[tant que tu fais les lignes minimums, je suis ok]
Je suis là depuis un bon moment je dois dire. Depuis ce matin pour être précis. je suis resté sur ce toit et Je ne suis même pas allé en cours spécialement pour ça.
J'ai vraiment hâte que ça commence pour que je puisse enfin me défouler. Le gras arrive. Il entre par la porte du toit qui est juste derrière moi. Je me retourne et le vois encore plus anxieux et plus excité que moi. Son nom? Nous ne le citerons pas. Ne retient-on pas le nom des grands héros dans l'histoire?
Il porte les objets à la base de ce qui va se passer. Il le transporte depuis qu'il s'est réveillé je parie. Même avant avec un peu de chance. Il en a deux plus un énorme. Il m'en tend alors un et caresse le sien avec impatience.
Les élèves les plus anciens de cette école sorte de cours sans se douter de ce qu'il les attend. En fait, ce n'est pas tous que l'on va "punir", mais uniquement une classe parmi tant d'autre. Cette classe est une des meilleurs.
Notre haine envers leur suffisance et leur manque total de respect va se concrétiser dans quelques minutes dès leur sortie du bâtiment où on lieu les cours pour aller se restaurer. Il vont s'en prendre plein la figure.
Ils ont osé me défier alors qu'ils ne savent vraiment pas à qui ils ont à faire. Je dois avouer que la classe entière n'est pas coupable, mais il y a assez d'élève dans le lot pour que tous paie pour eux.
Ils sortent enfin. Mais il en manque. Certains sont un peu plus lents et doivent traîner dans les couloirs. J'espère que je ne vais pas les rater parce qu'ils ne sont pas tous ensemble!
Je vais attendre que les premiers sortis arrivent d'abord au milieu de la cours avant de commencer. Qu'ils soient tous réunis ou pas. Tant que je peux me défouler sur eux, je suis prêt à laisser les autres pour plus tard.
Je prends l'outil de ma vengeance en main et vise. Mon co- vengeur se place à ma droite et vise aussi de la même façon. Sauf qu'il y a un plan stratégique que l'on a mis au point pendant une heure dans la bibliothèque.
Dès que j'ai une personne dans le viseur, je tire! Mon lance pierre chargé à la boule de peinture est sans faille!
Nous tirons une bonne rafale de peinture sur chaque élève mais juste ceux qui sont sur le côté.Nous multiplions les tire de façon à ce qu'ils aient l'impression
qu'ils ne peuvent s'échapper et donc il ferons un truck idiot.
Nous avons préparé un nombre limité de charge pour la première salve pour ne pas tout gaspiller pendant la première étape:"la panique générale" ou autrement appelé "la grande panique".
C'est bon, ils ont fait l'énorme bêtise que j'attendais: ils se sont tous réunis au milieux de la cour pour je pense mieux se protéger. C'est un système de défense instinctif des animaux. L'être humain n'en fait pas exception. La peur les aident à moins réfléchir. En gros, depuis le moment où ils se sont regroupés, ils ont scellé leur sort.
Nous changeons de tactique: je tire très rapidement sur la foule rassemblée, alors que mon compagnon de vengeance tire sur les ceux que l'on veut vraiment toucher. Car en effet, ce n'est que la majorité que l'on veut faire le plus de dégât.
Je n'ai pas choisi la personne à mes côtés que parce que nous avons le même objet de haine, mais surtout parce qu'il a un don pour le tire à distance. Il possède une précision incroyable et je m'en sers pour toucher mes véritables ennemis.
Nous allons faire la près- finale. Ce n'est pas exactement la dernière attaque, mais c'est ce qui va la déclencher. Je plante le lance pierre géant dans un trou fait spécialement la veille. Nous l'avons chargé avec une énorme boule de peinture que nous lâchons avec une parfaite coordination. Le résultat est merveilleux: la boule frappe les victimes qui sont tout devant mais la peinture ne s'arrête pas là. Elle éclabousse toux ceux qui sont autour.
La classe fait alors ce que nous avions prévu en deuxième sur la façon dont elle allait réagir après la près- finale. Eh oui, j'avais tout prévu. Ça vous étonne? Ils courent donc tous en direction du bâtiment servant de réfectoire.
Mais ce qu'il ne savent pas, c'est que justement on y est. On est dessus pour être plus précis. Et pour mieux vous situer, nous sommes juste en haut de la porte. Et si je vous dit que j'ai une énorme bombe à peinture , vous voyez ce que je veux faire?
Ils passent donc la porte mais je remarque que nos principale victime sont un peu plus en arrière, alors on attend pour préserver les autres. Je suis généreux n'est- ce pas?
Une fois que nos ennemis arrivent à dix mètre de la porte, nous lâchons chacun une bombe à peinture qui devrait faire vraiment mal! C'est alors que tous ceux en bas ce sont retrouvés peinturlurés. Mon plaisir est total!
Je tape sur la main de mon compagnon en bondissant et le regarde en souriant:
"Bravo Alban! Criai- je fier de moi, nous avons réussi"
Je suis vraiment fier de moi! J'ai fait ce que je devais faire pour sauver mon honneur et celui de cette arme que j'ai rencontré par hasard. Je l'ai vu se disputer violemment dans le réfectoire avec le gars qui nous a tous les deux humilié. Et j'ai su qu'il ferai l'affaire quand je l'ai revu mais en train de tirer des cibles à des distances extraordinaire et c'est à ce moment là que j'ai échafaudé ce plan.
Mais d'autres de sa classe m'ont aussi coincé dans les couloirs cette fois et m'ont vraiment mis dans une colère noire. Cette colère se transmet dans ma famille de sorcière à sorcière mais je suis bien entendu le vilain petit canard et la différence qui fait mal, mais je ne vais pas y revenir.
Le plus important, c'est que cette classe est rempli de crapules et de débiles qui se croient au-dessus du lot et cherche toutes sortes de problèmes avec les plus jeunes pour pouvoir cacher leur petitesse et leur faiblesse. Mais n'ont fait que mettre en avant leur bassesse.
Je me dirige tranquillement vers ma chambre que je remarque alors une silhouette fine et sombre. On dirait qu'elle se cache. On a l'impression qu'elle cherche à masquer quelque chose d'enfoui au fond d'elle.
J'en ai rencontré des tas comme cette personne. Maintenant je l'ai reconnais au pif. Je n'ai qu'à regarder son aura sombre et remplis de tristesse pour comprendre qu'elle est malheureuse.
Je m'approche d'elle pour savoir au moins si je ne me trompe pas, mais je m'arrête le souffle coupé: c'est une sorcière! Ça ne fait plus aucun doute. Elle dégage quelque chose de trop malfaisant pour ne pas que ce soit le cas.
Elle se retourne soudain comme si elle avait senti ma présence. Je crois qu'elle a une puissance qui doit être au moins égale à celle d'une sorcière moyenne. Elle n'a pourtant pas l'air si... vieille.
De tout façon avec les sorcières, on ne sait jamais. Je sais de quoi je parle. Elle dit timidement et en baissant les yeux comme si je l'intimide. Son rougissement ne fait aucun doute sur son âge peu avancé. Aucune sorcière d'au moins quelques dizaines d'années est au moins aussi froide que du verre. Je n'en ai jamais vu sourire ou rougir.
"Qui...Qui es tu ?
- bonjour, je m'appelle Zeddicus Zul'Zorander. Je suis un sorcier de Shibusen. Et vous?"
Je me méfie au plus haut point de cette fille. Même si elle a l'air parfaitement inoffensive, mais c'est justement ce genre de personne qui sont les plus instables.