| | | Shibusen... c'est par où? [PV: Agito] |  |
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![Shibusen... c'est par où? [PV: Agito] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | Sujet: Shibusen... c'est par où? [PV: Agito] Lun 15 Nov - 3:37 | |
| Je n’avais pas le droit à une grâce matinée ! Déjà, réveillée alors qu’il faisait encore nuit. J’allais entrouvrir la porte de sa chambre… il n’était pas là. Il n’était pas rentré depuis 24h presque. Disparaître hier, durant tout le dimanche d’accord, je me fous royalement de ce qu’il fait dehors ! Mais sérieusement ! Aujourd'hui, Comment suis-je sensée trouver mon chemin vers Shibusen ? Tsk…je recule regarder la porte de loin… puis je soupire. Bon ! Si tôt le matin, je n‘allais pas m’énerver ! Je savais au moins une chose ! J’avais l’appartement entièrement pour moi ! Je sourie indiscrètement. Et pluf, je pouvais ranger plus tard, mais là, j’allais pouvoir utiliser tout l’espace. J’enlève mon T-shirt et le jette à la porte de ma chambre, restant avec mes brassières noires. Je portais déjà un pantacourt, donc, j’étais prête ! Cette fois, au moins, je n’avais pas à traverser toute la ville encore une fois pour m’entraîner en forêt ! Je pouvais juste me servir de cette scène ! Non ? Je déplace alors le canapé vers le mur, ainsi avais-je fait de l’armoire… un espace de… 2m²… C’était bien !
Visant la cuisine, je prépare mon jus de fruits. Prenant le soin de respecter l’hygiène. Fruit bien murs, bien lavés… Père avait l’habitude de me préparer ça ! Mais à présent, j’étais seule et devait m’occuper seule de moi-même. Un vent léger entra de la fenêtre. On voyait encore les étoiles… ça me vola un sourire. Car quelque part, dans ce monde, Jin est encore en vie… et qui sait ! Peut être regarde-t-il aussi les étoiles en ce moment ? Je bus alors mon jus du bol mixeur comme à mon habitude ! Mais cette fois, il avait le parfum de la rosée des étoiles, un fin degré d’espoir ! Aujourd’hui, j’allais à l’endroit où il m’avait envoyé ! Peut être y trouverais-je un bout de fil, un début… une réponse aux questions innombrables qui me torturent… Je lave finalement le bol une fois ayant fini mon repas matinal.
Dans la salle, j’ouvre tout d’abord toutes les fenêtres. M’assis au centre de la pièce, ferme les yeux et commence mon exercice : Me concentrer sur la circulation de mon Ki dans toutes les parties de mon corps. Visionner toute les parties de mon corps, surveiller toutes les cellules, ne faire plus qu’un avec le sang qui circule dans mes veines… contempler chaque globule mais surtout, comme le cœur équilibre avec ses pulsations la quantité de sang qui circule dans chaque veine… moi, j’équilibre la quantité d’énergie vitale qui s’y trouve. Une fois que j’aurais fini, mon ignoble blessure d’avant-hier aura déjà disparu ! Et le vide s’empara de moi ! Je ne pensais plus à rien ! Je visionnais juste les profondeurs de mon corps et je rendais chaque muscle, chaque os, chaque membre… chaque partie de cette machine de chaire et d’os plus forte. Le temps passait délicatement ! Tout doucement. Mais l’ardeur que je mettais dans mon entraînement me faisait oublier les heures ! Le soleil était déjà levé ! Les chants des oiseaux emplissaient les parages ! Et l’air entrant des fenêtres se mêlait au circuit d’air crée autour de moi ! Ce circuit d’air est d’ailleurs la raison pour la quelle je dois toujours vider mon entourage ! Ouvrant mes yeux. Le temps de cet entraînement était terminé ! J’avais d’ailleurs prolongé pour des raisons de résolution plus intense !
Trouvant un chiffon en cuisine, je le lave et le passe sur l’entité de l’appartement ! Père m’avait apprit à faire ! Et sauf mon respect pour lui me fait faire des choses que je n’aurais jamais voulu faire ! Je m’arrête d’ailleurs prêt de mon T-shirt, le remet. Passe devant sa chambre. Je m’arrête d’ailleurs là ! Aucune obligation de faire quoi que ce soit dans sa chambre ! Je prends juste le soin de fermer la porte que j’avais ouverte. De laver le chiffon puis de l’accrocher exposé au vent. Je vise ma chambre, prend mes écouteurs et sort pour une course matinale ! Je reconnaissais d’ailleurs à présent quelques endroits aux alentours, mais j’évitais d’aller plus loin que la rue juste en face ! Ce serait chercher des problèmes de si bonne matinée ! Je n’en avais pas envie ! Pas du tout ! M’égarer était une chose que je ne pouvais pas me permettre !
De retour à l’appartement, il était déjà neuf heurs du matin. La circulation commençait en ville. Il était d’ailleurs temps pour moi de prendre mon chemin vers Shibusen ! Je jette alors mes vêtements dans la machine à laver, m’en vais prendre une douche froide vite fait. M’habille en sursaut. Ma tenue verte que j’aime beaucoup. Je ne prends pas le soin de sécher mes cheveux mais plus tôt le soin de faire sécher mes vêtements tout juste lavés ! Prête à m’en aller ! Je ne ferme pas les fenêtres. Je ne change pas l’emplacement du canapé et de la table, les laissant collés au mur… j’aime beaucoup plus, c’était plus spacieux qu’avant ! Prenant mon sac à dos, je ne referme pas la porte de ma chambre… et je sors en courant, avalant un bout de pain grillé comme je faisais des marches sous mes pieds.
Il était temps pour moi, maintenant, de penser à répondre à ma question précédente ! Pour arriver à Shibusen… quel était le chemin que je devais emprunter ? Connaissant ma faiblesse en orientation mais décidant quand même de me débrouiller… je suivis mon instinct ! Essayant de trouver le chemin vers la gare… car peut être… peut être que je trouverais là-bas un bout de fil ! D’ailleurs, avec les souvenirs que j’avais gravé dans ces ruelles… je me retrouvais… j’assumais ! Et j’y étais parvenue ! La gare était là ! Reste à trouver une affiche qui m’indiquerait le chemin vers… Shibusen, ce nouveau début, ce nouvel endroit !
Dernière édition par S'hira le Sam 18 Déc - 19:52, édité 2 fois |
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| | Sujet: Re: Shibusen... c'est par où? [PV: Agito] Lun 15 Nov - 16:32 | |
| Bon dieu ! C'était un putain de bordel ! C'était quoi le délire enfaite ? Ce devait n'être qu'un banal tournoi de poker non ? Bah non... Forcement je fais partie de ce tournoi et il part en cacahuètes ! Grognant contre le ciel en marchant, j'insultais n'importe quel dieu qui me regardait, demandant à mon subconscient quelle était la raison de toutes ces boulettes qui m'arrivent. Je ne cherchais pourtant pas les embrouilles, mais là c'était le summum de la folie ! Un tournoi de poker se transformant en un double meurtre de ma part finissant par l'incendie du bâtiment... Dur de ne pas se faire remarquer lorsque vous traversez la fenêtre d'une façade en feu vos deux bras transformé, l'un en dague et l'autre en un gant de combat... Mais dans mon « malheur » j'avais rencontré une personne qui m'indiqua la direction de l'école Shibusen.
Selon lui, il fallait que je prenne le train partant d'une petite ville au nord d'ici, pour ensuite que le train me dépose à l'ouest, dans Death City. J'écoutai donc les dires de cet homme et me dirigea au nord. Mes bras étaient de nouveau normaux. J'avais récupéré un bijou de la femme que j'avais tué mais n'avais pas eu le temps de voir ce que c'était. L'observant dans la nuit, une chose plus qu'étrange se produit alors, un rayon de lumière provenant de la lune illumina le petit cristal ornant le fil du collier et m'éblouit un court instant. Ce reflet me fit arrêter tout mouvement, étant immobile un court instant, perdu dans mes pensées. Revenant à moi brusquement, je m'étonnais que ce soit ce petit bout de cristal qui est pu me faire ceci. Suspicieux... Je repris ma marche tout en gardant le regard sur le bijou... Et rebelote ! La lune frappa la pierre est m'emmena au plus profond de mes pensées... Cela ne dura pas plus d'une poignée de seconde mais c'était tout de même assez perturbant. Mais j'en étais sûr, ce cristal n'en était en rien innocent ! Le passant autour du cou, je le cachais sous mon tee shirt et n'y pensai plus.
Le bruit constant des grillons apaiser mon esprit et me permettait d'avancer dans la nuit sans réel stress. Marchant à un rythme normal, je ne me fatiguais pas, j'étais bien... Seul dans la nuit entouré de sable et d'insectes... La nuit était paisible et très dégagée, deux ou trois nuages parsemait l'horizon mais les étoiles dominaient le ciel, certaines formant des formes, drôle ou non... Je venais de croiser un panneau signalant que j'arrivais bientôt au village dont m'avait parlé l'autre inconnue à Lezard je ne sais plus quoi... Je ne voyais aucune source de lumière à l'horizon, mais après tout, il devait être aux alentours d'une heure du matin, et les petits villages éteignent leur lumières plutôt dans la soirée. Apercevant de faible lumières, je savais que je me dirigeais vers le bon endroit. Les lumières s'intensifiant au fil du temps, je me rapprochais du village d'un rythme correct. Les lumières me montrèrent maintenant que c'était l'éclairage de l'intérieur d'une église... Enfaite, c'était les seuls lumières du village. Entrant dans ce village, je regardais chaque maison du coin de l'oeil évitant de faire du bruit pour ne pas attirer l'attention. Il n'y avait aucun bruit... Aucun bruit ? Où était passé le bruit des grillons ? Merde... C'était louche comme situation...
Accelerant alors le pas, je me dirigeais au plus vite vers la gare qui était, selon l'homme, au centre du village. Me mettant maintenant à courir, la cloche retentit alors, me faisant trébucher et m'écraser au sol... Ronchonnant un fuck dans le vent. Je repris ma course et voyais désormais la gare. J'entrai dedans et prit le seul train en quai.
A peine monter dedans qu'il démarra à une vitesse anormale... Et merde, j'ai fais quoi encore ?! M'asseyant au premier siège qui me venait. Une personne plus qu'étrange sortit alors de la cabine de devant en me fixant du regard. Il s'approcha de moi d'un air menaçant, je transformai alors mon bras en dague et le lança vers lui... Il esquiva le coup, me tordit le bras et sourit joyeusement avant de prendre la parole.
Mr. Wanijima, nous vous attendions.
Monsieur Wanijima ? Je n'avais pas entendu ce nom depuis maintenant près de quatre... Me faisant appeler constamment par un nom inventé par moi même. Mais qui était ce type ? Comment connaissait-il mon nom ? Il me relâcha ensuite le bras et sous le poids de mon regard plus que confus reprit la parole.
Shinigami-sama, le directeur de Shibusen nous à demandé de venir vous chercher dans ce village. Nous vous attendions. Vous êtes vraiment une belle arme monsieur Wanijima !
Une arme ? Mais de quoi parlait-il ? Je regardais alors mes mains dubitativement puis m'enfonça dans mon siège... Trop de question tournait dans ma tête... L'incident à Lézard avait-il un rapport avec eux ? D'où connaissaient-ils mon nom ? Où avaient-ils apprit que mes bras se transformaient comme cela ? Et qui était ce Shinigami-sama ? Nous arrivâmes à Death City en quelques heures, ce train était vraiment rapide... Il faisait jour et l'horloge sur le quai de Death City indiquait 9h30. Ne voyant aucun panneau ni aucune carte dans les parages, je m'adressai à la première personne que je vus. Personne qui m'ignora complétement... Je fis alors apparaître de nouveau la dague, ayant dans l'optique de prendre la vie de cette femme qui venait de m'ignorer. Je n'eus pas le temps de lui porter de coup... Une autre jeune femme me bouscula légèrement au niveau de l'épaule m'empêchant ainsi de frapper. Je repris ma forme normal faisant disparaître la lame.
Fuck... Oh ?! Tu sais pas où est shibusen toi par hasard ?!
Je n'avais aucune raison d'être agressif, mais je l'étais... Je ne pouvais faire autrement et je ne savais pas pourquoi... |
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| | Sujet: Re: Shibusen... c'est par où? [PV: Agito] Mer 17 Nov - 0:46 | |
| Je reconnaissais la place qui avait été, quelques jours avant, la scène d’une pièce théâtrale amusante. Je me demandais d’ailleurs si les gamins de l’autre jour s’étaient vraiment mis à l’entraînement ! Sinon, bah, une merdre restera une merde. Point final ! Le mur était justement plein d’affiches… je commençais alors à faire l’une des choses que je haïssais ! LIRE ! L’impressionnant, c’est qu’après toute ma lecture approfondie –Parce que je cherchais juste le mot ‘Shibusen’ un peu partout- Rien ! Aucun indice ! Aucune information ! Je gardais tout de même mon calme… peut être un peu plus loin… peut être dur l’autre affiche… peut être…
Et puis, après une bonne heure de patience ! J’en avais tout juste MARRE des ‘peut être’s ! Je m’accroupis au même endroit que l’autre jour. Et je fixais le ciel de nouveau. Que faire ? Respirant lentement. Il m’est venu à l’esprit d’aller râler sur mère lui expliquant que mon cousin c’était facilement barré, me laissant égarée ! Je suis vraiment sensée atteindre Shibusen aujourd’hui ! Je n’ai pas le droit de flemmarder ! Les choses allaient prendre beaucoup de temps et je doutais en mes capacités de patience et de raisonnement ! De plus, dans cet état, je me trouve parfaitement incapable. Et ça m’irritait !
Le train c’était juste arrêté. Plusieurs voyageurs en descendaient. Assise au passage. J’étais pourtant entièrement ailleurs. M’énervant de plus en plus… inutilement ! Mais ce qui rajouta la cerise sur le gâteau, c’est que, l’un des passants, un vieillard de trente ans avait tout inconsciemment jeté son cigare encore allumé sur mon épaule ! Deux choses à comprendre, la première, qu’il allait le payer ! La deuxième, que j’allais me sentir mieux dans un instant ! Prenant le cigare entre deux doigts. Je me relève, un large sourire innocent au visage. Car oui, le plus difficile n’est pas de ‘faire l’innocent’ mais de l’être vraiment !
‘Monsieur !’ Lui criais-je. En accélérant légèrement l’allure. ‘MONSIEUR’. Il s’arrêta finalement, se retourna. Mon sourire aussi large que jamais, j’avançais joyeusement vers l’homme. ‘Vous ne me reconnaissais pas ? Laissez-moi vous le rappeler' Fis-je en lui tendant la main. Avec un peu de doute, et jugeant qu’ignorer mon salut était impoli, il tendit sa main lui aussi. D’ailleurs, lorsque celle-ci effleura la mienne, je la serrais fort. C’est alors que mon vrai visage apparut et que le sien d’ailleurs se transforma ! Il laissait transparaître de la peine. Ses yeux ouverts comme jamais, gémissant de douleur et essayant de glisser ma main, mais en vain ! Il lâcha même sa valise essayant de se détacher de moi… sautillait comme un gamin se retenant de faire pipi ! Je suppose que crier au milieu de cette foule n’était pas une option pour lui ! Je souriais ! ‘Idiot ! La prochaine fois k’tu fumes ta merde ! Contente-toi de foutre ta propre vie ! Jette ta cigarette là où il faut, parce que sinon, ça risque de brûler !’ Finis-je en relâchant sa main. J’étais moi-même touchée par l’étincelle. Pas autant que lui en tout cas ! Qui allume le feu s’en brûle ! Il prit sa main dans l’autre, se pliait presque à deux… ça devait faire mal ! Douleur méritée !
Je remet mes mains en poche et me retourne. Sous les regards de la racaille des gens qui avaient remarqué ! On me retournant, j’eus l’honneur de voir une nouvelle… ‘transformation ?’… Une arme, d’après Durandal ! Il était juste face à moi, inévitable de l’heurter ! D’ailleurs, sa main avait retrouvé sa forme normale ! Il me posa une question… sacré lieux, cette école ‘Shibusen’. Apparemment, tous ceux qui la cherchent finissent énervés ! Je soupire. Je souriais toujours de la situation qui venait tout juste de se passer. D’ailleurs, voir la scène juste là, le jeune homme qui allait commettre un meurtre m’amusait ! Lui répondre ? Peut être que j’en gagnerais quelque chose !
‘Non ! Par hasard, je la cherche aussi ! ’ Lui annonçais-je amusée. L’homme derrière moi se sentait apparemment un peu mieux, puisqu’il s’apprêtait à me frapper ! Impossible ! Je tourne mon visage suffisamment pour voir son coup, l’attrape de ma main droite. Levant min pied droit vers sa gorge. Je ne faisais qui bloquer son mouvement. L’extension de sa main et sa tête cers deux directions opposées ne lui permettaient pas de bouger !
‘Ne me blâme pas pour ta propre faute ! Putain’ Répliquais-je. ‘D’ailleurs, j’en manque pas !’ Rajoutais-je. Sans pour autant avoir pitié de l’homme. Il était là, coincé, et refusait de demander gentiment que je le relâche. Il finit pourtant par craquer le morceau. Je le relâche aussitôt. Frottant sa gorge et s’éloignant en damnant mon existence… voilà comment les lâches se retirent !
Je me retourne regarder ‘l’arme’.
Dernière édition par S'hira le Sam 18 Déc - 19:52, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: Shibusen... c'est par où? [PV: Agito] Lun 13 Déc - 17:01 | |
| Cette gare était vraiment différente de n'importe quelle gare que j'avais pu voir depuis toujours. Les gens semblaient s'ignorer, se bousculant sans aucune gêne, personne ne s'excusait, mais personne ne cherchait à se que quelqu'un s'excuse... Vraiment étrange, les gens me voyaient pourtant ! Ma voix était clair et comme à son habitude audible ! Preuve en était, les gens ne me passaient pas dessus, c'est qu'ils me voyaient ! Alors pourquoi autant d'indifférence ?
Le temps était étrange également. Il semblait être ralentit, en effet, tournant ma tête rapidement vers l'horloge, cette dernière affichait 9 h 32... Depuis que j'étais descendu du train, il ne s'était passé que deux petites minutes. Impossible ! Ce flux de gens, tout ces vas et viens... Enfaite, l'horloge était peut être casser... Non, l'aiguille tournait toujours. Merde...
Si tout était normal, pourquoi la femme ne m'avait-elle pas répondu ? Un manque de temps ? Elle était peut être sourde... Finalement, pourquoi avais-je eu l'envie soudaine et brève de lui prendre la vie ? Et cela tout en sachant très bien qu'elle n'était pas coupable d'un crime quelconque... Un coup de folie certainement, après tout, l'atmosphère était étouffante et le temps au ralentit, ce devait être normal pour un type qui à la possibilité d'avoir des armes en guises de mains...
Je n'avais pas vraiment fais attention à ce qui m'entourais jusque là, ma seul pensée avait été la mort de cette femme. Mais enfaite, en y repensant, une jeune fille qui était dans mes âges faisait aussi regretter quelque chose à un homme, lui serrant la main d'une force peu féminine... Et ce, jusqu'à ce qu'elle soit satisfaite apparemment... L'homme n'avait, d'après moi, pas prononcé de mots, il avait juste émit quelques cris de douleurs.
Elle se retourna assez fière d'elle, mais je ne pus réellement voir ce qui se passait, cette fille était à la périphérie de mon champ de vision et je n'avais pas la possibilité de voir exactement ce qu'il s'y passait... Ma cible se situant droit devant moi, les images étaient captées mais pas vraiment analysées. Cela fit que je ne pus esquiver la jeune fille qui ne le pu pas non plus... Elle heurta mon épaule et me fit alors reprendre mes esprits. Transformant mon bras le plus rapidement possible en espérant que personne ne l'ait remarqué.
Me tournant vers cette jeune fille, je pus voir que la forme de ses yeux transparaissait une sorte de curiosité et un semblant d'intérêt, avait-elle vu ? Merde... Enfin... Cette fille connaissait Shibusen ! Mais elle ne savait pas où elle se trouvait... Nous étions deux ignorants cherchant une même chose en vain... Ironique.
L'homme qu'elle avait maté tout à l'heure ne lui laissa pas le temps d'en dire plus... Il revint à la charge déterminé à se venger. Je levai alors le bras vers l'homme essayant d'empêcher le coup de l'homme d'atteindre mon interlocutrice. Mais cette action fut d'une futilité hors du commun. En effet, la jeune femme avait vu le coup arrivé et le para d'une façon très classe. Utilisant à la fois ses mains et ses jambes, utilisant son bassin et son cou pour effectuer rotations et déplacement rapide... Sûr elle était souple ! Mais sûr elle n'était pas novice dans l'art de combattre...
Mhh...
L'homme était dans une fâcheuse posture, aussi humiliante que douloureuse... Il finit tout de même par demander d'une gentillesse hypocrite de le lâcher, ce qu'elle fit aussitôt avec un grand sourire. Je souriais aussi, comprenant la blessure de l'homme, aussi bien physique que mental... Se faire maitriser aussi facilement par une jeune femme aussi belle, votre égo en prend un coup ! L'homme partit aussi frustré que colérique, il blasphémait comme personne tout en se retirant... Pauvre homme.
La combattante se retourna alors tout en posant son regard sur moi, elle avait vraiment l'air... Intrigué. J'en étais maintenant persuadé, une telle curiosité pour une personne inconnue n'est pas possible ! Elle avait vu la dague, elle m'avait vu me transformer ! Et merde ! Elle allait me questionner à présent, comment faire ? Elle avait rêver ? Non trop con... Elle s'était mépris sur la chose, le soleil avait reflété une silouhette d'arme blanche ? Ouais pas mal, mais le soleil est assez bas pour faire cela... Fais chier ! Lui dire que c'était un couteau que je dissimule dans ma manche en cas de problème ? Ouais, ça c'est bien... Il fallait que je l'a devance pour ne pas être embarrassé.
Ouais, j'avais une dague dans la main... Mais ne le dis pas s'il te plait...
Cela étant dit, il fallait que je change rapidement de sujet... Le temps ? Non, je passerais pour un fou. La météo ? Non trop banale... Shibusen, ouais, reparlons de Shibusen.
Euuhm, Shibusen, on m'a dit que c'était une école spéciale... Mais dans quel genre ? Elle a quoi de spéciale cette école ?
*Merde, je suis Agito ! La personnalité qui ne stress pas ! Celle qui n'hésite pas ! Hatsu, la première ! Pourquoi j'arrive pas à être confiant là ?!*
Enfaite, je n'avais pas confiance en moi pour différentes raisons... Mais deux dominaient les autres la première était le fait que j'étais dubitatif sur le fait qu'elle avait vraiment vu la transformation ou non. L'autre raison était assez ironique pour moi, mais c'était celle qui dominait... D'où m'était venu cette envie de tuer cette femme ? Enfaite, mon esprit était confus, devais-je faire appel à Akito pour me calmer ? Non, pas encore, il fallait que je me démerde ! |
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| | Sujet: Re: Shibusen... c'est par où? [PV: Agito] Jeu 14 Avr - 22:11 | |
| L’homme avait quitté me laissant dans une paix bien méritée… ceci dit, étais-je vraiment en paix ? Je pensais beaucoup trop et mon moral devenait de plus en plus mauvais… Je cherche une école ! Les gens s’y rendent à travers le monde ENTIER ! Pourtant… je ne trouve pas même une affiche, pas même une direction ! Et avec mon caractère si ‘fréquentable’, c’est ‘si simple’ de demander des directions !... Je soupire m’intéressant plutôt au jeune homme. Je sourie d’ironie ! Où étais-je exactement ? Alors que le monde tournait, alors que des gens se transformaient en armes… où étais-je ? Ce n’est qu’à cet âge que je découvre une telle vérité ? ! Et pourquoi exactement m’avait-on envoyé ici ? Je ne me transforme pas, moi ! À ce que je sache ! Je désordonne emballée, ma chevelure de couleur violette.
Il me demanda de ne rien dire… au fond, je souriais aussi largement que je pouvais, mais je ne laissais rien transparaitre ! Croisant les bras dans un mouvement large et tendus, je le fixais fermement des yeux...
‘Cela dépend !...’ Répondis-je. Je visais d’utiliser cette condition pour recevoir des informations sur Shibusen ! S’il était une arme, lui aussi… c’est qu’il se rendait à Shibusen. Et comme j’arrive à constater, lui se trouvera obligé de me venir en aide, je garderais donc son…
Euuhm, Shibusen, on m'a dit que c'était une école spéciale... Mais dans quel genre ? Elle a quoi de spéciale cette école ?
*Putain* Pensais-je en ouvrant grand mes yeux émeraudes. *Comment ça ? Quel genre de…* Troublée, je ne trouvais pas la liaison. Mon expression des plus amusantes qu’il soit, sourcils froncés, je baissais mon visage légèrement à droite. Mettant ma main sur ma nuque, l’autre sur mes hanches. En voilà, une bonne journée ! Lui aussi alors, lui aussi ne faisait que la…
‘Tu la cherches?’ Demandais-je avec beaucoup de peine. Je le fixais un large moment avant de me mettre à observer, de nouveau, tout mon entourage. Rien ! Que des visages aussi repoussants les uns que les autres ! Pas bavarde de nature, je désirais tout de même parler et vider tout ce qui me passait par l’esprit…
‘J’ai fais de sacrés découvertes ces deux jours ! D’une part, alors que je vivais ma vie entière HUMAINE, je viens de découvrir qu’en fait… y’a des ARMES humaines ?!!!’ Annonçais-je au sommet de l’ironie. ‘Que ces armes sont rassemblées à Shibusen où elles rencontrent des manieurs !’ Continuais-je avec un ton encore plus enjoué. ‘Et cette SHIBUSEN de M****, aussi CONNUE qu’elle est, est INTROUVABLE !’ Finis-je souriant l’un des sourires non pas des plus amusés mais des plus narquois ! Fixant le ciel un peu plus loin, je respirais l’irritation. Que faisait-il ? Là ? À quitter sans préavis ? *Et qu’est ce que je fous… attendant qu’il vienne me ‘sauver’…*
‘Bon sang’ Marmonnais-je baissant la tête. Une pensée n’est autre qu’une drogue ! Une vraie ! Surtout lorsqu’elle s’enracine dans notre conscient, qu’elle ressuscite alors qu’on cherche à la tuer, qu’elle restitue encore et encore jusqu’à ce qu’elle s’enracine dans notre subconscient. Plus tard, elle fait partie de notre raison sans qu’on s’en rende compte ! La pensée, c’est la plus menaçante des drogues, elle fait partie de nous malgré nous… *Merde…*
‘T’aurais pas vu mon cousin par hasard ? J’ai envie de le massacrer !’ Déclarais-je à mon interlocuteur. Je n’ignorais point qu’il n’y comprendra rien ! Mais c’est une chose que je devais dire ! Avec toute l’incompréhension que je vivais, toute l’accumulation de faits anormales et in-désirés… ma vie devenait un bordel, un vrai ! Je soupire… Souriant ironiquement de nouveau, je n’allais pas me lamenter toute la journée et attendre qu’il apparaisse comme par magie !
‘On est dans cette m**** ensemble ! Apparemment !’ Annonçais-je. Et c’était la seule et unique information qui était réconfortante ! Que je n’étais pas seule avec l’incompréhension ! |
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