégné d’alcool que le comptoir, d’un mouvement de la tête.

”Pour être dans cet état pendant cinq minutes, il me faudrait boire en une ce que cet ivrogne vient d’ingurgiter depuis que nous sommes arrivés. Comptant les deux heures que nous discutons, il a bu cinq demi de bières, un litre de vodka, trois verres de scotch, un schnaps il y a trente minutes pour se remettre d’aplomb pour terminer par quelque chose qui m’a semblé être de l’eau-de-vie de pommes de terres”

Tout en énonçant de manière sûre ses propos, elle écartait chaque doigt de sa main gauche avec l’index de la droite, sentant les jointures métalliques glisser sans bruit. Un excellent exercice pour la mémoire, que de se trouver dans un bar. Parvenez à garder en tête les commandes successives d’un client mort-de-soif toute la soirée, puis réussir à en établir la note sans vous tromper et vous prouveriez une mémoire excellente. Siolith venait de le faire sur neuf autres clients en plus de celui-là durant les deux dernières heures.
Tout en continuant son élocution, elle observa le barman s’enquérir auprès des buveurs de leurs dettes de consommation. Plusieurs sortirent les pièces sans discuter, mais quatre n’avaient pas d’argent.
Une valeur bien assez acceptable pour que cela dégénère.

”Peux-tu répondre rapidement à ma prochaine question? Etant donné le niveau de tension qui règne à présent, les moments roses bonbons vont disparaître dans approximativement une ou deux minutes. Tu veux sortir avant ou après ?”

Même si sa voix restait neutre, ce léger sentiment de déjà-vu la prenait aux tripes, comme si elle ressortait une image pleine de poussière du livre écorné de son ancienne vie. D’un côté, sa nature présente, fidèle à sa nouvelle image, lui dictait de ne pas se mêler des querelles des humains. Mais d’un autre, il y avait ces pulsions du passé, celles qui lui donnaient envie d’aller chez celui qui n’arrêtait pas de lorgner sur chaque parcelle de sa peau non recouverte et de lui fracasser poliment le front sur les genoux jusqu’à ce que les trois se brisent en même temps.
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Siolith, malgré son air de supériorité et d’élégance, impressionnait Klaus pour une simple et bonne raison : dans sa robe aérienne et sa chevelure argentée, elle buvait comme un seau troué. Au moins, malgré la dentelle, elle savait comment s’amuser, Klaus pouvait le remarquer. Cela le fit sourire quand elle pointa, derrière elle, la totalité des alcools qu’un des marins avait commandé, comme si ne rien n’était. Ca ne l’étonnait plus qu’elle soie l’archiviste, ou peu importe quelle était sa position, avec cette mémoire. Klaus leva son verre en admiration, un petit toast envers son compagnon de bar pour la soirée, et vida sa chope rapidement.

C’est en faisant descendre le verre sur la table qu’il entendit Siolith lui poser une question :

”Peux-tu répondre rapidement à ma prochaine question? Étant donné le niveau de tension qui règne à présent, les moments roses bonbons vont disparaître dans approximativement une ou deux minutes. Tu veux sortir avant ou après ?”

À ce moment là, Klaus vit de quoi elle parlait : oui, il y avait une bande de soulons qui semblaient vouloir partir sans payer, et avaient l’air, effectivement, assez saoul pour vouloir commencer quelque chose qu’ils regretteraient rapidement. Il garda un sourire pour lui-même et produisit un paquet de cigarette de son sac à dos, en sortit une du paquet, et l’alluma rapidement, frottant l’allumette sur la table. Il repris son crayon et nota, rapidement :

Citation :
On verra. Besoin d’exercice de toute façon.

Il prit son sac en bandoulière et l’attacha à son dos, se levant relativement rapidement après avoir payé sa consommation dans la chope vide, alors que le premier coup partit du barman la direction d’un des entêtés, suivi très rapidement d’un verre virevoltant dans les airs, le projectile frappant un homme à un table voisine, qui se leva et prit sa chaise pour la défoncer sur la tête de son compagnon. Très rapidement, le bar pris une allure de Fight Club et le vinyle de jazz qui jouait dans le décor glissa, le son de coups de poings remplissant la pièce trop rapidement pour que Klaus ne puisse sortir.

'Ouais, c’est parti vite,' pensa-t-il.

Klaus n’eut pas le temps de réfléchir trop longtemps qu’un homme barbu, gros comme un frigo et aussi large qu’un vieux chaine, le pif rond et rouge, les yeux un peu vide, fonça sur lui, les mains préparées en poings. À peine quelques pas faits que Klaus ramassa la chaise la plus proche et l’envoya directement dans le visage, un visage creux, comme si un artiste avait commencé de travailler sa statue et avait terminé après en avoir réalisé la moitié seulement. L’homme tourna un peu sur lui-même suite à l’impact, et tomba relativement gracieusement sur le sol pour un homme de cette taille, assommé par l’impact.

Klaus ne perdit pas de temps à trouver les amis et/ou collègues de cet homme, dans le but d’au moins s’occuper d’eux avant qu’ils n’essayent de se venger pour le Knock Out peu avantageux de leur ami. Il trouva très rapidement une bande pointant vers le marin à terre à travers la mêlée, puis vers Klaus, leur visage de chêne se transformant avec la furie alcoolique, et ils chargèrent le muet, produisant de leur poches des couteaux ou prenant une bouteille brisée.

Klaus soupira et se retourna vers Siolith, le regard un peu fatigué, ou du moins dépassé par les événements, et manifesta rapidement sa forme weapon, la chaine glissant de sa manche, s’enroulant autour de son bras, derrière son dos, descendant le long de son autre bras, et, attrapant la menotte dans ses mains comme un poing américain, il envoya efficacement un coup de poing dans la direction de son premier attaquant, l’envoyant rouler sur le côté, et, lanceant la pince pour agripper son bras, l’envoya valser dans ses amis.

Le muet pris le temps de s’assurer que la bande de joyeux lurons était bien inconscient avant de se reposer, s’assoyant sur une chaise au milieu du bordel, aspirant une grande bouffée de fumée de sa cigarette, cherchant Sio dans la baston générale.
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