Un soleil d’été brûlant éclairait le village de Vernazza en Italie où la joie de vivre y est présente sur chaque visage. Un lieu peu touristique, aucune route, que des rues faîtes de dalles de pierre. Elles étaient animées ces rues, des marchands qui hurlaient au produits frais et aux promotions, des gens buvant un verre à une terrasse au-dessus de la rue. La mer qui entoure Vernazza est des plus bleus et des plus calmes, tout va au mieux pour tout le monde ! Enfin…si ce n’est qu’un malade s’amuse à enlever des jeunes filles un peu partout dans la ville. Une mère de famille avait même fait appelle à Shibusen par inquiétude pour sa fille Sakura…mais ça, quelqu’un ne le savait pas. Dans une des rues marchandes, un commerçant se disputait avec un client, c’était spécialiste des serrures et son client en avait une qu’il n’avait jamais vu auparavant. Le ton montait très vite et l’italien frappa sur sa table de travail avec violence, ce qui eu pour effet de faire rouler une boîte bleu en dehors du magasin. Le client en sorti immédiatement pour aller à la poursuite de l’objet en courant. La malchance à voulu que c’était une rue en pente et l’objet roulait jusqu’en bas, poursuivit par un type sur jambes de bois qui hurlait pour qu’on arrête le fuyard inanimé dans un italien médiocre.
De jeunes mains attrapèrent l’objet et attendirent l’arriver du propriétaire. C’était Guro, essoufflé et en sueur qui s’arrêta devant son salvateur, ou plutôt sa petite salvatrice. Une petite fille qui affichait un petit sourire et qui tendait l’objet faire l’homme handicapé. Celui-ci le reprit avec un soupire de soulagement en regardant attentivement si l’objet n’avait rien. La jeune fille regarda l’arme en penchant la tête sur le côté.

"M’sieur, on dit quoi ?"
"Ah…Merci, merci beaucoup. Je ne sais que ce que j’aurais fait pour l’arrêter."

"Gisoku me doit un service alors !"
L’arme humaine écarquilla un peu l’œil en entendant le surnom qu’on venait de lui donner, il avait à peine le temps de ranger sa boîte dans sa sacoche. "…Gisoku ? Tu es japonaise ?"

La petite fille hocha la tête avec un large sourire enfantin, se présentant comme la petite Sakura. Voyant qu’il ne comprenait pas trop cette histoire, elle s’expliqua en détail mais faisant comme si c’était quelque chose de pas vraiment important. Guro en était scotché, étant conscient de la dette qu’il avait désormais, il hocha la tête à la demande de Sakura et ça, sérieusement. "Dis, tu viendras me sauver ?"



C’était pourtant une semaine auparavant, il faisait désormais nuit sur le village de Vernazza et le silence y régnait comme dans un cimetière. La faible lumière lugubre qui sortait des réverbères n’aidait en rien et le moindre son faisait sursauter les volets, s’ouvrant pour voir ce qu’il se passait. Rien, aucuns bruits. Rien, que de silence. La place centrale était pourtant toujours animée la nuit, les rires et les chansons qui en provenaient faisait sourire n’importe qui et l’attirait facilement là-bas.
C’était la nuit, la lune affichait une mimique féline et plongeait la côte dans le noir complet. Le silence…jusqu’à ce que des pas résonnent dans les rues. Ils étaient rapides, ils étaient brutaux. Derrière, des bruits creux et bien plus rapide. Quelqu’un était en train d’être suivit ? On dirait, et ça risque bien de faire plus de bruits. Les bruits creux disparurent un instant, les pas brutaux se sont stoppés net. Un bruit métallique déchira le silence pesant de la région, suivit d’un hurlement et d’une explosion dans le port. S’élevant jusqu’à pouvoir se poser sur un toit, Guro observa un bateau à moitié détruit. Un homme en sorti, il avait l’air si banal mais survivre à ça démontrait qu’il avait de la force. L’arme se laissa tomber jusqu’au sol en produisant un bruit immonde d’acier frappant la pierre. Il fixa d’un œil l’inconnu qui se tenait l’épaule droite, blessé on dirait. L’arme prit une grande inspiration pour se calmer un peu avant de lever la voix.

"Où sont-elles ?! Je sais que c’est toi ! Je t’ai vu faire et tu ne peux pas le nier !"
"Et alors ?! Elles n’attendaient que ça ! Être mienne, m’appartenir…qu’est-ce qu’un gosse peut comprendre à ça ?!"

Ce même gosse avait disparu de l’endroit où il se trouvait et l’homme sursauta en voyant ça. Il remarqua une trainée de fumée et la suivit du regard…jusqu’à sentir une lame de Katar piquer son dos. "On va dire que je t’avais prévenu…"


Levant une jambe d’acier vers le ciel, Guro l’abattit dans la nuque du pédophile, l’assommant sur le coup. En utilisant une corde trouvé non loin, il tira sa cible vers l’autre côté du village et s’arrêta face à un bâtiment aux fenêtres condamnées. Il arriva à entrer à l’intérieur avec une clef qu’il trouva sur le pédophile et entra.Toutes les victimes étaient endormies dans des lits individuels rangés en rang. L’arme sortie des lieux et le regardant de haut en bas, il se tourna vers l’homme à terre et afficha un large sourire.
Le lendemain, la police était sur les lieux, un individu les avait appelé et quel fût leur surprise en voyant le pédophile attaché à côté d’une porte ouverte d’où sortait une ribambelle de petite fille qui demandaient leur mère en versant des l’arme de joie. L’une d’elle se tourna vers le bâtiment et écarquilla les yeux en affichant un large sourire et pointa du doigt la façade de sa prison pour montrer aux gens un graffiti grossier écrit au centre même du mûr.

Alors que plus loin, un inconnu faisait du stop en regardant une dernière fois le village en souriant et jeta au sol un stylo indélébile, ayant servit à écrire ce message :