Il y a des jours où ça passe, et des jours où ça... Attendez, on a déjà fait une intro du même genre? Ah, ok. Alors, donc! Vous savez ce qui est le plus frustrant dans cette planète? C'est quand on n'arrive pas à faire quelque chose. Et que ce quelque chose nous plait beaucoup!! Imaginez: Vous êtes peintre. Vous travailler sur un chef d’œuvre. Vous voulez faire la grappe de raisin la plus réaliste jamais faite au monde! Vous vous en sortez avec les reflets, les couleurs, le relief... Tout est parfait. Et au moment de la touche final, soudainement, un connard passe et fout du orange sur votre toile. Et tout ce boulot que vous avez fait est gâché. Rien qu'à cause d'un tout petit peu d'orange. Un petit détail de merde qui vient vous pourrir des heures et des heures de travail. C'est EXACTEMENT ce qui était arrivé à un certain Havely. Il avait préparé tout un braquage. La Banque s'appelait "The Link's Chest" avec pour slogan "Even a green boy couldn't open them". Et le Akuhei s'était préparé comme un dingue. Emplacement des caméras, nombre de gardes, rondes, civils, alarmes... Il était devenu incollable sur le lieu si bien que même aveugle, il pourrait s'y déplacer! Et le jour-J, tout était allé de travers.

Il se baladait sans son bandana pour ne pas éveiller les soupçons. Pour passer à peu près inaperçu aussi, il s'était habillé avec un costume correct. Une veste noire, un jean de même couleur, de jolies chaussures tout aussi classe et la cravate même! Et pour une fois, rien sur le dos. Pas de sac, de sacoche, rien. Juste, sous sa veste, un holster avec un pistolet à silencieux qui lui avait coûté, avec l'ajout de ce suppresseur de bruit, plus de 87,000$! Comptant les promotions qu'il avait grâce à son statut de cambrioleur émérite. Il passa donc derrière la banque, sur le parking, discret comme tout. Il avait juste coupée une petite partie du grillage pour y accéder. Après, direction une voiture. Personne ne prêtait attention aux voitures ici. Dans le coffre, deux sacs de sport. Un orange, un bleu. Il les prit les deux et soupire longuement. De la porte donnant sur l'arrière boutique sortit un garde. Posant son sac, il dégaina son pistolet et de deux balles dans le torse, tua le garde. Pas de bipeur auquel répondre, parfait. Il posa les deux sacs sur son dos au sol et ouvrit le bleu pour sortir un gros sac dépliable. En cinq secondes, chrono, il eut foutu le corps en boule dans le sac et le balança dans une des bennes poubelle qu'il ferme immédiatement après. Après cela, le masque. De sous sa veste, il dévoila un beau masque évoquant une sorte de masque en forme de crâne. Blanc, le motif dessus est un dragon sur le front puis des traces de griffes qui partaient des sourcils jusqu'au bas des joues. Il avait bien sûr fait ça lui même à ses heures perdues, soucieux de son style. Le masque enfilé et serrant un peu son visage, Havely n'avait plus qu'à entrer. Première à gauche, caméra. Un tir de silencieux et ce fut réglé. En reprenant ses sac, il revint vers la caméra détruite et posa une main sur un mur. De l'autre côté, il y avait un coffre. LE coffre. Celui qui en contenait plein de petit regorgeant de divers richesses plus alléchantes les unes que les autres. Dans un long soupir discret, il se dit que tout serait plus simple si il pouvait traverser les murs. Mais malheureusement, il ne le pouvrait pas. Au lieu de se plaindre, il devait se remuer les puces. C'est ce qu'il se dit et il s'y remit! Il sortit une grenade aveuglante de son sac et la lança au milieu de la banque. En même temps, il ouvrit la porte des employées derrière les comptoirs et, à effort de coup de grosse, les aligna au sol uns à uns. Aveuglés et surpris, ils n'eurent pas le temps de faire grand chose. Il observa ensuite sous le bureau les différents boutons de sécurité. Des pédales? Ingénieux! Il suffisait d'appuyer le pied dessus et pouf, alarme. C'était pas con du tout comme système! On gardait les mains occupées et zou, ça passait! Amusé de cette idée, le Akuhei décida néanmoins de ne pas faire l'idiot. De faire sa pute même! Il balaya du regard le bureau tout en glissant sous la vitre de verre incassable du comptoir une autre grenade aveuglante. Ses yeux s'illuminèrent derrière son masque à la découverte d'une mini agrafeuse et d'un passe. Il la saisit et se baissa juste à temps pour éviter le deuxième flash qui fit pousser un deuxième cri général à la foule. Sous la pédale, il coinça discrètement la chose. Impossible de déclencher l'alarme à moins de décoincer ce petit objet. Et vu la façon dont il l'avait mit, il fallait déjà le remarquer et ensuite réussir à le retirer. Très compliqué comme chose!! Après cela, il revint dans la banque et somma à tout le monde de ce mettre à terre. Évidemment, les gardiens dégainèrent. Mais avec les yeux qui déconnent, on fait pas grand chose! C'est pourquoi il furent vite éliminés de quelques balles dans la gueule. Le passe fermement tenu, il couru vers la salle de surveillance pour y mettre le passe et entrer en quatrième vitesse. Il cribla quasi immédiatement de balle le gardien qui s’apprêtait à déclencher l'alarme, saisissant le corps par le gilet avant de le tirer en arrière pour éviter une mauvaise chute éventuelle embarrassante sur le bouton d'alarme. Là, tout était bon. Personne pour prévenir l'extérieur! Et à cette heure, il n'y aurait pas de nouveau client avant un sacré moment. Dans un soupir de concentration professionnelle, Havely vint prendre la parole, l'attention de toute la population captée

"BIEN! Tout le monde à terre. Si quelqu'un utilise un téléphone portable, tente d'appeler à l'aide ou tente quoi que ce soit, je le descend. Et six autre personnes au hasard alors restez calme voulez vous?"

Voilà! Maintenant, il avait la situation en main, comme à son habitude. Il soupira d'effort et afficha sous son masque un sourire radieux. Il était sûr de s'en sortir maintenant. Pas pressé, il vint sortir de son sac une perceuse pour la placer sur le coffre dans le bureau du directeur. Pour l'énorme sac orange? Devinez quoi: C'était aussi une perceuse. Mais pas n'importe laquelle. C'était une perceuse thermique!! Après cela, il jeta un bref coup d’œil pour regrouper tout le monde dans le centre de la banque. Il ajouta aussi une perceuse sur un autre coffre. Bizarrement, les gens avaient l'impression qu'il se déplaçait de plus en plus vite. Ce n'était pourtant que le fait que son sac bleu se vidait de matériel et ainsi, le rendait plus léger. Il pouvait se déplacer plus à son aise~ Entendant de temps en temps ses perceuses planter, il venait les redémarrer à chaque fois jusqu'à ouverture. Pendant ce temps, les civils terrorisés restaient allongés. Ils observaient faire le pro. Sifflotant le Knife Song qu'il adorait tant, Havely sortit du sac orange une scie circulaire. Elle fit pâlir plusieurs civils qui se demandaient quelle serait l'utilité de cette arme de guerre. Heureusement, il se détendirent quand il virent le jeune homme scier les machines à billets. Il y a pas de petits bénef, merde! Récupérant son dû, dans les machines et dans les coffres, il s'évada vers la salle des coffres enfin ouverte, appelant les civils. Il marchaient à la queue, calme, comme de gentils et dociles moutons. Et la salle du coffre s'ouvrit à lui. Les yeux émeraudes du braqueur brillèrent d'une lueur de bonheur. Il s'approcha d'un coffre et d'un mouvement de main, laissa naître la fumée de sa folie. Il la modela en passe partout et commença sa tâche finale. Pendant qu'il faisait cela, imaginant ce qu'il pourrait découvrir durant cette trépidante chasse au trésor, un civil bondit soudain sur son arme. Autant dire que la surprise de Havely fut à son comble! Serrant son arme, il s'empêcha d'être désarmer et calma les ardeurs du vaillant d'un grand coup de genou dans le valseuses. Elles avaient dû remonter assez pour lui faire des amygdales!! Observant la foule qui perdit vite espoir, le braqueur tapota de son arme un coffre

"Vous voyez ça? Chacun d'entre eux s'élèvent à minimum 11,000$ environ. Vous savez ce qu'une balle dans votre tête vaux? Hé bien, un corps. Et les frais de nettoyages, c'est 8,000$. Vous valez moins qu'un petit coffret de 40cm³."

Les otages perdirent vite de leur couleur. Il y avait au bas mots quatre vingt coffre ici. Pour moins de vingt personnes, comptant personnel et clients privilégiés. Autant dire qu'ils firent vite refroidis, pensant que l'homme n'aurait pas trop peur de gaspiller quelques milliers de dollars pour en récupérer des centaines. Et heureusement, la suite se passa pour le mieux. Il pu sortir avec un sac bien remplit, récupérant tout son matériel au passage. Dans l'extrême doute, il enferma tout le monde dans le coffre. Pas de réseau donc pas d'alarme. Un client ou membre du personnel du soir verrait les cadavres de gardes et suivraient le tapis rouge de sang dessiné à la main par Havely.

Mais dans cette facilité de braquage, où était le problème vous dites vous? Hé bien c'est très simple: Quand il s'apprêta à rentrer, il traversa bien sûr la route. Et il eut la joie de connaître des personnes qui s'intéressaient au butin mais pas à l'effort à procurer pour le récupérer. Surprit par cette voiture qui roulait vers lui à vivre allure, il se téléporta sur place et suivit du regard le véhicule qui freina. Il se dépêcha de recharger en se tenant prêt, ne constatant pas le second véhicule qui le percuta de plein fouet, l'éjectant vers le premier. Il en embrassa d'ailleurs la remorque avec son dos, s'écroulant ensuite au sol. Les pillards lui prirent tout l'argent et richesses volés. Et si ils n'avaient pas été poursuivis par les flics pour excès de vitesse, ils auraient sûrement prit son matériel! Mais non. Ce fut à son réveil qu'il apprit que son matériel lui avait été confisqué... PAR LES FLICS! Oh putain! En rage, il constata sa nouvelle résidence avec un dégoût certain: Une cellule.

Et oui, le grand Havely avait été vulgairement capturé. Grognant de colère, il pensait que les braqueurs n'étaient pas si pute entre eux. La prochaine fois, il se trouverait des coéquipiers pour éviter de se faire connement avoir! Quoi qu'il en soit, il chercha bien sûr un moyen de s'évader. Sa première idée fut d'user de son don pour se faire un passepartout et ouvrir la porte mais, surprise: Pas de serrure. C'était une prison avec un système ÉLECTRONIQUE! Mierda!! Grognant de rage, il se décida à se téléporter. Mais comble du troll, dans l'escouade de flic qui l'avait arrêté, il y avait eut un CONNARD de Meister qui avait grillé sa folie et avait décidé de lui foutre au poignet des sortes de bracelet. Des bracelets qui l'empêchaient d'user de sa folie. Et le pire du pire, vous savez ce que c'est? Que la solution du garde qui fait sa ronde et à qui on subtilise la clé marche PAS! Pourquoi? Pour la simple et unique raison que ce gros PORC laissait la carte magnétique sur la table de son bureau. Enragé, il se disait que ça ne pouvait pas être pire. Et pourtant si. Un flic ayant bossé sur ses affaires, du style barbu mal rasé, cheveux courts à épis et imper en cuir, était venu lui causer. Lui parler des sociétés qu'il avait coulé, du bordel créé, etc etc. Et vous savez quoi? Pendant six longues heures, il lui avait causé! Six putain d'heures!! Havely était au bord de l'explosion. Vous imaginez, vous êtes fan de System of a Down et on vous enferme dans une cellule pour vous forcer à écouter du Justin Bieber pendant des heures. Vous sentez là douleur? Bah là c'était le même genre! On lui rabâchait les conséquences dont il n'avait rien à branler de ses braquages plus dangereux et divers les uns que les autres!! Se mettant soudain à genoux, ne tenant plus, il décida de prier la seule chose en laquelle il croyait: Son père qui l'avait lâchement abandonné! Il vint donc se lancer dans une prière en anglais; langue qu'il connaissait et que d'après les dires de Maman, son père parlait; dans une prière qu'il aurait qualifié de "The last hope of the end".

"Dad, for fuck sake, even if you're the greatest motherfucker in the world, help me! Give me a sign, a divine intervention, something to make the guy SHUT the FUCK UP!!"

Et aussitôt la prière fut prononcée que la porte s'ouvrit d'un seul coup. Le flic ne réalisa pas immédiatement, aussi bouche bée et surprit que le criminel. Mais pour le braqueur, c'était autre chose! Ses yeux étincelèrent de joie et il bondit sur l'homme, détendant sa jambe pour lui écraser impitoyablement les roustons, bloquant le moulin à parole contre le mur au passage. Oui, c'était lâche, mais les coups de pute c'était de famille chez lui apparemment. Après ça, il lui attrapa la tête et lui fit faire connaissance avec son genou, l'assommant brutalement au passage. Soulagement! L'homme poussa un long soupir caractéristique de son ressentit et fit un constat assez étonnant: Il n'était pas le seul relâché. Pire même. TOUT les prisonniers avaient été relâchés!! L'anarchie s'installa en quelques secondes alors que, encore perdu, Havely chercha du regard une salle qu'il ne trouva malheureusement pas. Le Bureau des Prisonniers. Tout y était! Dossier et affaires. Et lui, il les voulaient ses affaires! C'était après tout son outil de travail, son gagne pain, son ingéniosité, ses investissements... Et son style! Il avait prévu de changer de vêtement entre temps mais à son grand malheur, il s'était fait élégamment percuté par des comparses avant! Mais avant cela, il devait faire attention. Quand l'anarchie régnait, le vigilantisme aussi! Les coups de feu résonnent et le Akuhei décida de faire profil bas le temps que tout cela se délocalise. C'était fait? Parfait. Maintenant, objectif principal: Ses affaires! Qui avait ouvert? Pourquoi? Rien à foutre! Il voulait juste récupérer son stuff et se barrer d'ici. Mais au loin, un ombre se dessine. Féminine et plutôt élégante il faut le dire, elle portait malheureusement le répugnant uniforme. Dommage. Même si il était très affaiblit sans son matériel et ses pouvoirs, Havely resta néanmoins en position de méfiance. Devra-t-il la tuer? Ou cette mystérieuse inconnue allait-elle s'avérer plus originale qu'une simple flicette~? En tout cas, il était sûr d'une chose.


Edit Paternel : J'ai ri, bordel que j'ai ri. GG Son.

Que faire ? Par où vais-je bien pouvoir commencer ? Est-ce que mes recherches aboutiront ou on contraire resteront vaines ? Tant de questions qui me turlupinent le crâne. Il me faut trouver la trace d’un ou d’une Knowledge et ce le plus vite possible, à tout prix. Il paraît qu’une certaine Keira, une de mes sœurs sûrement, fut traquée par Shibusen auparavant, Shibusen… c’est étrange… à la simple pensée de ce nom une seule et unique chose me vient en tête… Death city. Voilà le premier endroit du globe où vont commencer mes recherches. Oh mais j’y songe ! Si elle fut traquée par cet organisme il doit sûrement y avoir sa trace quelque part, une fois que Shibusen se lance à votre poursuite vous voilà définitivement marqué au fer rouge. Dans les archives de la police, peut être… Peut-être, ni oui ni non. Cela peut être. Rah 2 petits mots qui une fois collés me fais les détester. Ils ne font que supposer sans pour autant apporter de réponse claire et précise, nan c’est juste le flou total, un peu comme ma vue tient. Pas le choix ! Je dois m’y rendre ! Je n’ai d’autres alternatives possibles. Par chance étant une sorcière je n’ai pas beaucoup de mal à m’y emmener, un p’tit sort de rien du tout et m’y vlà en un rien de temps ! Death city, je prendrais bien la peine de visiter tient, les rues, les bâtiments… Fuck ! Ne pas perdre mon objectif de vue. Au pire je reviendrais.

M’échafauder un plan, c’est une nécessité, un besoin ? Y’a de ça. Après tout c’est la première fois que je vais me rendre dans un commissariat, il ne faut pas que je me voile la face, la réalité est que cette tâche s’avère compliquée voire dangereuse. Une fausse manœuvre de ma part et je me retrouve derrière les barreaux, là c’est sûr je ne pourrais plus retrouver cette sœur, à moins qu’elle ne fasse partie des prisonniers ? Keira la mauvaise. Mais non hein, qu’est-ce que je vais core m’imaginer là ? En même temps on s’en fout des films que je me fais dans ma tête, si ça tourne mal je suis foutue, j’aurais été carrément naze. Juste ça. Déjà pour commencer il faudrait que je sache où il se trouve, peut-être… Cette fois ci ces 2 mots bah y me semblent cool, quand ils sont servis de façon ironique nous connaissons la déjà la réponse dans le fond… BAH BIEN SUR QUE OUI HEIN ! T’ES CONNE OU BIEN ? La subtilité, j’adore. Avant de partir à l’assaut de ce commissariat une petite réflexion s’impose, d’abord, trouver où il se trouve, la base. Ensuite, trouver une solution pour y entrer en toute discrétion, et pourquoi ne me ferais-je pas passer pour un garde ? Comment me fondre dans le décor ? Encore une question à laquelle il me faudra y trouver réponse. Je me rendrais sur place, une première fois pour inspecter l’entièreté du bâtiment et à la deuxième je passe à l’action ! Cela serait plus sûr pour mes fesses de foncer une fois que je serais moins reconnaissable, rien de telle que l’obscurité de la nuit. Réflexion faîtes maintenant un autre point important, j’aurais aussi besoin de temps, le temps… j’en ai… si peu, hélas. Plus de temps ! Ça risque d’être chaud niveau timing, oh et puis rien à foutre, maintenant que j’ai enfin trouvée une piste à explorer, je fonce ! On verra bien.

Il ne me reste plus qu’à répondre à mes propres questions, pour cela, passons à la pratique ! M’adresser à ces saletés d’humains, égoïste et puériles en premier lieu. Certains d’entre eux pourront certainement m’aider, ils y auraient peut être même déjà séjourné un jour ou l’autre, qui sais. Allez, que l’enquête commence ! Ça y’est ça commence, maintenant vlà que je raisonne comme un poulet. Pitié seigneur.
« Bonjour, excusez-moi pouvez vous m’indiquer le commissariat de Death city ? »
« Mais enfin, le commissariat ? Mais personne diable ne sait où il se trouve.»
« Hein, comment ça ?! Qu’est-ce tu vas me raconter là ? Ecoute je ne suis pas d’humeur à ce que l’on se foute de ma gueule ! »
« Hé ho ! M’fille j’ai au moins 40 ans de plus que toi alors tu me dois le respect ! »
Mais c’est qu’il se sent plus ce vieux croûton !
« Mon poing sur t’gueule ça t’dis ? Tu l'appelleras respect.»
A peine venais-je de terminer ma phrase que celui se cassa sans prendre la peine de me dire au revoir.
Respect respect, c’est lui qui m’a manqué de respect ! Oui oui moi je voulais juste une adresse, c’tout, au lieu de ça il me fais subir un véritable ascenseur émotionnel, pire que le dalton terror fieu ! Les attractions, c’est fini.
« Excuser moi m’sieur, le commissariat s’il vous plait bien ? »
« Le commissariat… bonne question… à vrai dire je n’ai même jamais su… désolé. »

Une camionnette de flic ! Vite, la suivre ! Eux qu’on ne viennent pas me dire qu’ils ne savent pas où ils doivent aller hein. Couuuuuuurs Kami, cours ! Au diable les précautions ! Agir sans réfléchir ça apporte tellement plus d’adrénaline et puis on ne sais jamais ce qu’il va bien pouvoir se passer, improviser, il n’y a que ça de vrai. «Vivre au jour le jour», seul le présent est réel, l’avenir n’est rien.

*20 minutes et quelques courbatures plus tard*

« Ah, aaaaaaah » je ne peux plus respirer, je râle. On dirait un porno doublé par un bouledogue français. Le pire c’est que je savais même pas qu’il était possible d’avoir deux points de côté, je continuerais bien pour voir. Avec un peu de chance je vais reconstituer les points cardinaux.
M**de ! Si jamais ils me voient je suis foutu ! Je n’ai aucune raison d’être ici… enfin si mais si je leur dis cela reviendrait au même résultat, un aller simple direction le cachot. Vite une planque ! Dans l’buisson ! Wahaoutch, fallait que je tombe dans un tas de ronce… mode j’suis aussi trouée qu’un morceau de gruyère activé. Ouf ! Je ne me suis pas faite repérer, si près du but ça aurait été dommage. Heureusement que ma robe est longue ça m’évite bien des bobos. Bon maintenant il ne me reste plus qu’à attendre la tombée de la nuit, attendre, observer puis agir, voilà mon credo.

*2 heures passées, vécue pour notre James bond girl comme interminable*

La nuit est tombée. C’est l’heure, il est temps.  Avant de sortir de ce buisson épineux je me mis subitement à me demander si ce risque en valait vraiment la peine, si je ne me mettais pas en danger stupidement. Je commençais à douter, NAON PAS MAINTENANT ! Je prie une profonde inspiration et m’approcha de ce flic trop occupé à chercher on ne sait quoi dans la camionnette, il était placé à un endroit stratégique, là où l’angle de la caméra ne pouvait filmer. Ma veine. Je m’approchai sans bruit et au moment de sortir, bing ! Un bon coup de branche et le vlà au pays des merveilles. Zzzzz. Avec sa bosse il doit bien gagner 4 ou 5 cm ce poireau ! Allez maintenant ce sera mode nudiste, je lui enlève ses fringues à l’arrache puis les enfiles en vitesse, par-dessus ma robe, je n’aurais peut être pas le temps de venir la récupérer, cette tenue n’est pas des plus classe. Surtout avec la sueur de ce gros porc comme parfum. Uniforme, képi, badge, carte magnétique, nickel. Attendez, carte magnétique ? Serait-ce un système électronique ? Surtout avoir l’air naturelle, rester sûr de soi.

A peine venais-je de poser le pied à l’intérieur que déjà je me voyais dépassée, c’est un vrai foutoir ! On se croirait dans un zoo, les prisonniers comme animaux. Le nombre de cellules… c’est abracadabrant ! Sans parler des cris de tous ces prisonniers, dans ce brouhaha de plaintes et de pleurs qui pourrait se sentir serein ? Ce commissariat avait bien des raisons de rester dans l’ombre. Si le peuple était au courant de son existence il est sûr que la peur viendrait à envahir les esprits.

« Hey Phil ! Alors poto tu ne viens pas dire bonjour ? Mais c'est qu’on oubli les bonnes manières. »
Voilà le type avec qui ce fameux Phil alias Kami devait faire sa ronde de nuit. Pitié faite qu’il ne commence pas à babiller et se la ferme juste le temps que je trouve ce que je cherche. Les complications ce n’est pas vraiment ce que je cherche. J’allai le rejoindre dans la salle de garde.
« Alors ça c’est bien passer ? »
Merde ! Vlà qu’il me passe à la moulinette avec ses questions à la con ! Rester soft dans mes réponses, y’a moyen que ça passe.
« Oui oui, nickel. »
« Et ta femme ? »
« Elle va bien, merci de t’en soucier. »
Cette réponse ne devait sûrement pas être des plus appropriée. Alors que je finis ma phrase l’homme commençais à m’observer de plus en plus attentivement avec un ton méfiant qui en dit long. Ça ne me dit rien qui vaille. Il approche sa main de sa ceinture… Une arme, des menottes ? Qu’allait t’il en sortir ?! Je ne peux rester inerte, c’est le moment d’agir ! Dés mon entrée dans cette salle mon regard s’attarda sur un certain bouton rouge situé à proximité des vidéos de surveillance. Etant rouge j’ai directement pensé qu’en le cognant il provoquerait quelque chose de grave. Une sorte d’apocalypse. Voilà pourquoi j’en étais restée à proximité, au cas où, en cas de force majeure. Là mon instinct me dit qu’il va m’être bien utile. Il est à utiliser à point nommé. Je frappa ce fameux bouton de toutes mes forces, je ne savais même pas à quoi il pouvait bien servir mais rien à foutre il en va de ma survie ! A l’instant où l’alarme retentit des cris résonnaient, encore plus violent que tantôt, au travers de tout le bâtiment, à la seule différence est que cette fois ci ce n’étais ni des plaintes ou des pleurs, non c’était bien pire que ça. De la joie. De la JOIE venant de criminelles ? D'Esprit détraqués ? Tous les prisonniers se voient libérés, ça va barder ! Le gardien qui avait sûrement compris ma fourberie commençait à attraper les chocottes ! Voilà qu’il se fait la malle ! Couillon va ! Moi je restai conne, je n’avais pas prévue une telle anarchie. De l’autre côté un autre gardien, quant à lui resta figé sur place, il n’avait pas l’air de comprendre ce qu’il était en train de se passer. Un prisonnier se dirige vers lui, lui fait passer un sale quart d’heure, le ratatine. Le gardien se ramasse un coup de genou de plein fouet ! Retombant lourdement au sol, il s’est fait assommer. Point positif je n’aurais plus de soucis à me faire pour ce qui est des gardes. Dans toute cette folie des coups sont tirés, des gens sont touchés et les coups fusent. Je n’ai jamais vu une telle violence. Je me tenais écarter de tout cela le plus possible, portant l’uniforme je ne ferais pas long feu au milieu de tout ces gros malabars sans compter que je ne suis pas bien grosse. Lorsque la foule commençait à se dissiper je me mis en tête qu’il me fallait me rendre au bureau des prisonniers, j’allais enfin savoir.

Que ne fut pas ma surprise quand je vis que je devrais faire la queue, un prisonnier ? Mais qu’est ce qu’il fout ici ? Pourquoi porte t’il une sorte de bracelet hideux ? Sa position me faisait comprendre qu’il me fallait gagner ses bonnes grâces, avec cet uniforme sur l’dos il me fallait trouver ce que je pouvais bien lui pondre !
« Woooo, attend, ne dit rien, ne fais qu’écouter dans un premier temps ! Je ne suis pas flic et je suis ici dans un certain but, attend attend, j’ai pas finie ! Grosso modo nous avons un but commun, rentrer dans cette foutue pièce ! J’ai pas bsoin de savoir pourquoi tu veux y accéder, tu n’a pas besoin de connaître mes raisons perso, nous n’avons plus beaucoup de temps. Je suis la cause de toutes ces évasions de cellule, de TON évasion. Tu me dois une faveur, faisons un pacte. D’abord il faudrait commencer par s’occuper de cette saloprie de porte ! »

Que pechotes. Que. Pe. Cho. Tes. Nunca seo pechotes como estes. Fue tan patidifuso que no podrià hablar una idioma otra que español!

Enfin bref! Comme vous l'aurez compris, Havely était en mode osef. C'était un mode de pensée plutôt rudimentaire mais très facile à comprendre: Il faisait ce qu'il voulait faire, le reste? Osef. Voilà. Plutôt simple n'est-ce pas? Dans l'état actuelle des choses, son attention était d'ailleurs retenue par une paire de seins plutôt sympathique. Ce n'était pas que ça faisait des masses d'effet au jeune homme, non. Juste qu'il était en train de voir si sa vue d'expert était toujours aussi... experte. Comme ça, à l’œil, il donnait à la belle un bonnet B à tout péter. Elle était taillée comme une allumette, chose intéressante pour une voleuse mais fort moins pour une flic. Enfin, c'était ce qu'il pensait. Et il avait vu juste!! La flicette venait de lui avouer qu'elle n'était absolument pas de la police mais qu'elle était là pour une salle. Il faut avoir que sur le coup, Havely fut très surprit. Il n'avait même pas évoqué son objectif que cette inconnue déballait le sien et lui proposait de s'y joindre. Pire! Elle l'obligeait presque à s'y joindre en proclamant le coup de la dette, du "Alleeer, tu m'en dois une, je t'ai délivré, étou"... Et c'était pas faux. Tout personne normale, devint une jeune fille aux traits aussi fin et qui vient de vous sauver la vie, se plierait en quatre pour lui rendre la pareille, se montrerait sous son meilleur jour dans l'espoir de passer une meilleure nuit. Mais pour Havely, ça se limitait à une chose: Nope. Elle l'avait sauvé, ouais super. Mais il faut dire que ça ne l'atteignait pas plus que cela. Il ne serait peut-être sortit de cette cellule que les pieds devant si elle n'avait pas été là, mais osef. L'important actuellement c'était qu'il était dehors et que donc, il pouvait s'enfuir. Dette? Honneur? Au final, le fait d'être un connard se transmet peut-être par les gênes. Et ça venait du côté paternel chez lui! Quoi qu'il en soit, il fit une moue à cet immonde chantage qu'il n'allait pas respecter vu que, depuis le début... Il est fixé sur la poitrine de la jeune femme. Il a deviné le bonnet, enfin! Mais il était vraiment déçu de sa performance. Il mettait presque six fois moins de temps à compter le nombre de personne dans une banque ainsi que les gardes et les caméras. Après cette petite déception, il releva ses yeux vers ceux de la jeune fille. Et un silence léger s'installa entre les deux jeunes êtres. Silence léger qui prit plus de poids qu'un citoyen américain vivant à côté d'un MacDo au point d'en devenir pesant. C'est là que Havely décida de l'évincer

"Ok, j'ai compris, je suis avec toi. Quelle révélation! Pour un être égoïste comme lui, c'était vraiment rare comme choix!! Mais sa paralysie corporelle traduit autre chose... Un petit temps de pause et le voici qui reprend Non, j'ai mentis. En vrai j't'ai pas écoutée. Mais moi, j'vais vers cette salle là bas!"

Et d'un grand bond montrant son expérience dans le parkours, il enjambe la belle avant de dasher vers la salle des dossiers. Lui, ce qui l'importait là, c'était lui! Il avait besoin d'une liste d'objets très particuliers plus relou à récupérer les uns que les autres! Déjà, ses affaires. Avec un pistolet, il s'en sortirait mieux! Ensuite, la clé pour ses bracelets de fucker. Il pourrait réutiliser son pouvoir de téléportation qui, il faut le dire, s'avérerait super utile!! Mais pour l'instant, c'était la salle des preuves qui l'intéressait. Lorsqu'il arriva devant, il fut assez peu surprit de ne voir personne. Après tout, avec une crise d'anarchie pareille à la sortie de la prison, ils avaient pas que ça à foutre de garder ça sous surveillance!! Coup d'oeil à droite, coup d'oeil à gauche, la voie était libre! Aussi discret qu'un furet, le jeune homme rejoignit la porte et l'ouvrit rapidement pour découvrir avec stupeur une forme de vie autre que les araignées qui devaient prendre la pose dans les coins des piles de dossier. Le psychologue de la prison, ici, à étudier des affaires. Oh le gros con! Avec son casque; probablement volé parmi les affaires au vue du style, de la qualité et donc du prix de la bête; il n'avait pas entendu le bordel dehors! Surprit de les voir entrer, il tenta de se lever mais fut très vite anesthésié par le récurrent Balls Crush de Havely. Ce dernier attrapa le hippie à deux balles par la tignasse, le traînant vers les chiottes juste à côté. Il se met à monologuer, tentant de garder son calme malgré le fait qu'il savait ses affaires si bien cachées dans les dossiers. Un petit coup de pied derrière les genoux pour le raccourcir un peu et le voici avec le nez devant la cuvette, soumit à la colère d'un Akuhei frustré, agacé et en manque de churros

"Alors, c'pas trop à chié le boulot d'analyste? Faut avoir des goûts de chiotte pour choisir ça comme taff quand même! Dresser un portrait psycho avec des objets... En parlant de goût de chiotte, bon app'! Avec du canard WC t'sais quoi!!"

Oui, le pauvre analyste se retrouva avec la tête dans l'eau, la chasse tirée créant un bruit monstre. En même temps, Havely était en train de déverser un cocktail de conneries qu'il trouvait de ci de là. Du Bicarbonate, du détergent pour chiotte, du Canard WC en poudre. C'est dans cette potion étrange que le pauvre homme eut une sorte de micro coma. Trop de produits chimiques différents. Soudain, le braqueur se rend compte de quelque chose: Il a pas posé la question! Il a rien demandé du tout!! Il sait pas où sont ses affaires ni même où pourrait être la clé et il venait de noyer le seul con capable de lui dire!! Retirant son pied de sa nuque, il le saisit à l'épaule pour le foutre sur le ventre, surprit de l'état de ce dernier. Wow... Voir sortir de sa bouche la même mousse bleuâtre que celle que produisait les chiottes, c'était pas vraiment bon signe. Même si maintenant il savait que faire bouffer du Canard WC à un mec le transformait lui même en chiotte, il n'était vraiment pas aidé pour la suite de l'opération qui partait à mort en couilles. Qu'il avait dû lui briser au passage. Ah non, pas à lui, aux chiottes portatives qui servait d'analyste. Abandonnant ce corps plus ou moins vivant en faisant comme si de rien n'était, le pauvre homme aux cheveux rouges imaginait déjà les heures à passer ici pour retrouver son matos. Avec le temps que ça prendrait, en sortant, il se ferait cueillir comme une merde. Faisant marché ses méninges, il se tourna vers le boîtes et vit alors la révélation du siècle. "SkullHead". Oh, son surnom! Il ouvre la boîte et là, orgasme! Ses sacs! Dans ce carton FisherPrice se trouvait tout le matériel qu'il avait lors du braquage!! Et puis sa tenue de ville aussi~! Il en profite d'ailleurs pour se changer. Sa tenue actuelle puait à cause du pot d'échappement de la voiture qui lui avait fait une faciale gazeuse au démarrage et à cause de la sueur qu'avait laissé les porcs de flics en le transportant. Pas une gonzesse pour laisser un peu de phéromones ou un truc pour positiver. Solo mierda!

Pas gêné en tout cas, juste devant Kami, il se fout à poil. C'pas comme si ils allaient s'amuser à culbuter le bureau après tout! Havely était trop concentré sur l'idée de retrouver ses pouvoirs et sur le fait que cette fille faisait du bonnet B. Vous imaginez le trauma!? Il balance toutes ses affaires et met un nouveau jean bleu, un t-shirt blanc et une veste bleue. Ensuite, le bandana et la cravate, le tour est joué! Tout sourire d'être de nouveau dans cette tenue décontractée, il regarde l'ordinateur principal avec tout ces écrans, and shits... Et bondit dessus! Pas pour une manip informatique complexe ou autre, non. Juste pour trouver le contrôle des enceintes à vrai dire. Il règle le son, prépare tout les cracheurs de son de la prison et là, c'était partit!! Il ouvre une fenêtre internet pour aller sur Youtube et mettre une chanson en boucle, affichant un grand sourire sous son bandana en hochant la tête, fier de lui


Levant le poing vers le ciel en le faisant vivement tournoyer, il pousse un râle enthousiaste avant de prendre ses sacs et les mettre sur son épaule. Il voit ensuite la belle jeune fille à côté de lui et lui adresse un mouvement de tête interpellant qui, si il avait été moins doux, aurait été accompagné d'un "Yo bitch!". Mais non. Il use d'un simple mouvement avant de lui dire

"Hey! Me faut les clés d'mes m'nottes. Elle sont en croix j'crois! Après ça, on se tire en quatrième vitesse!... OUAIS, NAN! On se tirera plus tard!!"

Mais qu'avait-il en tête? Hé bien, à votre avis, dans un comissariat... Il y a bien une armurerie et un endroit où sont confisquées les armes et autre produits frauduleux non~? Et oui, vous l'avez deviner: La salle des preuves. Les kilos de drogues, d'armes, de munitions et autres... Ce serait sa compensation et la leçon pour les flics tiens! Distrait un peu, il se baisse et ramasse le casque qu'avait l'analyste. Il se le met autour du coup et sourit tranquillement, attendant un peu de voir ce que voulait la jeune fille. Si a allait dans son intérêt, c'était partit! Si elle voulait le faire marcher pour son intérêt à elle, il se barrerait. Tant qu'elle était utile, pourquoi pas faire équipe~?

Balancer une musique pour que tout le commissariat comprenne le troll qu'avaient subit ses employés, c'était vraiment une marque de Havely! Se foutre de la gueule du monde, c'était ce qui le faisait marrer. Mais ce qui l'aidait à ne pas sombrer dans la Folie totale, c'était le fait d'avoir le contrôle. Et cette petite vengeance quant au fait qu'il n'avait pas eut un contrôle totale, ça le stabilisait bien! Super bien!! Il en ricana perfidement et écouta les idées de la jeune femme. Trouver un tournevis pour ses menottes? Pour une telle chose, un tournevis!? Bordel, soit elle était taré, soit elle était con!! Mais dans tout les cas, pour Havely, c'était de la folie. Vous pensez vraiment qu'une paire de menotte faire pour bloquer les pouvoirs des plus menaçantes des créatures sur cette Terre serait si con à feinter? Impossible! Pour le coup, faut avouer qu'il était vraiment pas convaincu par l'idée de cette fille. En tout cas, le point positif était qu'elle eut déjà trouvé ce qu'elle cherchait. En attendant que la belle expose ses idées, lui, il décida d'examiner un peu le casque en attendant une idée de génie de la part de l'inconnue.
C'était du bon matos. Très, très bon matos! On pouvait se faire une playlist via des sons récupérés par le téléchargement. Mais pourquoi un tel casque était ici? C'était qu'un simple casque après tout. Hé bien non! Ce casque pouvait en effet directement se connecter sur des "torrents" pour directement télécharger la musique et ainsi l'écouter. Bordel, l'idée de génie!! Tout sourire et fou de nouvelles technologies, il s'équipe du casque immédiatement et prend ses sacs. Voilà, il était prêt! Il écouta les paroles de la jeune femme et comprit bien vite qu'elle voulait aller à l'armurerie. Pourquoi? Aucunes idées! Lui, il savait bien ce qu'il voulait en tout cas: Les objets confisqués!! Des étoiles dans les yeux à l'énonciation de la destination, le braqueur n'eut qu'à ouvrir la porte d'un grand coup de pied pour voir une grande salle de détention vide. Aucuns criminel n'avait encore été choppé!? Oh putain, l'anarchie que ça devait être dehors!! Il ne pu s'empêcher d'en rire, courant vivement vers la zone où ils devaient aller. Et là? Hé bien ce serait trop simple voyons!! La partie où étaient les plus dangereux criminels était vide, certes. Mais dans la structure à côté, c'était les plus petites frappes. Et plusieurs s'étaient faites déjà ramenées!! Pour Havely, c'est pas cool DU TOUT!! Il décide donc de prendre les devants et fait à son habitude: Il improvise! Ils n'ont pas de trousseaux de clés donc, pas de délivrance pour lui. Mais en tout cas, ils sont armés!! Il vient donc s'approcher de l'un d'entre eux. Ils étaient trois: Un à l'étage, à l'opposé du duo, un devant eux et un à l'étage en dessous qu'on pouvait voir en train de ramener un mec. Le braqueur, avisé, s'approcha du premier, discrètement. Il posa ses sacs, accroupit... Et c'est partit!

Quand le garde le voit, c'est trop tard! Il se prend un coup en plein dans la pomme d'Adam, devenant muet. Il est ensuite désarmé par les deux mains de Havely qui attrapent sa main et son poignet, cassant d'un coup l'os qui rendit la main inoffensive. Pas une seconde après, c'est le bras qui se fait péter. Et au final, Havely attrape la ceinture de l'homme pour lui défaire rapidement. N'imaginez rien de pervers ou déplacé car vous seriez dans le faux! Aussi tôt saisie, il l'enroule au cou de l'homme et serre de toute ses forces, le faisant tomber sur le ventre tout en l'étranglant. Si Kami n'avait pas bougé, elle était pas visible. Lui en revanche, si! C'est pourquoi il se recroqueville sur lui même en terminant son exécution, soulagé de la voir prendre fin. Il était bien content surtout de voir que le flic en face d'eux, séparé par ces balcons qui séparaient les étages, était en train de trop galérer avec son prisonnier pour voir le tueur. Ce dernier laissa le corps ici avant de continuer sa marche discrète, regardant le sol. Rien d'intéressant, d'utile... Jusqu'à ce qu'il arrive à un bureau! Celui probablement pour les recensements et autre conneries sûrement. Tout sourire, il vint saisir le coupe papier qui ouvrait probablement les lettres et si, elles n'étaient pas trop suspectes ou dotées de cadeaux alarmants, atteignaient leurs destinataires. Avec ce petit piquet, il passa dans le dos de l'autre garde, secouant la main comme pour donner à Kami le signal de partir vers l'armurerie. Le voici derrière sa cible! Le criminel regarde le braqueur qui sait qu'il ne peut pas rester discret plus longtemps. Un mouvement vif, un "clok" et une chute. Le garde tué par ce coup au niveau de la colonne vertébrale n'avait pas ressentit de douleur. Après cela, il revint vers sa destination, vérifiant bien que le garde d'en bas n'ai rien vu et parte comme si de rien n'était. C'était fait? Parfait!!

En quelques enjambées, le jeune homme était à l'armurerie. Il voyait en tout cas la jolie jeune femme aux seins délicats en train de camper devant la porte. Intrigué, le professionnel bordélique improvisé s'approcha et observa la situation. Porte fermée et verrouillée. Normal en même temps! Mais après cela, il se contenta de hausser les épaules, et de rigoler. Se frottant un peu le nez, il sortit le coupe-papier soigneusement rangé dans sa poche pour dire, joueur

"Fermé? Naaan, ça existe pas~"

Et zou! Après un tour de passe-passe exécuté en un temps record, le clic de la serrure se fit entendre en signe d'ouverture. Il faut avouer que Havely était devenu très bon à cela. Quand on passe sa vie à vivre de vols, braquages et autre, on prend des réflexes et des habitudes, des compétences et une efficacité que peu de personne pourraient avoir! Quoi qu'il en soit, l'armurerie dévoilait ses secrets! Ses armes, ses objets confisqués, toutes ces choses qui avaient de la valeur... Ne sachant pas pourquoi cette fille voulait être là, il se contenta de la contourner pour aller voir un peu les tiroirs et autres. Et pour une raison simple: En prendre un maximum!! Il avait volé les affaires des détenus, il allait voler maintenant les diverses preuves de vols ou autres!! Donc? Des bijoux, des petits trésors, des amphét' et autres... Oui, c'était des substances illégales et des objets volés. Mais personne ne le saura quand il les vendra~! Il rigola donc et empli son sac de tout ce genre de trucs, tout joyeux. Il s'occupa ensuite de chercher les autres objets de trafics. Diamants, informations, armes, plans... Il n'eut que quelques trucs mais c'était mieux que rien. Ceci fait, il observa les lieux pour voir un coin avec une valise. Curieux, il s'en approcha et la prit pour voir que c'était un sniper en pièces détaches. Oh putain, l'orgie!! Il ouvrit de grands yeux en voyant la bête. C'était un matos de pro, sûrement piqué à un sniper qu'ils avaient calé. Pas trop triste pour lui, il était surtout bien content de récupérer ça!! Il l'ajouta dans son sac qui était maintenant totalement plein et en s'apprêtant à repartir, il remarqua un truc. Un petit sac dépliable, bleu... OH BORDEL! C'était le sien!! Celui de la banque!!! Les mecs en voiture avaient été chopés alors? Quelle bande de loosers. Lui qui pensait qu'ils avaient mieux calculé leur coup... Il ricana de joie et bondit alors sur son dû qu'il récupéra. Après ça, il jeta un ultime balayage de l’œil à la salle avant de bomber le torse, tout fier, se permettant après une telle réussite de pousser un soupir de satisfaction. Il avait de nouveau le contrôle et sa vengeance! Autant dire que la prochaine fois, les flics se contenteraient de poser leurs congés au lieu de le faire chier!! Et le pire? C'était qu'il avait maintenant pas deux, mais trois sac aux épaules! En effet, il avait son sac de sport bleu avec son matériel dedans ainsi que divers objets de trafics et le sniper en valise. Il avait un autre sac dépliable bleu avec l'argent et les divers richesses récupérés de son casse de tout à l'heure et il avait un dernier sac de sport, orange, contenant sa perceuse thermique en pièce détachées. Il pouvait pas abandonner un tel matériel de pointe!! Ceci dit, ceci fait, il regarde alors l'inconnue qui, pour l’instant, avait l'air bien débutante. Se faire griller comme ça aussi vite et faire autant de bruit, c'était pas super malin. Mais au moins, ça l'avait libéré! Quoi qu'il en soit, il lui dit

"Hé la bleue! C'quoi ton idée de génie~?"

Oui, car après tout, même si il en avait l'envie, il ne savait absolument pas ce que elle elle voulait foutre ici! Et qui plus est, que voulait-elle faire dans ce commissariat? Pourquoi une telle émeute? Pourquoi un tel fail? Pourquoi un bonnet B?

Tant de questions... Et pas de réponses! Aaah... Peut-être que ce serait plsu concluant quand il l'aura déshabillée... Attendez, il a vraiment pensé ça là !?

HRP:

Avoir le pouvoir, se sentir supérieur, SURPUISSANT même, ça fait un de ces bien fou. Trouver un tournevis… je me doutais bien que cette idée ne passerait pas, ce serait tellement facile, trop même, tellement anodin. Généralement on dit que plus c’est gros mieux ça passe, ça n’avait pas l’air d’être le cas cette fois-ci. Ce qu’il ne pouvait savoir c’était que je pouvais moi même le libérer de ses menottes, grâce à mes pouvoirs de sorcières, au sort que j’ai appris et que je n’ai pas encore oubliés. Ce simple mortel est si ignorant. Quant à l’idée de lui révéler mes pouvoirs afin de gagner du temps celle-ci ne m’aspirait guère, j’ai une longueur d’avance sur lui et j’ai bien l’intention de la garder ! Petite sorcière contre petit voyou, voilà notre duo. A présent que j’ai trouvée l’adresse que je cherchais il me faut dorénavant prévoir notre sortie, enfin, MA sortie. Je suis et je serais toujours une égoïste, sans scrupules, du moment que ça tourne à mon avantage…

Malgré tout je sens que cette sortie ne vas pas être de tout repos, hard, sûrement que nous aurons droit à tout un cortège, hélas pas pour nous acclamer. Il me faut trouver de quoi protéger ma pauvre carcasse, quelque chose qui empêcherait aux balles qui pourraient être tirées de me laisse cette effroyable sensation de brûlure que celles-ci provoquent. L’armurerie, il faut que je m’y rende. Havely lui, comme à son habitude n’en fit qu’à sa tête, je n’avais pas la moindre idée où cet énergumène était à ce moment précis, ce mec est du genre à foncer dans le tas sans réfléchir, et c’est bien ce qui m’inquiète, sans réflexion mais en agissant seulement par pulsion nous n’iront pas bien loin.

A coté c’est le souk encore ! Pire qu’au marché aux poissons. Encore en train d’attaquer les gardes ! Il me fit un signe en direction de l’armurerie, je serais bien restée mais à quoi bon, peu de temps après y être arrivé mon cher camarade me rejoignit, fermée ? Plus pour longtemps. Mon cher binôme ne devait sûrement pas être à son premier coup, clic clac et zou, nous y voilà, l’armurerie, en quelque sorte la caverne d’Ali baba pour nous. Il y en avait des objets, de toutes sortes, des bombes, dangereux... Mes yeux étaient attirés par tout côté, tout ceci est tellement intéressant dans une telle situation. Sans une once de remords, du genre une culpabilité mal placée à cause du vol que je m’apprêtais à commettre je commençais à m’équiper, autant pour me défendre que pour attaquer en cas de pépin. Je ne pris cependant que le strict minimum, pas besoin d’emmener toute l’artillerie ! Mes muscles dégonflés ne pourraient pas porter une plus lourde charge. L’autre là emballé comme un gosse au magasin de jouets, style au maxi toys qui se trimballe avec 3 sacs, idiot… Si il pensait pouvoir se tirer aussi facilement avec tout ça sous le bras c’est raté, s’encombrer autant d’objets inutiles va juste le ralentir un fameux coup.

"Hé la bleue! C'quoi ton idée de génie~?"
Mon idée ? Hé bien, sortir d’ici au plus vite ! Quelle question. Quant à la sortie à part la porte d’entrée je ne vois pas d’autre porte pour notre liberté, enfin on pourrait chercher c’est vrai mais à quoi bon, de toute façon je suis équiper à toute attaque possible. A y réfléchir si on ne peut passer par le porte y nous reste toujours la fenêtre comme sortie de secours, bien que protéger par des barreaux, celle-ci est pile poile à hauteur du mur qui protège ce commissariat, l’enceinte. Il me faut trouver un moyen pour passer de la fenêtre au mur servant d’enceinte, une corde tendue ? Un câble ? Une passerelle ? Sous cet uniforme informe, j’étouffe ! Corde… vêtements... idée ? Mais oui ! Ma… enfin LA chemise, le pantalon, la veste, tout y passe. Dessapée la sorcière ! Enfin de l’air. Ma longue robe risquerait de me ralentir *Schriiiiiiiiick* j’en arrachai la moitié à l’aide d’un canif attaché à la ceinture de flic. J’attachai toute la tenue en faisant des nœuds, les reliant les uns aux autres afin de me faire une corde assez longue rejoignant les 2 côtés, le nôtre et celui de la sortie. Trop court, de peu. "Havely ! Ton froc, enlève le !"
Je n’ai même pas eu à me répéter que le voilà déjà à moitié nu, quand il comprendra que ce n’était pas pour s’envoyer en l’air à la va vite juste à deux doigts de la sortie… perspective des plus alléchantes certes. J’imagine déjà sa tête de dégoûté. Sadique la sorcière. Merci ! J’attachai son froc aux restes, telle une pièce qui terminerait le puzzle, notre puzzle. Nous y sommes, plus qu’un petit effort et c’est terminé, plus tard en y repensant j’en rirais sûrement mais là j’ai les chocottes ! Et si on échouait… je ne suis plus très sûr de moi… Je fais ma grande, l’intouchable femme alors qu’au fond je manque cruellement de confiance en moi. Stupide femme sensible. Je regardai Havely, lui sourit et l’attrapa à l’arraché en me jetant au sol. Tic tac… Baouuuuuuuum ! Envolé les barreaux ! *Paooooooon paooooooon* hé merde, ces barreaux étaient reliés à une alarme ! Foutu plan ! Mon cœur qui battait à 100 000 à l’heure j’étais incapable de me concentrer et lancer la corde de fringues de l’autre côté sans que celle-ci me revienne, Havely, héroïquement me l’arracha des mains et réussi à visé juste, quel homme.
« C’est partit fou. »
Je me mis à grimper la corde à l’horizontal, arrivée à la moitié, soudain une grande lumière venue du ciel m’éblouissais, qu’est-ce ?!  Un hélico ! Hé ben, y ont vu les choses en grand niveau sécurité. Viiiiiiite Havely, dépêche-toi ! Moi j’étais déjà de l’autre côté, je pouvais tout à fait me casser et laissé mon acolyte en plan, à la merci de cet hélico et de ses tirs. Argh naon ! L’hélico était paré à tirer sur lui, mes armes me sont inutiles, à distance je ne peux rien faire, à moins que… Avec mes dons je parviens à créer un bouclier  de défense tout autour de lui, empêchant aux tirs de le blessé, à penser à lui j’en oublia de penser à moi, et ne vit pas qu’un tir allait être lancé dans ma direction, un tir qui me toucha et ma blessa, je rassemblai les dernières forces qui me restaient pour descendre ce muret et alla me cacher le temps que cet hélico perde notre trace. Lorsque ce fut le cas, Havely me demanda si nous allions nous revoir, en guise de réponse je lui lançai un portable à la gueule, lui fit un clin d’œil et disparus. Je disparus par les toits, tant qu'à me prendre pour une voleuse autant jouer mon rôle jusqu'au bout hein. Le temps d'apaiser les esprits je retourna quelques temps dans mon propre monde. Faire un break. Breaking bad. Dorénavant on peut y voir nos têtes affichés un peu partout dans les alentours, avec comme inscription, « wanted ».