Un pillage légalement légal ! [Mission Solo]

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Tsumaki se baladait dans les couloirs de Shibusen pendant la pause de 12h et il passa devant le hall des missions. De ce temps, l'académie devenait assez vide étant donné que le nombre de missions disponibles augmentait fortement depuis quelques temps, du coup tout le monde partait en mission. Il vit alors une affiche intéressante ou il était question de pillage soit-disant légal, ou il fallait se débarrasser de deux individus qui contrôlaient à peu près tout un village. Tsumaki arracha l'affiche du tableau et la plia pour la ranger dans sa poche et rentra directement dans son dortoir pour préparer ses affaires et partir pour l'Asie, la ou se trouverait le petit village de Lassocice qui serait alors à lui si jamais il finissait cette mission, ce qui serait parfait pour étendre le territoire du Shini-Kaimetsu. Après plusieurs minutes de préparation de bagages, le manieur partit de Shibusen et prit l'avion vers l'Asie pour se rendre au village. Plusieurs heures très longues et pénibles étant donné que l'avion était bondé et qu'il s'était retrouvé à coté d'un homme complètement saoul qui n'a pas arrêté de vouloir lui parler, à force Tsumaki à du l'assommer avec sa longueur d'onde car le fait d'entendre un seul de ses mots lui donnaient envi de déglutir son déjeuner. Une fois arrivé à l'aéroport, il prit un taxi pour se rendre le plus près possible du village souhaité, étant donné que pour une raison inconnue le conducteur refusait catégoriquement de se rendre à Lassocice, ce qui était assez étrange. Une fois arrivé à 2km de la petite ville désertique, Tsumaki porta son sac sur le dos et marcha sur le bord de la route faite de terre. Cette petite promenade fatigua Tsumaki au bout de quelques minutes mais il aperçu enfin le village et prit dans son sac une cape qu'il enroula autour de lui et cacha son visage avec un capuchon, ne laissant apparaitre que son nez et ses lèvres. Une fois arrivé la-bas, il vit un jeune enfant qui marchait pas très loin et qui longeait les maisons. Tsumaki le rattrapa et l'interpela.

Tsumaki : Ou puis-je trouver un endroit ou l'on joue aux cartes ?
Enfant : Juste là, dit-il en pointant du doigt un petit immeuble délabré

Sans même remercier l'enfant en question, il marcha en direction du petit immeuble ou il était écrit comme enseigne "Cart(es)-tables", ce qui était un petit jeu de mot qui fit doucement rire Tsumaki mais sans plus. Il poussa la porte qui fit un grincement assourdissant et entra dans l'immeuble en question. Il savait que ses proies se trouveraient forcements ici, il n'a plus qu'a attendre caché que le chasseur apparait pour être chassé à son tour. Il s'assied alors sur une table, rajustant son capuchon afin de ne pas se faire remarqué, bien que l'effet en fut inverse car tout le monde fixa d'un regard haineux le jeune manieur, surement par-ce qu'ils croyaient qu'il était le tyran en question, alors qu'il n'était qu'un simple voyageur, enfin sois-disant.

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Attendant patiemment que quelqu'un se montre, Tsumaki décida finalement d'enlever son capuchon car personne ne risquerais de le reconnaitre ici étant donné que l'endroit devait être isolé du monde. Les minutes passèrent et personne ne vint, excepté une sorte de serveuse auquel il commanda une boisson gazeuse et elle repartit, mais personne n'était venu lui proposer une partie. Soudain, deux personnes se pointèrent en face du manieur, et ce n'était sans aucun doute ses cibles étant donné leurs capuchons sur le visage, puis l'un d'entre eux l'abaissa et il pu voir un visage pale et creux, ses cheveux violets sombres et ébouriffés et ses lunettes en demi-lunes, ce devait être le partenaire de la dénommé Miss Ouri. Puis ils s'essayèrent tour-à-tour sur la table et sortirent un paquet de cartes en lui proposant une partie de poker, mais étant donné que le manieur n'avait pas prévu d'amener de l'argent, bien qu'il aurait du, ils décidèrent alors de parier autre que de l'argent.

Miss Ouri : Si je gagne tu devra me donner ce que tu porte à ton poignet

Bien sur, elle faisait référence à son brassard anti-Kishins, elle avait l'oeil car il en fallait pour pouvoir voir cette machine cachée sous sa manche. Tsumaki, lui, proposa que si c'était lui qui gagnait, elle devra lui montrer sa cachette. Elle accepta, étant certainement sur de gagner et voulu commencer la partie mais Tsumaki la stoppa dans son élan et lui demanda tout d'abord s'il pouvait jeter un oeil sur ses cartes. Sans se douter de ce que cela pouvait changer, elle lui tendit le paquet qu'il agrippa et il observa le dos des cartes pendant quelques secondes puis il les rendit afin que la partie puisse commencer. Après plusieurs minutes de jeu, Miss Ouri venait de se rendre compte qu'elle était en train de perdre face à Tsumaki, puis elle se leva brusquement de la table en lui hurlant dessus.

Miss Ouri : Comment peut-tu gagner ?! Je suis sure que tu triche !
Tsumaki : Vous êtes la seule à tricher ici
Miss Ouri : Pardon ?!

Il abaissa alors ses cartes sur sa table et les alignas de façon à former une ligne de cartes, puis il reporta son regard sur la cible.

Tsumaki : Ses cartes sont truqués, chacune ont une image de dos différente même si elles sont minimes.

Soudain, le partenaire d'Ouri se leva brusquement de sa chaise et tenta de sauter à la gorge du manieur, mais il avait prévu se coup et Tsumaki leva sa main et il la plaque contre l'arrière du crane de la deuxième cible et il l'aplatit contre la table qui se fracassa en deux sous le choc. Surprise de la situation, Ouri tenta de prendre la fuite en courant vers la sortie, et le manieur se leva de sa chaise pour courir à sa poursuite. Traversant les rues désertes du petit village, Tsumaki tendit finalement son bras vers la cible et des câbles y sortirent et ils enroulèrent Ouri de façon à la ligoter et la bâillonner et la stopper dans sa course. Etant tombé par terre, il se rapprocha de sa cible pour et tira un des câbles pour lui retirer son bâillon afin qu'elle puisse parler.

Tsumaki : Tu n'a pas oublié notre pari j'espère ? Ou se trouve ta cachette ?
Ouri : Je ne dirais rien !

Puis les câbles se serrèrent entre eux pour exercer plus de pression sur le corps de la cible.

Ouri : D'accord je vais te le dire ! Il n'est pas très loin d'ici, dans une cave juste en face de nous !

Puis un câble sortit du brassard et bâillonna à nouveau la cible. Il marcha alors vers la direction indiquée et trouva après quelques secondes de recherches la cave indiquée, mais c'était peut-être un peu trop facile, que-ce qui pouvait bien se cacher la-dessous ? Il ouvra alors la porte de bois qui menait au souterrain sombre et porta sa cible sur son épaule en descendant les marches unes par unes. Une fois arrivée au bout, il trouva un interrupteur et il l'actionna, ce qui fit allumer une ampoule accrochée au plafond et il vit des villageois enchainés sur les murs. Mais des bruits de pas résonnèrent dans la pièce, se rapprochant de plus en plus et devenant de plus en plus puissants, que-ce qui l'attendait ?

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Les bruits de pas se rapprochaient dangereusement, mais une chance pour lui ce n'étaient pas un robot car il n'y avait aucun grincement métallique. Puis soudain, des couleurs sortirent d'une ombre et l'on pu apercevoir l'individu qui se rapprochaient d'eux. Des cheveux violets sombre, pales et en bataille, des yeux marrons ornés de cernes démontrant de la fatigue, une mâchoire et des joues creuses avec ce teint pale et sombre, il ne s'agissait sans aucun doute du partenaire d'Ouri auquel il l'avait aplatit contre une table, mais apparemment il était plus costaud qu'il ne prétend l'être. Se rapprochant petit-à-petit, avec une démarche des plus tremblantes tel un zombie sortant de sa tombe, le manieur remarqua qu'il tenait à la main quelque-chose qui lui donnerais du fil à retordre : Un katana japonais, et pas des moins long, sa lame devait faire dans les 90cm. Tsumaki sauta en arrière et agrippa une épée qui était accrochée au mur. Il délivra l'un des villageois et il lui demanda d'aller prévenir tout le village que les portés disparus sont ici. Le villageois étant parti et délivré, le manieur se servit des liens restants pour à nouveau ligoter et bâillonner Ouri sans qu'elle n'occupe ses câbles. Une fois fini, Tsumaki se retourna, épée à la main et fit face à ce zombie. Sa perception d'âmes devrait l'aider à percer son identité. Fermant les yeux et se concentrant sur tout ce qui se trouvait autour de lui, il vit au total 14 âmes dont 12 d'entres elles étaient les villageois prisonniers dans cette cave peu éclairée, l'âme d'Ouri semblait tout à fait normale mais celle du zombie ne l'était pas du tout, ce n'était pas un humain. Une âme rouge ornée de quelques morceaux de terre, aucun doute, c'était bel et bien un embryon de kishin. Prenant soudain une vitesse considérable, le zombie passa à l'attaque et les deux lames présentes s'entrechoquèrent. Il n'en avait pas l'air comme ça, mais ce démon en avait de la force, la pression était insoutenable et il n'allait pas tenir très longtemps. Sautant au plafond pour rebondir derrière le zombie à quelques mètres de là, il se retourna et activa son brassard et envoya un Soul Strikes dans le vide, ce qui fit réagir les câbles qui bougèrent tout seuls vers le zombie, tel des serpents chargeant sur une petite souris. Mais à la fin, tous tombèrent à terre, repoussés par le katana du kishin. Apparemment, les câbles ne serviront à rien ici. Faisant virevolter son épée, il chargea à nouveau vers le zombie et tenta une attaque verticale qui rata sous une esquive en hauteur. Reposant les pieds à terre, Tsumaki pris impulsion sur ses pieds et recula le plus vite possible et il était enfin à portée ; il plaqua sa main contre le dos du kishin et des éclairs parcoururent son bras et se concentrèrent contre la paume de sa main et créèrent une onde de choc à l'intérieur de du corps du zombie, mais une sensation étrange parcouru le bras du manieur, et soudain une autre onde de choc sortit de sa main, puis une autre et une encore ! Les Soul Strikes le percutait les uns après les autres à une vitesse incroyable, et le zombie semblait en subir les conséquences, son corps ondulait de partout et à la fin, son corps cessa de gigoter de partout et tomba lamentablement sur le sol, sans ne plus pouvoir bouger. Tsumaki leva son épée et la planta dans la tête du kishin, bien qu'aucune goutte de sang n'en sortit.

Tsumaki : Retourne à ta place, parmi les morts.

Soudain, il entendit des voix s'élever et des villageois arrivèrent sur les lieux et libérèrent les prisonniers uns par uns en remerciant le manieur, bien qu'il n'ait pas fait grand chose. Puis une lumière rouge traversa la salle, le manieur se retourna et il vit le corps du kishin disparaitre en lambeaux pour laisser place à une âme d'embryon. Tsumaki fouilla son sac qu'il portait sur le dos et agrippa un miroir de poche et il composa le numéro de la Death Room.

Tsumaki : Shinigami-Sama, mission terminée, dit-il toujours aussi froidement

Rangeant son miroir dans son sac, quelqu'un se rapprocha du manieur. C'était un homme moustachu, un peu corpulent au niveau du ventre et une canne à la main, habillé sur son 31. D'après lui, c'était le Maire de cette ville et pour le remercier d'avoir sauver cette ville, il lui donna des clés qui lui donneraient accès à la ville. Tsumaki les acceptèrent et il les rangèrent dans une de ses poches. Une ville conquit par le Shini-Kaimetsu.

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