Forces du mal méga powershot [PV Kendra]

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La veille, il s'était relativement bien comporté. Il n'avait embêté presque personne, il s'était même montré assez poli avec les autres, poussant le zèle jusqu'à s'excuser - il n'était pas sincère, mais bon - auprès de quelqu'un qu'il avait "taquiné" quelques jours auparavant, il avait studieusement pris des notes en cours... Un ange ! La Comtesse de Ségur aurait approuvé ! Mais la nuit avait brouillé les couleurs et les données. Il l'avait passée à ne pas dormir, à faire tomber des meubles dans son appartement et à le saccager à demi en général, à feuilleter et lire en diagonale des livres qu'il connaissait déjà par cœur, puis à les déchirer avec des gloussements démentiels de plus en plus aigus et de moins en moins contrôlés. Il avait écrit des tas de textes bourrés de jeux de mots en tous genres, souvent dépourvus de sens, en appuyant si fort sur son crayon qu'il se disloquait littéralement - le crayon, pas Iwi. Plusieurs fois, une dame qui habitait au-dessus tapa avec un balai contre le sol pour lui signaler qu'il faisait du bruit et quelques voisins vinrent se plaindre. Il se conduisit avec eux de telle façon qu'ils finirent par prendre peur et par ne plus le déranger, hormis un irréductible vieillard barbu qui avait récemment emménagé dans la ville. Vers quatre heures du matin, le bonhomme faillit défoncer sa porte à force de taper dessus et menaça Iwi de l'assommer avec sa canne si ce boucan ne cessait pas. Iwi avait éclaté de rire et était parti se promener dehors, habillé comme il l'était la veille - T-shirt issu d'un concert, long manteau, jean, baskets et écharpe noire. C'était le seul élément dans sa tenue qui voulait bien admettre qu'il faisait vraiment froid, plus froid que d'habitude pour cette période de l'année. Les températures ne devaient pas être loin de moins dix degrés, mais les rafales de vent étaient certainement bien plus fraîches encore. Le soleil n'était pas prêt de se lever.

Il avait erré pendant des heures dans la ville sans rien faire du tout, à part ricaner tout seul de temps en temps lorsque le fil de ses pensées prenait un tour qui lui plaisait. Il se mettait alors à trottiner plus rapidement pendant quelques secondes, sans aucune raison à part la simple excitation. Et puis, comme le ciel s'éclaircissait très vaguement, son sens assez précis de l'heure l'avertit que la Shibusen allait bientôt ouvrir. Il se dirigea de ce côté tout en sachant pertinemment que ce jour-là, son horaire l'autorisait à arriver plus tard. En plus, il n'avait même pas ses affaires avec lui. Ça lui était parfaitement égal. Il ne travaillerait pas aujourd'hui. Il avait envie de voir des gens. Sûrement pas pour jouer aux petits poneys avec eux... Ou alors un nouveau genre de petits poneys. Beaucoup plus amusant. Il se rendit à la bibliothèque.

- Hé bien, on voit les matinaux ! l'accueillit la responsable.

Ils n'étaient pas seuls. Deux autres élèves travaillaient déjà dans un coin de la salle, sans se regarder, le nez plongé dans les bouquins. Iwi s'approcha d'eux sans se soucier de prendre un livre. Il s'assit lourdement sur une chaise, sa veste et son écharpe toujours en place, et se contenta de les observer longuement, continûment, bien placé en face d'eux et de leur table, pas discret ni gêné le moins du monde. La responsable sortit. Quand le chat est parti, les souris dansent... ou plus exactement, le second chat est libre de faire danser les souris. Iwi était volontiers narcissique. Et les deux souris, il les connaissait - comme pas mal de gens à Shibusen. Cette petite blonde et ce grand type très mince, étudiants appliqués et combattants fort doués - ils sortaient ensemble. Le meister sourit avec gourmandise. Il y avait quelque chose à tirer de ça...

Au début, ils étaient à ce point abîmés dans leur travail qu'ils ne le remarquèrent pas. Mais quand ils s'aperçurent enfin de sa présence, ils furent très vite agacés par cette façon de les dévisager. Le garçon prit la parole.

- Qu'est-ce que tu veux, toi ?

Enfin ! Le bal des souris pouvait commencer.

- Moi, vouloir quelque chose ? fit semblant de s'étonner Iwi. Loin de moi cette idée.

- Dans ce cas, merci de te barrer et de nous foutre la paix !

- Eh beeen, quelle agressivité ! T'avais pourtant l'air plus détendu hier soir à la fête !

La fille, qui jusque-là le considérait d'un air exaspéré, tourna lentement la tête vers son copain, les sourcils imperceptiblement levés en accent circonflexe.

- La quoi ?...

- Qu'est-ce que tu racontes, l'ahuri ? s'écria le type dont l'expression était très divertissante à voir. Elle était à mi-chemin entre le rhinocéros sur le point de charger et la carpe japonaise.

Forcément : Iwi savait bien que s'il avait bien été invité à une fête, il n'y était pas allé. Il était resté chez lui comme le meister l'avait entendu l'expliquer à son amie la veille au soir, pour travailler, en justification de ce qu'il n'allait pas chez elle. Se fiant comme d'habitude à ses premières impressions, il était d'ores et déjà convaincu que le gars n'avait pas menti, ce qui n'était pas une raison pour ne pas laisser entendre à la demoiselle, qu'il savait aussi jalouse que possessive, le contraire. Le spectacle qui s'ensuivit valait toutes les places de cinéma. Iwi s'installa plus confortablement sur sa chaise.

- Tu m'avais dit que tu restais chez toi ! Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?!

- Mais il ment, l'enfoiré ! Je te jure que...

- FERME-LA, OK ? FERME-LA ! JE VEUX PLUS ENTENDRE TES SALADES !

La seule chose qu'Iwi regrettait, c'était le gros paquet de pop-corn. Encore un peu et il allait applaudir.

- JE TE LE PARDONNERAI JAMAIS, SAL*PARD !

- Attends !

Trop tard. La douce amie venait de claquer la porte de la bibliothèque au nez du pauvre type. Il se serait peut-être lancé à sa poursuite si Iwi n'avait pas choisi cet instant pour éclater de rire. Écumant de rage, le gars se retourna vers lui.

- Je vais te tuer !

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6h du mat, le soleil pas encore lever sur l'horizon, le réveil sonne. D'un bon, je suis debout, je sentais que cette journée allait être merveilleuse. Comme tous les jours, je commençai à réaliser mes exercices physiques avec mon mp3 sur les oreilles, un bon Linkin Park. Et tout allait pour le mieux après une bonne heure d'exercice, il était tant que j'aille aux douche. Je me dirigeais en peignoir vers les douches commune. Hé oui, je vivais dans les dortoirs de l'école, mes parents ne voulant pas que j'aie un appartement en ville, trop peur que je fasse des bêtises sans doute.
A cette heure-là, la plupart des élèves se levait à peine ce qui me permettait d'être un peu tranquille pour me laver. Une bonne douche chaude dés le matin cela faisait un bien fou.

De retour dans ma chambre, je m'apprêtai, je n'avais pas court à cette heure-là, mais j'avais envie de flâner dans les couloirs. Je regardais par la fenêtre le temps, hum, il allait faire froid. Je détestais l'hiver, cela m'obligeait à me vêtir alors que j'adorais tant être cas-y nue. J'ouvris ma garde-robe pour voir ce que j'avais de plus chaud.

- pff pas gagner
- Ah mais que vois-je dis-je

Je venais d'apercevoir une tenue parfaite : un long pull avec un décolleté plus que plongeant

- Avec des collants et des cuissarde en cuir cela sera magnifique

Aussitôt dit, aussitôt mit... Sexy en tout point. Il me manquait encore quelque détaille dans ma tenue. Une petit veste de cuir avec de la fourrure, un long collier fantaisie avec quelques perles et un crucifix au bout, de longue boucle d'oreille, et pour finir, un pierre noir en guise de piercing dans le nez. Les autres bijoux, je les changeais que très peu souvent.

Je sortis dans le couloir avec mes écouteurs dans les oreilles, je remarquai très vite que tout le monde portait gant et écharpe. Je fis demi tours pour prendre les miens.

- voilà parfait dis-je à mon miroir

Toujours Linkin Park dans les oreilles, je parcourais les couloirs sans but, mes tallons claquaient sur les pavait, les garçons bavait sur mes petits cul et moi je riais. Il fallait dire que mon pull était assez cours pas assez pour voir le bout de mon string, mais pas loin tout de même.

Je passa devait la porte de la bibliothèque, je sentis de mauvaise onde se dégageait de se lieu. Je reconnu nettement Iwi en analysant ses sentiments. La personne qui était avec lui avait nettement envie de le tuer. J'entrai dans la pièce dans un grand fracas.

- Coucou la compagnie.

J'avais toujours la musique à fond dans mes oreilles.

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Iwi ne s'était pas levé, mais avait fait pivoter sa chaise à cent quatre-vingt degrés pour suivre le cours des opérations. À présent, le type se dressait devant lui, le visage déformé par la rage, les naseaux palpitants - "naseaux", c'est bien le nom qui lui vint à l'esprit tellement la colère lui faisait ressembler à une bête. Rien n'est plus dangereux que l'animal blessé, et celui-là était très clairement fort meurtri dans son cœur, tout saignant de s'être fait possiblement larguer par son irascible bien-aimée. Quelle tristesse ! Sauf que rien que d'y penser, ça lui donnait envie de hurler de rire.

- Allons, ne te prends pas le chou pour des histoires de salades, poursuivit-il en ricanant, lourdingue au possible.

En trois grandes enjambées dignes d'Atlas, le gars fut sur lui.

- Coucou la compagnie.

Il leva le bras et Iwi encaissa de plein fouet un magnifique coup de poing qui l'envoya valser par-dessus sa chaise et rouler-bouler à trois mètres. Il termina sa course contre un meuble bourré de livres que le choc ébranla. Un gros bouquin carré tomba sur son épaule. Quelques autres plus modestes s'écrasèrent à ses côtés. Un peu assommé, il se releva en vacillant légèrement, sans se défaire de son rictus content.

- Héhéhé... Kendra ! Quel plaisir !

Et c'était vrai, il était content de la voir, et pas seulement parce que, comme d'habitude, elle était très séduisante. Peut-être un peu trop pour ces froides températures, d'ailleurs... mais on est un homme hétéro ou on ne l'est pas. N'empêche que ce n'était pas sa priorité. Ni la beauté, ni la sensualité ne le touchaient beaucoup en général, même si, parfois, il s'amusait à faire croire le contraire. Donc, il n'y avait pas que ça. D'une part, son petit goût du spectacle lui faisait toujours apprécier la venue de spectateurs ; d'autre part, il était très curieux de voir comment elle allait se comporter. Certainement, il y aurait combat, aurait-il enfin l'occasion de manipuler une arme démoniaque ? À moins qu'elle juge sa conduite inacceptable et qu'elle se retourne contre lui ? Même dans un moment pareil, il prenait le temps de se demander tout ça avec la même impatience qu'un fan de séries qu'on a laissé pendant des mois sur un cliffhanger.

- Laisse-moi te présenter... Tu connais peut-être déjà Isas ?

Parce qu'Isas était le nom du type. Très occupé à palabrer, Iwi laissa son adversaire préparer la deuxième offensive. Le gars s'approcha et tapa brutalement du pied sur le sol. Un faisceau de longueur d'onde traversa le plancher en droite ligne et Iwi tressaillit. Il se raccrocha à une étagère pour ne pas tomber car il ne sentait plus ses pieds. Ils avaient reçu un violent choc électrique et étaient comme engourdis, vaguement parcourus d'élancements. Ses jambes, elles, étaient extrêmement douloureuses. La réputation d'Isas n'était pas outre-passée. C'était clairement quelqu'un de doué. Peut-être qu'il allait un peu penser à se concentrer sur le combat, tout compte fait...

- Enfoiré ! Pourquoi tu as dit ça à Azu ? Hein ? Tu cherches quoi, au juste ?

Iwi accrocha un sourire crispé à ses lèvres et se concentra un instant pour surmonter la douleur.

- Isou... Elle n'est pas faite pour toi, tu sais ! héhéhé...

Le gars n'allait pas tarder à revenir à la charge.

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- Stop criais-je en glissant comme d'un pas de danse entre eux deux, pour m'interposer.

Les sensation que j'avais été insurmontable, je sentais la douleur comme si elle était mienne mais également la colère de l'autre.
Mon mouvement fit voler mes cheveux qui parcouru le visage de Iwi comme douce brise.

L'adversaire de Iwi me menaça de m'attaquer si je m'interposais, il me demanda de me poser.
J'obéis à la grande surprise de Iwi, il était vrai qu'il me méritait, mais il avait déjà assez souffert. Je profita de mon mouvement de déplacement, pour lui envoyer dans la tête un pied (pivot). Au passage, je montra mes dessous aux deux hommes en présence.

- Salope tu es avec lui
- Tu ne trouve pas que ton comportement est exagérer... Tu as quel age ? 16-17ans ? - - Tu ne viens pas de perdre la femme de ta vie... Et puis même si c'était le cas, elle est encore en vie. Si elle t'aime vraiment, elle te comprendra et te pardonnera
- C'est de sa faute...dit-il en montrant Iwi
- Oui je sais mais tout le monde le sait qu'il ne dit que des conneries, c'est elle la crut, elle n'est pas très intelligente ta copine
- Je t'interdis de l'insulter
- Je ne l'insulte pas, je constate... De plus, en tant que Meister, la 1ère de règle, c'est le contrôle de soi, tu es loin d'y arriver
- La ferme, tu n'as pas à me donner des leçons... Espèce de Put...

Il commençait à m'agacer

- J'étais gentille en te frappant, je n'y ai pas mis tout mon talent....
- Tu n'a aucun talent sauf celui de coucher avec les hommes

Là, il allait vraiment vraiment trop loin. J'étais tellement en rage car j'avais la sienne et la mienne.

- Iwi ca allait ?

Je ne savais pas ce qui me prenait, j'étais comme aveuglée par la colère. D'un coup, je me transforma en arme, je glissa vers Iwi. Allait-il se laisser tenter.

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Tout à coup, la demoiselle s'interposa entre eux et envoya un coup de pied en plein dans la tête du gars. La conversation qui s'ensuivit permit à Iwi de récupérer un peu. La sensibilité revint progressivement dans ses pieds blessés et la douleur reflua. Il suivit leur échange sans intervenir - bien qu'il n'en pensait pas moins - d'abord avec un intérêt amusé qui se mua rapidement en ennui latent. Il avait de plus en plus envie de faire joujou, c'est-à-dire de faire souffrir, de se moquer, de ridiculiser ce type... Trop de blabla. Le meister n'était pas très patient et même ce dialogue d'une poignée de secondes au plus lui parut trop long. Il vit tout de même que Kendra paraissait excédée et se remémora son don d'empathie. Elle devait ressentir à la fois sa douleur et la colère de l'autre et ce n'étaient pas ces quelques couches d'insultes qui allaient l'apaiser. De fait, apaisée, elle ne l'était pas. Elle l'était même si peu qu'après tout ce temps à avoir désespérément voulu et recherché une arme, n'importe laquelle, même normale, Iwi se retrouva avec une vraie arme démoniaque libre et consentante entre les mains.

- Mouahahaha !

C'était la première fois qu'il voyait Kendra sous sa forme d'arme complète. Il constata qu'il s'agissait d'une dague assez singulière avec plusieurs côtés tranchants, une tête de dragon inscrite au bout de la poignée et une chaîne. Jamais il n'avait vu quelque chose de semblable. Mais il y avait quelque chose de plus intéressant encore. À l'instant où ses doigts entrèrent en contact avec les maillons métalliques de la chaîne, en même temps qu'il sentait ce lien bizarre de la dernière fois s'établir entre eux, il ressentit de la rage. Une colère qui n'était certainement pas la sienne. Lui, il était absolument ravi de se battre avec un tel partenaire. D'ailleurs, il ne se mettait jamais en colère pour quoi que ce fût. C'est impossible de s'énerver quand on se fiche de tout. C'était celle d'Isas, il le comprit presque aussitôt. Cette fille était capable de lui transmettre son empathie.

Inutile de dire que sa lassitude fut chassée en une milliseconde. Il était enthousiasmé et en même temps si peu habitué à éprouver du véritable courroux qu'il en fut brièvement décontenancé. À quand remontait sa dernière colère ? Ohlà... À cinq, six ans auparavant ? C'était l'époque où il avait des amis. La milliseconde suivante fut consacrée à ce thème. Oui, c'était ça, il avait piqué une crise pour une peccadille relationnelle. Une sombre histoire de mauvais commérages... Comme ça semblait loin ! On aurait dit le souvenir de quelqu'un d'autre. Il s'étonna de sa propre distance pour la millionième fois. Comment et pourquoi son âme avait-elle changé à ce point ? Fin de la milliseconde. Il n'aimait pas s'appesantir sur le passé. Si tant est que le terme "s'appesantir" peut réellement s'appliquer à une réflexion d'un millième de seconde. En tout cas, il revint au présent épanouissant à la vitesse d'un boulet de canon. Il donna quelques coups dans le vide en tenant la dague par la chaîne qui l'intriguait et fut content de voir que ce dispositif lui accordait une grande souplesse de mouvement. Il y avait certainement là beaucoup de possibilités à exploiter. Il en oublia complètement la question qui lui avait été posée et ne prit même pas conscience qu'il s'était mis à rigoler tout seul.

- Oh, Kendra, je ne t'aurais jamais crue si dure. Et pas seulement parce que tu es sous ta forme d'arme - là, il l'attrapa par la poignée en ricanant - mais je ne raconte pas QUE des conneries, il ne faut rien exagérer...

- Bande de raclures, JE VAIS TOUS VOUS EXPLOSER !

Ah, tiens, il l'avait presque oublié aussi celui-là ! Mais en même temps, il s'aperçut que la colère qui sourdait comme un corps étranger en lui grossissait et prenait des proportions de plus en plus inquiétantes, presque anormales. C'était un fameux oiseau à qui ils avaient affaire. La main droite de l'oiseau en question se mit à briller. Un petit halo bleuté qui gagna en intensité de seconde en seconde. Qu'est-ce qu'il mijotait ? Il ne faisait pas mine de s'approcher. Il allait balancer un nouveau rayon de longueur d'onde ? Iwi laissa sa phrase en suspens, prêt à esquiver. Le rayon partit après quatre secondes. Sauf que son point de départ n'était pas la main d'Isas, mais la sienne. Il tressaillit de surprise. Le rayon alla en droite ligne rejoindre la paume de leur adversaire, où il s'éteignit. De son côté, rebelote : main insensible et poignet plus avant-bras très douloureux. Il ne put s'empêcher de grimacer légèrement et fit passer Kendra dans son autre main. Dans le même souffle, Isas fondit sur lui.

*Il ne peut pas renouveler cette attaque ?*

S'engager dans un corps-à-corps sans arme... La rage qu'il percevait était plus forte que jamais. Elle le submergea, mais ce n'était pas exactement qu'il se mettait en colère à son tour. C'était plutôt qu'il était emporté par une excitation sauvage. Le type essaya de lui balancer des coups de poing, une fois même un coup de boule, esquivant tous les coups de dague avec une rapidité insoupçonnée. Iwi aurait aimé avoir sa main droite et ses pieds et il se promit de devenir ambidextre. Et de s'entraîner, aussi, parce qu'il n'avait pas vraiment l'habitude des dagues...

- "Encrure", marmonna-t-il et les bons vieux fils s'établirent entre ses quarante-neuf tatouages.

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Je voyais très bien que Iwi avait beaucoup de mal à me manier.

- Iwi tu peux retirer une partie de la chaine, celle qui se trouve à l'extrémité du manche, ainsi tu pourra très facilement me faire tourner...

C'était un moyen de défense assez efficace, mais j'étais extrêmement lourde comme cela. Je ne tenais plus qu'à une fine chaine de métal. C'était une attaque, je détestais utiliser. Iwi était mal en point, il ne pouvait à peine contrer les attaques de l'adversaire. J'allais devoir utiliser mon empathie pour le sauver et je détestais cela du plus haut point. Heureusement, Iwi était une personne qui ne se laissait submerger facilement par les émotions ce qui étaient un certain atout au vue de mes pouvoirs.

Dans une pièce de mon subconscient, une pièce sombre, des bougies comme seules lumière... Un pentacle dessiner à la craie au sol, une chaine hifi posée sur un meuble prés d'une malle en bois... C'était seuls éléments de décoration. Je m'approchai de la chaine hifi que je mis en route une douce musique envahis la pièce et les oreilles de Iwi.