Sujet: La rivalité des anges... [ Training ] Sam 22 Mai - 14:13
Incantation :Wings, Flames, Phoenix, Wings, Flames, Phoenix... WINGS OF THE PHENIX
Nom:The Wings of the Phénix
Effet(s):Le Dokerû matérialise de gigantesques ailes de phœnix dans son dos. Extrêmement résistantes, elles peuvent servir de bouclier en enveloppant Phénix dans une sorte de dômes de plumes. Bien évidemment, étant donné que ce sont des ailes, l'utilisateur peut bien sûr s'en servir pour voler.
Points forts:Protège de toute sorte d'attaques : ces ailes étant aussi dur que l'acier. Et lui permet de voler sans se transformer entièrement en animal.
Points faibles:Ces ailes de grandes tailles sont assez encombrantes de plus, étant des parties du corps de Phénix, les dégâts qu'elles encaissent le font souffrir. Leur résistance n'étant pas infinie, on peut bien évidemment briser ces ailes à force de les assaillir.
La déflagration se dissipa et laissa bientôt place à un épais nuage de de poussières. Le battement d'ailes du phœnix qui amorçait son atterrissage eut tôt fait de balayer ce qui restait de ce voile de fumée et découvrit finalement ce qu'il cachait jusqu'alors : Trois âmes mauves, lévitant au dessus du sol, aussi fragile que sans défense. L'oiseau de feu se métamorphosa en humain, et c'est sous cette forme qu'il s'approcha, le regard pétillant, un immense sourire le défigurant, vers les orbes flamboyantes.
Le visage de Phénix n'avait vraiment plus rien d'humain, un masque de pur folie s'était posé dessus, en cet instant, si il s'était vu il ne se serait jamais reconnus : Sa plus grande fierté, sa beauté, avait disparu. Oui, le Phénix si narcissique et tellement sur de lui n'était plus, remplacé par un être fait de démence. L'acte qu'il s'apprêtait à faire confirmerait les soupçons que l'on pouvait avoir en le regardant. Car si le délire était une image, nul doute qu'elle serait celle du Dokerû, avalant goulument les trois âmes démoniaques.
Le jeune narcissique releva la tête et ricana tel un diable, le sourire de la lune répondant à cet appel de folie. Et soudain le temps se stoppa, le rire de Phénix s'évanouit et une larme silencieuse roula sur la joue du garçon. Il resta ainsi, regardant la voute céleste avec cet infime larmoiement coulant le long de ses yeux, seul preuve de son infinie tristesse...
Un mouvement imperceptible attira l'attention du jeune homme : dans l'obscurité de la nuit, quelque chose s'agitait. Narcisse augmenta la chaleur de son visage et les larmes s'évaporèrent dans un volute de buée. Puis, il se retourna et posa le regard sur Alberola, qui l'attendait, assise sur le rebord de la fontaine, ne sachant que penser de ce qu'elle venait de voir. Phénix fit mine de la rejoindre quand soudain apparut un corbeau, qui se posa au pied de la jeune sorcière avant de se transformer en homme. Vêtu d'un uniforme de majordome très XIXème siècle et agenouillé ainsi devant la jeune et jolie sorcière, nul doute que ce personnage étrange était un domestique, peut-être le valet d'Alberola ?
Spoiler:
Enfin toutes les interrogations que pouvaient se poser n'importe quel personne curieuse en voyant cela, Phénix en avait cure. Ce type était un peu trop beau à son goût pour rester en vie plus longtemps, aussi décida-t-il de lui faire connaître le fond de sa pensé. Les deux hommes n'était plus qu'à un mètre de distance à présent, il faisait tout les deux la même taille et se jaugé du regard. On pouvait remarquer sur leurs visages une certaine ressemblance : même traits fin, même regard profond et même sourire plein de confiance. La rencontre de deux beaux gosses... Seul différait leurs yeux, mauve pour l'un, rouges pour l'autre et leurs cheveux, prune et brun. Ils restèrent pendant quelques minutes à se regarder froidement, sous les yeux soucieux d'Alberola; qu'allait-il sortir de ce face-à-face ? Ce fut finalement au valet de briser le silence :
Je me présente : Sebastian Michaelis, majordome de la grande famille de sorciers Phantomhive. Je vous remercie de la protection que vous avez apporter à ma maîtresse même si j'aurais pu m'en charger moi même. A présent il est temps pour Alberola-chan de rentrer chez-elle, il se fait tard.
Le ton qu'il employait trahissait une certaine maturité, ce qui laissait sous-entendre qu'il était plus âgé que Phénix. Mais ce détail un fois encore, le garçon l'ignora, la seul chose qu'il comprit dans les mots de Sebastian, fut le ton supérieur qu'il employait. En plus d'être beau ( sans égaler la magnificence de Narcisse tout de même ), ce type en queue de pie osait le sous-estimer ! Non décidément, Sebastian ne provoquait chez Phénix qu'une immense envie de meurtre et non pas la soumission que le majordome attendait. Il était donc normal que le Dokerû réponde ainsi au domestique :
Je peux fermer les yeux sur le ton avec lequel tu me parles. Que tu sous-entendes que je suis plus faible que toi, je peux l'accepter, je sais qu'il y a plus fort que moi. Bon, que tu reparte avec Alberola m'embête vraiment mais, si tu as une bonne raison ça passe...
Phénix s'interrompt, il baisse la tête, ses cheveux couleur prune cache l'expression de son visage et pendant un instant, on pourrait croire qu'il va laissé Sebastian s'en tirer. Et soudain, Narcisse disparaît... A quelques centimètres du visage du majordome, celui d'une gravité effrayante de Phénix se dessine. Dans ses yeux brûle une flamme inconnu, c'est un mélange de haine et d'envie. Au plus profond de lui, le garçon sait... En face de lui se trouve enfin, le rival qu'il cherchait depuis si longtemps. Avec une froideur exceptionnel par rapport au tempérament bouillonnant de Phénix, il prononce ces mots : Mais, ta beauté illusoire est une insulte à ma magnificence ...
Un éclat de lumière... Un choc... Une explosion... Le majordome si sûr de lui il y a quelque instants git maintenant dans les décombres d'une batîsse avoisinante. Narcisse pose pied à terre et éteingt la flamme orangée qui lui mangeait le genoux. Il sourit... Il sourit comme jamais il n'avait souris auparavant, il sourit car il est heureux, heureux d'avoir enfin trouver un adversaire digne de ce nom. Ne quittant pas des yeux le mur écroulé dans lequel se trouve le corps en très mauvaise état de Sebastian, le jeune homme attend qu'il en sorte, certain qu'une si faible attaque ne suffira pas pour en finir. Comme prévu, le majordome sort des décombres sans mal, ses vêtements sont en piteux états pourtant, son visage ne présente aucune echymose ni une seule égratignure. Comme si rien ne s'était passé ! Phénix renforce ses appuies et se met en position de combat, il serre les dents, près à encaisser la représaille.
Ho, mon costume est tout déchiré maintenant...
En une seule foulée Sebastian rejoins Narcisse, celui-ci serre les poings, s'attendant à une impact. Mais, rien ne se produit, le valet poursuit son chemin et sans un mot, prend Alberola dans ses bras avant de disparaître. Abasourdi, le Dokerû cherche du regard son adversaire et le retrouve finalement sur un toit, en train d'y déposer sa protégé. Phénix regarde le domestique en se demandant pourquoi il n'est pas partit comme il l'avait dis au lieu de mettre à l'abri d'un possible combat la sorcière. Une fois encore les deux hommes se contemplent, Sebastian adresse quelques mots à sa maitresse tout en retirant ses gants blancs, signe qu'il va combattre.
Restez à l'abri ma dame, je vais m'occuper de ce contre-temps.
La réponse d'Alberola se perd dans un soudain et puissant bruissement de plumes : Dans le dos de Sebastian viennent d'apparaître de gigantesques ailes noirs qui se déploient lentement. Se tenant ainsi, la lumière de la lune jouant avec les ombres de son visage, les yeux posé sur ce misérable mortel et un sentiment de supériorité émanant de tout son corps, Sebastian a tout d'un ange démoniaque. Puis, ses ailes de nuit l'enveloppe le cachent aux yeux de la lune tandis que l'insignifiant humain se demande ce qui se prépare. La réponse ne met pas bien longtemps à se faire entendre, brusquement, le rideau de plumes s'ouvre sur l'ange noir, libérant par la même occasion, une dizaine de petites ombres de corbeaux. Le rouge de leurs yeux est l'unique couleur présente dans cet océan de noirceur. Phénix est tellement stupéfait par ce spectacle sortit tout droit de la bible qu'il n'essaye même pas de fuir en voyant les obscurs volatiles filer dans sa direction. Narcisse comprend trop tard quel danger il court : les oiseaux sont déjà sur lui... Un nuage de poussière recouvre la zone, dissimulant derrière son écran de fumée la conclusion de cet assaut.
La fumée se dissipe et laisse entrevoir un bien étrange spectacle : au milieux des débris, un cocon de plumes chatoyantes repose puis, s'agite lentement avant de dévoiler ce qu'il protégeait. On découvre alors en son sein, le jeune garçon recroquevillé sur lui même, seul son t-shirt, déchiré par l'apparition de ces ailes du soleil, semble avoir souffert. Narcisse se redresse et foudroie du regard son adversaire, il ne comprend pas vraiment comment ces ailes sont apparus mais cela lui importe peu : grâce à elle il pourra se battre à arme égales avec Sebastian.
Phénix plie les jambes et commence à battre des ailes avant de s'envoler majestueusement vers son adversaire. Ce dernier reste impassible et plonge à sa rencontre.
L'ange des ténèbres et celui de la lumière se lance alors dans un affrontement sans fin...