| | [Bal de Noël] Trouver ce que jamais su chercher | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: [Bal de Noël] Trouver ce que jamais su chercher Mer 22 Déc - 1:05 | |
| [HRP]mon coeur est au rp, alors tant pis pour le quota de ce premier post, j'enfreins la règle n°5 ET les codes du bal classique =P[HRP]Ouch! Ma tête a dû heurter le sol, ça fait un mal de chi-quoi? Etrangement, je n'ai aucun mal de crâne, et...mais quel est cet endroit? A mon souvenir j'étais bien dans un..tout autre endroit! Je suis debout en plus! Je m'étais pourtant senti fléchir, accoudé au comptoir de cette boîte de Death City, un schnaps à la main et l'ennui à l'esprit et surtout, partout dans le corps comme une frustration de me trouver dans une discothèque plus peuplée par les désespérés, les sans famille et les junkies qui voulaient piquer leur coup d'un soir que de véritables canons potentiels à aller draguer. Voilà pourquoi je m'étais dit *noyer cette nuit de merde dans l'alcool, et pourquoi pas? Bien la première fois que ça m'arriverait...* Après tout, mes cinq derniers noëls avaient été plutôt variés et festifs pendant mon voyage à travers le monde...Mais était-ce la véritable raison qui m'avait poussé à demander un schnaps? N'y avait-il pas...une autre raison, bien enfouie, une autre honte entassée dans le cocktail sordide des mélancolies et des regrets de...mon coeur?"...Kenyo?"Cette interpellation me rappela à l'actuelle réalité. Cela ne pouvait être qu'elle, sûrement une voix que j'aurais reconnue non pas entre mille ni millions mais parmi toutes les voix de la planète, parce qu'il me semblait avoir voulue l'entendre depuis des heures. La voix de S'hira.
Elle se tenait là...et semblait aussi perdue que nous tous. Car nous étions plutôt nombreux à nous tenir là, au milieu de ce décor qui pouvait ressembler à n'importe quelle rue de n'importe quelle ville fêtant la nuit de Noël, mais qui possédait ce quelque chose d'impalpable qui en faisant un lieu...unique. Tournant un instant la tête d'un côté et de l'autre, je repérai nombre de personne que j'avais déjà rencontré, à Shibusen qui plus est: Musashi, Siolith...Kilari...Hikari qui semblait échanger de profonds regards avec la tronçonneuse par ailleurs... Tout cela était bien étrange, mais la surprise de retrouver Hime ici et...cette musique terriblement stimulante me perturbaient. Je sentais que j'allais faire quelque chose d'irrémédiable, et je ne savais quoi, mais cela venait à toute vitesse, de manière incoercible et...je croisai son regard; en ne comprenant qu'à ce moment là que c'est ce que j'avais cherché partout ce soir dans Death City sans le trouver, ce dont je n'allais à présent plus pouvoir me détacher... Ses yeux...qui me donnaient plus envie de m'effondrer dans l'oubli que le souvenir de la voix et des bras de ma mère, qui m'élevaient à des hauteurs plus impressionnantes que les pics de l'Himalaya, qui faisaient chanceler mon esprit plus qu'aucune merveille jamais découverte en ce monde... Tout ce que je savais d'elle jusqu'à maintenant, le peu qu'elle m'avait appris, ce que j'avais découvert, et tout son être encore qui m'était inconnu étincelait en elle par le miroir de son âme. Et...tremblant...tremblant , oui je le sentais, de crainte ou de je ne sais quoi, quelque chose que je ne comprenais toujours pas, je n'arrivais plus à me contenir face à ces captivant astres d'émeraude qui daignaient m'adresser en retour une fixe attention... C'était...tellement émouvant; jamais je n'avais pu exprimer un tel sentiment aussi parfaitement, depuis toutes ces années que mon cœur était empli de négation et d'ombres, ce regard qu'elle me rendait ramenait tout ce qu'elle avait rendu en moi plus positif depuis son arrivée, depuis son entrée dans ma vie... Inexorablement, sujet au séisme intérieur que subissent tout ces jouvenceaux, mais de même qu'eux mû par un courage à moitié fou, je me dirigeais alors vers elle au son de cette musique dont chaque note me soufflait...d'y aller!
Et d'un ton ferme, mais dénué de l'habituel timbre impérieux, puis doux à la fois, et là aussi sans inflexion ironique ou mielleuse, comme le parfait gentlemen transi que je n'avais jamais été:"Dansons, Hime." |
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| Sujet: Re: [Bal de Noël] Trouver ce que jamais su chercher Mer 22 Déc - 3:22 | |
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>)=>>)<>S’aurait du être une déception !<>(<<=(< <>Mais ce fut un... plaisir?!!<>
Quelques minutes avant, quelques secondes qui paraissaient éternelles à cause du poids de l’incompréhension. Etait-ce le sol qui bougeait de lui-même dansant en légères tornades qui se succèdent puis s’avalent entre elle. Ou était-ce le ciel qui perdait la notion de la hauteur, et qui s’abattait sur moi sans réserve ? Cette lumière que je voyais à travers la fenêtre de ma chambre me faisait perdre la raison. Que ce soit vrai ou que ce soit une illusion… l’endroit n’était plus, et les lois de l’univers se trompaient, elles se perdaient, et elles prenaient la joie de m’égarer…
Une chose était sûre. Je fus prise par le rêve. Je fus avalée par le mouvement désorienté du monde qui m’entourait.
***
J’entrouvre mes yeux. La première chose que je pus voir était ses yeux, ses pupilles, son regard. Et des miens je voyais les siens. Une nuée de joie me pris. Me relevant d’une position que j’ignorais. L’univers ne dansait plus, ou du moins, pas autant que mon cœur le faisait. Comme si mon cœur aussi ne voyait que le sien ! J’avançais. Sourire indiscret mais autonome. Je m’arrêtais à quelques pas. L’océan d’une chaleur étrange m’inondait. Je restais là, regard posé sur cet être, âme pliant les souvenirs, ravivant des instants aussi médiocres les uns que les autres… mais haut combien ils me paraissaient beaux !
Frappée pas l’image, d’abord, faut il avouer, je ne pus me secouer ! Ce n’était pas Jin, pourquoi alors toute cette joie ? Pourquoi n’étais-je pas dessue ? Ou est-ce mon subconscient qui me joue des tours ? J’entrouvre mes lèvres toujours prise par l’impulsion.
‘Kenyo !! ?’ Laissais-je filer, m’exclamant mais surtout m’interrogeant. J’eus ma réponse aussitôt. Il répondit à l’appellation. Perdais-je ma raison ? Oui ! Sûrement ! Car tous ces sentiments qui m’enflammaient incontournable ment lui étaient dédiés… c’était une blague, non ? Loin de cela, c’était un rêve ! Ce devait être un rêve. Sinon, mon esprit perd sa raison ! Bien qu’à l’instant présent, je m’en moquais ! Que ce soit un rêve ou une réalité, ce que je ressentais était preuve que mon sol fondait vraiment, que mon ciel tombait vraiment ! Que ma paranoïa s’emparait de moi… et je me laissais prendre, cible facile d’un si grand délit… celui d’être si heureuse de le voir lui sans aucune déception. J’oubliais alors, ou m’oubliais-je consciemment ?
"Dansons, Hime." M’annonça-t-il. Je fixais sa main puis ses yeux. Que ce soit vrai ou que ce soit la folie parfaite, je m’en moquais ! La lumière émanant de lui, de ses yeux m’aveuglait ! Je souriais bêtement baissant ma tête, puis la retournant cacher cette expression qui m’échappait moi-même. Croisant mes bras humblement, je repris contrôle de ma frimousse retrouvant mon expression normale. Fixant sa main du coin de l’œil, je soupirais délicatement. Détachant mes bras, troublée par l’invitation à laquelle je ne trouvais de réponses. Je mis une main sur ma hanche frottant ma chevelure de l’autre. Désemparée et désespérée. Levant la tête en haut, détournant mes yeux. Un léger ton désolé.
‘Pas que je sache vraiment danser !’ Boudais-je, murmurant les mots à moi-même. C’e n’était pas Jin, c’était Kenyo ! Et au lieu d’être déçue, j’étais… inexplicablement heureuse.
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| Sujet: Re: [Bal de Noël] Trouver ce que jamais su chercher Sam 25 Déc - 13:59 | |
| Elle semblait un peu décontenancée alors que nous n'étions qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Bordel, je m'étais avancé comme un muffle, me croyais-je dans un rêve ou tout acte même presque illogique semblerait bénin? Cet endroit était une réalité, même si plutôt fantasmagorique...Je sentais que cet endroit exacerbait des aspects de moi même que je ne préférais partager avec personne, des choses que je ressentais comme précieuses et dangereuses à exposer...mais pas avec elle. Pour une fois, j'avais l'impression qu'une tension âgée de presque deux décennies allait pouvoir se lâcher...Mais en aparté, une question stupide survint: cela faisait longtemps que je n'avais pas dansé, en serais-je encore capable?... Considérant cette question que je me posais, une petite question naïve, de celles que je n'osais jamais me poser, je me dis alors que c'était sûrement que les choses allaient en s'améliorant. Je...me détendais.
"Je ne suis peut-être pas Michael Jackson, mais tu crois que j'ai passé toute mon enfance à jouer au voyou?...Tu me fais confiance?"
Je saisis alors sa main qui se crispait à tenir sa hanche, l'attirant légèrement vers moi, et de l'autre bras entourait son autre côté. Ah bon dieu, que cette scène était remplie de clichés! Ces choses que ce que je prétendais être voulait bannir en tous lieux et toutes circonstances, cette émotivité, cette envie d'être avec elle, ces phrases qu'ont a l'impression d'emprunter à au moins vingt films! Tout ce laisser-aller au romanesque stéréotypique, dont j'avais toujours méprisé les instigateurs, j'en étais le principal acteur! Et bon sang, avec S'hira, ce que ça devenait bon...
Je commençais alors à l'attirer fermement vers moi, la tenant par la main et par la taille, ma main dans son dos. Mes premiers pas commencèrent à se calquer sur le rythme de Rock My World. Je n'avais presque pas perdu la main, à ma grande surprise, si bien que les pas de rock mêlés de valse et de breakdance que j'entamais commençaient à s'imprégner dans ma cousine, qui semblait cependant avoir un peu de mal à débuter. Bordel que tout cela devenait...trivial! La simplicité de ce que nous étions en train de faire, et de concert mon cœur explosant mes sentiments avec ce fond sonore tambourinant, tout cela me rendait confus et exalté à la fois. C'était la première fois que je me sentais monter ma naïveté sans que la honte ou une quelconque tentatve de retenue l'accompagne.
"Regarde ce que font mes pieds, puis écoute juste la musique et laisse toi guider..." Ah! Cette phrase qui rappelait de vieilles soirées! J'eus une pensée émue pour ces nuits plan drogue avec les rares amis que j'avais eu en Amérique, vautrés dans les vieux canapés bouffés d'un bouge, écoutant des vinyles de Gainsbourg, Pink Floyd ou Hendrix... Les quelques moments où je me lâchais quoi...les seuls moments ou la vie ressemblait à cet endroit. Seulement il n'y avait pas eu Shirahahime jusque là. Et je n'avais pas eu une telle envie de danser non plus, jusqu'à maintenant, où nous étions...presque l'un contre l'autre déjà... |
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| Sujet: Re: [Bal de Noël] Trouver ce que jamais su chercher Lun 27 Déc - 16:56 | |
| Ma main fut trainée par Kenyo. Je n’avais pas vraiment acquis à son invitation. Je me laissais pourtant aller. Comme les particules et petites graines de sables s’emportent avec le vent. Je me laissais emporter pas l’émotion, par l’instant. Le laissant guider mes pas bien que suivre n’eut jamais été mon fort. Je remarquais de plus en plus la musique qu’on avait allumée. Enflammant ses mouvements que j’essayais de suivre avec précaution. Car oui, j’étais sûre d’une chose. Je ne savais surement pas danser, mais les reflexes de mon corps étaient des meilleurs. Ça ne me prenait pas beaucoup de concentration, bien évidement. J’aurais vraiment gaffé si c’était le cas. Car de puis un moment, depuis que nos corps étaient en collés, depuis que sa chaleur m’étaient communiquée par le touché… je m’embrouillais ! Ce n’était pas la première fois. Mais ce que j’espérais c’est que ce ne soit pas la dernière. Il m’indiqua de suivre le mouvement de ses pieds. C’est ce que je m’emmerdais de faire depuis un moment. Et sans doute, je m’en sortais. Cette réplique d’ailleurs me rappela encore une fois un souvenir et j’en souriais. Les journées enfuies où j’étais encore la petite princesse de ma mère. Ces journées où Jin faisait tout pour m’apprendre à danser. Pourtant, je finissais toujours par mettre mes pieds sur les siens. Balancée par le mouvement de mon père. C’était… très amusant ! Les deux sentiments d’il y’a jadis et maintenant étaient tout à fait différents. Je souriais, surement. Mais pas à cause du souvenir. Je réalisais en fin que depuis le peu de temps que je l’avais connu, j’avais fait des choses que je n’avais pas faites depuis des décennies. J’en étais ravie ! Combien de fois avais-je fuis ce bonheur qui me nouait au silence et à l’écoute d’un battement de cœur si hâté ?
J’eus une envie, une que je voulais écouter. Une qui me convainquait d’ignorer mon caractère, mes qualités, mon arrogance. Une qui me détachait de moi et qui me liait au plaisir. Posant délicatement ma tête sur son torse je voulais entendre ses battements de cœur. Les seins. Je voulais comparer et voir si son cœur battait à l’unisson du mien. Ce ne fut pourtant que pour un léger instant car l’envie aveuglante m’avait déconcentrée. Je lui avais marché dessus. Je perdis mon sourire agacée. Regardant en bas, regardant mon pied. La première chose qui m’avait sauté à l’œil n’était pas mon pied… MAIS MON DIEU, que portais-je ? Je me détachais de mon cousin en sursaut. Observant plus concrètement mon allure. Je relevais mon visage cherchant un miroir qui pourrait ou ne pourrait pas être dans la salle. Mais à mon plus grand bonheur, un y était. Je me précipitais d’y aller. M’arrachant la paire de sandales que je portais et qui m’empêchais de marcher juste. Atteignant ma destination. Je regardais cette personne, je regardais le reflet, je me regardais.
-‘C’est TROP même pour un rêve ! MERDE’ éclatais-je grondant ma silhouette. Cela faisait des années que mon corps n’avait pas porté une robe… mon reflet me présentait comme une parfaite étrangère. Je ne me reconnaissais plus.
- Spoiler:
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