Voyager c'est bien, savoir où allez c'est mieux. C'est donc comme ça que l'on retrouve Amélia à l'aéroport du coin ayant eu une soudaine envie de visiter le reste du monde mais sans savoir quelle destination choisir. Ses yeux se baladent sur le tableau des différentes heures de vole et noms de lieu qu'elle ne prend le temps de retenir par pure flemmardise. En ayant visiblement assez de se prendre la tête comme ça pour quelque chose de si futile la magicienne ferme les yeux et indique une destination au hasard avec sa baguette, son sourire s'élargie en voyant apparaître les lettres de son futur lieu de vacance : la Colombie. Pays qu'elle ne connait qu'à travers leur café, boisson qu'elle ne boit même pas soit dit en passant. Comment ça c'est un crime? Depuis quand ne pas goûter à un breuvage est il un crime? Et surtout depuis quand les héros sont il des criminel parce qu'ils ne boivent pas de café? Toutes ces questions ne mènent nul part, poursuivons. Maintenant qu'elle savait où se rendre Amélia choppa la poignet de sa valise et fonça dans le tas de personne patientant pour embarquer dans le prochain avion. Et là vous pensez qu'elle va s'asseoir bien calmement dans un fauteuil et compter les nuages durant tout le vol? Faux! Comme Amélia à horreur de faire comme tout le monde elle à décidé de prendre l'avion en restant sur le toit de l'appareil en compagnie de son âne aquatique parce que sinon elle risquait de s'ennuyer ferme et commencer à causer aux piafs.

Cinq heures et 19342 nuages plus tard l'oiseau de fer atterrissait à la capitale de ce qui sera désormais connu comme le pays du café, du trafique de drogues, des émeraudes et du trafique d'émeraude caféiné pour l'italienne. Comme il fallait s'y attenre elle fut poursuivit et chassé de l'aéroport juste après avoir finis de s'être étirée un bon moment en haut de l'appareil parce que, mine de rien, cinq heures de vole à dos d'avion à vous le casse. Le dos hein, pas l'avion. Et attention vous autres car voici le moment que vous attendiez tous; la séquence à huit mille balles bourrées de lumières dans les yeux, de néon douteux et de panneaux lumineux sur de la musique populaire pour montrer en quatre minutes ce qui prit quatre heures à la magicienne pour visiter la cité, manger un morceau et effrayer deux trois délinquants avec son majestueux âne d'eau. Que de beaux souvenirs, tellement beaux qu'elle s'en souvient comme si c'était hier alors que ça vient juste d'arriver. La preuve étant qu'elle s'essuie actuellement toujours les bottes sur la face d'un dealer de brocolis en poudre, sale petite racaille. Le dealer, pas Amélia bien sur... Quoique vu ses origine flou il est probable qu'elle ai de la famille mafieuse quelque part dans le monde. Tout est possible, laissez la rêver bon sang!

Sinon, voyager c'est bien mais savoir ce qu'on veut faire ensuite c'est mieux. Voici un conseil pour ceux qui aime partir en aventure en choisissant leur destination les yeux fermés comme Amélia : ne faites pas ça. Non, sérieusement, c'est stupide et de loin la pire façon pour choisir son lieu de vacance. Bien entendu ça peu être fun au départ de découvrir de nouveaux endroits ainsi mais croyez moi quand je vous dit que c'est vite barbant lorsqu'on ne sait pas quoi faire. C'est comme ça que l'on retrouve une magicienne aux cheveux bruns affalé sur un splendide canapé à cent et quelques balles en train de siroter une brique de jus de raisin -sans paille parce que c'est plus classe- tout en racontant sa vie et tout ce qui cloche dedans au vendeur de meuble. Le pauvre homme louchait sur son jus de fruit et ne souhaitait qu'une chose c'est qu'elle s'en aille au plus vite avant de dégueulasser son jolie sofa. Et là elle fut bénis par une lumière divine, frappée par un éclair de génie et sauvé par une illumination soudaine! La jeune fille se redressa comme un seul homme en dépit de son sexe féminin et regarda avec détermination le plafond du magasin. Elle inspire profondément et hurle un MAIS C'EST BIEN SUR tonitruant tout en levant son poing au ciel plafond, réduisant au passage son jus de raisin en charpie au grand désespoir du vendeur et de son canapé au prix incalculable. Laissant l'homme n'ayant plus que ses yeux pour pleurer et son sofa fichu pour se moucher Amélia quitta la boutique en sautillant et fredonnant l'air d'un célèbre plombier moustachu faisant fureur au japon malgré ses origines italiennes. À moins que se ne soit l'inverse, ou les deux, ou aucun des deux. Dans tout les cas on s'en moque.


- Bon, c'est maintenant ou jamais. Pas vrai Melvin?


Sa main gantée caressa le museau aqueux de l'animal qui lui rendit son geste par un gentil coup de tête dans l'épaule avant de disparaître comme le lui ordonna sa maîtresse. Chapeau vissé solidement sur son crane, regard plus déterminé et cape trempé grâce à son âne la magicienne expira bruyamment et poussa d'une main décidé la porte de l'établissement et se retrouva ainsi la cible de mille et une paire d'yeux. Sans se démonter elle poursuivit, ses bottes résonnèrent sur le plancher comme des coups de sabot sur un carrelage nouvellement propre, le son ne changerait d'ailleurs en rien si le carrelage était sale mais passons. Comme les autres elle se dirigea tenta de s'accouder au bar mais sa petite taille ne lui permit point de se la jouer cool. Un barbu à sa gauche l'aida à grimper sur le tabouret en rigolant face à cette drôle de gamine essayant d'agir comme une grande personne, elle le remercia en levant son pouce en l'air puis redirigea son attention vers le barman en prenant un air grave.


- Servez moi un... attention suspens, Café.


Ses lèvres avaient bougé, ses yeux avait bougé, même ses sourcils avaient bougé et tout ça pour rendre sa demande aussi sérieuse que risible. On aurait dit un type jouant la première fois à un jeu en faisant comme s'il savait exactement se qu'il faisait alors qu'il se contentait d'appuyer sur tout les bouton en même temps. Oh oui, joueurs de Street Fighter et Tekken, c'est de vous dont je parle. La tasse contenant le mystérieux breuvage arriva enfin, jolie, ronde, petite et accompagnée d'une soucoupe possédant les mêmes caractéristiques. Le moment de vérité était enfin à portait de main, de bouche et de papilles gustatives! Première gorgée, c'est pas mauvais. Deuxième gorgée, ça pique un peu. Troisième et dernière gorgée et voilà son voisin de droite recouvert du café qu'Amélia venait tout juste de recracher avant de sortir un morceau de savon pour se décrasser la langue en jurant dans sa langue natale. Une fois sa brosse à dent, son dentifrice, sa bouteille d'eau, sa paille de fer, sa pierre ponce et son savon rangé elle se rendit enfin compte que son voisin qui était en faite une voisin venait de se faire aspergée par sa personne. La magicienne plisse les yeux en dévisageant de façon indiscrète la femme lui faisant face et se permet de souffler sur un mouton de poussière imaginaire prenant racine sur son épaule.


- Bouges pas t'as un truc là. Et voilà, c'est partit, pas besoin de me remercier je ne fais que mon devoir.

Plus que perplexe face à une telle réaction de la part de cette fille étrangement vêtue Amélia se tint le menton d'un air songeur. Dans un sens elle n'a rien à dire sur la tenue de cette femme étant donné que son propre accoutrement est des plus voyant pour ne pas dire ridicule. Ses yeux se baladèrent tantôt sur les drôles d'habits de cette dame tantôt sur son visage dégoulinant de peinture et café tantôt sur sa tasse vide immaculée posée sur le bar tantôt sur le barman nettoyant encoure et toujours le même foutu verre, à croire que tout les barman font ça peu importe le pub, la ville, le pays ou même la planète où l'on se trouve. Continuant de détailler la fille en silence Amélia finis finalement par se décider à parler pour encore une fois en venir à une conclusion n'ayant aucun rapport avec la situation actuelle. Ne vous en faites pas, vous serez vite habitué.


- Hmmm, maintenant que tu le dit c'est vrai que t'as un autre truc là. Et là. Et puis ça coule par là, tu ressemblerais presque à un clown! Oh non, pleure pas... elle ne pleure pas c'est le rimmel qui se fait la malle, Ne t'en fais pas le naturel rend bien chez certaines personnes aussi, tu n'as pas besoin de barbouiller ton visage avec tout ces artifices colorés pour te sentir belle!


Qu'est ce que je disais? Rien à voir avec le problème principale. Et sur ces bonnes paroles pleines d'entrain et réconfortantes que la magicienne tira son haut de forme sous le nez du bouffon à clochette et y plongea la main jusqu'au bras comme si son chapeau n'avait pas de fond. Tout ça pour en ressortir une grande palette de peinture qu'elle étala sur le comptoir avant de se mettre en quête des pinceaux qui sont supposés allez avec. Après quelques minutes de recherche inutile elle se donna une petite tape sur le front l'air de dire oh que je suis bête, ils sont dans ma poche lorsqu'elle se rendit compte qu'elle n'avait pas de poche et qu'elle n'avait pas très envie de repartir farfouiller dans son chapeau sans fin elle se contenta d'arracher la moustache du barman en se disant que ça fera tout aussi bien l'affaire. L'homme ne sourcilla même pas comme si la jeune fille venait de tirer sur un postiche. Je sais à quoi vous pensez et la réponse est oui. Oui. Oui c'est dégueulasse pour ce pauvre laveur de verre qui n'avait plus que sa belle moustache comme preuve de sa virilité. Oui c'est aussi dégueulasse pour la pauvre femme de peinture qui allait servir de tableau humain à l'artiste en herbe qu'était Amélia. Oui c'est aussi vachement dégueulasse de se faire peindre la tronche à coup de moustache trempée dans la gouache mais bon, que voulez vous, la bonne peinture est si cher de nos jours. M'enfin bref pendant que le reste de la clientèle terminé son breuvage caféiné, chocolaté ou alcoolisé Amélia avait sortit l'attirail du parfait artiste amoureux des arbre et des petits oiseaux. Béret, moustaches fine dessinées au feutre sans oublié l'inimitable moue et tricot bariolé et en fait on dirait plus un Français stéréotypé qu'un peintre. Il ne manquait plus que la baguette de pain tiens! Une fois son pain commandé sur Ebay Amélia se reconcentra sur celle qui deviendra sa prochaine et unique oeuvre à savoir le clown qui racontera sa réaction lorsqu'elle verra une fausse Française attardée en train de tremper la moustache d'un barman à l'hygiène douteuse dans de la gouache qu'on achète aux petits de maternelle dans le but de lui tartiner le visage avec comme s'il eu s'agit d'une tranche de pain.

Elle observait d'un air étrangement attentif les cartes remuant entre les mains de cette fille fraîchement remaquillée. Durant cette courte séance de maquillage Amélia avait eu le temps de se débarrasser vite fait de son costume tout en scrutant les cartes, elle était comme hypnotisée par sa façon de battre ces petits bouts de cartons colorés. Sans quitter ce spectacle miniature des yeux ou même écouter la question la brunette secoua la tête de gauche à droite pour répondre à la question du clown qui n'était pas plus avancé que ça sur la situation, ses sourcils arquées et son regard sceptique en étaient d'ailleurs la preuve même. Un rapide coup d'oeil vers le visage maquillé de l'autre suivit des cartes puis du sol et Amélia choisi de laisser les cartes à jouer de côté pour se réinstaller sur son tabouret. Jambes joins et mains appuyé sur ses genoux la magicienne tapotait son pied dans le vide au rythme d'une musique imaginaire en observant l'autre avec un sourire aussi grand que sa bêtise. Ses jambes était fermement collés l'une à l'autre et semblaient si inséparables que même un pied de biche n'aurait pu briser leur union plus que parfaite. Le regard innocent et son sourire en disaient long sur les pensées d'Amélia, elle attendait qu'une bonne âme ne lui répète la question à laquelle elle n'avait prêté aucune attention vu qu'elle était trop occupée à contempler le tour de carte. Et en tendant bien l'oreille on jurerait entendre des criquets jouer un air connu lors des moments de silence les plus embarrassants. Après cet instant de gêne intense et histoire de détendre un peu l'atmosphère la fille au haut de forme tendit la main en direction de celle coiffé d'un chapeau de bouffon sans cesser de sourire.


- Moi c'est Amélia, contente de te connaître, sa main se glisse de force dans celle de l'autre et la serre en douceur pour ensuite l'écraser discrètement pendant qu'Amélia attire un peu en avant sa nouvelle amie, Au fait tu peux me rappeler ta question? J'écoutais pas.


Son air d'enfant ingénue avait disparu en un instant pour laisser place à un visage et une voix horriblement sombre et grave malgré le fait qu'elle chuchotait. Sa main gantée ne relâche pas sa prise tant que sa question n'aura pas eu de réponse qui lui permettra de répondre à la question qui lui a été posé plus tôt mais qu'elle n'a bien évidemment pas écouté. Son excuse? Les cartes du clown. Oui, les CARTES! Cette fille jongle avec des cartes si bien que le peu d'attention que possède Amélia n'avait d'autre choix que de ce concentrer dessus. Souvenez vous, faites attentions aux étrangers couvert de peinture doués pour les jeux de cartes si vous voulez éviter le concert de criquet dans un café et cette phrase est vraiment bizarre une fois sortit de son contexte.

- Oh... Pourquoi, pourquoi? Tu veux qu'on forme un duo? Désolée, je suis sure que ton talent avec les cartes est exploitable mais je travaille seule! Je suis un âne solitaire, moi, madame.


Tout ça sur un ton du genre 'moi j'ai pas besoin des autres pour réussir' ce qui est vrai et aussi totalement hors sujet. Satisfaite d'avoir obtenue ce qu'elle désirait Amélia libéra aussitôt la main du clown déglinguée par ses soins. Ne prêtant plus attention un instant à la femme face à elle la magicienne pointa du doigt sa tasse à café et ordonna au barman aux poils de moustaches colorés de lui trouver un breuvage plus doux et si possible comestible. L'homme se retourna et farfouilla quelques seconde dans son stock pour en ressortir une brique de lait chocolatée qu'il fit glissé tout le long du comptoir jusqu'à ce qu'Amélia ne l'intercepte avant de lui adresser un salut militaire en guise de remerciement. Toute contente d'avoir enfin un truc à boire la brunette s'empressa d'arracher la petite paille en plastique et de la planter au sommet de la boite de lait au chocolat. Sa boisson additionné à son air puérile et sa manie de balancer ses pieds dans le vide faisait d'elle l'archétype même de la gamine empiétant sur un territoire d'adulte. Il y eu un silence durant lequel la seule chose audible était les bruits désagréables que faisait Amélia en buvant, c'est comme si elle faisait exprès de faire un tel boucan en attendant de voir qui craquerait en premier. Rassurez vous, elle est trop stupide pour être aussi calculatrice que ça. Son attention se porta par la suite sur la fille à la main broyée qui se présenta à son tour avec un grand sourire forcée, Angela était son nom et le café son addiction. Avant de dire ce qu'elle avait à dire car elle adore parler l'italienne s'assura que sa brique était belle et bien vide en aspirant de toutes ses forces la moindre goutte de boisson chocolatée pouvant se trouver prisonnière de sa cage en carton recyclable. Amélia continua ainsi et ce jusqu'à ce que la boite ne se replie complètement sur elle même comme si elle s'apprêtait à sauter après qu'on ai engagé le mode d'auto destruction. Maintenant qu'elle était certaine que le carton était vide de tout liquide elle laissa s'échapper un sublime rot digne d'un pochard dans un bar écossais puis pivota sur son siège pour être face à face avec la joueuse de carte.


- Sinon qu'est ce que tu fais dans le coin, Angela?, son visage passa d'un masque de curiosité à une expression enjoué au possible en un clin d'oeil le tout accompagné par un large sourire et quelques paillettes dans les yeux, Oh, laisse moi deviner! T'es venue pour découvrir de nouvelles boissons toi aussi?

Tout en jouant à tourner sur son siège Amélia écoutait avec une attention inouïe son interlocutrice répondre à sa question -qui n'en était pas vraiment une- jusqu'à ce que cette dernière ne lui retourne une phrase ponctué d'un point d'interrogation. La magicienne croisa les bras et ferma les yeux en fronçant les sourcils comme si elle pensait dure comme fer que faire ça l'aiderais à se souvenir de ce qu'elle fabriquait ici. C'est vrai ça, que faisait elle ici déjà?Elle venait d'avoir la chance et le privilège du goûter à du café qu'elle recracha la seconde qui suivit son ingurgitation alors pourquoi était elle encore là? Plus elle y réfléchissait et plus elle oubliait ce qu'elle tentait de se souvenir tant et si bien qu'elle manqua de piquer du nez et de tomber de son tabouret. Un éclair de génie la frappa soudainement comme si ses neurones s'étaient reconnecté entres elle pour l'aider un peu, Amélia réouvrit les yeux d'un seul coup et posa ses mains sur les épaules du clown qui faillit lâcher sa bouteille sous le coup de la surprise. Ses yeux se plongèrent dans les siens et une atmosphère lourde se propagea dans toute la salle, l'italienne soutenait un regard plus que sérieux mais ne dit rien durant quelques secondes semblant être des heures. Enfin elle parla, sa voix était tout à coup rauque et se faufila jusqu'aux oreilles d'une Angela au bord de la crise de nerf.


- J'en ai aucune idée.


Si ils étaient dans un vieil anime des années 90 Angela et le Barman se seraient certainement jeté au sol pour ne laisser que leurs jambes apparaître à la caméra. Non mais, franchement, avec un air et un ton aussi sérieux que celui qu'elle venait d'aborder on s'attendait quand même à ce que la phrase d'Amélia soit tout aussi grave. M'enfin en même temps c'est Amélia donc il ne faut pas s'attendre à ce qu'elle sorte des chose intelligente, n'est ce pas? Comme pour attendre une réaction de la part de ce pot de peinture humain qu'est la clown au jeu de cartes la brunette resserra ses doigts autour des épaules de cette dernière tel les serres d'un rapace agrippant férocement sa proie pour qu'elle ne s'enfuit pas ce qui, dans un sens, était un peu le cas ici aussi. Amélia continua de fixer l'autre fille dans les yeux puis soupira un long moment. L'italienne relâcha graduellement sa victime pour tapoter du bout des doigts son front, elle se mis ensuite debout sur son siège avant de pointer au ralentis d'une manière dramatique la bouffonne et sa bouteille.


- Mais c'est sympa de t'inquiéter pour moi, je suis très touchée. Merci. Je n'oublierais jamais une telle attention venant de toi Angela et je te promet que je te revaudrais peut être ça un jour!


En dépit de son maquillage on pouvait nettement voir que cette pauvre Angela était passablement agacé par la brunette. En reprenant l'exemple des vieux animes ici c'est à l'image de Kaori et sa masse de 10 tonnes qu'Angela aurait très bien pu assommer la magicienne pour les conneries qu'elle ne cesse de déballer depuis tout à l'heure. Ne se rendant pas compte qu'elle enquiquinait sa nouvelle amie plus qu'autre chose Amélia s'assit de nouveau sur son tabouret et demanda illico presto une nouvelle brique de lait au chocolat, y planta sa paille et commença à siroter sa boisson en balançant ses pieds au dessus du sol. Alors qu'elle venait à peine de commencer à boire elle manqua de s'étouffer mais se retourna quand même vers la joueuse de carte en dépit de la cascade de lait chocolaté qui s'écoutait de sa bouche jusqu'au parquet. Ses yeux étaient écarquillé comme jamais et son expression laissait à penser qu'elle venait tout à coup de se rappeler de quelque chose. Ou bien c'est juste sa boisson qui lui monte au cerveau, du moins ce qui lui sert de cerveau.


- TU AS BIEN DIT DEATH CITY?! Angela hocha la tête en essayant tant bien que mal d'éviter que du chocolat ne se répandent sur ses vêtements, ... Qu'est ce que c'est?