Zephy avait passé une annonce depuis peu pour trouver des colocataires. Elle avait prit un grand appartement, et justement, il l'était un peu trop grand pour elle seule. En plus de ça, le loyer était compliqué à gérer. Pour dire, à la fin de chaque moi, elle devait sacrifier quelques repas. Ce qui n'était pas ce qu'il y avait de mieux à faire, vu ses occupations, ses cours et tout ce qui va avec. Shibusen avait besoin d'élèves en bonne santé. Pas question d'être un boulet.
Du coup, la demoiselle s'était décidée. Un ou plusieurs coloc' serait les bienvenues.

Ayant passé une annonce, comme dit plus haut, elle avait attendu pendant plusieurs jours pour avoir une réponse. Mais avec espoir elle avait patienté. Heureusement, elle fut vite récompensée.

Ces quelques jours plus tard, personne avait répondu à l'annonce. Apparemment, c'était un jeune homme du nom de Seth Pumpki. Son nom de famille la fit presque rire. A la place, elle laissa un grand sourire s'afficher sur son visage harmonieux. La question qu'elle se posait était surtout celle du côté pervers des hommes. Elle hésita un moment avant de laisser tout de même une chance à cet inconnu.

Elle écrivit alors une être pour ce candidat, lui donnant rendez-vous devant l'immeuble. Ainsi elle pourra lui faire visiter l'appart' mais aussi les environs. Au moins, il saura à quoi s'attendre. Zephy ne voulait rien cacher. En plus de ça, elle pourrait mieux faire connaissance avec ce jeune homme.

Une fois la lettre finie d'être écrite, la belle brune la posta et alla se promener un instant avant de rentrer. Elle n'était pas pressée. La lettre venait de partir et le temps qu'elle arrive à son futur colocataire, il fallait attendre.

Du coup, Zephy prit son mal en patience. Elle en profita pour tout ranger et nettoyer à fond. Il fallait qu'elle fasse bonne image ! Elle avait besoin de cette aide. Sinon elle allait finir à la rue. Et ça, hors de question.

Le ménage fini, la meister se laissa tomber sur son lit et mit que quelques secondes pour se laisser aller dans les bras de Morphée.

Le lendemain, elle se réveilla pile à l'heure. Enfin il fallait tout de même qu'elle se dépêche pour ne pas être en retard. Pour quoi ? Pour aller voir s'il y avait des réponses par rapport à sa réponse par lettre.

Se dépêchant de se changer, de se laver, se pouponner, prendre son petit déjeuner, tout ça, en un éclair, elle en fut presque malade et manquait de se manger le sol à chaque pas de travers qu'elle faisait en enfilant sa veste tout en se dirigeant vers le service de la poste.

Une fois arrivée devant, essoufflée, elle afficha un regard blasé, avalant sa dernière bouchée de petit déjeuner restant avec difficulté, manquant de s'étouffer. Oui c'était encore fermé. Il n'était même pas huit heure.

Elle pensait s'être réveillée plus tard que ça, mais la vie dans un désert avec le soleil si fort pouvait tromper notre nuance du temps par moment. Enfin celui de Zephy en tout cas.

En se rendant compte de tout ça, elle soupira, se laissa glisser contre le mur du bâtiment pour s'asseoir, les genoux contre sa poitrine, le regard plus éteint. Elle ne put s'empêcher de marmonner quelques petits mots.


▬ Que suis-je pas douée... Ca commence mal...


A avoir couru comme ça en mangeant, elle en avait mal au ventre. Posant sa tête sur ses genoux, elle ferma les yeux, prise d'un coup de fatigue. Elle s'était réveillée à quelle heure du coup ? Aucune idée...

Après de longues minutes de réflexion, la demoiselle fut réveillée par l'un des employé de la poste. Zephy leva la tête vers ce dernier et se leva subitement. Malheureusement, elle l'avait fait trop vite et se mit à avoir le tourni. Elle du se tenir au comptoir pour ne pas tomber comme une loque. Sans y faire plus attention, surtout sans le montrer, elle montra un joli sourire et demanda si elle avait quelque chose pour elle. L'employé avait beau lui répondre, Zephy du lui demander plusieurs fois de répéter, elle n'entendait plus rien. Ses oreilles sifflaient et elle commençait à plus rien voir.

La meister, d'habitude si forte, se laissa aller dans le vide, sans pouvoir dire un mot de plus, n'ayant plus de force pour se retenir sur un mur ni quoi que ce soit.