Une jeune femme aux yeux de feu entra dans la salle, beaucoup se retournèrent pour la regarder. L'aura qu'elle dégageait était sauvage et sensuelle. Cette jeune fille, c'était moi, je savais très l'effet que je produisait. Et j'en jouais avec des tenues provocantes. Ici, je portais un jeune moulant, et un haut montant mon nombril (percé) et un décolleté plongeant.
Je me déhanchais en direction des cuisinière. Rien ne me donnait envie comme toujours, je pris le menu du jour, qui avait l'air sans saveur comme toujours.

Malgré qu'on me remarquait, je n'avais point d'amis. J'étais seule déjà depuis deux ans, cela commençait à me peser. Il était dur de revenir en arrière. Pas facile de se faire des amis lorsque tout le monde vous voit comme un animal dangereux. Il était vrai que mon caractère n'était pas facile, suivant les personnes que j'approchais mes émotions changeaient, cela à cause de mon empathie. Un don utile mais aussi une malédiction, je faisais mien toutes sentiments.

Il y avait dans la salle, une jeune fille qui pleurait pour des raisons que j'ignorais. A vrai dire, je m'en fichais royalement. Pour éviter de me mettre à pleurer avec elle, je l'évitai. Je me mis donc à la place la plus éloignée d'elle.

Il y avait déjà quelqu'un à la table, un jeune homme. Il devait avoir mon âge, je l'avait déjà sans doute croiser en cours.

Je m'installai en face de lui sans lui adresser un mot, je fis mine de ne même pas le remarquer. Lui ne pouvait pas vraiment m'éviter, il avait une très belle vue sur ma poitrine généreuse. Je picorais dans mon assiette en grimaçant. Vraiment ses plats n'avaient aucune saveur. Depuis que j'étais à l'école, je devais avoir perdu 10kg celui me donnait un ligne parfaite.

Comme dans mon habitude, je regardais autour de moi. J'écoutais les conversations, je connaissais sans doute tous les potins de l'école.

Je vis un couple se promener dans le réfectoire.

"Tiens il n'est plus avec la blondinette..."
A se moment là, la blonde arriva, je ressentis toute sa colère. Mes poings se contractèrent, j'avais envie de frapper le jeune homme de toutes mes forces. Je soufflais pour essayer de contrôler mes pulsions qui n'étaient pas miennes. La demoiselle, comme prévu, gifla le gamin. A première vue, il sort avec deux femmes en même temps.

Toute la salle se mit à rire et moi de même. Je ressentis en moi un certain soulagement comme j'avais donné cette baffe.

Le jeune homme en face de moi venait de m'interpeller. Rien qu'à le voir, je pouvais ressentir sa faim dévorante, cela faisait peur. J'hésitai à lui donner mon plat, je sais que ma sensation de faim était la sienne pas la mienne. En y réfléchissant, s'il mange, je n'aurais plus faim.

- Va y sers toi lui répondis-je

J'avais à peine regarder mon voisin. C'était sans doute pour cela que je n'avais pas d'amis car j'ignorais tout le monde. C'était une façon pour moi, de ne pas devoir me lier aux gens. Pourquoi s'isoler ? Sans doute parce que j'avais perdu la personne qui m'étais le plus cher. Lorsque ma soeur jumelle était décédée, j'avais perdu une partie de moi. Et le reflet, dans le miroir, me le rappelait tous les jours.

Quelqu'un s'approcha de nous, il devait avoir notre âge. Je le connaissais, une vrai plaie.

- Alors ma poule, tu t'es trouvé un petit copain dit-il
Tu perds vraiment ton temps avec une merde pareille... Il te faut un homme comme avec du muscle

- Oui un homme plein de muscles avec une cervelle de pois et un sexe aussi petit que mon petit doigt... Oui un homme comme toi. Répondis-je avec un large sourire

Le jeune homme était fou de rage car j'avais ma remarque haut et fort.

[Ps : Je vais changer de statue (être arme) après l'accord de la fondatrice.]

J'étais un peu gênée, après ma remarque tout le monde me regardait. J'avais l'habitude des regards, mais certainement pas qu'on m'adresse la parole.

Malgré que je faisais comme si je ne remarquais pas mon voisin, j'avais bien vu sa façon de manger répugnante. J'avais envie de vomir si je l'avais regardé d'avantage. Heureusement que l'autre con, était arrivé au bon moment.

Les félicitations des gens me firent rougir, je me sentais mal-alaise. Je souris juste bêtement.

Merci, il est vrai que j'ai le sens de la répartie. Mais bon ce n'était pas compliquer, il est dans les dernier de la classe et je l'ai déjà vu nu, ce n'est pas un étalon crois-moi.

Je sentis derrière moi le regarde de jeune fille jalouse. Oui, le jeune con avait un certain sucés en vers la gente féminine. Monsieur popularité, beaucoup rêvaient de l'avoir comme petit copain, lui ne rêvait que d'avoir des filles dans son lit.

Je me rappellerais toujours quand il était entrée dans ma chambre. Il revenait des douches des hommes, il avait donc traversé tout le couloir avec une serviette autour de la taille. Dès que je lui ouvrit la porte, monsieur exhibitionniste retira la seule chose qui le vêtit. Il avait vraiment l'air con quand je lui ai refermé à la porte à la qu... enfin au nez. J'entendais encore ses hurlements de douleur derrière ma porte.

Ce mec était vraiment le pire que puisse avoir comme meister. Je plaignais l'arme qui était avec lui, si ma mémoire était bonne cela devait être un mec. Heureusement, sinon la pauvre fille.

Je sentais autour de moi comme des mauvais ondes quelque chose allait arriver...

- on ne se moque pas de moi

Le coq était revenu à la charge, il avait dans ses mains un fusil pointé sur ma tête. Il était rapide personne ne l'avait vu courir en m'a direction.

- Tire moi dessus va y … Démon !!
Allez fait-le avant que je ne te castre à vie lui répondis-je

Mon empathie m'avait permis d'anticiper l'action de mon adversaire. Une de mes mains était située au niveau de son entre-jambe.

- Alors ta des couilles ou pas ? Dis-je en les serrant dans mon poing.

Je sentis sa douleur, je vis également le visage compatissant des autres hommes de la salle qui souffraient avec lui.

[HJ : coul !]

Mon voisin de table venait de me priver d'une jolie vengeance. Je détestais qu'on s'attaque à moi-même et encore plus au autre.
Après une telle poigne, le mec ne put que tomber à terre.

- Tu es vraiment pathétique... Tu a vraiment le don de te ridiculiser... Pourquoi fais-tu cela pauvre cloche ? Dis-je en le regardant se tortiller à terre.

Son arme me fit des excuses forcée. Je détestais qu'on force la main aux gens. Je ne pus faire aucune remarque que le gamin était partir en courant. Je retourna vers la cloche.

- Bon tu as de la chance mon petit gars, je ne t'ai pas castrer à vie mais j'aurai mis. Dis-je m'abaissant pour m'approcher de son visage.

Mon jeans taille basse laissait dévoilé de la dentelle fille lorsque je me penchai vers ma victime. Je transformai ma main en une lame recourbée.

- Tu vois se tranchant affuté... dis-toi que la prochaine fois, il sera ravie de couper ton surplus de testostérone. Lui dis-je en lui mettant bien la lame sous les yeux

Je sentis autour de moi la peur dans le coeur des hommes. Certains déglutissaient comme si je les avais menacé en personne. Ah les hommes, je ne les comprendrais jamais...

Je me relevai et fis disparaître ma lame. Toute le monde me regardai cela me mettait vraiment mal-alaise. Qu'on me dévisage avec du désir passe encore mais avec du dégout, cela me donnait des frissons dans le dos. Avec tout cela, je venais de faire une bêtise... Je venais de laisser dévoiler ma vrai nature : une arme. Nous avons dans l'école beaucoup de mal à associer arme et manieur, ce qui faisait que beaucoup de meisters étaient sans arme. Personne, à part dans ma classe, ne se doutais que j'étais une arme. La plupart croyait que j'étais une meister rebelle. Il fallait dire que j'avais beaucoup du mien pour qu'on croit cela. Je m'entrainais beaucoup au combat physique, lors des réunions ou cours pour trouver un partenaire, je ne venais point alors que pour les armes s'étaient cas-y une obligation.

En repensant à cela, je me mis à penser à ma soeur. Je revoyais encore son doux visage sur son lit d'hôpital. "Ken, tu es une merveilleuse arme... difficile à manier mais merveilleuse... avec toi je me sens si forte, reste avec moi cette nuit stp" me dit-elle dans un murmure.
Je me rappellerais encore des premiers entrainements ensemble, elle n'arrivait pas à frapper les mannequins en bois avec mes lames, elle se blessait toujours.
Enfin bref, cette nuit-là, je m'étais transformée en arme, et était restée avec elle. Hélas, cela ne suffit pas à la sauver au petit matin son corps était froid.

A repenser à tout cela, mon visage était devenu subitement triste, terriblement triste. Je courus donc hors de la piège, j'avais besoin de prendre l'air. Personne ne comprenais mon changement de comportement.

[ps : on reste ici ou pas]

[HJ : on pourrait continuer dans la cour ?]

[Bonne Idée, tu y va... Indice, j'aime pleurer cachée en hauteur ou dans un coin]