Orcherya regardait devant elle les paysages défilé ; la demoiselle courrait à toute allure pour arriver à l'heure à Death Cap où elle devait prendre un bateau, en route, elle bouscula plusieurs personnes et fit tomber une barrique pleine de pommes ; mais elle ne s'arrêta pas pour les ramasser.

Trois jours avant.

Orcheya préparait ses affaires ; elle était assise sur son lit et patientait ; ses habits étaient plié devant elle et son sac se trouvait juste à côté. Il y avait quelques livres et des bijoux... Autrement dit ; elle avait grave la flemme de faire son sac bien que tout soit prêt. D'ailleurs, la demoiselle s'apprêtait à partir seulement au café Shi-bu-sen... Alors pourquoi tant de préparation ? La sonnette retentit suivit de trois grands coups dans la porte ; quelqu'un venait la voir... Mais qui ? Elle ne connaissait absolument personne ici !

Orcheya se pressa d'aller à la porte, l'adolescente ouvrit celle-ci mais ne trouva rien mis à part un papier collé à la porte où était marqué que Orcheya était invité à une soirée en bord de mer... Et puis, pourquoi aller au café quand on avait une croisière ? Elle prit l'invitation et partit se reposer ; elle avait trois jours devant elle pour préparé ses affaires, c'était largement suffisent.

Le second jour, elle prépara ses affaires afin d'être parfaitement prête pour le jour du départ ; elle stressait mais, d'un côté, n'attendait plus que ce jour là... Elle attendit de longues heures, assise sur le bord de sa fenêtre à contempler le beau ciel bleu lorsqu'il l'était, le ciel couvert lorsque les nuages s'en était emparé et le ciel pluvieux lorsque s'abattait sur la ville une douce ou une forte pluie... Tous les temps cité étaient d'ailleurs passé dans la même journée pour, en soiré, laissé le rouge du ciel s'emparer de la quasi-totalité de celui-ci alors que le soleil allait au delà de l'horizon. La voûte céleste était mise à nue alors que la lune resplendissait de sa haute position.

Le troisième jour, Orcheya qui s'était endormie au balcon, se réveilla en retard et du courir pour pouvoir avoir le bateau...

La demoiselle ne cessait de courir ; toujours plus essoufflée mais devant dépasser ses limites. Elle regardait de temps en temps l'heure et puis le temps ; il état important pour elle d'arriver à l'heure et de pouvoir faire son petit voyage à bord du bateau... Elle arriva, bien heureusement à l'heure au bateau ; celui-ci ne tarderait pas à partir, elle le savait car tout le monde se pressait pour pouvoir embarquer ; c'était un bateau on peux plus ordinaire... il ne semblait pas être là pour les croisières... Mais Orcheya était pressé, elle tendit son invitation et entra dans le bateau ; il y avait d'autres femmes et hommes parmi eux.

Il faisait beau ce matin-là. Le ciel était bleu pâle, accompagné de légers traits blancs, semblables à l’écume des vagues. Le temps était plutôt doux pour un mois de novembre, et les gens avaient occasionnellement rangé leurs écharpes. Sur le quai de Death Cap étaient amarrés de nombreux bateaux, attendant impatiemment de repartir sur la mer. Parmi eux était un bateau qui ne ressemblait à aucun autre. Cela faisait maintenant 3 jours qu’il était dans le port, et il allait vraisemblablement partir dans les deux prochaines heures. Ce bateau appartenait à un riche aristocrate anglais, et il ne faisait aucun doute qu’il était un gentleman. Les Anglais sont de toute façon très bien éduqués, à ce qui se dit. Enfin, on le découvrirait bien assez vite.

Malgré l’heure encore bien matinale, l’équipage était déjà aux abois, le quartier-maître, intransigeant, aboyait ses ordres d’un ton sévère, exigeant un travail net, précis et rapide de chacun.
Seule personne inactive et passive : une jeune fille, accoudée au pont supérieur. Ses longs cheveux violets jouaient avec le vent marin, et ses yeux scrutaient l’horizon infini. Elle semblait très préoccupée par un papillon qui se tenait sur le dos de sa main droite. Celui-ci... Attendez ! j’ai dit : « un papillon » ? Un mois de novembre ? Bizarre ça, très bizarre. Ça doit être la fatigue.

Une barre chocolatée dans la bouche, Faiden attendait l’appareillage du navire sur lequel elle avait été invitée. Le Shadow, comme il s’appelait, appartenait à une espèce de jeune bourge anglais bourré aux as de pique. Voire bourré tout court. Le genre de personne née avec une cuillère d’argent dans le cul la bouche, et qui crèvera dans une saleté de linceul de soie. Le genre de maniaque de la propreté aussi, à en juger par le sol ciré sur lequel elle marchait. Bon, il avait l’air sympa dans le fond, bien que très maladroit d’après le peu qu’elle avait eu l’occasion d’apercevoir de ce drôle de personnage. La jeune fille l’avait croisé un soir, alors que ce capitaine d’eau douce rentrait d’une soirée bien arrosée dans une taverne. D’ailleurs, il semblait très arrosé, le bonhomme. Pas dans le sens gueule puante d’un nectar alcoolisé, plutôt dans le sens très physique et véridique du terme « trempé ». Résultat d’une mauvaise blague sans doute. Le rustre l’avait bousculé dans la rue, et plein de pardon, s’était excusé très humblement. Lui trouvant beaucoup de charme, il l’avait invitée à une soirée donnée sur son navire pour se faire pardonner.
Faiden, aux simples mots de « buffet », « gratuit » et « à volonté », ne put qu’accepter l’invitation.

Et voilà comment elle se retrouva ici, sur ce luxueux navire. La Bouffe Gratuite a toujours raison de son morale, de toute manière. Elle ne peut y résister. Un point qui lui attirera sûrement des ennuis, un jour. Alors qu’elle rêvassait, le temps passait, et il était l’heure pour l’Ombre de partir vers la mer.
Des personnes, de classe aisée principalement, affluaient vers le bateau. Faiden n’était pas trop à l’aise ; c’était la première fois qu’elle voyait autant de monde, elle qui avait toujours vécu loin de l’agitation des villes, mais c’était aussi la première fois qu’elle montait sur « une maison flottante », comme elle l’appelait au départ. Des gens, qu’elle ne connaissait pas, montaient sur le navire, et discutaient entre eux.

Curieusement, son regard se fixa sur une jeune fille qui courrait à toute allure, se faufilant comme une fouine à travers la foule et bousculant au passage une charrette remplie de pommes, sans doute pour ne pas rater le départ très proche du Shadow. Elle avait les cheveux bleus, et avait certainement le même âge que Faiden. Fait incroyable : elle leva la tête et son regard croisa celui de la jeune Knowledge. Cette dernière soutint son regard durant quelques secondes, avant de tourner la tête et de quitter le pont et de regagner sa cabine.