Il est 17h45, le cerveau de la narratrice à totalement lâché. Mais bon, qui s'en souci. Un cerveau, ce n'est pas vraiment utile pour RP avec ce personnage. Parce que c'est une loli, tout simplement. Et qu'une loli n'a pas besoin de quoi que ce soit hormis sa voix de fangirl. Surtout celle-ci. Donc oui, ce post est écrit avec un cerveau totalement mort pour le faire correspondre à un post digne d'une petite loli. Donc, au départ, Kiara était en Australie. Pourquoi là-bas ? Allez savoir, il n'empêche qu'elle y était et que la façon dont elle était arrivée là-bas n'avait pas vraiment d'importance vu que dans le cas le plus sérieux du monde : on s'en branle. Pourtant, cette séance de branlette ne change rien au fait que voilà, la jeune sorcière était là-bas, en mode caméléon, en gros, personne ne la voyait et ça lui suffisait amplement vu qu'elle ne voulait pas être vu par le petit peuple. Déjà que, bon, sérieusement, elle fuyait encore l'armée, elle n'allait pas non plus hurler « YOUHOU, VOUS AVEZ UNE SORCIERE SOUS LE NEZ ». Quoi que, elle en serait capable l'imbécile. Avant de fuir, soit. Mais elle pourrait quand même le faire.

Mais ce qui importe, c'était la façon dont elle en était arrivée à se trouver là-bas, devant cette scène. Quoi que non, on s'en fout. Donc, pour ne rien cacher, elle était arrivée au trou-du-cul-du-monde par un miracle qui lui était inconnu, sûrement grâce à son super balais, qui appartenait en fait à sa mère, ou bien à sa super vitesse, qui lui était bien utile. Mais voilà, elle est là. Devant cette scène qui se doit d'être touchante. Devant cette scène qui la ferait presque bailler en fait. Parce que bon, elle vient de voir une météorite s'écraser sur le sol. Ce n'est d'ailleurs que cinq minutes plus tard qu'elle comprit que c'était humain. Comment ? Parce que cette chose avait bougé, tout simplement. Et que voilà, si ça avait bougé, à moins d'être carnage ou venom, et bien … Cela ne pouvait-être qu'humain. Ou quelque chose qui ressemble plus ou moins dans tous les cas. Si cela se trouvait, c'était peut-être une nouvelle race à soumettre à sa puissance de microbe ? Ce fut avec cette idée qu'elle alla vers le lieu de l'impact sans aucune peur, en mode « Je suis trop forte rien ne peut m'arriver », imitant la démarche d'un mec qu'elle avait déjà vu. Un … C'était quoi son nom ? Ah ouai, Tyzy Ghost. C'était la première fois qu'elle voyait un mort. Elle avait eu une de ces crises de fangirl, à ce moment là. Il n'empêche que voilà, elle essayait de marcher de la même façon que lui, mais avec un chapeau de sorcière trop grand et qui lui tombait dans la tronche, c'était bien difficile. Tout comme le fait de se prendre des coups de balais dans la nuque parce qu'elle l'a mal rangé.

Il n'empêche que voilà, elle est là-bas. Et qu'elle magnifique – ou pas – surprise de voir une blonde avec un autre chapeau de sorcière sur la tronche et un balais un mètre plus loin. Une consœur ! Elle n'avait pas dû être très douée pour s'écraser ainsi. Mais en fait, la sorcière s'en fichait pas mal vu qu'actuellement, son cœur venait presque de s’arrêter en voyant la personne à terre, sous les pieds de l'autre blonde.

Elle avait déjà vu cette personne, elle la connaissait. Elle savait qui c'était, elle savait. Elle avait ce mot dans sa tête, ce mot qui voulait sortir de sa bouche. Elle avait les yeux grands ouverts, observant la silhouette à terre. Et puis, ses lèvres se sont ouvertes et s'est avec une voix presque étouffée et dans les suraiguës qu'elle ne dit qu'un mot :

– Ma- … Maman ?

Woah. Quel vocabulaire venant de la demoiselle ! Un mot en une phrase. C'est magnifique. Non, vraiment. Surtout que bon, si c'était vraiment sa mère, je doute qu'elle serait sous cette gamine. Pourtant, la jeune Kiara semblait y croire dur comme fer et elle s'était donc empressé de se rapprocher de la blonde pour vérifier ça. Elle fit donc des pas rapides pour être le plus rapidement possible près d'eux, ignorant la sorcière, trop occupée avec le corps sous les pieds de cette dernière. Elle essaie de prendre sa tête dans ses mains pour voir si c'est bien elle. Elle essaie, elle essaie. Elle arrive à la bouger pour la retourner. Et là, woah. Que de violence – ou pas – car elle se relève rapidement et pointe du doigt l'autre gamine en face d'elle en hurlant.

– T'as écrasé ma mère !

Clair, net, précis. Simple et efficace. Elle pourrait presque se munir de son balais pour frapper l'inconnue. Mais non. Elle est trop occupée à retenir ses larmes qui se faisait de plus en plus insistantes sur son visage en voyant sa mère à terre. Elle regarde la sorte de cadavre au sol. Sa mère à elle, sa tendre génitrice. Sa maman. Quoi que. Elle plisse les yeux. Ravalant ses larmes. Elle se rebaisse et regarde de nouveau la personne en bas. Et là, c'est une révélation :

– Et mais … T'es pas ma maman !

Encore. Ça se répète comme la dernière qu'elle avait croisé cette même femme. Le jour où elle avait rencontré toutes ces personnes les plus bizarres les unes que les autres et qu'elle avait assommé un policier pour faire sortir la rousse et la blonde ici présente de prison. Elle l'avait encore confondu avec sa mère. Elle allait vraiment devoir acheté des lunettes. Ou non, mieux. Elle allait devoir créer un sort pour capter sa mère. Un capteur de mère ! Mieux qu'un GPS. Et tout le fric serait pour Kiara.

Se sentant seule de ne pas écrire dans un joli bloc justifié, Eliza fut éjecté lorsque le sol se leva, révélant une nymphe de terre, ces cousines des dryades qui, au lieu de gambader nues et se changer en arbre dès qu'elles entendent un pet, sont apparemment très fâchées quand on leur marche dessus. L'éruption de la Nymphe blonde fut précédée par l'apparition de *GASP* ... une autre sorcière! Le chapeau ne ment jamais! Parlant de chapeau... Eliza tendit la main vers le sien qui était encore accroché à l'arbre et un tentacule noir et violet jaillit de sa main pour attraper le couvre chef et le placer sur sa caboche avant de disparaître. Le chapeau gigota un peu et la jeune blondinette y fourra la main pour en sortir Shammy, une sorte de calmar coincé dans une coquille de nautile. Elle lui fit un bisou et le posa sur le sol puis remarqua sa chaussure manquante planté dans un arbre comme un shuriken habilement lancé

"Shammy, va chercher la chaussure de maman s'il te plait."

Son sourire était innocent, sa voix était cristalline, ses cheveux étaient en batailles et c'était si gentiment demandé que même la larve d'un foutu dieu des ténèbres bannit dans une dimensions alternative ne put résister à une telle demande et s'exécuta, avec un air blasé qui faisait un parfait contraste avec son caractère naturel. Et maintenant, comme si toute la scène venait d'arriver, Eliza se tourna vers sa consoeur, un air pensif au visage.

"Je me suis écrasée dans la mer? Mais pourtant mes vêtements sont secs..."

Et alors que, lentement, la situation la rattrapait, ce fut autour de la troisième copine de couleur de cheveux de recevoir sa réponse.

"Bah j'me crashait!"

Son visage arborait la même expression niaise et innocente qu'un certain émoticône dont le code est le mot "mignon" dans un langage alien indécodable. La bestiole était revenue entre temps et avait grimpé sur la petite sorcière qui agissait comme si elle ne le remarquait pas, même avec un tentacule dans le visage qui lui avait laissé des rougeurs en forme de cercle, pour retourner dans son antre : le chapeau pointu de la gamine. Elle fourra son pied dans sa chaussure, avec un peu d'effort elle sortit son balai du sol et admira ses nouvelles amies (elles lui avaient parlé, c'était donc ses amies et il n'y a que son avis qui compte) avec un grand sourire étincelant scotché sur la tronche.

"Moi c'est Eliza, vous pouvez m’appeler... Eliza!"

Encore la tronche de smiley à la con. Puis la réalité lui tomba dessus comme une tonne de briques fraîchement sorties du four. L'expression de panique remplaça le visage pourtant serein en permanence comme un raz-de-marée engloutis les hôtels cinq étoiles sur la côte. La source de cette soudaine panique (et des larmes qui inondaient ses jolies mirettes violettes) était la vue de son poignet à nu, son bracelet du culte n'y était plus!

"J'ai perdu mon bracelet du culte!"

Je viens de le dire! Elle pleurnichait en cherchant le sol, retournant la terre, arrachant des touffes d'herbe et soulevant des pierres. Pourtant (ce que vous ne saurez jamais c'est qu'à ce moment, j'ai fait une fausse manip de clavier et j'avais originellement écrit "Pöurtant"), un fin observateur réalisera rapidement que son cher bracelet What Would Cthulhu Do? était simplement sur son poignet gauche... la petite Eliza ne distingue toujours pas sa droite de sa gauche...

Une mode ! Voilà ce que moi, narratrice, vient de penser en lisant la première phrase de ce bon vieux Caribou. Ah, le pouvoir du bloque justifié est tellement puissant que même les Canadiens s'y mettent. C'est qu'un escargot ouvre les portes entre nos deux mondes. Haha. Ou pas. Mais qu'importe. On doit encore parler de cette gamine sur-active qui ferait, si elle le pouvait, le tour du monde on ne sait combien de fois par jour. Non pas que je n'en ai strictement aucune envie mais ... Si. Parce que bon, pour résumé la situation, elle venait juste de manquer de s'étouffer en entendant la voix de la blonde qu'elle venait de prendre pour sa mère. Premièrement : la voix de sa mère était différente. Deuxièmement : le visage de sa mère était différent. Troisièmement : ce n'était pas sa mère ! Que dieu annonce la fin du monde si cette crétine l'a compris.

Dans tous les cas, elle venait de s'étouffer et couinait maintenant parce que la beauté de sa mère e avait pris un sacré coup mais qu'elle s'en fichait vu que c'était sa mère et cetera et cetera. Bref, une gamine faisant tout pour attirer l'amour maternel vers elle. Chose qui ne fonctionnait pas, bien entendu. Qui voudrait d'une telle chieuse aussi ? Pas grand monde. En tout cas, il semblait que son côté gamine ne dérangeait pas sa consœur sorcière qui lui avait parlé, ce à quoi elle avait tout simplement répondu :

– Quoi ? Ma mère mouille ?

Ce qui la fit ensuite réfléchir plusieurs fois à ce qui venait de se passer, alternant un regard vers la plus grande blonde, puis vers l'autre gamine et ensuite vers le ciel. Ah le ciel, qu'il était beau aujourd'hui avec ses nuages blancs voguant dans l'horizon. Elle ne pouvait pas détacher ses yeux de cette splendide étendu bleu ciel qui pourtant n'avait rien d'extraordinaire. Mais, on ne peut rien y faire car rappelons le, c'est Kiara.

Pour en revenir à nos moutons, Kiara ne savait pas si l'autre l'avait entendu car elle avait ensuite entamé la conversation avec sa mère. Elle s'était donc contentée de regarder l'escargot nommé Shammy. En fait, c'était comme dans Bob l'éponge. Shammy. Garry. Un escargot qui se comporte comme un chien. Oui. C'était obligatoirement ça, sinon, il y aurait bien trop de coïncidence sur le même escargot. Son frère jumeau ? Fort probable.

Mais bon. Voici l'heure des présentations ! C'est-à-dire qu'elle allait avoir de nouvelles copines avec qui jouer à la dinette, raconter ses journées, s'amuser avec une corde à sauter et dont elle se plaindrait à ses peluches ! Et le mieux dans tout ça, c'est qu'elle semblait ravie, mais à un point fou. Mais plus que fou. Genre ultra fou !

– Moi c'est Kiara ! Tu peux dire Kiara aussi, mais au pire ne dis rien, ça sera mieux !

Un point giga fou ! Parce que bon, elle a réussi à dire deux phrases dont une sans être désagréable ! Elle est trop forte cette Kiara. Un jour peut-être, elle deviendra la femme la plus sociale du monde. Bon, sûrement pas aujourd'hui mais qui sait. Après tout, son cas n'était pas si désespéré ... Si ? Il n'empêche que voilà, désormais cette nouvelle sait son nom. L'autre ? C'est sa mère, elle le connait depuis déjà bien longtemps son nom ! Mais, elle n'a toujours pas compris que ce n'était pas sa mère ou elle le fait juste exprès ? Au vue de la manière dont elle se colle à celle qui se nomme en réalité Alice, je doute vraiment qu'elle ait compris. Mais d'un certains côté, cela ne devrait pas tarder.

Elle frotte sa joue contre le bras de la plus vieille, entourant la taille de sa pseudo-génitrice avec ses faibles bras. Souriant niaisement. Une loli dans toute sa splendeur qui désirait épouser sa mère. D'ailleurs, sa mère ne mouillait pas. Si ? En tout cas, elle avait séché.

Et là : la catastrophe ! La jeune Eliza qui devait avoir son âge se mit à chercher partout par terre un certain bracelet dont la blonde n'avait jamais entendu parler. Il faut dire qu'elle ne pouvait pas tout savoir. Mais il faut croire qu'elle le croyait alors ne brisons pas les rêves d'une enfant attardée. Surtout que cette enfant eut l'intelligence de s'interroger là-dessus.

– Le culte ? C'est quoi ? Une marque ? Peuh, de toute façon je m'en fiche. Moi je fais partie de l'armée, je suis même l'une des grandes commandantes de celle-ci !

Ou pas. Non, vraiment. Elle était conne, bête, chiante, collante et c'était une menteuse. Il fallait lui donner un oscar, parce que là elle gagnait de plus en plus en débilité. Parce que bon, ce n'était qu'une sous-merde dans l'armée.

Et voilà, dans tout ça, on en est là. Quoi ? J'avais dis résumé ? Bon, tant pis, ça fera juste gonfler son égo-sur-dimensionné.

Dire que je commence ce post en chantant Bohemian Rhapsody en ayant comme seule auditrice Olivia sur Skype. Reste à savoir comment je vais le terminer. Eliza cherchait toujours quelque chose dans la terre et la boue. Elle avait l'air pensive maintenant. Elle avait arrêté de pleurnicher et se contentait de balancer de la terre dans tous les sens, au point que même Kiara et Alice auraient pu s'en prendre une portion dans la bouche. Pleine de fibres et de minéraux cette boue Australienne. Fertilisée au kangourou et séchée sous le soleil de plomb. Et pendant que l'auteur de ce message est en train de chantonner une chanson concernant les ordinateurs rectaux, Eliza se releva lentement, regardant autour d'elle avec un petit sourire innocent, scannant les alentours de ses grandes mirettes violettes avant de les fixer sur Alice.

"Madame Nala, je cherche quoi déjà au juste?"

Cette voix franche et pleine d'innocence, ce regard qui ne traduit rien sauf une stupidité plus infinie que l'univers lui-même. Elle dégagea son balais du sol en entortillant sa tentacule autour et en tirant de toutes ses forces. Une fois éjectée de sa prison, la loi du transfert de force prit le contrôle de la situation pour faire perdre l'équilibre à la jeune sorcière et la faire tomber à la renverse, foutant par la même occasion le bout du manche du balai pile dans l'oeil de Kiara tout en lui envoyant un jet d'encre en pleine tronche. La bestiole terrée dans le chapeau de la catastrophe blonde sur pattes fut éjecté de son antre et alla se scotcher sur le visage d'Alice, comme si c'eut été le masque de Bane. Eliza se releva, époussetant sa robe avec ses mains, le balai sur l'épaule comme un baluchon.

"Désolée commandante! Désolée Commandante-Mère! Ne le dites pas au Général s'il vous plait, ça se reproduira, promis! Shammy! Descend de là! C'est impoli d'embrasser au premier rendez-vous!"

Normalement on dit "ça ne se reproduira pas" mais l'expérience d'avoir été Eliza pendant plus d'un siècle lui a fait réaliser que peu importe la connerie qu'elle fait, elle risque de le refaire dans un futur proche, surtout quand ça implique la possibilité de dommage collatéraux à d'autres êtres vivants. Je ne vous ferai même pas mention du tristement célèbre "accident du poulet farcit" dans lequel elle a joué le rôle d'Antagoniste principale il y a quelques années. Elle regardait ses deux prochaines victimes... d'Accidents attroces si elles restaient à graviter autour d'elle, un sourire niais presque trademarké au visage. Sérieusement, autour d'elle, les lois normales qui régissent les situations sont annulées. Il ne reste plus que la loi de Murphy, le Karma Négatif, la Malchance et le Facteur d'Improbabilité Absolue. Il ne faut même pas être surpris si autour d'elle des objets étranges apparaissent brièvement. Sa seule présence est un poids sur la cohérence qui engendre des vagues de distorsion inoffensives mais probablement troublantes pour les gens autour d'elle.

"... Vous voulez voir ce que je sais faire avec mes tentacules?"

Il semblerait que Kiara est disparue, chose qui n'est pas pour décevoir la personne derrière l'écran qui pourtant, sait au fond d'elle-même, que la blonde n'est en réalité pas partie mais caché sous un jet d'encre noire. Mais bon, on va quand même dire qu'elle a disparue et pour parler de cette inconnue qui s'est prise un balais dans l’œil, nous dirons juste « La tâche ». Pourquoi ? Parce que c'est dégradant et que ça lui va parfaitement bien *mais, heu, je ne suis pas tâche moi*.

Donc, après s'être royalement prise un balais dans l’œil, de l'encre dans la gueule et on ne sait quoi d'autres peut-être, la blonde poussa le balais pour le faire tomber au sol, écoutant d'une oreille discrète ce que disait l'autre, puis, elle pris la veste d'Alice pour essuyer son visage dessus comme si de rien n'était. Oui, elle se servait de sa pseudo-mère, alias Nalice, comme serviette et cela ne la dérangeait en aucun point.

Après cette séance de « Je me refais belle », elle put se permettre d'écouter la blondinette lui parler comme si de rien n'était. D'ailleurs, elle ne comprenait pas vraiment ce que disait l'autre mais cela ne semblait pas être nouveau, mais, ce qu'elle put comprendre, c'était le « Commandant » qui fit verser une larme virile à La Tâche. On l'avait enfin prise au sérieux, elle se sentait puissante, forte et intelligente. Elle se sentait intelligente. Elle se sentait puissante. Elle se sentait forte. Vous vous en foutez mais peut-être que si on flatte son égaux ses chevilles gonfleront encore et encore à un tel point que ça fera Boum et qu'elle mourra sur place !

Donc, pour en revenir à nos trois blondes, Kiara ne perdit pas un seul instant pour serrer la main de l'autre sorcière de toute ses forces, les yeux brillants comme dans un shojo bien niais, et on aurait pu voir des étoiles dans ses yeux si cela avait été possible. Elle en aurait presque fondue en larme si elle avait pu, mais non, elle préférait ouvrir sa gueule.

– Je te nomme récures toilettes pour le beau compliment que tu viens de me dire.

Elle fit ensuite une sorte de poignée de main à Eliza, puis, se mit alors à ricaner comme une imbécile heureuse, lâchant les mains de la blonde, posant les siennes autour de son visage et tournant la tête dans tous les sens comme une hystérique.

– Elle a dit Commandante, je savais que ce crétin n'avait pas raison et que j'étais faîtes pour commander. ♥

Après cette messe basse, elle essaya de se reprendre, laissant son cœur reprendre un rythme normale, puis, se permit de répondre à Eli avec un air tout à fait joyeux et heureux.

– Montre moi ce que tu fais ! Peut-être que tu pourras passer soldat après ça !