Parce qu'il y a toujours un « élément perturbateur » dans les contes. Si si, je vous jure. D'ailleurs, ce que vous lisez là n'est pas un compte, mais un RP. Mais bon, il y avait un élément perturbateur quand même ! Le quel ? Meh, vous m'en posez des questions. On aura qu'à dire que c'était la rosée qui venait d'arriver, tiens. Mais sérieusement, pourquoi elle devrait-être un élément perturbateur, cette inconnue ? Pourquoi est-ce qu'Alesana doit-être obligatoirement ennemie envers tout les personnages de moi, votre humble narratrice ? Je ne suis pas d'accord, je proteste ! C'est pour ça que dans ce post, vous apprendrez la terrible vérité sur la provenance du théorème de Thalès mais aussi le tueur de Jean-Jacques Loruon que personne ne connaît ! Avouez, ce post vous semble ultra-intéressant mais sera en réalité rempli de trucs inutiles juste histoire de poster un truc et faire « hey bitch, I'm back for you » et aussi pour faire plaisir à l'autre roleuse. Roleuse, ouai ouai. Mais bon. Un peu de sérieux quand même. Juste un peu.

Myriam s'était donc retrouvée face à face avec une inconnue se promenant dans une drôle de tenue avec une couleur de cheveux pas vraiment banale dans un pays américain mais bon. Elle s'en fichait pas mal aussi. Parce qu'avouons le, Myriam ne passait pas non plus inaperçu. Et puis bon, elle, on ne savait même pas si elle avait des cheveux. Alors, elle ne ferait aucune remarque à la nouvelle arrivante sur sa couleur de poils d'en haut. Mais il n'empêcherait qu'elle avait vu son magnifique crime. Et il n'empêchait que l'autre semblait être la même chose que antagoniste principal de ce post. La Ryu s'était relevée sur ses pattes rapidement, tenant le cadavre dans sa manche d'une main, comme si elle n'en avait pas grand chose à faire. C'était vrai aussi, mais bon. Elle aurait peut-être pu éviter de faire ce qu'elle allait faire.

Car le M de la famille Ryu ne se fit pas prier pour essayer de trouver une diversion sur son meurtre et peut-être sauver sa vie sans avoir à se battre. Elle avait donc tendue le corps inerte vers l'autre démon avec un sourire à la chat de Chester, lâchant au passage un vague « Tu le veux ? » avant de se mettre à rire avec une voix assez … Assez Myriam, en fait. Mais voilà, en gros c'était un mélange entre le chat de Cheshire d'Alice aux pays des merveilles, la version d'Alice de l'Autre côté du miroir de Tim Burton et la version du chat de Cheshire de Patrick Sénécal dans Aliss. En gros, c'était quelqu'un de pas vraiment aidé mentalement quand tu prends en compte que les deux premiers disparaissent à leurs guises et que le dernier se shooter aux âmes humaines en les aspirants avec une paille avant de s'envoler dans les airs et de disparaître. Vous imaginez Myriam s'envoler après avoir sniffer avec une paille l'âme d'un mort ? Non, parce que ce n'est pas encore arrivé. Oui, pas encore. Qui sait ce que l'avenir nous préserve.

Et là vous vous dîtes que j'ai fais tout ça pour tendre un cadavre vers Alesana et vous avez bien raison. Parce que je vous ai menti, vous ne connaîtrez pas la réponse aux deux intrigues dîtes plus haut, parce que même moi, narratrice, je ne les connais pas. Mais qu'importe, car la force est avec moi !

Elles avaient fuit par le toit tel deux chats de gouttières qui étaient tout simplement des chats et qui n'avaient pas besoin de raisons valables pour être sur les toits, sauf que là, elles se faisaient genre poursuivre par des mecs bizarres. Bien sûr, dans ces conditions, c'est chacun pour sa peau, personne pour la gueule de l'autre, mais ça ne semblait pas plaire à la pauvre rosette qui l'avait suivie malgré la fuite de Myria après qu'elle lui ai cédé la carcasse vide. Ah, les jeunes de nos jours, jamais contents. Quoi que, elle ne semblait pas si jeune que ça, l'autre.

Il n'empêche que voilà, elle l'avait suivi comme une glu, donc, ça allait être une relation positive vu que l'autre s'était déjà amourachée du démon ! Bon, okay, avouons-le, ça allait encore être une négative. En plus, elle ne s'était même pas amourachée de Myriam. Ce n'était décidément pas drôle. Ce qui était nettement plus drôle, ce fut sûrement l'épée de la rosée qui frôla la jeune ombre qui l'avait habilement esquivée avant que l'autre ne la menace comme si c'était normal. Ce n'était pas normal.

Et là voilà entrain d'écouter l'autre parler. Parler trop aux oreilles de la démone qui regarde les lumières venant d'en bas bouger. Et là, une révélation lui vient à l'esprit, si claire, si brute et si simple qu'elle sort toute seule de la bouche de la femme aux habits de chats.

▬Mais en fait t'es un peu conne, non ?

C'était d'un tact certain, charmant même. On pouvait sentir dans ces paroles qu'elle était totalement sincère face à ça, parce qu'elle trouvait vraiment l'être très conne de dire des choses sans même y réfléchir avant. Bien sûr, elle en souriait encore, mettant même un de ses avants bras devant la bouche pour ricaner alors qu'elle allait largement squattait une caisse en bois, se mettant à croupie dessus. Elle se permit de rajouter un complément pour atténuer la circonstance.

▬Juste un peu, hein. Héhéhé. ♪

Et elle se trouvait vraiment drôle, cette débile. Elle se trouvait marrante de jouer ainsi avec une furie parce qu'elle en avait envie et ne tiltait pas que sa vie allait sûrement y passer si elle racontait encore de la merde comme ça à l'autre qui semblait vraiment prête à l’étriper vivante, surtout après ces paroles. Mais bon, elle n'allait pas cacher ses dires pour elle, surtout pas pour elle.

Tout en remuant son derrière pour essayer de faire bouger sa queue – sans aucun sous entendu auf kurs – chose qui était assez pathétique, elle se décida de parler à l'autre pour lui expliquer son point de vue parce que tout le monde sait que Myriam tient de Nietzsche au niveau point de vue philosophique à la con.

▬Si j'avais été avec ces connards armés d'en bas, je n'aurais pas pris mes jambes à mon cou, donc je ne vois pas pourquoi je t'aurais livré à ces imbéciles ayant un niveau de virilité frôlant le -108% alors que je risquais à mon tour de me faire attraper.

Oui, elle était vraiment conne dans ses dires parfois, mais elle n'y pouvait rien aussi, c'était une Ryu après tout, donc une conne. C'était normale, naturelle, surtout pour elle. D'ailleurs, sa fausse queue de chat commençait à la faire chier à un tel point qu'elle s'amusait avec comme Simba le faisait avec les papillons dans le premier film Roi lion, soit en se jetant dessus, donc en se prenant des coups et en ignorant la dévoreuse d'âme à côté d'elle.