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 Retrouvailles fraternelles...Que c'est beau [Pv : Eden Jessie Redwood ]

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MessageSujet: Retrouvailles fraternelles...Que c'est beau [Pv : Eden Jessie Redwood ] Retrouvailles fraternelles...Que c'est beau [Pv : Eden Jessie Redwood ] EmptyDim 31 Jan - 14:19

Le ciel était sombre. Il faisait nuit, et la pluie tombait à grosses gouttes. Dans une plaine qui semblait s'étendre à n'en plus finir, le soleil tapait dur comme fer, forgeron souhaitant redresser la lame qu'était le monde sous ses habiles coups de marteaux incandescent. Où se trouvait cette plaine ? Où se trouvait l'ombre en son milieu ? Partout, et nulle part à la fois. Ici régnait un sentiment de vide, de solitude, l'odeur qui régnait aux alentours faisait penser à celle d'un charnier et des corbeaux planaient dans le ciel, à la recherche de quelque chose à se mettre sous le bec. Depuis le commencement de cette plaine (qui était déjà bien loin maintenant), on pouvait suivre une trace, encore fraiche, puant la sueur et le sang, ainsi que le cadavre en putréfaction. Une ligne de corps et d'âmes, flottant ou trainant au sol, comme des animaux bouffis. Les âmes ici présentes étaient pures, et déjà, un autre type de charognards, autre que les corbeaux, sortirent de l'ombre. Des pré-démons, qui ne comprenaient pas pourquoi cette sublime nourriture devait être ainsi gâchée, rampants dans la direction des sphères bleutées, ils n'attendaient qu'une chose, se remplir la panse. Ils finirent par arriver, tout un groupe de seize gaillard sur la voix de la transformation, au bout de la ligne. Plus de corps, plus d'âmes. Ils avaient tout mangé. Tout au bout de la ligne, marchant sans se retourner, on pouvait clairement distinguer un homme, il s'était surement fait attaquer un peu avant, ce qui expliquait la tuerie, vu que sa chemise était déchirée par endroit, ne ressemblant déjà plus qu'à une loque difforme planant sur son torse. Presque miraculeusement, on pouvait voir que le jean qu'il arborait était encore intact, d'un bleu sale, avec un petit symbole étrange au niveau de la cheville droite. La silhouette qui avançait tenait quelque chose en main, une arme visiblement, vu que cela brillait au soleil aussi surement qu'une torche incandescente dans le noir. Affamés, les monstres qui avaient suivi la dite piste se disaient que c'était parfait, qu'enfin, il y avait une dernière personne innocente à boulotter, et qu'après, ils reviendraient sur leurs pas. Ils ne pouvaient pas déceler sa puissance, mais ce n'était pas leur faute après tout, un artefact puissant la bloquait...Malgré le fait qu'ils n'y soient pour rien, ils allaient y rester, si jamais ils avançaient encore.

Bêtise qu'ils firent, s'approchant, avançant péniblement si le sol, ils croyaient n'avoir pas été repérés. Quelle sinistre connerie vraiment. Si il n'y avait pas eu ce pendentif, ils auraient pu vivre, ne serait-ce qu'une journée de plus. Le premier, le plus courageux, effectua un bond, il apercevait clairement sa cible à travers ses yeux injectés de sang et la bave qu'il balançait à travers sa gueule béante et pleine de dents pointues se répandait sur le sol chaud, en touchant un caillou chauffé par le soleil, un petit bruit d'ébullition se fit entendre, tant la température était haute. Bientôt, à sa grande surprise, ses sens distinguèrent deux endroits différents, visiblement à l'opposé l'un de l'autre. Du côté droit, un arbre tout seul, abandonné de tous, et de l'autre, le commencement d'une forêt, forêt qu'on pouvait apercevoir de loin d'ailleurs. Comment cela était-il possible ? Et pourquoi n'avait-il pas vu son attaque aboutir ? La réponse était simple, et il la comprit lorsqu'un violent élancement de douleur résonna dans son cerveau, se répercutant partout, muscles, nerfs, son corps entier le faisait souffrir, mais il ne rendait pas l'âme. Pourquoi ? Il avait une particularité intéressante, une longévité extraordinaire et surtout, une résistance à toute épreuve. Il n'était pas immortel, non non, mais il aurait pu rester les tripes à l'air pendant deux trois jours, c'était pratique pendant une maladie, ou pour une blessure du style amputage de membre, il ne se vidait pas de son sang et pouvait ainsi tenir pendant longtemps, mais la en l'occurrence, c'était plus une gêne qu'autre chose. Car même si il était résistant, il sentait la douleur comme quelqu'un de normal, il l'endurait plus simplement, voila tout...Mais vu comment il était maintenant, à savoir, scindé en deux parties égales, ça ne l'arrangeait pas vraiment. Plus la possibilité de bouger, juste une merveilleuse faculté à souffrir maintenant, ses yeux se fermèrent tout d'un coup, il n'avait plus la force de tenir ses paupières ouvertes. Il n'avait plus la force de rien, sauf d'avoir mal.

Ses petits copains se trouvèrent rapidement refroidis en voyant Micha passer autour de ceux qu'ils croyaient être "la proie". Oui, passer autour était le mot, il s'était juste coupé en deux, et n'avait finalement rien touché, si ce n'est la lame qui l'avait découpé en deux parties d'un même corps. L'arme du crime avait été dégainée avec la vivacité d'un serpent, et le mouvement été aussi précis que l'aurait été celui d'un maitre (ce qui était sans doute le cas), quelqu'un qui savait que, pour survivre, il fallait rester constamment sur ses gardes. Les organes internes de la pauvre chose, un peu trop téméraire, se répandaient sur le sol, en même temps qu'une flaque rougeâtre de sang qui coagulait à une vitesse visible à l'œil nu. Décidément, il n'était pas normal. C'était le plus fort de ce groupuscule qui se baladait toujours groupé, et même si ils n'étaient pas liés par un concept obscur comme l'amitié, ils en avaient assez vu pour savoir qu'ils ne faisaient pas le poids...Que personne ne le faisait. C'était ce qu'ils croyaient, personne n'avait jamais résisté, jusqu'à ce mecton la, comment avait-il fait ? Aussi vite...Ils n'étaient pas de taille, une seule solution : Fuir. Plus que quinze désormais, cinq prirent cette décision, entamant une course folle dans le sens inverse des restants, plus courageux, mais surtout plus fous, qui croyaient que le nombre faisait la force. Le premier se reçu un coup de pied en pleine tête, lui faisant éclater les dents, les brisant pour répandre une sorte de purée d'émaille et de sang à travers la bouche du blessé, projeté en arrière. Son voisin, loin d'être plus chanceux, se prit sans ménagement l'arme en pleine gorge, avant de se faire trancher la tête. Plus que huit pouvant se battre et qui étaient restés, un qui s'imaginait intelligent et fourbe se mit en tête d'attaquer par derrière, avant qu'il ne puisse effectuer un quelconque bond, la cible avait disparue et un de ses camarade l'avait tranché sans comprendre. En plein saut dans les airs, quelque chose se condensa sur l'arme du jeune homme borgne, avant de partir sur trois d'entre eux, sous la forme de sphères de trente bons centimètres de rayon, leur faisant éclater la tête comme autant de ballons trop gonflés. Plus que quatre donc. En retombant, il se laissa choir avec force sur une des monstruosités restante, éclatant son crâne d'un bon coup de pied, il fit un bond en avant, décochant un coup de genoux à son comparse, dans un magnifique bruit d'os qui explose, un nouveau son intervint, celui d'une lame qui se plante, traversant une masse d'une consistance encore à déterminer, avant de ressortir par la mâchoire.

Plus que deux, pendant qu'il ressortait Amaya, trempée et luisante de sang, l'un des deux dernier tenta sa chance, tendant avec vivacité sa main griffue, elle voulait lui arracha quelque chose, quoi ? Peu importait pour elle, juste laisser la marque de sa présence. Pour l'éviter, il attrapa le dernier, qui voulait s'enfuir à son tour, et s'en servit comme bouclier humain, ne laissant pas le temps à l'autre de reprendre ses esprits, il lui décocha un violent coup du tranchant de la main, visant bien le centre de la nuque, suffisamment fort pour lui faire rendre l'âme. Plus un seul, sauf les cinq enfuis, mais eux, il s'en fichait. Ah...Non, il en restait un. Lentement, il prit la direction du deuxième gaillard, celui qui "buvait" ce qui restait de ses dents, allongé sur le dos, la bouche totalement déchiquetée laissait fuir la marre de sang qu'elle abritait par différents petits filets sombres, misérablement. Les yeux du dernier vivant (sans compter celui bien trop résistant pour mourir maintenant) se posèrent sur son bourreau. Sa tignasse grisâtre, ses traits qui ne laissaient transparaitre aucune sympathie, le soleil était placé juste dans son dos, permettant à l'ombre de celui ci de recouvrir entièrement sa proie. Car il était devenu le chasseur, si jamais il avait réellement été le chassé. Il avait l'air d'un ange de la mort, quelqu'un qui vient expier vos pêchés à votre place, quelqu'un qui sert le mal, mais qui pourtant, tue également les siens. Un démon peut-être...Oui, un kishin, voila ce qu'il était. Il essuya son épée contre la chose étendue sur le sol, elle ne paniquait pas, elle savait qu'elle allait mourir, elle s'y était préparée depuis longtemps, même si elle était faible. L'homme serra son poing, contracta légèrement ses muscles et, exécutant une légère poussée vers l'avant, avançant son pied d'un pas, le laissa s'écraser contre le visage de ce qui trainait au sol, en dessous de lui, la terre s'effrita, et de longues fissures apparurent, tandis qu'un léger cratère se formait, se baignant du sang du nouveau macchabée, laissant sortir le cerveau et faisant sauter les yeux hors des orbites. L'ossature du crâne n'en avait plus que le nom, et un affreux bruit de souffrance et de cassure retentit, avant que le vide ne s'installe de nouveau. Plus rien. Seulement des âmes flottantes, du sang, des restes inanimés, et le responsable de tout ça, qui reprenait sa route, sans savoir où il allait, comme si cet incident n'avait jamais eu lieu.

Le bourreau rengaina son épée, il n'était pas vraiment de bonne humeur. Il pensait à celle qu'il avait abandonné contre son gré, car la vie n'était pas simple, qu'il ne voulait pas qu'elle se retrouve blessée par sa faute. La seule personne encore en vie qui comptait pour lui. A ce moment la, il regretta amèrement de ne pas être avec elle, de ne pas pouvoir sentir sa chaleur. Il ne savait pas ce qu'elle était devenue, il ne pouvait plus s'approcher de Shibusen pour savoir si elle s'y trouvait toujours, et jamais il ne l'avait aperçu. Peut-être qu'il ne la reverrait jamais. Cette pensée lui fit émettre un léger haut le cœur, cependant, il continuait d'avancer. Il ne pouvait pas rester la, une telle masse de cadavres encore chauds alerteraient les chiens de l'organisation de Shinigami. Et ça, il fallait l'éviter, il n'en avait pas besoin, pas maintenant. Il poussa un très léger soupir, inaudible. Quiconque serait passé par la aurait reconnu la trace de celui que les rumeurs nommaient déjà "le nouveau grand dévoreur", celui que tout le monde connaissait sous un seul et unique nom, car il s'était fait remarqué. Tout le monde aurait remarqué que par la était passé Adonis James Redwood, le nouveau Kishin.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles fraternelles...Que c'est beau [Pv : Eden Jessie Redwood ] Retrouvailles fraternelles...Que c'est beau [Pv : Eden Jessie Redwood ] EmptyMer 3 Fév - 18:36

Vraiment, cet immeuble fillait la chair de poule, donnant l'impression désagréable de se trouver dans un mauvais film d'horreur...
Pourtant, lorsqu'on entrait dans ce petit appartement tranquille, rien ne laissait présager la boucherie qui s'y trouverait... Tout semblait si beau, si propre, si bien soigné et rengé... Du moins, tout celà n'était qu'apparence... Car, si l'on pénétrait un peu plus loin dans cet habitat, se risquant dans un salon aux allures baroques, alors là, on voyait toute l'horreur et la folie du monde.
L'odeur de la mort et du sang vous prenait à la gorge, vous donnant une envie irrépressible de dégobiller votre repas le plus proche. Quatres corps, effroyablement mutilés et découpés en partie, gisaient sans vie sur le carrelage blanc, baignant dans leur sang devenu cramoisie par l'abscence de lumière. La tuerie avait été si violente et soudaine, que les murs étaient furieusement tachés de ce liquide rouge, encore chaud... Les traces dénotaient une violence sans pareille, un acharnement atroce à mettre fin à la vie de ces quatres pauvres âmes.

Debout, dans cet océan de sang et d'horreur, se tenant droite comme un i, une silhouette dont le visage était caché par la pénombre, regardant avait un sourire mauvais sur le visage son oeuvre. Ses mains, blanches comme de la neige, étaient souillées de ce même liquide rouge qui tapissait maintenant le sol et les murs. D'un mouvement lent, ce fin corps bougea, de manière presque irréaliste. Si doucement que l'on n'eut presque rien vu si l'on n'avait pas gardé les yeux rivés sur l'assassin. La silhouette venait de lever la tête, la tournant de gauche à droite, son corps tournant en même temps. Puis, le corps entier se stoppant. L'oeil unique se réduit à une petite fente, fixant quatres boulles bleus qui flottaient en l'air. Toutes les quatres étaient d'une couleur étonnement claire, presque blanche. L'assassin s'approcha de l'une d'entre elles, la prit délicatement entre ses doigts et l'engloutit d'un coup. Se passant de façon gourmande sa langue sur ses lèvres, elle se dirigea vers les trois autres sphères et les dévora pareillement. Puis, se dirigeant d'un pas lent après avoir poussé un petit soupir de plaisir, l'inconnu poussa les rideaux, regardant la rue endormie à ses pieds. D'un geste calme, une de ses mains se glissa dans la poche de son pantalon noir et en sortit un portable. Les doigts tapèrent rapidement un numéro et aussitot, quelqu'un décrocha. D'une voix égale et féminine, la silhouette dit simplement:

-Travail terminé.
-Le vercement à été effectué merci pour...

Sans attendre la fin de la phrase de son interlocuteur, la tueuse raccrocha, un petit sourire aux lèvres. Elle n'avait plus rien à faire ici maintenant, autant partir... Mais, elle n'en avait pas tellement envie... C'était si calme, tranquille et surtout, sanglant... Bref, une petite version du paradis pour elle. Mais, il ne fallait pas rester, ça risquait de chauffer pour elle sinon... Ainsi, elle sortit donc, sans se presser de l'appartement dont les propriétaires s'étaient endormis à jamais.

Dehors, la pluie avant commencer à tomber.
Resserrant les pants de son long menteau de cuir noir autour d'elle, la jeune femme rentra sa tête dans son col, se mettant à marcher d'un pas rapide. Car oui, elle n'aimait vraiment pas la pluie. Ca vous glaçez jusqu'à la moelle et puis, pour se sécher, que c'était ennuyeux... Tournant dans une rue noire, elle se dirigea vers une moto toute aussi sombre, la détacha et l'enfourcha avant de faire rugir le moteur.
Quelques minutes plus tard, l'inconnue était déjà loin de son "lieux de travail".
Le vent lui ébourriffait les cheveux et la pluie venait se coller à la visière de son casque mais, ça ne la génait pas. Cette impression de solitude et de liberté qu'elle éprouvait à chaque fois qu'elle enfourchait sa moto était si enivrante, qu'elle en oublait tout le reste. Savourant donc cette sensation, elle continua à conduire, durant une bonne heure.
Sortie depuis longtemps de la ville, elle avait prit des routes qui n'en étaient pas, et coupait à présent à travers plaines. Jusqu'au moment où elle reconnue une odeur famillière, suivit d'une longueure d'onde toute aussi connue. Sous le choc, elle dérapa et manqua de tomber sur une montagne de cadavres. Arrétant le véhicule, retirant son casque, elle sauta sur le sol. Les morts et le carnage qui s'offraient à sa vue ne la génait pas vraiment c'était plus cette onde qui la troublait et l'énervait franchement. Dépassant le tas de ceux qui avaient été un jour vivants, elle se mit à courir rapidement, avant de voir se qu'elle craignait, ou plutot, se à quoi elle se doutait...

D'un coup, son sang ne fit qu'un tour.
Brusquement, ses mains prirent l'aspect de deux lames, l'une blanche, l'autre noire. Et, d'un bond prodigieux, elle sauta vers son adversaire, abaissant les deux lames sur ce dos qui s'offrait à elle, avec le seul et unique but de le toucher, de le tuer...
Dans le silence de la pleine ensanglantée, un unique cris de haine retentit brusquement.

-Adonis !!!!

Ainsi, l'arme assassine s'abatit sur ce kishin qui avait été, il y avait de celà longtemps, l'être qu'elle aimait le plus au monde...
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MessageSujet: Re: Retrouvailles fraternelles...Que c'est beau [Pv : Eden Jessie Redwood ] Retrouvailles fraternelles...Que c'est beau [Pv : Eden Jessie Redwood ] EmptyJeu 4 Fév - 17:48

Il ne savait pas vraiment ce qu'il allait faire. Il marchait, tout simplement, au gré du vent, le suivant comme toujours, sans faire vraiment attention, il se contentait juste de mettre un pied devant l'autre, avançant d'un pas lent et las, il aurait voulu ne pas être là, il aurait voulu ne jamais avoir été la...Nul part. Il poussa un très léger soupir, presque indistinct, se laissant tomber sur le sol, les genoux dans l'herbe humide. Il avait commencé à pleuvoir ? Quand ? Il ne faisait vraiment plus attention à rien nom de nom ! Qu'est-ce qui le rendait comme ça, il avait le sentiment de savoir que quelque chose allait se passer, mais il ne savait pas quoi. Quelque chose qu'il attendait depuis longtemps, mais qu'il redoutait aussi, pour une raison qui lui était tout aussi inconnue. L'ombre d'un arbre proche le couvrait, la forme sombre prenait l'apparence d'une main, puis d'un bras, donnant l'impression de le border, pour le faire sombrer dans le sommeil. Comme une mère le ferait pour son fils. Une mère. Non, la sienne était morte. Et désormais, il était seul. Seul ? Non. Il avait cette espèce de...Manieuse bizarre, il ne savait pas vraiment si elle était ou non de son côté, mais peu importait. Cette Siolith et ses armes jumelles ? Non, pour le moment, elles n'étaient rien d'autre que des ennemies. Il comptait bien s'en faire des alliées, mais pour le moment, il ne pourrait pas. Il faudrait du temps. Mais il n'y avait pas qu'elles quatre, il y avait quelqu'un d'autre, quelqu'un qu'il n'avait pas vu depuis bien longtemps. Celle qui avait toujours tenu le plus grand rôle dans sa vie, et pourtant, il l'avait trahie. Misérablement, tout simplement. Il n'avait pas voulu mais n'avait pas le choix. Si jamais il avait cherché à la joindre, il aurait pu la tuer. Pas de son propre fait, il aurait pu la faire tuer, plus simplement. Car désormais, il était un kishin, et un kishin, quand ça trainait avec quelqu'un, généralement, cette personne se faisait abattre sans sommation, et si c'était elle qui venait à subir ce sort, il ne s'en remettrait pas. Il mettrait tout ce qu'il pourrait à feu et à sang, jusqu'à ce qu'il se fasse abattre, ou bien encore qu'il mette lui même fin à ses jours.

Cette personne qui comptait plus que tout, c'était sa sœur, Eden. Pourtant, il ne lui avait pas vraiment bien montré, il doutait même qu'elle se souvienne de lui, si c'était le cas, il ne saurait comment le prendre le jour où il la retrouverait, qu'elle le fixerait de ses grands yeux, l'air étonné, avant de dire, légèrement un simple "T'es qui toi ?". Il ne saurait comment le prendre, franchement, il voulait essayer de ne pas y penser, mais même, lorsque la folie prenait le dessus, cela revenait. Et là...Là et bien...Il pétait littéralement un plomb, il tuait aussi simplement qu'on cueillait des plantes, et pourtant, cela ne le calmait aucunement. Et pourtant. Il ne pouvait s'en empêcher, il ne savait pas pourquoi, mais c'était ainsi. Poussant de nouveau un soupir, il se redressa sur ses pieds, la tête pleine de bourdonnements, il était fatigué. Il aurait voulu dormir, mais pour une raison obscure, il ne pouvait pas. Adonis sentait que quelque chose lui manquait, depuis peu, malgré cette chose qui bloquait sa folie, il la sentait se répandre de nouveau en lui, pas de la façon agréable du début, qu'il contrôlait. Non. Aucunement. Là, il entendait des voix, quelque chose qui lui disait qu'il avait merdé, quelque chose qui lui soufflait son échec, quelque chose qui affirmait qu'il allait mourir si il ne trouvait pas ce qui lui manquait. Mais quelle était cette chose ? Il n'en savait rien bon sang ! Il ne voulait pas y réfléchir. Il voulait juste rester là, arrêter ces foutues jambes ! Mais il n'y parvenait pas. Elles n'en faisaient qu'à leur tête, elles continuaient, il ne contrôlait plus son corps. Levant son bras, il se donna un violent coup sur la cuisse. La douleur qui lui cisailla la chair et la déflagration violente qui s'ensuivit n'était pas un mirage, elles étaient donc encore là (ou au moins celle qu'il avait martelé), mais elles jouaient les rebelles...Foutues guibolles. Il se stoppa soudain, sa silhouette dessinant une déchirure sur l'horizon. Qu'est-ce qu'il venait de sentir ? Comme une bouffée d'espoir, un parfum, mais éloigné.

Tu délires

Non
Si, il n'y a rien, tu deviens fou, et tu ne peux même pas contrôler ta nouvelle folie. Tu parles d'un kishin
Tais toi...
Je suis toi
Il y a quelque chose

Une nouvelle vague lui monta dans la tête, les voix s'étaient tues. Quelque chose approchait. Quelque chose qui allait le serrer dans ses bras, quelque chose qui allait rester à ses côtés, pas quelque chose. Quelqu'un. C'était...Elle ? Impossible. Ses souvenirs remontaient, ceux de son enfance, quand il s'amusait avec sa sœur, les moments passés avec elle étaient impérissables. Il se disait qu'il se retournerait, et qu'il la serrerait dans ses bras. Un cri déchira le silence comme une vierge esseulée, et le jeune borgne y reconnut son prénom. C'était bien elle, sa voix avait pris un autre timbre, mais il aurait pu la reconnaitre entre milles. Il pivota sur lui même, la vue qui s'offrait à lui le clouait sur place. Il aurait pu éviter, mais il n'en avait pas l'idée. Elle se jetait sur lui, et la lueur assassine dans ses yeux ne présageait rien de bon. Il n'esquissa pas un geste, et une des deux lames lui transperça l'épaule, il aurait put bloqué...Du moins le pensait-il, mais le choc de cette vision l'avait bien trop secouée. Il esquissa un mouvement de recul en sentant la douleur de la première attaque, ne poussant qu'un gémissement étouffé, il bascula en arrière, et la seconde arme se logea dans l'espace libre entre son cou et le pendentif. Si il continuait sa chute, il allait se briser. Il stoppa sa descente en se servant de son bras gauche (celui qui ne le lançait pas, étant donné qu'il n'avait pas été touché, lui) comme point d'appui, ses jambes fermement appuyées sur le sol (jambes dont il avait retrouvé le contrôle), il regardait sa sœur dans les yeux...Ou plutôt, dans l'œil. Elle n'avait pas ça la dernière fois, ce cache si semblable au sien. Il ne savait pas si elle briserait ou non son héritage, mais ne l'espérait pas, il s'y était étrangement attaché.

-Eden...Qu'est-ce que...

Pour la première fois depuis longtemps, il avait retrouvé ses esprits. Comme avant, quand il n'était pas encore un grand dévoreur, la folie s'était enfuie, pas pour longtemps surement, mais il avait enfin l'esprit clair...Une honte pour un kishin, non ? Sa voix reflétait la surprise et tremblait presque d'émotion. Aucune peur, aucune haine. Juste ces deux sentiments, qu'il ne savait comment prendre.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles fraternelles...Que c'est beau [Pv : Eden Jessie Redwood ] Retrouvailles fraternelles...Que c'est beau [Pv : Eden Jessie Redwood ] EmptyLun 15 Fév - 19:06

Haine, douleur, fureure, joie de le revoir...
En son sein se mélangeait une palette impressionnante d'impressions et de sentiments se contredisant les uns les autres. Envie de serrer dans ses bras l'homme qui se trouvait en face d'elle, envie de le faire taire à jamais... Tout était brouillé mais, peut à peut, commençait à émerger de cet amas bouillonnant un sentiment tout nouveau pour elle: un désespoir sans failles. Et, sans qu'elle ne s'en fut rendu compte, des lamres s'étaient mises à couleur de ses yeux, marquant ses joues blanches par de longs sillons humides. Pourquoi pleurait-elle? Elle ne le savait pas vraiment.
Perdue dans une sorte d'euphorie morbide et de remord incalcullable, commençant à se faire prendre par un début de folie, elle recouvra ses esprits en entendant finalement la voix de son frère, son qui la transperça de part en part, tel une lame glaciale et mortelle.

-Eden...Qu'est-ce que...

A cet instant, ce fut comme si elle reprenait conscience de se qu'elle faisait, comme si ses yeux venaient de s'ouvrirent brusquement sur cette macabre et affreuse réalité qui lui faisait face à cet instant et qu'elle avait elle-même provoquée. Durant une fraction de secondes, l'horreur de son acte la submergea. Comment avait-elle put le blesser? Lui, le seul qui possédait de manière aveugle sa conscience, lui, qui était le seul à compter pour elle? Durant ce court instant qui sembla durant une éternité, des souvenirs d'enfance refirent presque brusquement surface, rumant encore plus dans la plaie dans la plaie béante mais invisible, le couteau de remords.
Ce fut alors qu'elle se rendit compte, et surtout comprit, pourquoi les larmes ruisselaient sur ses joues. Ses forces l'abandonnant sous le coup de son "oeuvre", elle se laissa aller à une tristesse sans fond.

Ses jambes se dérobant sous son propre poids, Eden fit un pas de recul, faisant son possible pour rester debout. Sa lame blanche qui s'était fichée dans l'épaule de son frère se retira doucement, le bras tombant molemment le long de ses hanches. Puis, tout aussi lentement, se qui montrait sans aucun doute possible l'état de trouble dans lequel elle était, la borgne retira son autre lame. Cependant, n'y prenant pas garde, l'épée ayant déjà entamée en partie la chaine du collier et bien, le fait de la retirer la fit céder. Le collier tomba donc sans bruit sur le sol, rapidement suivit par Eden. N'y tenant plus, ses jambes avaient refusées de la portée plus lontemps. Honteusement à genoux devant son jumeau, ses mains étant redevenues normales, la glaciale tueuse montrait là un visage totalement différent que celui qu'elle arborait habituellement. Défait par la tristesse de son geste, les yeux emplis de larmes, elle sanglotait comme une enfant, hoquetant même par moment, trouvant cependant la force par moment de marteler les jambes de son frère à coups de poings. Puis, entre deux hoquets entrecoupés de sanglots, elle dit d'une voix toute aussi désespérée que honteuse:

-Tu m'as... Tu m'as abandonnée!... C'est ta faute!... Tout est de ta faute!!...

Se laissant aller à ses pleurs, Eden vida toute l'amertume et la douleur qu'elle avait endurée pendant ses années de solitude sous la forme de ses larmes salées.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles fraternelles...Que c'est beau [Pv : Eden Jessie Redwood ] Retrouvailles fraternelles...Que c'est beau [Pv : Eden Jessie Redwood ] EmptySam 20 Fév - 16:33

Il avait revu plusieurs fois, sous forme de flashs successifs, ou encore en rêve (quand il en faisait) sa rencontre avec Eden. Il avait vu tout les scénarios, toutes les possibilités pour les retrouvailles avec sa sœur, sa moitié, il s'était tout imaginé, mais ça...Non, jamais. Il ne comprenait pas, il aurait pu esquiver, il en était "presque" sûr. Presque car il n'était plus sûr de rien en fin de compte, après ça, tout son équilibre, déjà plus que précaire, était chamboulé. Il ne trouvait plus le nord, le sud, le bas, le haut, tout se mélangeait dans sa vision qui se brouillait. Comment avait-elle pu faire ça ? N'avaient-ils pas toujours été comme les deux faces d'une même pièce ? Des êtres inséparables ? Non. Pas toujours. Quelque chose venait de refaire son apparition, sa triste apparition, morbide comme souvenir. Le jour de son départ. Le jour où il avait dû la laisser, il ne savait plus si il avait pu lui donner des explications ou pas, il ne se souvenait que très vaguement de cette époque là, où sa folie était encore naissante, comme un poussin se développant dans l'œuf, prêt à percer sa coquille à coups de bec acharnés, pour sortir à l'air libre. Sauf que là, l'air libre était sa tête, et dedans, sa raison. Il doutait en avoir jamais eu une à lui, mais il était sûr d'une chose : Aujourd'hui, quelque chose venait de rentrer dans sa vie en lui enfonçant quelque chose de froid et métallique dans l'épaule, et cette chose lui en voulait pour ce qui venait de surgir, à savoir, son départ. Il remarqua son désarroi, mais le sien était trop grand pour qu'il puisse l'aider dans l'instant, tous ses instincts de tueur s'étaient envolés d'eux-même quand il avait vu son visage, ses cheveux brillants au soleil, la clarté de son visage, sa beauté.

Le jeune homme s'apprêtait à reculer quand il la vit pleurer, au début, elle n'avait pas l'air d'y prêter une réelle attention, mais lui, de son côté, avait bien observé. Sous cette vision qui le répugnait (la voir souffrir, car c'était sans doute pour ça qu'elle pleurait, parce qu'elle souffrait), il ne sentait plus la douleur. Il n'avait qu'une envie, la prendre dans ses bras, pour apaiser ses souffrances. Elle s'éloigna d'elle même avant qu'il puisse en faire quoi que ce soit, il ne grimaça pas quand son arme s'échappa de son bras, quelque chose le dérangea nettement plus, le faisant tiquer, elle avait sectionné d'un coup le collier de sa mère, n'importe qui d'autre serait mort pour ça, mais venant d'elle, l'acte n'avait pas vraiment de gravité. Ce qui était dérangeant en revanche, c'était ce picotement au niveau de ses joues, il était droit comme un i et regardait sa sœur d'un œil morne. Quelque chose montait en lui, le picotement se fit soudain nuée de fourmis se répandant dans tout son corps, tout son être, il se sentait soudain lourd, ailleurs, son corps ne lui appartenait plus. Il était devant un film simplement, il ne contrôlait rien, il était devant un film qui prenait le point de vue du personnage principal. Sauf que là, il n'était pas dans une salle, quand il tournait la tête (le mannequin du film ne bougeait pas), il ne voyait qu'une salle blanche, s'obscurcissant petit à petit, des yeux difformes apparaissaient sur les parois, ou plutôt sur ce qui semblait en être, et il voyait son visage déformé par une béatitude atroce servir de papier peint. Il revint brusquement au premier plan de son corps, il poussa un long rire, pourquoi ? Alors que celle qu'il avait toujours attendue était en pleurs juste en face de lui ? Il ne savait pourquoi. Tout était flou maintenant, mais il savait pourtant qu'il venait de sourire, sa bouche exécuta d'elle même un immonde rictus et son rire se faisait plus gras, tandis qu'il basculait la tête en arrière.

Tout d'un coup, son pouvoir se relâcha, le sol au dessous de lui et dans un rayon de quelques mètres s'affaissa, et son âme se modifiait, il pouvait la voir, d'un rouge terne, elle passait à un autre, plus foncé, obscurcit par quelque chose qui se propageait, des symboles ésotériques noirs, et, au niveau où son œil était caché, quelque chose apparut, sur son âme, reflétant ce qui lui permettait de masquer cette orbite vide, sur son véritable corps. Lui, continuait de rire, des feuilles d'arbres tombèrent sous le coup de puissance délivrée d'un coup, comme lorsque l'on relâche la pression d'un jet d'eau, il porta ses mains à son visage et se laissa tomber à genoux, juste devant sa jumelle. Son rire s'était évanoui soudainement. Il se sentait bien, l'entaille dans son épaule semblait déjà cicatrisée, depuis combien de temps ne s'était-il pas sentit comme ça ? Il n'aurait su le dire. Son regard se déposa sur le collier désormais délogé de sa lanière, et il comprit aussi sec. C'était ça. Sa mère avait tenté de le protéger, en vain, vu qu'il était devenu ce qu'elle voulait surement éviter. Dans un sens, elle l'avait aidé, voila pourquoi Shinigami n'avait jamais pu le repérer. Sa folie semblait se dissoudre dans l'air, allant vers d'autres rivages, lui n'en ressentait plus les effets aussi fortement, mis à part quelques soubresauts incontrôlés, mais à part ça, il était plus ou moins comme avant, il savait qu'il serait surement plus irritable, mais peu importait. Le monde entier allait connaitre sa folie désormais. C'était plutôt une bonne chose, il fallait l'avouer.

Adonis redressa le visage, apercevant celui d'Eden. Même les larmes lui rendaient justice. Comment cela était-il possible, sincèrement ? Il n'avait jamais eu tant envie d'une femme de toute sa vie que maintenant, et pourtant, le lieu ne s'y prêtait guère. Il s'excusa tout bas de son excès soudain de folie, rien à voir avec l'Adonis habituel, il s'excusait comme un enfant devant sa mère parce qu'il a cassé un vase précieux, sa phrase lui revenait maintenant en mémoire, et il tenta de déposer maladroitement sa main sur sa joue, le bout de ses doigts dans sa chevelure, il déposa l'autre sur son épaule. Un geste affectueux, qu'il voulait doux au possible. Son regard semblait encore un peu paniqué de la crise qu'il venait d'avoir, mais à part cette petite originalité, son regard représentait quelque chose qu'il n'avait éprouvé depuis bien longtemps : Le remord, la tristesse, la compassion et l'amour. Il sécha tant bien que mal ses larmes d'un côté, avec son pouce, il semblait sur le point de craquer devant tout cet étalage de sentiments qu'il n'espérait plus, mais il n'en fit rien, il fallait qu'il reste humble, du moins il le pensait, pour elle.

-Eden...Je ne pouvais pas rester. Je serais mort...Si ce n'était que ça encore. Mais toi...Toi, je ne pouvais pas te laisser tuer.

Le jeune homme (qui n'avait plus rien d'un tueur, ni d'un démon) se rapprocha doucement d'elle en avançant les genoux, la main sur son épaule descendit pour lui prendre la main, il ne se reconnaissait plus. Mais c'était bon.

-Je voulais t'emmener. Mais j'étais faible, il me fallait m'en aller au plus vite, mais je serais revenu te chercher, dès que possible, dès que tu aurais été hors de danger, je serais venu.

Il remarquait avec contentement que sa voix restait stable de long en large de ses phrases, à la fin de la dernière, elle se brisa légèrement d'émotion, mais ce n'était pas plus grave que ça. Il fallait qu'il garde contenance, il fallait qu'il la réconforte, et si lui aussi se mettait à pleurer, il n'y arriverait pas, elle se moquerait de lui, mais bon, si c'était pour en arriver là, ça ne servait à rien.

-Excuse moi Eden...Je regrette toute ces années sans toi...Mais...Mais maintenant, tu es là. Je n'attendais que ça...
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MessageSujet: Re: Retrouvailles fraternelles...Que c'est beau [Pv : Eden Jessie Redwood ] Retrouvailles fraternelles...Que c'est beau [Pv : Eden Jessie Redwood ] EmptyLun 5 Avr - 23:11

Bornée comme pas deux, la jeune femme affichait, en plus d'un air défait, un visage triste et étonnement intransigeant. Aux paroles son frère, elle n'avait pas fait attention. De même, elle n'avait pas prit ses jambes à son cou lorsqu'elle avait sentit sa longueur d'onde se transformer d'une bien affreuse façon. Les yeux rivés sur le sol, elle n'avait pas daigné lever la tête lors de ce changement, comme si c'était quelque chose de tout à fait naturel et prévisible. Mais, en un sens, cet acte ne l'étonnait pas vraiment. Après tout, ils n'étaient pas jumeaux pour rien. Si l'un devenait fou, l'autre l'était obligatoirement. Pourquoi? Dysfonctionnement génétique probablement... A moins que ça ne soit dût au lien tenace et étonnement fort qui liait ses deux êtres.

{A finir à cause d'un manque de temps}
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