Bon, c’était partit pour une autre course dans la direction du toit! Durant ce nouveau périple, Kumo manqua de rouler sur une vieille, renverser ne civière transportant une femme en train d’accoucher (wait, je crois qu’elle l’a vraiment renversée en fait) et elle avait aussi évité de justesse une petite fille cancéreuse qui pouvait enfin sortir de sa chambre. Ah, aussi, elle avait eu droit à un joli vol plané après avoir heurté une roche random qui se trouvait en plein milieu d’un corridor. Alors qu’elle roulait en spirale sur les murs, le plafond et le sol, Mario, dans sa voiture de course, lui balança une peau de banane droit sur son chemin et comme une pro, Kumo se la prit en plein dans les roues, ce qui l’avait pas mal ralentit. Au final, si Doris n’avait pas arrêté, Kumo aurait perdu! La weapon alla donc garer son fauteuil roulant pas loin et retourna voir sa joyeuse bande d’amis bizarres!

- Hmm...
- Aïe...
- Achik achik achik?
- Aïe, aïe, aïe...
- Caramba?!
- Doris?
- Nemo!
- Doris!
- Doris? JE m'appelle Doris!
- Doris!!
- Nemo!
- Dafuq.

Oooh, c’était bizarre. Ed se percha sur la tête du petit garçon et lui tira un cheveu avec son bec, en disant qu’il était enchanté de le connaître et blah, blah, blah. Kumo, elle, était en admiration totale devant ce petit garçon qui s’appelait Nemo. NEMO! NEMO! Ses parents étaient de vrais génies, pour l’avoir nommé comme ça! Non mais, Nemo! Et en plus, le gamin connaissait Doris... c’était son frère? Noooon, ils ne se ressemblaient pas du tout. Son cousin? Noooon, allez savoir pourquoi. Son ami? Ouaaaais, ça tenait debout! Bref, la yokaï poisson donna une chiquenaude à Ed, qui se fit propulser dans les airs par la force de frappe énormesque de Doris, puis elle aida son ami tout d’orange vêtu à se relever.

Soudain, une musique rock se fit entendre au loin et du feu sortit des couloirs par sortes de jets, alors qu’au bout, là-bas, un trio marchait et s’approchait de façon menaçante d’eux. Trois armoires à glace dont les muscles pouvaient très bien avoir été gonflés au stéroïdes arrivaient au ralentit avec un visage du genre : tu me regarde et j’te bute! Piercings, tatouages, style de punk gore et violent avec cheveux soit rasés ou à moitié rasés et colorés, chaînes qui pendaient de partout... le type de gauche cracha au sol, le type de droite poussa un cri monstrueux en gonflant ses muscles et celui du milieu, un vrai colosse, se mit à courir vers eux. Oooouuuh, est-ce qu’il fallait faire quelque chose? Ils avaient l’air vraiment très méchants, à venir vers eux à grande vitesse... s’ils lui fonçaient dedans, est-ce que Kumo se prendrait l’équivalent d’une collision avec une voiture, ou avec un train? Ou un avion? Alors que la jeune fille croyait qu’elle allait bientôt le savoir, les trois monstres s’arrêtèrent devant eux (juuuuste devant eux).

- VOUS AVEZ BESOIN D’AIDE?
- ON EST LÀ POUR VOUS AIDER SI VOUS AVEZ UN PROBLÈME!
- HAHAHAHA!

Ooooh, les apparences sont trompeuses en fait! Finalement, ces trois types à l’air très méchant, vulgaire, violent et meurtrier étaient gentiiiils! Voilà qui était rassurant! Vu de près, Kumo remarqua qu’ils avaient des tatouages en forme de requins, tous différents, mais tous assez.... méchants, puisqu’on les voyait bouffer des personnes.

les couleurs:

Bon, pause pour répondre aux questions de l’épisode précédant ! Je me sens comme un animateur télé qui résume ce qu’ils s’est passé dans l’épisode d’hier d’un téléroman à l’eau de rose bien chiant avec des persos qui ont des valeurs et des personnalités qui changent TOUJOURS! Bref.... d’après leur manière de sautiller de joie partout dans le couloir alors que Kumo ne désirait qu’une chose : qu’on n’abîme pas son fauteuil roulant Mortkitu (baptisé et vacciné), les amis du yokaï mouette noble au monocle tombé dans sa tasse de thé ne semblaient pas exercer un quelconque rituel religieux ou... quoi que ce soit d’autres. Pour le reste : je sais pas, sûrement pas, on dirait, tu peux en être certaine, je m’en fiche, il est obligé et... et bah c’est tout. Bref. Jusqu’à maintenant, Kumo avait survécu à un éventuel crash d’avion, elle avait failli asphyxier son amie avec un câlin, elle avait failli se briser les os avec sa course-casse-cou-debout-sur-un-fauteuil-roulant, elle avait cru qu’elle allait se faire percuter par une solide masse musculaire colorée et mourir et finalement, elle avait survécu à une attaque de mouettes excitées. Pour l’instant, c’était une journée normale!

Kumo fixa Morkitu quelques instants : elle en était très fière! Dommage qu’il soit un chien de poche, allez savoir pourquoi mais ce moyen de transport la suivait partout! Bon bah, ça lui ferait autre chose à conduire quand la moto coûte trop cher! En plus, ce fauteuil roulant était menaçant et donnait à Kumo un air de grosse dure à cuire qui fait un gros rugissement dès que vous pensez à elle! Booon... Morkitu ressemblait un peu à une tondeuse à gazon rêvée par chaque hommes pour avoir une pelouse verte comme les sauvages feuilles de la jungle amazonienne... elle allait devoir arranger ça. Mais pour l’instant, un groupe de mouettes yokaïs nobles l’intriguait peut-être un peu plus. La weapon s’approcha prudemment, suivie de près par Morkitu, le fauteuil-roulant. Les nouveaux venus qui sautillaient sur place s’étaient calmés, mais jacassaient come des pies sans que personne ne les écoutes. Kumo prit son courage à deux mains et se décida à parler à cette meute peut-être hostile aux mots mal-prononcés. Bref. À son approche, les mouettes cessèrent de parler durant un miraculeux instant et Kumo put dire :

- A...
- Ooooh, je suis tout à fait d’accord avec vous! Je ne sais point pourquoi mais dès mon arrivée ici, j’ai su que j’allais faire de belles rencontres! Et me voici en compagnie de mon vieil ami Edgard, si je puis le surnommer ainsi... ce qui m’amène à me pencher sur la téhorie certes étrange que les pouvoirs blablablablabla...
- Voyez-vous, mon cher ami, je ne suis pas d’accord sur ce point pourtant très intéressant du point de vue médical, concernant le fait que oui ou non, les assiettes de porcelaines peuvent se casser de côté ou non1 Selon-moi, il existe une mixture spéciale blablablabla...
- Mes amiiis, le goûter est prêt!

Kumo n’avait rien écouté en fait, elle avait amélioré Morkitu et maintenant, il ressemblait à un monstre en son genre! Avec les roues de tractopelle, les néons, les jantes qui tournent, les ailerons, le feu qui sortait des pots d’échappements, les flammes peinturées sur la carrosserie, le chrome partout... etc! Maintenant, Morkitu ne ressemblait plus à une tondeuse à gazon, mais à une sorte de fusée-bombe-atomique! Super, non? Le mot ‘’goûter’’ attira cependant son attention et elle fut dégoûtée de voir que cette bande d’oiseaux chieurs mangeaient du caviar (ouais, des œufs de poisson) tout en buvant du thé et en parlant de leurs sujets de conversation préférés. La weapon se tourna vers Alice et la bande de punks écrasés au sol avant de dire :

- Aliiice, ça te dirais d’aller faire chier les infirmières?

Envie soudaine.

Kumo n’avait même pas fini de suivre Alice qu’elle était déjà partie voir ailleurs, à la recherche d’une idée infaillible pour troubler la journée d’infirmières en plein travail. Ou bien en pleine pause. Toujours accompagnée de son fidèle fauteuil roulant, la weapon parcourait les corridors et regardait s’il n’y avait pas quelque chose qui pourrait lui donner une idée de mauvais coup. Musique machiavélique en background, le fauteuil roulant se mit à faire des signes à Kumo comme quoi il avait trouvé une idée. La jeune fille suivit le truc-qui-semblait-être-vivant-pour-de-vrai, qui la mena... à Alice. Pendant que le fauteuil tournait autour de la meister avec amour, la weapon observa un Doris littéralement ramper au plafond vers un duo d’infirmières. Elle écouta un instant et... OH GLOBE, elle avait dit LOL, elle devait payer ! Cette blague avait beau être hilarante, cette infirmière aurait dû répondre par un vrai rire !

Kumo se pointa en face des deux infirmières et les fixa une à une. Méchamment. Pendant deux longues minutes, sans qu’elle ne dise rien, sans qu’elles ne disent rien. NARMOL, elles étaient peut-être surprises, ou bien leur cerveau disjonctait à force de se poser des questions ! Soudain, le groupe de punks aux tatouages extravagants arriva à son tour dans la pièce en riant et l’un d’eux cueilli Doris, qui essayait encore et toujours de ramper au plafond. Elle s’accrochait à un néon pour ne pas quitter son environnement. Ensuite, le petit garçon orange débarqua sur le dos du fauteuil roulant, qui arborait maintenant un autocollant en forme de méduse Bob l’Éponge sur l’un de ses phares. Une question bondit dans la tête de Kumo : est-ce que fauteuil et moto allaient bien s’entendre, ou allaient-ils se bagarrer pour savoir qui gagnerait le cœur de leur bien-aimée ? Cette saga restait à suivre... Pour l’instant, il fallait se concentrer sur les deux infirmières, qui s’étaient misent à se maquiller.

- EST-CE QU’ON PEUT AIDEEEER, FINALEMENT ?

Ah, comme c’était gentil de leur part, le trio de brutes-nounours voulaient encore apporter leur aide ! Bon, que pouvaient-ils bien faire pour l’aider à gâcher la journée de ces deux employées sans cervelle ? C’était fou ce qu’elle n’avait pas d’idées en ce moment ! Oh mon dieu, est-ce que c’était une maladie ? Peut-être que son cerveau se vidait petit-à-petit de toutes ses pensées ? Nooooon ! ALICE ! Alice pouvait l’aider ! La jeune fille poussa Nemo de sur son fauteuil, embarqua dessus, fit un front flip avec, démarra à toute vitesse, fit trois tours complets de la pièce et freina directement devant son amie. Une mouche passa par-là à ce moment précis. Que de syncronisations, les amis ! Il faut voir ça au moins une fois dans sa vie ! Non pas le fait que cet endroit réunissait des cas complètement loufoques et débiles, mais bien le fait que cette mouche préparait peut-être un plan diabolique. Ne vous demandez pas pourquoi elles se frottent toutes les pattes lorsqu’elles se posent ! C’est parce que leur plan fonctionne à merveille et qu’ils ont hâte de voir le résultat ! Mais quel était ce plan ? Allait-il falloir démarrer une enquête ?

- Non ! Mon plafond !
- Alice, dis-moi que tu as une idée !

Maintenant, Nemo courrait partout, les punks avaient l’air de vouloir bouffer Doris, les infirmières étaient de retour dans leur petit monde rigolo plein de LOL et de blagues à vous faire crouler de rire, les mouettes n’allaient peut-être pas tarder à revenir avec leur tempête de diarrhée et le fauteuil roulant de Kumo avait l’air de vouloir devenir très « ami » avec la meister blondinette. Oh god.

Bon, maintenant que leur vengeance sur ces deux infirmières était accomplie, que son fauteuil roulant était maintenant doté de roues de tracteur, que Doris s’était mariée avec son néon, que les punks faisaient soigneusement le ménage, que Nemo étant en train d’asphyxier pour le plaisir et qu’une horde de mouettes sauvages recommençaient à faire leur apparition... C’était le moment de foutre le bordel dans tooouuut l’hôpital et de faire une chorégraphie avec tous les patients sur une table de la cafet’, avec une musique badass ! Ouais, pourquoi pas ? YOLO, nah mais ! N’empêche, cette idée plaisait bien à Kumo, elle n’avait pas dansé depuis.... Euuuuh.... Mille ans ? Longtemps quoi, elle ne s’en souvenait même plus ! La weapon donna une bonne claque dans le dos du petit garçon qui s’était cassé un ongle en lui disant que ça allait repousser et que si il était un homme, il n’aurait même pas mal même si on lui arrachait tous ses ongles en plus de sa peau ! Bah ouais, un vrai homme, ça ne pleure jamais !

- Alice, le moment est venu !

Kumo grimpa sur son fauteuil roulant. Comment il s’appelait déjà, celui-là ? Bof et puis, il allait changer de nom souvent, ce truc... Donc, elle grimpa sur Derp et prit un air triomphant de merde, en pointant sa main vers le ciel, comme si elle se disait : « maintenant, je peux devenir le plus fort des okages ! » et Doris embrassa son néon. Amen. Alors que Nemo se grattait, que les punks aidaient en vain les infirmières à se relever et que Elvis le fauteuil roulant faisait gronder son moteur, que Doris divorçait déjà avec le néon et que le cri des mouettes yokaïs chiantes et bavardes se faisaient entendre au loin, qu’un oiseau s’écrasait dans la fenêtre et qu’une mouche volait... Il ne se passa rien de plus. Quoi, c’est déjà pas assez ? Je peux vous parler de la poussière qui tombe, aussi ! Un du parient qui gueulait parce qu’il venait de se faire chier dessus par un nombre incalculable de mouettes ! Monsieur Ammouah et ses compagnons était déjà de retour et il fallait vite sortir de cette pièce avant que la bombe à retardement de diarrhée n’explose ! Ark, c’était dégeulasse... Entre deux cris de mouettes et pleurs de la pauvre Doris qui venait de signer les papiers de divorce, Kumo fixa Alice avec enthousiasme et lui demanda :

- Est-ce qu’on remplace le soluté des malades par du rhum ou bien on fait autre chose ?

Ben oui, parce que là, Kumo avait plein d’idées en tête ! Maintenant que Doris allait mieux, elles pouvaient faire tout ce qu’elles voulaient ! Et parmi les idées de la weapon, certaines étaient soit complètement nulles, soit très intéressantes ! Comme par exemple, hum... Hum... Des idées ! Mais bon, elles étaient là, dans son cerveau et tout d’un coup, elles étaient parties ! Et puis, il y en avait de nouvelles, puis elles s’en allaient... Enfin bref ! Pour l’instant, elle avait posé une question à Alice, c’était donc à Alice la meister de répondre et à personne d’autre ! Non, même les punks ne pouvaient pas aider, ça serait de la triche !

Après cette entrée EPIC de Doris, les policiers eurent la mauvaise idée de commencer à les pourchasser. Alors que Kumo venait de découvrir que Godzilla était équipé d’une ceinture de sécurité, ledit fauteuil roulant modifié commença à remonter les escaliers ; à croire qu’il obéissait au doigt et à l’œil aux désirs d’Alice ! Ah mais, il était vrai qu’il avait l’air de l’apprécier un peu beaucoup... Peut-être même plus qu’une amie ! Oh God, Godzilla était-il AMOUREUX de la meister ? Vous le saurez... après la paus//pan// ! Mais là, il y avait un tout petit problème. En bas, c’était les policiers qui essayaient de rattraper Doris, Alice et Kumo... Mais en haut, il y avait encore le personnel de l’hôpital et les patients... Sans oublier la horde de mouettes qui devait se promener un peu partout dans l’hôpital à la recherche de toilettes... Ouaaah, elles étaient dans le CACA !

Bon, il fallait régler ce problème ! Et pour ça, elle allait avoir besoin de ficelle, de ruban adhésif, d’une batte de baseball... Ah mais wait, c’était peine perdue ! La weapon n’allait jamais trouver tous ces objets dans un hôpital, voyons ! Oooh, pour une fois qu’elle faisait preuve d’intelligence... Kumo détacha sa ceinture de sécurité et se leva pour pointer du doigt les policiers et rire de leur gueule, parce qu’elle les voyait désespérément essayer de les rattraper, mais en vain. Elle riait surtout du petit, juste là, qui montait les escaliers, tout essoufflé avec un visage tout rouge... Haha. Bref, la weapon n’eut pas vraiment le temps de bien rire de chaque policier qui leur courait après, parce que Godzilla, manquant de précision, s’enfargea dans les escaliers, projetant tout le monde hors du moyen de transport. Alice, Doris et Kumo eurent toutes droit à un superbe vol plané, pendant que le fauteuil roulant modifié se pétait la gueule. Au final, celui-ci n’avait même pas une égratignure et dans le cas de Kumo, elle atterrit sur un médecin qui lui servit de coussin. À croire qu’à chaque fois qu’elle tombait, il y avait toujours une personne pour lui servir d’amortisseur et lui éviter ainsi de se faire une quelconque blessure pas très grave. La weapon se releva illico et vit Godzilla se jeter dans les escaliers pour ralentir les policiers. Oh my god, Kumo n’allait pas oublier ce sacrifice de sitôt ! C’était presque émouvant !

Avant que le reste du personnel enragé n’arrive, la weapon se dirigea vers Doris et l’aida à se relever. La Yokai replaça ses cheveux avant de suivre Kumo, qui allait maintenant vers Alice avec une certaine précipitation : le petit policier tout rouge venait d’arriver au sommet de cette montagne d’escaliers et il n’avait pas l’air de très bonne humeur... Kumo prit Alice par le bras et commença à courir vers le fond du couloir, avant de foncer directement sur un mur de muscle qui venait tout juste d’apparaître devant elle : un des punks ! Il avait l’air content de les voir, puis qu’il prit les trois filles dans ses bras et les souleva sans aucune difficulté pour leur faire un gros câlin. Il reposa les filles au sol et pointa les policiers qui recommençaient à venir, de plus en plus nombreux.

- VOUS AVEZ BESOIN D’AIDE ?

Pas le temps de répondre que voilà que de l’autre côté du couloir, une meute de gens fâchés, composée du personnel de l’hôpital et de patients arrivait avec leurs torches et leurs fourches. Du côté des escaliers, en plus des policiers, on commençait à entendre des cris de mouettes... Et finalement, on pouvait entendre le moteur affolé de Godilla, là-bas, tout en bas... Et pourquoi ce punk était-il tout seul ? Ses deux amis n’étaient plus avec lui, ils étaient où ? Ah et puis, c’était quoi tout ce bordel ? Kumo en avait marre maintenant, aussi, elle prit Alice par les épaules et la secoua un bon coup, avant de juste la tenir par les épaules et de la fixer droit dans les yeux. Elle lui dit simplement :

- Alice, c’est le moment d’avoir une idée brillante !

Parce que elle, elle était nulle pour trouver des idées. Et Doris, on en parle même pas...