Spirit VS Agito

Combat suivant de ce deuxième tour, Cette fois-ci, on déménage dans une Galerie des Glaces. Des miroirs à perte de vue, c’est une véritable cage à reflets, nul ne peut dire si l’image que vous voyez devant vous est vraiment la personne ou bien si c’est jute un bête reflet. Mais ne perdez jamais cette remarque de vos pensées : Un miroir brisé = 7 ans de malheurs….

Dans un coin, Spirit Alavès, combattant très polyvalent, ayant toujours la phrase pour rire et le jeu de mots facile, faites attention à lui, ses poings sont aussi foudroyants que ses mots peuvent être inattendus.

A l’opposé, Agito Wanijima, type en robe possédant une double personnalité, changeant en fonction de la position de son cache-œil, prenez garde, celles-ci pourraient très bien vous réserver quelques surprises de taille-

Tout est dit, admirez le spectacle, et bonne chance aux combattants !

Bruit quelconque de téléportation OUAHHH!!! Aïe! Je viens de m'étaler par terre... Bouah, c'est crasseux et poisseux... Merde... J'ai l'impression que des clodos ont pissé par terre... C'est mon jour de chance. Au fait je suis où là? Et mes blessures? Je suis guérie... Miracle! Donc, comment on m'a amené ici? C'est un... Miracle! Il est repartit... La dernière fois il avait été tellement classe... Pourquoi doit-il forcément se mettre de nouveau à déconner? Il faudrait un... Miracle! ...Pour qu'il redevienne un peu sérieux. Je tiendrai du miracle lorsque je suis sérieux? STOP! On recommence pas ce jeu de jeux de mots boiteux du dernier combat. Bon il faut que tu te lèves. Non maman, laisse moi dormir encore un peu. Je veux pas aller pourrir la gueule de quelqu'un. Lève toi et marche! C'est bon, j'y vais. Je me lève donc et je... MAMAN!!! Quoi encore? Non mais ce que tu réponds en plus. Qu'est ce qu'il y a? Des... Des... Des... DES CLOWNS! Et alors? J'aime pas les clowns! C'est ça, c'est ça. C'est pas tout ça, mais j'ai un peu de boulot là, donc débrouille toi. Non mon ange gardien ne m'abandonne pas! Que vais-je faire sans toi? Aide toi et le ciel t'aideras. A plus tard.

Je me sens seul d'un coup... Seul, perdu et abandonné dans une immense salle des miroirs remplis de décorations clownesques... Regardez les dans la pénombre avec ces grands sourires, ce regard vide et ce je ne sais quoi de démoniaque... J'en pleurerais presque. Bon, je peux sécher mes larmes, l'ambiance glauque est posée. Plus la peine de faire semblant d'avoir peur. Où se cache le pauvre troufion que je dois dégommer? Je me mets un peu à marcher parmi les miroirs de ce palais des glaces. Tiens, mais quel est ce reflet? Sans doutes mon ennemi. Il me semble loin, donc autant le provoquer si il voit à travers un miroir quelconque ce que je vais faire. Je défais ma ceinture, je baisse le pantalon, j'enlève le caleçon et... Je lui montre élégamment mon magnifique derrière. Quelle action... Non, mais je vous jure...

Invité *Invité*

Je... A la garce ! Où est-elle ? Hein ? Mais c'est quoi cette connerie ? Je saigne plus, j'ai plus d'entaille et elle a disparu. Hikari a disparut aussi vite que ça ? Et puis c'est quoi le délire là ? Comment ais-je atterri dans cette salle ? C'est genre comme dans les fêtes foraines, le vieux manège à la con là avec plein de vitre, merde comment ça s'appelle déjà ? Une galerie des glaces... Non, enfin on s'en fou, une salle avec des miroirs partout quoi ! Un truc chiant où tu te cogne presque à chaque pas... J'étais donc là dedans, debout à observer tout autour de moi, des miroirs, des miroirs et encore des miroirs... Des chemins se dessinaient au milieu des différentes glaces et autres vitres transparentes. Des décorations plutôt... clownesques voir clowniques, cela ne se dit pas ? Ah... Dommage cela sonnait pourtant bien. Bref, donc en sommes, pleins de masques de clowns, des grosses pantoufles, des perruques et autres déguisements et accessoires farfelus que ces débiles utilisés. Oui des débiles, les clowns sont débiles, ils prétendent faire rire avec des gags pour enfants, honnêtement, qui rigole d'un clown ? Personnellement, le seul moment où je rigole d'un des leurs, c'est lorsque je le frappe... Autrement non, ces personnages inventés qui se prétendent faire dans le burlesque... Très peu pour moi. Je grognais donc et mis un coup de pied dans une des savates trop grandes pour eux. Et puis cette lumière ! La pièce à l'air d'être opaque, à moins que nous soyons déjà dans la nuit... Mais la salle n'était éclairée que par des néons de couleurs rouges, oranges et blanches, avec des pointes de jaunes... Des couleurs de clowns quoi... On était où là ? Dans la salle de répétitions de ces crétins ?

Mais cette sensation de survivre et de terrasser la personne qui se dresserait face à moi était toujours présente, la même que celle qui était présente précédemment... Allais-je à nouveau jouer mon rôle d'ange rédempteur ? Non... Ce rôle est pour Akito, maintenant que moi, Agito, ai la place, je vais plutôt me mettre dans le rôle de l'ange déchu... Ouais c'est cool. En même temps, à cause de ce vieux costume, je peux pas être crédible... Oh et puis fuck, je vais m'en tenir à Agito, les dent de la mer... Non, juste Agito enfaite... Et de quel droit aurait-elle le droit de connaître mon nom ? Hatsu suffira !
Et mais, il était là le mécréant, à me montrer ses fesses, non mais regardez le ! Il s'exhibait devant moi comme si de rien était... Le vil faquin ! L'atroce petit clampant ! Je me mis à rire, il était con... Je levai aussitôt mon majeur en l'air et lui fis, comme à mon habitude, un doigt. Et me dérobai de sa vue. J'essayais malgré les vitres de me rapprocher de lui de manière discrète... Gardant mes bras dans leurs formes humaines pour le moment.

Le combat qui s'annonce sera probablement difficile. Malgré toutes mes clowneries, je ne dois pas oublier mon sérieux et mes vrais désirs. Ce que je veux est très simple. Je souhaite arpenter éternellement les champs de batailles. Je me forgerai un esprit et un corps toujours plus puissants afin de continue mon existence épicurienne. Et un jour lorsque la vieillesse aura émousser le fil de mon esprit on viendra m'abattre. A moins qu'auparavant intoxiqué par mes victoires je ne succombe au champ d'honneur. Telle sera ma destinée... C'est la destinée d'une épée... Une destinée faite de désespoir... Mais qu'il y-a-t-il d'autre? Juste la violence. Après tout l'art d'être un guerrier est la seule façon d'équilibrer la terreur d'être un homme par la merveille d'être un homme. Nous oublions dans les bras d'une joie primitive et d'une rage ancestrale la vanité de notre existence. En faisant cela nous vivons en étant des hommes, sans craindre de tenter de vivre. Certains le font avec le travail, d'autres avec la religion, d'autres avec la drogue, d'autres avec la famille... Mais ce sont tous des menteurs... Il n'y a rien de durable, non rien en ce monde... Pas même les mensonges...

Notre terreur ne peut-être cachée jusqu'à notre mort... C'est pourquoi la société vit dans une semie-hypocrisie aveugle afin de forcer les hommes à vivre une vie vide de sens... C'est pourquoi j'aurais voulus être une épée. Afin de pouvoir avoir un but et une raison de mon existence... Pour trancher tout ce qui s'oppose à moi... Au moins j'ai une consolation en tant que guerrier... Celle de connaître la mort et de comprendre que la vie n'est qu'une bougie dans le vent... Je sens le vent souffler dans ces lieux. Malgré l'air lourd et moite je sens le vent de la mort. Elle est là nous susurrant à l'oreille de son souffle glaciale un message morbide qui guidera ce combat. Je dois le tuer... Non, je vais le tuer... Je n'ai que ce désir. Mes yeux n'expriment plus que cette folie. Je me concentre de toutes mes forces et prépare mon épée... J'utilise ma longueur d'onde, que j'ai puérilement nommé Soul Injection, dans le but de tout détruire. Je me saisis alors de mes deux pistolets jumeaux et me déplace à la recherche de celui que j'ai entrevu il y a peu. Je le vois, je l'ai en visée... Enfin peut-être n'est-ce qu'un miroir, mais qu'importe car je tire.

Invité *Invité*

Une foire, ouais ça devait être cela. Mais comment j'ai fais pour arriver dans cet attraction ? J'avais été absorbé par je ne sais quoi dans l'autre salle qui était, je devais l'avouer, bien plus étrange que celle ci ! Passer d'une salle avec des guillotines, des tombes et un magnifique ciel ensoleillé à une vulgaire galerie des glaces... Je détestais ce « manège », si on pouvait appelait cela comme tel. Non sérieusement, comme on peut aimer rentrer dans une sorte de labyrinthe fait de miroir et de vitre transparente dans laquelle on se cogne une fois toutes les quarante secondes. Dites moi où est l'intérêt de se faire mal et, à l'occasion, de se perdre ? C'est stupide et cela ne me fais nullement rire ! Et lorsqu'en plus, je sais que cette salle est une sorte d'arène mettant en scène le petit plaisantin que je venais de voir et moi, dans un combat qui est sensé déterminer un gagnant et donc, un perdant... C'était pathétique, mais le combat en valait la peine, l'odeur, la chaleur et le goût que dégagé le sang chaud de mes victimes étaient plus agréable que presque tout en ce bas monde. Je continuais donc de me déplacer assez rapidement en zigzaguant tant bien que mal.

Il commença lui aussi à se mouvoir. Mais je pouvais voir qu'il était armé, de deux pistolets. Un combat totalement différent s'annonçait dans lequel, contrairement au précédent, je n'excellais pas. Je devais l'approcher, sinon il gagnerait à coup sûr. A moins que...
J'accélérais le pas afin d'essayer de le contourner, en soit une chose assez stupide puisque l'on se voyait mutuellement... Mais par la faute de ces maudits miroirs, nous ne connaissions, ni lui ni moi, la position exacte de l'autre. Je jouais donc de la résonance de ma voix.

Tu as finis de faire ton numéro, Saltimbanque ?

Je continuais de marchais rapidement, mais comme à chaque fois dans ce genre d'attraction, à croire que c'est fait pour, je me cognai le nez dans une vitre transparente... Posant la main sur mon nez, j'entendis alors un coup de feu non loin de moi... Merde, je saignais du nez et il n'avait pas l'air aussi gentil que cette Hikari. Il va falloir que je me grouille. Je me relevais aussitôt après avoir entendu un miroir se briser suite au tir et repris ma marche rapide. Laissant couler le sang de mon nez jusqu'à ma bouche... Je m'en délectais.

Des bruits de détonations... Des sons de cassures faisant écho dans le lointain... Une folle envie de vaincre... Et désormais cette odeur très légère de sang... Tout cela refait surgir des tréfonds de mon âme les souvenirs des guerres que j'ai mené. Cela refait surgir des tréfonds de mon esprit les souvenirs de la douce violence. Je me sens pleinement moi même et je ne peux retenir ce sourire carnassier qui s'affiche sur mon visage. Cependant mon regard reste toujours aussi concentré et perçant, car jamais il ne faut laisser le plaisir empiéter sur ce que l'on doit accomplir. C'est pourquoi mes tirs restent nourris afin de débusquer ma proie de mon terrier. Je brise des miroirs, je brise des reflets, je brise des illusions gênantes. Des pluies scintillantes et tranchantes s’abattent sur moi, déchirant aussi bien ma chair que mes vêtements.

Ces piètres blessures et cette légère souffrance m'aident à mieux maintenir la même vigueur à la tâche, me permettant d'ignorer sciemment un adversaire trop loquace pour mon humeur. Il faut conserver cette pression qui l'affaiblit psychologiquement. Ce sera mon avantage sur lui, mais ce ne sera pas le seul à ma disposition, car je charge une nouvelle fois ma longueur d'onde dans Beath la terrible épée que je porte, ce sera le second Soul Injection d'effectué, mais c'est toujours insuffisant pour ce que j'espère accomplir en une attaque. Si mon adversaire ne se dévoile pas, il me laissera tout le loisir pour finir cette préparation qui amènera la fin de ce combat dans ce lieu détestable. Je n'aime pas les miroirs. Ils ne renvoient jamais que ce que veut voir quelqu'un dans un miroir. Mon reflet m’insupporte. Je hais ce que je semble être dans un miroir... C'est pourquoi je n'aime pas les miroirs et que ce lieu ne sera pas mon tombeau. Il est bien trop indigne de moi.

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