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 [Mission] Dans tes rêves

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[Mission] Dans tes rêves Empty
MessageSujet: [Mission] Dans tes rêves [Mission] Dans tes rêves EmptySam 18 Déc - 23:55

    Les images se succédaient en vitesse qui dépassait la capacité de ma vision. Je ne me forçais pas à voir tous les détails, je fixais simplement la fenêtre, voyant les traits verts mêlés aux traits bleus, la vitesse de la machine faisait que le paysage était balayé… entièrement… ça me laissait perdue, une perte anormale que je ne cherchais pas à fuir. Ce matin, j’avais décidé de passer ma journée ailleurs, je voulais quitter l’appartement, la ville, et même Shibusen. Je n’ignorais pas que c’était une journée d’études, mais qui disait que j’étais disciplinée pour commencer ? Au guichet, j’avais choisis la mission qui me mènerait le plus loin… ce fut alors une à l’Asie. Mon départ fut des plus aisés. Au lieu de prendre la tournure à droite pour aller en salle, je prenais celle d’à gauche pour sortir de cette école. L’intendant ou le surveillant ou le gardien, j’ignorais sa classe, un homme qui devait faire partie de l’administration de l’école m’arrêta me demandant où j’allais. Je le fixais, de mon regard vert perçant. ‘Je m’absente !’ Répondis-je. Je repris ma route. J’avais déjà vu son visage, il ne m’était pas étranger. Me retournant le fixer une dernière fois je me rendis compte, le cour que je séchais, c’était le sien ! Fabuleuse image celle que je donne à mes professeurs, pas que je me force vraiment à la travailler !

    Les traits embrouillés devenaient de plus en plus clairs, les silhouettes des objets prenaient un aspect plus connaissable. Le train s’arrêtait. Les arbres furent distincts des murs de la gare. Il me fallut pourtant quelques secondes avant de me redresser de cette position étrange où je me trouvais. Retirant mes mains des poches, l’odeur plaisante emplissait mes poumons. L’odeur provenait de l’océan ! J’avais justement remarqué quelques missions accessibles à une élève de mon rang qui pourraient me conduire plus loin d’ici, mais l’océan m’avait dissuadé de choisir celle-ci. Descendant, je laissais le vent guider mes pas vers l’océan.

    Le temps me survola comme le faisait le vent. Et la beauté de l’océan me convainquait de rester… je ne l’écoutais pourtant pas, j’avais du travail à bien faire ! Traînant pourtant mes pieds non par lassitude mais pas indécision. Je quittais l’endroit gardant en main un coquillage qui fera mon souvenir de cette mission. J’étais à quelques minutes du laboratoire. Montant au quai, je suivais les indications fascinantes que cette ville possédait. La technologie que cet endroit possédait était largement supérieure à celle de tous les endroits que j’avais visités. Je n’y faisais pourtant pas attention ! Je ne suis pas une amante de technologie ! Je ne pouvais pourtant pas cacher ma stupéfaction interne devant les véhicules et les machines qui emplissaient l’endroit. Par exemple, cette statue en forme d’homme, ce rebot si bien travaillé qui servait de guide. D’ailleurs, pour éviter de perdre encore de temps, je m’adressais à l’engin demandant l’office de technologie. Ses roues commencèrent à tourner, et il avança à vitesse raisonnable. Je le suivais.

    Vous y êtes’ M’annonça-t-il pointant une porte gigantesque, l’immeuble n’était pas moins impressionnant. Montant les dizaines de marches, un homme m’attendait à l’entrée, regardant sa main gauche, une lumière en surgit et dessina au vide une montre. Parfaite projection. J’en conclus une chose, j’étais en retard ! L’office à Shibusen avait sûrement communiqué l’heure de l’arrivée du train au personnel ici. Je ne pus me retenir de soupirer.

    Shirahahime Gnewava ! Vous êtes en retard ! Votre insouciance est bien décevante ! D’ailleurs… Vous êtes nouvelles à Shibusen ! L’ordre comprend-t-il réellement la situation ?’ éclatant dans un récit monotone et si déplaisant ! C’était la première fois depuis des années que j’entendais mon nom complet ! J’en grimaçais, mais pas plus. Pas qu’entendre mon nom me déplaisait, mais entendre une telle personne le prononcer, avec son air supérieur et sérieux… je me frotte le crâne sous son regard qui marqua encore une fois une déplaisance. Il me fit pourtant signes de me suivre ce que je fis. Il continua ses paroles : ‘Je devrais peut être ré expliquer la situation à une gamine comme toi, cela te montrera peut être que tu as choisis la mauvaise mission ou la mauvaise course ! On parle de MA MACHINE ICI !! La victime d’hier soir est déjà la dixième ! Nos rebots de nettoyage ont réussi à camoufler la situation, ils nettoient toute trace de sang… Ces personnes mortes sont annoncées disparues, notre village n’a JAMAIS connu de disparition !! Maintenir la paix est devenu une sacrée histoire ! Ma machine étant la dernière à être parue, on la soupçonnera !’ J’écoutais avec une concentration non accentuée. Les couloirs donnaient à d’autres. On arrivait enfin à une porte en fer, il introduit sa carte de reconnaissance, se mit dans une petite salle à droite qui établit un scan à son corps entier. Ils avaient bien sécurisé les machines une fois que ce problème s’était enclenché !

    La porte s’ouvrit dans un vacarme grave. J’entrais alors. L’endroit était fascinant. Des inventions de toutes sortes encore plus développées que celle dans le village y prenaient place. Il m’invita à voir sa machine de rêves… cette idée entière d’intrusion dans les rêves profonds d’une personne me déplaisait. Je n’en voyais d’ailleurs pas la raison. Croisant mes bras, il m’expliqua un principe de fonctionnement inutile à savoir, puis me déclara la dernière personne à avoir utilisé cette ‘machine’. Il jubilait clairement d’énervement ! Je ne changeais pas mon expression intimidante et n’importe ce qu’il disait n’arrivait pas à me faire parler.

    … Tu… ne t’es pas trompée de travail par hasard ? Tu n’as pas choisis la mauvaise mission ? Ton air me montre qu’avec ta présence on aura plus de problème !! TE RENDS TU COMPTE DE LA SITUATION ? GAMINE ? À cause de CE PROBLEME MA MACHINE NE SERA PLUS INDUSTIALISEE’ Finit-il par cracher en fureur. Je relevais mon regard fixer ses yeux écarquillés. Il était peut être temps de répondre à toutes ses paroles inconvenables et mal placées. Je croisais les bras, aisément inspirant le long du mouvement. Au moment où j’entrouvris ma bouche, j’entendis un mouvement anormal derrière moi. Puis ma concentration s’abattit sur quelque chose qui avait pénétré mon périmètre. ‘Merde’ fis-je en me retournant. Et en effet, je m’étais retournée à temps. Un homme à yeux blancs m’attaquait épée en main. Pas la peine d’indiquer que les épées qu’on pourrait trouver dans un laboratoire seraient inévitablement électrisées… Il ne fallait pas que cette chose me touche ! Marchant d’un pas vif en arrière, je me retourne au trajet, attrape le savant de l’arrière de son col et sautant quelques mètres plus loin. L’attaquant ne trouvait pas de peine à suivre notre vitesse. Posant le savant à terre, je me retourne prenant une position baissée, le poursuivant établit un coup horizontal visant mon coup, ce que j’avais évité facilement. Ce n’était aucunement un expert en art, on aurait dit un amateur. Et un amateur face à un maître… ça ne marche aucunement pas !

    M’avançant aisément d’un pas, je tenais son bras, et pivotant derrière son dos, je l’invitais à suivre d’obligation mon mouvement, la vitesse de celui-ci le fit tomber exactement comme il fallait. Appuyant sur son poignet, il relâcha l’épée, mais c’était trop tard, j’avais déjà brisé son poignet. M’emparant de l’arme, je remarquais que le bouton bleu que j’enfonçais immédiatement. L’électrisation de l’arme s’éteint. J’avais alors en main une épée, la plus mauvaise épée que j’eue jamais utilisée ! Mais elle pouvait couper, peut être ! La tête de cette créature à forme humaine pouvait très bien me servir de test ! Alors que l’homme se redressait, je lui rendis le même coup qu’il avait tenté de m’offrir. Mais mon coup ne rata pas sa cible. Le fabricant resta ému. Entrouvrant sa bouche. Le corps de l’attaquant gisait à terre. Pas une goûte de sang ! Mon intuition était juste !

    Il y’en a deux !!! DEUX AUTRES ENCORE’ S’écria le fabricant. ‘HATES-TOI DE LES TUER !’ Je le fixais… avançant de pas bien mesurés, je m’accroupis face à lui. ‘Enfoiré ! Je ne reçois pas d’ordre d’un retardé ! Des vies tombent, et tout ce que t’importe est ta machine ?... Oui, je ne suis pas venue donner des leçons de moral ! Je suis peut être une envoyée de Shibusen, mais j’en ai déjà coupé des tête HUMAINES ! La tienne me déplais, la chopper ne sera qu’un jeu d’enfant pour moi ! Arrêtes alors tes conneries avant que je te bute le q*’ Lui articulais-je à la figure. Lire dans son esprit était un jeu d’enfant. C’était sûrement un grand savant, mais c’est un dénué de sens humain, un retardé de ceux que je haïssais le plus ! Un qui vénère la machine…

    Sortant de l’endroit, une fois que je m’eus assuré que personne d’autre y était. Je sortis de l’immeuble. Cherchant dans ma poche mon badge Shibusenien, je l’accrochais à ma poitrine. Ç’allait attirer l’attention des deux autres peut être. Marchant un peu partout dans les ruelles du village, je n’avais pas vraiment de cible fixe. Ça commençait juste à m’énerver. Mais à mon grand bonheur, j’entendis un cri retentis de l’océan. Une foule de gens remontait vers la ville. Moi, j’avançais vers l’océan. Mes petites minutes aux bords de celui-ci n’étaient pas suffisantes, j’allais en avoir d’autres, j’en étais comblée. Mais juste avant, je ne pouvais pas permettre un second meurtre, raison pour laquelle je survolait le village de toit et toit en sauts vifs et précipités. Arrivant sur la plage, un homme à yeux absent tenait à son tour un couteau et attaquait n’importe comment. Je saute un dernier sot qui m’approcha suffisamment pour devenir moi-même la cible de la créature. Il vint attaquer, la vitesse du mouvement étant lassée me permettait de l’arrêter. Levant mon pied droit, je lui livrais un balayage qui le fit tomber, empoignant ma main, je frappais son crâne qui se brisa. Dans le cas d’une personne normal, ce coup aurait causé des saignements internes et un handicapes certain. Mais dans le cas d’une marionnette, briser les os ne ferait que faire traîner les mouvements de la créature.

    Je relève mon regard et en effet. Deux autres hommes étaient là. Le plus loin n’avait pas le regard absent, j’en déduis qu’il était peut être le marionnettiste. Me relevant, je courais vers le premier avec une vitesse surprenante. Le sable diminuait largement ma vitesse normale, mais il ne la tuait pas ! Frappant d’un coup de main le premier au passage, je disparus utilisant mon mouvement phénoménal pour apparaître près du marionnettiste. En position, paume ouverte, je le frappe en plein poitrine à l’exacte endroit du cœur, lançant une quantité de ki. Le coup à lui seul dans des conditions physiques parfaites devrait arrêter les battements de cœur. Mais pour ne pas laisser de place au hasard, je lançais du ki. L’homme tomba illico. Je le regardais. En silence. Les deux autres derrière moi n’ayant plus personne à les contrôler ne bougeaient plus.

    Je n’essayais pas de mettre en question le déroulement… j’ignorais beaucoup sur ce monde, je venais tout juste de découvrir une chose. Cet homme à mes pieds n’était pas un humain, c’était un pré démon. On me l’avait enseigné à Shibusen. Je me retournais voir l’océan. Une légère amertume m’emplissait. L’océan connaissait quelques uns des mes souvenirs douloureux. Ainsi, maintenant, il en voyait un autre. Je soupire. Puis m’assis à terre, regardant les vagues.

    Les villageois ne revenaient pas, ils regardaient de loin puis s’éloignait de nouveau. J’avais l’océan entier pour moi seule, ça méritait d’ailleurs le sourire que j’affichais. Le responsable de Shibusen vint me rejoindre. Il resta d’ailleurs quelques mettre de loin, observant indiscrètement mon sourire. Il fut suivit par le fabriquant. Il n’avait pas besoin de parler pour que je comprenne ce qu’il pensait à présent… il était sûrement un ingrat qui valorisait plus ses machines que les vies humaines, mais il savait reconnaître un maître quant il en voyait un. Il se laissa tomber sur ses genoux.

    Inventes donc une autre machine qui pourrait donner à l’âme vivante sa vraie valeur ! Ou qui pourrait redonner vie à ces personnes mortes à cause de ta bêtise ! … Une machine a peut être sa valeur, pas autant qu’une âme vivante !’ Marmonnais-je à voix audible. Me redressant, je prenais le chemin vers la gare… l’intendant Shibusenien s’occupait du reste. Ma journée m’avait sûrement redonné plusieurs questions. Mais elle m’avait ouvert les yeux sur une chose… je regarde le coquillage avant de le remettre en poche. L’océan malgré toutes ces années n’avait pas perdu sa beauté ! Car la beauté du vivant ne se perd qu’à sa mort.
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