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 L'oeillade de la fierté : premier duel, première amitié !

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MessageSujet: L'oeillade de la fierté : premier duel, première amitié ! L'oeillade de la fierté : premier duel, première amitié !  EmptySam 17 Avr - 15:48

L'oeillade de la fierté : premier duel, première amitié !  349-19

    Le soleil brillait très fort comme à son habitude, d'un éclat lumineux très puissant. Mais il caressait mon visage de ces doux rayons. J'avais sortit d'ailleurs mes lunettes de soleil pour l'occasion. J'étais presque en position allongé, pour pouvoir bronzer un petit peu. J'étais toujours à la même place, sur un banc de la cour, un peut excentré ,mais qui offre un magnifique angle de vison sur mes petits camarades. J'aimais bien les observer, pour pouvoir mieux me moquer par la suite. Je m'amusais avec un stylo dans mes mains. En effet, j'étais quelque peu anxieux et il fallait bien que je m'occupe les mains avec quelque chose. C'était un petit pique qu'avais aussi ma mère. Cela faisait maintenant un mois, douze jours, six heures et quarante-cinq minutes que j'étais à Shibusen, cette merveilleuse école, mais sans la moindre trace d'arme dans mes mains. Et c'est vraiment le comble pour un manieur. Je soufflais un bon coup. On ne m'avais encore pas fait de remarque ,mais je sentais bien dans le regard de mes professeurs que si je ne me bougeait pas un minimum mon popotin, sa allait barder pour mon matricule. Pire encore, on me nommerait une arme d'office. Je suis en sur quel est moche et quel pue, ce que je ne veux pas du tout. Mais bon, c'est difficile de trouver une arme qui me convient, surtout avec mon caractère et mon charme fous. Tout ceux à qui j'ai demandé n'ont pas eu l'air d'apprécier mon invitation. Je me demande bien pourquoi. Quel arme ne voudrait pas faire équipe avec moi, magnifique jeune homme que je suis et qui descend d'une célèbre famille? Eh ben beaucoup de monde apparemment. Mais cela ne pouvait plus durer je devais prendre les choses en mains et tout de suite


    Allez mon bon vieux Remio, lève toi de ce banc et cherche ta proie tel un tigre du Bengal, d'ailleurs j'en vois une la-bas qui à l'air d'être facile et innocente.


    J'avais dis cela tout en me levant et en mettant mon pied sur le banc et un doigts en direction du ciel, mais heureusement je crois personne ne m'a vu. Par dessus mes lunettes, j'observais la cour dans son intégralité quand ne fut pas ma surprise quand je remarqua un jeune homme que je n'avais encore jamais vu, habillé avec des habits couleur bordeaux. J'osais les sourcils. Ce n'est pas une couleur qui me plait tellement, mais bon, je peux faire avec. Il n'avait personne à coté de lui et semblait lui aussi observer la cour à la recherche de je ne sais quoi. il ne semblait pas avoir encore été accosté, c'est peut être ma seul chance. Mais d'abords, il faut que je sois sur à cent pour cent que ce soit une arme et pour cela, je dois l'aborder. Je sortit donc de mon banc et m'approcha de lui. Quand je fut à un mètre, je le salua en lui tendant ma main


    Bonjour à toi cher nouveau et bienvenue dans cet école. Je me prénomme Remio. Remio Silft, manieur de profession. Peut être as tu déjà entendu ce nom mais la n'est pas la question. Et toi, qui est tu? Tu es une arme?


Dernière édition par Remio Silft le Sam 17 Avr - 18:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Kaboom? L'oeillade de la fierté : premier duel, première amitié !  EmptySam 17 Avr - 16:48

Quelle poisse! A peine deux jours depuis que je suis arrivé à Shibusen, et l'endroit est déjà d'un ennui mortel...mais qu'est-ce que je fais ici? C'est quoi là-bas, une cour de récréation pour gamin?... Au moins il y a des morpions à portée de main. Et puis il fait beau, c'est peut-être pour ça que je suis de sortie. Quelques nuages qui ponctuent un ciel agréable à regarder, voilà un truc qui pourrait me faire passer la journée tranquillement. Mais je n'ai peut-être pas choisi l'endroit le plus calme et reposant. Il a suffit que je sorte une cigarette pour que les minus qui poireautaient pas loin me regardent d'un œil méfiant et vraiment insupportable.

"Eh les microbes, vous regardez quoi là? Vous n'avez rien d'autre à faire? Aller jouer à la baballe là-bas avec les autres.
- T'es nouveau toi, m'avait dit une fille qui semblait un peu moins gamine que les autres. Qui t'es pour débarquer et nous parler comme ça?
- Je suis celui qui vous bottera les fesses si vous n'arrêtez pas de me regarder comme ça. Vous avez jamais vu quelqu'un fumer?
- Eyh! Tu m'as l'air bien méprisant mon gars, on peut savoir ce que tu fais ici? C'est une école pour buki et bukishokunin. De loin franchement, t'as pas l'air du genre à servir à quoique ce soit ici."
Ohoh, le courageux de la bande! En tout cas, les autres mouflets ont ricané à sa remarque. Oui, je me souviens maintenant. En tant qu'arme, je suis venu à Shibusen pour m'entraîner et trouver un "meister" qui pourrait se servir de moi. Se servir de moi, quelle expression horrible...C'est plutôt pour m'entraîner en m'en servant que je me suis ramené dans cette garderie. Ces bambins étaient d'ailleurs un peu trop insolents...ils méritaient un bon kick là où je pense...un peu d'esbroufe devrait les apeurer comme des petites poules mouillées.

"Éclat Épique!"
Je m'élançai alors, plongeant vers la grande gueule en aveuglant le petit groupe de vers de terre; il fit un bond de recul lorsque je me plantai devant lui, le haut de ma garde arrivant au haut de son torse. Je me transformai à nouveau en humain, et toisai les lilliputiens, un rictus de supériorité se dessinant sur mon visage.
"Ouais, je suis une Arme. Et tu ferais mieux de ne pas te frotter à moi si tu veux pas finir dans une poubelle, microbe.
-Tu vas voir ce que tu vas voir, Akamaru! Transfor-ugh!"
Je venais de soulever la demi-portion par le col pour l'élever au niveau de mon visage. J'avais arrêté sa main dans laquelle il tenait son Arme, un étrange couteau de poing recourbé.
"Eh dis donc minus, tu pourrais te faire mal avec ça...va jouer ailleurs!"
Je jetai l'Arme au loin, qui reprit forme humaine, et laissai retomber lourdement le petit brave.
"Ahlàlà cette place me fout les nerfs, je me tire, dis-je à voix haute bien que me parlant à moi-même."
Tournant le dos aux adolescents excédés, je m'en allai d'un pas nonchalant vers le terrain de jeu qui semblait plus ensoleillé. Je m'étais encore mis à dos quelques élèves de plus à Shibusen.

Tant mieux. Nos affrontements se feraient plus tard au maximum de leur potentiel.

Je m'arrêtai au beau milieu de cette cour de récréation. Encore des gamins, partout, ça ne s'arrêtait jamais. Je levai les yeux au ciel lorsqu'un blondinet aussi grand que moi, mais d'apparence un peu plus jeune, m'accosta en me tendant la main.


Bonjour à toi cher nouveau et bienvenue dans cette école. Je me prénomme Remio. Remio Silft, manieur de profession. Peut être as-tu déjà entendu ce nom mais là n'est pas la question. Et toi, qui est tu? Tu es une arme?

Mais c'est qui ce type, il veut un pourboire? Manieur de profession, vu sa tête c'est bien le genre de bleu qu'il fallait que j'évite. Quoiqu'il a la classe, mais vu comment il me parle...
Je haussai les sourcils, lui jetant un regard faussement interrogateur, puis je tirai avec désinvolture sur ma cigarette avant de dire:

"Salut...Remio? T'as trouvé personne d'autre à embêter dans le coin? Je suis pas vraiment d'humeur à supporter les blondinets dans ton genre, et je vais pas te tenir par la main en gambadant sous le soleil si tu veux savoir."

Je jetai un regard bref et dédaigneux sur sa main tendue et revenai planter mon regard dans le sien. Son visage prit une expression surprise d'incompréhension mêlée d'indignation. Eheh, ce genre de truc marche avec n'importe qui. Encore un bleu. Tirant sur ma cigarette à nouveau, je repris avec un léger sourire:

"Remio Silft...je suis pas là depuis très longtemps, mais ça m'étonnerai que même en six mois j'entende parler de toi..."

Pour achever le tout, je lui soufflai une petite bouffée de fumée dans la tronche...alors cher Remio, qu'est-ce que tu vas bien pouvoir répondre?


Dernière édition par Durandal le Ven 23 Avr - 22:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'oeillade de la fierté : premier duel, première amitié ! L'oeillade de la fierté : premier duel, première amitié !  EmptySam 17 Avr - 21:46

Alors celle la, c'est la meilleur. Le petit nouveau qui vient tout juste de débarquer, la clope au bec, se la jouait kaira du bac à sable, ce que je méprisais et haisait absolument. Et en plus, il osais me répondre le saligaud. Sa n'allait pas se passer comme sa. Alors que je lui proposais un minimum de chaleur humaine et quelqu'un qui s'intéresse à lui, il m'envoie bouler comme s'il me prenait pour des ordures de la cafétéria ou pire, comme un bleu, ce que je ne suis absolument pas, et c'est ce qu'a mon avis il n'a pas du comprendre.

"Salut...Remio? T'as trouvé personne d'autre à embêter dans le coin? Je suis pas vraiment d'humeur à supporter les blondinets dans ton genre, et je vais pas te tenir par la main en gambadant sous le soleil si tu veux savoir."

Alors que je lui tendais ma main, il se permettait de fumer tout en me regardant de travers en me balançant sa fumée nauséabonde sur mon visage. Mon magnifique et sublime visage. Alors la, sa pardonne pas. Ce petit fouteur de merde, et oui j'emploie des mots grossiers quand je suis énervé,ce qui n'est pas si souvent, va voir de quel bois je me chauffe

Écoute moi bien, t'es qui d'abords pour me parler comme sa? Je ne sais pas d'ou tu viens ni qui tu es mais je crois qu'il est temps de remettre les pendules à l'heure. C'est pas en jouant les gros bras comme tu viens de le faire que tu va percer ici.

Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais l'impression bizarre qu'il se foutait totalement de ce que je disais. Il avait peut être l'esprit ailleurs. Mais c'était pas une raison valable pour me parler comme sa. Je me retournais. Quelques personnes y compris les momes qui se sont fait agréssé regardé dans notre direction. Et si après tout, ce jeune homme cherché a attiré l'attention. Si c'est sa qu'il voulait, il allait etre servi!

"Remio Silft...je suis pas là depuis très longtemps, mais ça m'étonnerai que même en six mois j'entende parler de toi..."

Alors la, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Ne pas connaitre ma famille, leur exploit? Mais il venait d'où ce mec, d'une caverne du fond des age? Il allait vraiment pas bien ce pauvre type, il devait consultais. Et encore une fois, il soufflais sa fumée sur moi. Je me mit à tousser mais je devais rester digne. Je bombais le torse et lui attrapa le manteau et me rapprocha de son visage

Tu te crois ou la, dans ta cité? Retourne d'où tu viens trouduc et va terroriser les merde de ton quartier pourris avant que je me charge de ton cas. Et après ne va pas te plaindre hein?

Je dis tout cela tout en lui enlevant la clope de sa bouche et en l'envoyant loin derrière moi. J'entendis d'ailleurs dans mon dos quelques exclamations horrifié. Bon c'est vrai, j'ai peut etre abusé, mais c'est lui aussi qui a poussé le bouchon bien loin. Je me préparais à ce qui allait arriver, surement quelque chose de pas très plaisant.
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MessageSujet: Hey Kaboom! L'oeillade de la fierté : premier duel, première amitié !  EmptySam 17 Avr - 23:05

"Tu te crois ou là, dans ta cité? Retourne d'où tu viens trouduc et va terroriser les merdes de ton quartier pourri avant que je me charge de ton cas. Et après ne va pas te plaindre hein?"


Ma clope. Symbole fort. Il me l'a virée comme un rien. Personne, chez moi à Manhattan, ni où que ce soit d'ailleurs, n'avait osé répliquer comme ça. Les insultes sont plus qu'habituelles en Amérique, mais faire ça... Au fond, je me foutais de ne pas respirer constamment la nicotine de mon joint, mais le bien d'autrui, c'était sacré. Ce type n'était parti pour se dégonfler. Malgré moi, je sentis mon sourire s'élargir alors que nos visages étaient presque collés l'un contre l'autre.

Dans un bac à sable, on trouve parfois quelqu'un qui a une bonne paire. Reste à savoir ce qu'il sait en faire. Je réduisis brutalement cette distance qui séparait nos deux fronts et rivai mes yeux sombres droit dans les siens et lui murmurai sèchement.


"Eheheh...Un petit dur qui se laisse pas emmerder? Dans ma "cité", comme tu dis, il faut frapper le premier et se débrouiller seul, pour "percer". Personne ne t'aide, et les mains tendues ne viennent que des gens qui veulent te piéger. Et encore plus souvent, elles viennent de gens qui ont tellement besoin de toi que tu sais pertinemment qu'ils ne vont te servir à rien. Tu veux m'apprendre comment percer ici?Si tu considères que je joues les gros bras, c'est que tu n'as pas vu grand chose, et tu n'es pas au bout de tes surprises..."

Exactement le genre de propos qui devait mettre les nerfs à des gars comme lui. Baissant négligemment mon regard, je vis ses poings se serrer. Il commençait sérieusement à vouloir m'en coller une. Bien, bien. La main qui me tenait le blouson se crispa. Relevant la tête, je voyais derrière mon antagoniste quelques badauds s'arrêter en nous voyant. Au moins ça permettrait de voir si ce gars était aussi connu qu'il l'avait sous-entendu, et de savoir aussi s'il cherchait à retourner la situation en sa faveur en frimant.

"Dis moi, tu es du même âge que tout ces mioches? Vous m'avez tous l'air bien naïf et tout mignons dans ce bled. Il suffit qu'un mec se ramène et fasse comprendre aux autres que le monde n'est pas un jardin d'enfants, et vous perdez vos moyens... Mais dis moi, si tu fais partie de cette école, tu dois être bukiskokunin ou buki. Il est où ton fidèle compagnon, c'est parce que tu l'as perdu que tu viens me voir gentiment?"

Ouch! Dis donc, je crois que j'ai touché le point sensible. Il a tellement dû accuser le coup qu'il n'a même pas remarqué combien ses traits se sont durcis. Mais ce gars avait quand même de l'audace. Petit trouduc qui terrorise son quartier pourri? Il n'en savait rien, mais en moi-même...Je sais qu'il avait raison. Honteusement, j'avais chassé les faibles avec la certitude de gagner. "Ne pas te plaindre se je me charge de toi"? J'ai déjà pleuré face à mes adversaires supérieurs, et aussi par honte de m'attaquer aux plus petits, mais lui, il n'en savait rien! Qui était-il pour se croire si important et essayer de me corriger? Finalement, ce mec était plutôt différent des autres. Rarement je m'énervai face à mes adversaires, mais rien que le fait qu'il ose s'imposer à moi en voulant me recadrer me titillai désagréablement. Vraiment très désagréablement.

Sortant de mes pensées, je vis que les traits de son visage s'étaient légèrement modifiés. Je devinai que mon expression avait dû changer également. Ce n'était plus qu'une question de secondes maintenant...Je reculai imperceptiblement ma jambe droite pour parer ce qui allait venir. Et fatalement, forçant un rictus, je lui murmurai:


"Alors comme ça tu veux te charger de moi? T'as agrippé mon manteau pour admirer la doublure, ou tu te dégonfle?"


Dernière édition par Durandal le Ven 23 Avr - 22:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'oeillade de la fierté : premier duel, première amitié ! L'oeillade de la fierté : premier duel, première amitié !  EmptyLun 19 Avr - 15:54

"Eheheh...Un petit dur qui se laisse pas emmerder? Dans ma "cité", comme tu dis, il faut frapper le premier et se débrouiller seul, pour "percer". Personne ne t'aide, et les mains tendues ne viennent que des gens qui veulent te piéger. Et encore plus souvent, elles viennent de gens qui ont tellement besoin de toi que tu sais pertinemment qu'ils ne vont te servir à rien. Tu veux m'apprendre comment percer ici?Si tu considères que je joues les gros bras, c'est que tu n'as pas vu grand chose, et tu n'es pas au bout de tes surprises..."

Je ne sais pas pourquoi mais je trouvais qu'au fond de moi, ce petit bonhomme dont je ne connais toujours ni le nom, ni l'age d'ailleurs, avait quelque chose de bon. Non pas que je cocionais son attitude de macho, et oui je le vois comme un macho pur et dure, je pense que cela se voit de loin, mais malgré tout, il avait sans doute une très bonne raison d'agir comme il le fait. Mais ce n'est quand même pas une raison de me parler sur ce ton grossier et désinvoltant. Il fallait bien que quelqu'un s'occupe de son cas, quitte à perdre mon légendaire sans froid. Je sentais mon poings se serrer, prêt à tout moment à lui en coller une sur ce visage insolent. Le poigs qui tenait sa veste aussi se reserer et je sentait que mes yeux se remplirent de violence. Mais il fallait patienter. Ne pas frapper tout de suite.

Si tu ne veux pas de mon amitié, alors dans ce cas je ne vois pas pourquoi je devrais être indulgent avec ta petite tronche de cake. Mais dis moi le kaide, qu'attend tu pour taper hein? Frapper de pauvres gamins c'est jouissif hein? Mais quand il s'agit de s'attaquer à quelqu'un qui résiste, s'ayez, monsieur à les chocottes, il va faire pipi dans son pantalon?

Et voila, ma bombe H était lancé, mais j'étais préparer à toutes les répliques. Malgré tout, il semblait le prendre nonchalamment, même si son regard avait changé. S'avez été presque imperceptible, mais j'ai vu comme une lueur, une flamme s'allumer. La seul chose dont j'étais sur, c'est que un de nous deux allait en prendre plein la gueule. Peut être les deux d'ailleurs. Et encore il pensait que j'étais comme les autres pleurnichard. Ce gars la vient d'arriver depuis deux minutes et déjà il se fait des films sur les autres. Il devait consulter, c'était pas possible. Comment pouvais t'on croire, avec ma classe et mon allure que j'étais comme tous ces minables à jouer dans le sable ou à s'attraper. C'est vraiment pathétique.

Mais soudain, mes traits se durcirent. Il avait touché la seul chose dont on avait pas le droit de parler en ma présence ou avec moi. La rage bouillonnait, mais je devait me maitriser. Sinon, je me laisserais emporter et je ne serais plus maitre de mes mouvements. Je n'ai pas l'habitude de m'emporter quand on m'insulte. Je fais avec, je pratique la technique du mur invisible. Mais quand on me parle comme sa, j'ai l'impression que je fais un très mauvais manieur et cela, je ne l'accepte pas. Comment ose t'il dire, sans même me connaitre ou avoir prit la peine de discuter un peut avec moi que je serais du genre à perdre mon compagnon. Mais je devais montrer que cela ne m'énervait pas, même si mon corps dis tout le contraire


Et moi qui pensait que tu étais une arme. Maintenant que j'y réfléchis, tu as tout le caractère d'un manieur pourri gâté par ses parents. Tu n'a rien à faire ici. Je crois que ta place serait plutôt sous les jupons de ta mère. Allez, cours y vite avant qu'elle ne t'appelle

Et boum, sa c'est ce que j'appelle de la remarque cinglante qui fais bien mal par la ou elle passe. La, je crois bien que j'ai franchi le point de non retour. Désolé monsieur, mais votre voyage s'arrête la, et si vous vous blessez, tant pis pour vous. Mais je ne devais pas. Du monde nous regardais maintenant. Et s'il y a une arme sans partenaire dans cet foule, une jeune fille blonde de préférence, je suis sure qu'elle sera éblouit par mes exploits et voudra devenir ma partenaire. Je le voyais bien que lui aussi voulais en finir au plus vite et s'il pouvait me faire mal au détour, il ne s'en privera pas

Il se rapprocha encore plus de moi et me lança de nouveau un pic, mais celui me fit plus rire intérieurement. Comment pouvais t'il faire de l'humour dans un tel moment? Décidément, ce mec était vraiment particulier. Je suis sur que si on c'était rencontré dans une autre situation, on aurait bien sympathiser.


Non je voulais juste la voir un peut de plus près. Dis moi, c'est assez doux, c'est toi qui te l'ai fait, comme tout le reste de ta tenue? C'est pas ici que tu aurais du venir mais dans une école de couture

La sa va saigner!
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MessageSujet: Steady... L'oeillade de la fierté : premier duel, première amitié !  EmptyLun 19 Avr - 19:16

...-C'est pas ici que tu aurais du venir mais dans une école de couture"

La tournure que prenait la discussion commença à m'exaspérer. Ce type évitait ma pique en en envoyant une autre, et ça pourrait durer longtemps comme ça. Mais dans l'ordre des choses, je ne devais certainement pas agir le premier. Nos fronts commençaient légèrement à transpirer, alors que ce soleil complètement hilare et qui n'avait sûrement cure de notre altercation nous surchauffait la boîte crânienne de ses rayons éblouissants. Entre nos yeux se déferlait un ouragan de défi, mais nos regards commençaient à trembler et se troubler sous l'effet de la chaleur. Des gouttelettes de transpiration tombaient dans nos sourcils, s'arrêtant un instant, puis glissaient aux coins de nos yeux pour mieux nous entraver dans notre confrontation.

Ce Remio était cependant malencontreusement tombé dans mon jeu. Mon jeu de provocation. Et il commençait sérieusement à perdre ses bonnes manières et à me renvoyer violemment la balle, plus pour défier que pour blesser, invitant à distribuer la première beigne. Me traiter de fils-à-papa...aurait été un excellent argument s'il avait pu voir en moi un tel profil. Mais ça sonnait creux, face aux pensées d'un père négligent et déprimé se baignant dans le vin qu'il cuvait sans me prêter une quelconque véritable attention, ou bien...retourner dans les jupons de ma mère...j'avais presque eu envie de rire, et j'avais du sourire malgré moi, comparant les paroles de ce jeune fougueux au souvenir si frais de ma mère que j'avais traversé de par en par...

Certes, mon émule avait quelque art de la réplique et du répondant face à la provoc', mais pas mal de gens savent très bien se débrouiller jusqu'à ce point...Après, s'enfoncer dans une situation d'échange d'insultes perpétuelle reviendrait à ce qu'il a souvent vécu avec ces roublards, à Manhattan, ceux qui justement devant lui se la jouaient gros bras au grand verbe, avec un pois chiche dans le cerveau, incapables d'articuler autre chose que des immondices sans hauteurs, se ridiculisant parfois eux-mêmes alors qu'il se rendaient compte de la futilité de leur propos. C'est à ce moment-là, toujours, que je gagnai la partie. C'est à ce moment là toujours que, comme en ce moment même, j'esquissai un sourire d'indifférence, éloignai légèrement mon visage de mon opposant et levait les yeux au ciel d'un air fatigué en disant d'un air nonchalant:


- Dis moi, elles sont pas mal tes vannes, mais tu manque un peu de tempérance, pour quelqu'un qui se veut maître de la situation, non? Tu me demandes pourquoi je ne te frappe pas?" J'abordai cette question avec un petit rire." Mais dis moi, n'inverserai-tu pas les rôles, mon gars? C'est toi qui te crispes après tout...Et puis explique moi, toi qui est si "indulgent", c'est par compassion que tu es venu me tendre la main? Moi, le "Manieur pourri gâté"? T'aurais pas peur de me faire porter un rôle que tu aurais peur qu'on te donne?

Ses yeux s'écarquillèrent devant l'affront. Je demandai quand même à quel point ce cher Remio pourrait se retenir d'attaquer. D'autres auraient cédé avant lui, mais c'était loin d'etre fini. Lui jetant un regard pétri de cynisme, j'ajoutai d'un air ennuyé:

"Tu parles beaucoup pour dire pas grand chose au fond, dis-moi où tu veux en venir avec cette main agrippée à mon blouson. Tu sais que tu vas finir par avoir l'air ridicule à me tenir comme ça, alors que c'est toi qui es venu? Et tu me dis que j'ai peur de frapper, dis moi, qui est presque en train de mouiller son froc parce qu'il sait très bien que j'ai raison, dis moi?"

Un sourire moqueur et léger répondait au regard mauvais et imprégné de colère de mon émule. Peut-être était-ce parce que j'avais appris à provoquer et dénigrer les gens toute ma vie, mais en tout cas, je vis lequel de nous deux allait ouvrir la danse.
Plongeant mes yeux dans les siens, lui exprimant le mépris le plus absolu:

"Mais pourquoi je frapperais un gamin? Tu m'as presque énervé, mais même si j'en avais mortellement envie, ça ne vaudrait pas la peine de m'attaquer à...je m'esclaffai en le toisant. Mais franchement, Remio Silft, tu t'es bien regardé? Et même, supposons que je sois une Arme, crois-tu que ça vaudrait la peine d'essayer, avec...enfin, je veux dire..."La situation devenait assez cocasse de par l'air fulminant de celui qui me tenait par le col, et mon envie de rire m'empêchait de parler."...excuse-moi...avec toi?" J'éclatai alors d'un rire ouvert, franc, de ces rires qui, je le savais bien, précèdent l'éruption du volcan.
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MessageSujet: Re: L'oeillade de la fierté : premier duel, première amitié ! L'oeillade de la fierté : premier duel, première amitié !  EmptyVen 23 Avr - 15:47

Aussi loin que je remonte dans ma vie, qui est certes assez court pour le moment, je ne me souvient pas de mettre réellement énerver. Mes parents m'on toujours dit que j'étais plutôt d'un naturel doux, sensible avec mon prochain. On me qualifiait de personne qui savait gardé la tête froide même dans les pires situations. Cela venait sans doute de l'entrainement particulier qu'on m'avait imposé dans ma tendre jeunesse. Maintenant, j'avais le don d'analyser les situations de crise avec la plus grand dextérité. Ce qui étais assez rare de nos jours. Les gens s'énervent pour un rien dans ce bas monde. La patience est malheureusement une grande vertus qui se fait de plus en plus rare chez nos jeunes têtes blondes.

Mais pourquoi je pense à sa moi maintenant? Sans doute ce soleil qui commence à faire fondre ma cervelle. De la sueur perlait sur mon visage mais je ne pouvais pas l'enlever. Cela montrerait un signe de faiblesse de ma part. Je ne devais pas me rabaisser devant cet homme. Je devais jouer à son niveau, même le dépasser s'il le faut. Et je ne pesse pas mes mots. Mais malgré tout, au lieu d'agir, j'étais toujours en train de réfléchir sous cet chaleur intenable. Oh non j'espère que je ne vais pas attrapé de coup de soleil sur mon magnifique visage!!! Remio arrête de penser à ton foutu visage et cogne bon sang. Oui mais si après sa se complique, je sens que je vais en prendre plein la figure. Oula je commence à parler tout seul, faut vraiment que je m'active la

Il commençait à me taper sur le système le petit teigneux. Il retournait toujours les choses contre moi et après c'est lui qui ose dire que je le provoque et que j'inverse les rôles. L'envie de violence et de haine se faisait très grandissante au fond de mon ventre. Je sentais mon sang encore plus bouillir, sa n'allait pas tarder à exploser s'il n'arrêtais pas de jouer un peu au con. Il ne me connait pas, et pose comme sa un jugement copier coller sur mon visage. Je ne contrôlais plus les muscles de mon visage. Je me mit à mordre ma lèvre inférieur et mes yeux se rétrécirent. Ils étaient plein d'une haine. Je ne sais pas pourquoi mais à cet instant précis, j'avais envie de sang, j'avais envie de le trucider sur place. Arg maudit soleil, il me fait penser vraiment n'importe quoi. Mais je savais que je devais agir. Mon cœur battait à tout rompt. L'adrénaline circulait à une folle vitesse dans mon sang, prêt à me donner le courage dont j'avais besoin.

Mais curieusement, j'hésitais encore. Le reste de bonne conscience que j'avais dans la tête essayait de me résonner. Cela m'attirerait sans doute des ennuis, mais quand même sa valait bien le coup de fermer la gueule de ce mec qui arrive de nul part et qui se croit comme sa le chef de cet école. Et en plus, il attendait que sa. Que je frappe. Il pensais quoi? Que j'allais me dégonfler finalement? Que j'allais faire caca dans mon slip comme il le pense et retourner bien sagement m'assoir sur mon banc et sucer mon pouce? C'étais évidement une possibilité à tout de même pas négliger mais il était maintenant trop tard. J'avais dépasser depuis bien longtemps le point de non retour. Je n'avais pas peut bizarement maintenant 'étais des plus bizarre. Tout autour de moi, plus rien n'existait. Il n'y avait plus que nous deux et cet chaleur insupportable

Soudain, une veine apparut sur mon visage. Le volcan allait explosait. Un sourire se dessinait sur son visage rempli d'un air faussement supérieur. Quelqu'un devait bien lui montrer que toutes les personnes qui se trouvaient ici n'était pas que des jeunes enfants, mais qu'on pouvait aussi trouver des personnes très doués.

La garçon devant moi essayai de retenir un rire. Et puis d'un seul coup il se mit à rire sous mon nez. La veine devint plus grosse et mes points se réssérérent encore plus. Il reparlait encore de cet histoire d'arme et de manieur. Et la, ce n'était plus possible. Mais au moment ou je mis attendais le moins, je commis l'irréparable. Le coup partit tout seul. Mon visage se crispa et je serrai les dents avec violence. Mon points libre arriva à la auteur de son nez. Tout autour de nous, le silence s'imposa, accentuais ici et la par des cris de terreur. J'avais fait rentrer en irruption le volcan. Le choc fut assez violent. Sous l'impact, je lâchais son manteau. Je ramenais mon autre main près de moi, son nez étant en sang. L'autre main visa encore son visage mais cet fois ci la mâchoire. L'impact fut plus rude. J'avais réussi à ouvrir mon points. Mais au moins, il avait eu ce qu'il m'éritait


Alors, c'est moi qui ai peur de t'en mettre une? On dirait que maintenant il faut pas me provoquer quand en plus je suis gentil

Je le regardais et commettez l'irréparable erreur de me retourner et essuyer la sueur qui me couvrais totalement le visage
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L'oeillade de la fierté : premier duel, première amitié !  Empty
MessageSujet: Re: L'oeillade de la fierté : premier duel, première amitié ! L'oeillade de la fierté : premier duel, première amitié !  EmptyDim 25 Avr - 12:57

Alors ça, s'il fallait si attendre! Le jeunot cognait plutôt bien, et je me retrouvai à présent avec une mâchoire inférieure assez douloureuse et un nez dégoulinant de sang. Les deux ou trois gamins qui n'avaient rien d'autre à faire que de venir nous regarder avaient crié lorsque mon adversaire avait attaqué, mais je voyais sur leur visage de plus en plus d'intérêt, à la place de ce qui aurait dû être de la crainte et de la colère. C'était donc partout pareil, les gens ne changeaient jamais? Tous à encourager de leurs voix les petits combats de rue, même à leur âge...En tout cas, il était certain qu'il seraient servis.

J'émis une grimace de douleur alors que je palpai mon menton. Ça faisait un mal de chien! Je regardai un instant à terre les gouttes de liquide vermeil qui tombaient depuis mon visage. Au fond, cela ne faisait pas si mal, comparé à d'autres combats plus mémorables. La partie venait juste de commencer, après tout. Et cet imbécile, croyant la partie déjà gagnée, m'avait tourné le dos. Il avait l'air plutôt fier de son coup. Il n'avait pas dû frapper quelqu'un souvent pour baisser sa garde aussitôt, une erreur qui, par convention, méritait une des plus sévères punitions. Ce type m'avait à peine fait reculer, où croyait-il qu'il pouvait aller? Pensait-il s'en tirer en piquant une petite colère pendant cinq secondes puis se tirer comme si de rien n'était? Je commençai à me demander si ce type n'était pas un peu comme les autres au fond. Peut-être trop innocent? C'était encore à vérifier.

Il fit un pas comme pour s'en aller, alors que je m'étirai le cou. Je rajustai mon manteau, puis lui tapotai sur l'épaule gauche juste avant de me décaler vers la droite. Alors qu'il tenait la tête de l'autre côté , je lui murmurai:

"Eh, mon gars..."

Il n'eut que le temps de faire volte-face. Le coup partit, bien centré sur la mâchoire, et distribué à bout portant, tout le bras poussant sur sa joue. Il allait faire mal. Sonné par le coup, il recula de quelques pas, mais je le rattrapait par la manche, le ramenant vers moi comme un sac, évitant un coup de son autre bras en me baissant pour lui mettre un coup de crâne dans le ventre. Il émit un faible cri de douleur qui, s'il ne m'assurait pas que le coup avait fait très mal comme il aurait dû, au moins me garantissait que mon adversaire l'avait senti. Puis, me plaçant à côté de lui, je l'étreignai à la ceinture, et enfin, sans qu'il ait le temps de comprendre, je lui criai en lui faisant un balayage, appuyé par mon coude fonçant droit sur son estomac:

"Crétin, tu pensai gagner aussi vite à ce jeu là contre moi! Expérimente un peu la douleur comme ceux qui la connaissent VRAIMENT!"

Je me laissai tomber avec lui, mon coup le précipitant contre le dallage de la cour.
Il émis un soubresaut et, alors que je faisais un roulé-boulé pour me relever plus loin, je le vis se tourner vers moi avec un regard, encore une fois, chargé de colère; ses lèvres saignaient. Feignant l'impassibilité, j'essuyai le sang sur la bas de mon visage du revers de ma manche. Puis, reprenant une mine ennuyée, je tirai une cigarette et le regardait d'un air négligent:


"Bon, alors dis-moi un peu...-quoi?"

A peine avais-je commencé à parler que ce Remio commençait à se relever. N'avais-je pas frappé assez fort? Ou alors cherchait-il désespérément à se montrer courageux? Évidemment, qu'aurait-il fallu attendre de plus d'un type comme ça. Trop de fierté en soi pour se laisser abandonner. Surtout après un combat aussi bref. Trop de fierté, j'espérai que c'était bel et bien ce qui poussait ce gars devant moi à se replacer sur ses deux jambes, à se stabiliser sur une position fluide, à relever le regard d'un regard faussement étonné de voir son propre sang goutter sur sa main, et à finalement me jeter une œillade accompagnée d'un fugace sourire en coin. Mais si la fierté pouvait élever le respect des autres, tel un arbre assisté par un humble tuteur, je n'avais rien à faire avec des gens trop prompts à rêver et se prendre pour des héros, et trop passifs pour transcender la fierté, briser le tuteur et s'en émanciper pour une véritable grandeur. C'est alors que Remio passa à l'action, me haranguant en s'approchant de moi pas à pas.

"Alors, trop frustré de t'être fait frapper pour m'affronter de face? J'ai failli croire que tu n'étais qu'agressif. Mais c'était être vraiment trop généreux envers mon prochain, j'accorde trop souvent et trop vite des qualités à ceux à que je parle qui en sont exempts. Maintenant je sais que tu es lâche, pardonne-moi de ne pas avoir perçu ce trait de caractère tellement évident chez toi. J'ai l'impression que si tu ne repars pas avec ce que tu mérites, tu auras l'illusion de pouvoir tout te permettre, et quelqu'un te remettra un jour à ta place de manière si brutale que t'en aura d'abord chié dans ton froc avant de te moucher avec tes manches.

-C'est vrai que je ne risque pas de ressentir quoique ce soit avec tes petites mains hein? C'est étrange, on dirait que mon coup sur ta face a engourdi tes poings plus que ta langue...

-Amènes-toi enfoiré!"

Il s'élança alors pour le frapper de nouveau au visage avec un coup rapide. Je fis un tour complet en me décalant pour dévier son bras et l'entraîner en avant en tirant sur sa manche, mais il était prêt. Il dégagea son bras et commença à m'asséner une série de coups au visage que je bloquai un à un en reculant de quelques pas, avant de profiter d'un coup un peu moins ardent pour me baisser et lui faire un balayage, mais qui fut apparemment trop lent lui aussi. Il évita le coup et arma son pied gauche alors que je me relevai, attaquant par en haut avec son poing droit. Alors que les deux coups partaient, le poing plus rapidement que la jambe, j'empoignai son bras en me jetant sur lui et, me retournant, le soulevait sur mon dos en me retournant et en décalant ma jambe gauche pour que la sienne ne m'atteigne pas, puis l'envoyai au sol en lâchant son bras.
Mais il avait également anticipé ce coup, car il me retint par le bras et atterrit sur ses pieds, ses genoux pliés et son dos à quelques centimètres du sol; il avait évité le choc en se retenant à moi puis, se laissant tomber sans se faire mal, il poussa sur ses jambes pour saisir mon coup et m'envoyer également valser en avant. Il me força donc à reculer de quelques pas en me dégageant de manière très brouillée de se prise, lui permettant de se relever, puis de me charger à nouveau. Cependant juste avant de revenir vers moi, il cria:


"Tu te débrouilles pas trop mal, mais voyons ce que tu sais faire contre un Meister de la famille Silft!"


Et je l'attendis, en garde, mais en s'élançant il acquit une vitesse surprenante et, trop surpris, je ne pus éviter son attaque. Il se jeta sur mon et me projeta à terre avec lui, me coupant le souffle. Le voyant qui se relevait et s'apprêtait à me canarder de coups de pieds, je roulais sur le côté pour m'éloigner. J'étais encore un peu étonné en plus d'avoir subit un sacré coup. N'avais-je rien vu venir? Ou bien l'avertissement du blondinet avait-il servi d'ouverture à l'utilisation de ses pouvoirs?
Cela devenait intéressant. Le combat allait prendre une tournure plus active, et j'avais hâte de pouvoir me défouler sur quelqu'un qui semblait, pour une fois, savoir se battre. Mais je ne devais dévoiler mes atouts qu'en connaissant les siens, et en étant sur d'asséner un coup décisif.
A peine m'étais-je remis en garde qu'il était de nouveau sur moi. Sans réfléchir, je bloquais le mieux possible ses coups de poing, et ne vis pas son genou arriver par dessous. Le choc fut douloureux, et Remio profita de ma vulnérabilité pour m'envoyer à terre. Il n'était pas si mauvais que ça, et pour l'instant, je faisais pâle figure dans le combat. Sa vitesse était toujours accrue, et cela m'avait empêché de bloquer son dernier coup. Mais il en fallait plus pour me mettre hors combat. Surtout alors que je n'avais pas encore montré mes vraies capacités.
Lui jetant un regard bref, je fis une roulade arrière comme pour me relever en reculant, puis profitai de l'appui de mes jambes pour lui foncer dessus. Ma tête atterrit dans son ventre, juste avant que je ne le repousse pour le battre de coups de poings. Il para un coup, deux, se prit le troisième sur un flanc, puis un autre sur la poitrine qu'il ne put bloquer. Pendant ce temps, je prenais presque autant de coups; il fallait donc prendre l'avantage, avec mes pouvoirs.
J'allais invoquer le Jeet Kune Do lorsqu'il me repoussa des deux bras, mettant quelques mètres de distance entre nous.


"Alors, finalement, tu n'as pas l'air si dur à cuire que ça...
-Si tu crois que c'est la fin, c'est que tu dois être bien plus essouflé que moi, répliquai-je avec un bref rictus oscillant entre le sarcasme et la douleur.
-Il est temps de terminer ce combat. Technique des meisters Silft! Héritage!"

Nous nous élançâmes l'un vers l'autre, moi poings fermés serrés, lui paumes ouvertes vers l'arrière. Me présentant sa figure, j'allais l'envoyer mordre le plancher des vaches lorsqu'il se retira en tournant sur lui-même pour m'envoyer un coup de pied aussi puissant qu'une torpille. Je parai en me protégeant des deux bras et reculai pour éviter un coup de poing feint qui détourna mon attention et me valut trois coups de pieds dans les côtes. Baissant la tête, je vis Remio prendre son élan, apparemment prêt à sauter pour m'achever avec une botte. C'était le moment.

"Supernova!"

Au moment où il s'élançait dans son saut, je mémorisai sa position, et imaginai en un instant la trajectoire de mon adversaire, avant que la lumière qui émanait de moi ne nous aveugle tous les deux. Puis je m'affaissai en m'élançant en avant, jusqu'à être, d'après mes prévisions, presque sous Remio dont les pieds étaient techniquement très haut par rapport au sol. Pour le remettre à terre, je devais y foutre toute ma force!

"Runic Jeet Kune Do, KAH!"

Les runes apparurent sur mes paumes et mon front, alors qu'à peine trois secondes s'étaient écoulées et que nous foncions l'un vers l'autre, Remio et moi. Son pied droit était censé être dirigé pile sur ma tête, je parai donc du bras gauche, puis attrapait son autre jambe de ma main droite pour le faire redescendre. Puis, chaque fraction de seconde, je lui assénait un coup à la force décuplée par les runes. Coup du gauche près du plexus solaire, puis coup droit au thorax alors que son corps redescendait sur moi. Puis coup de tête dans la poitrine en avançant sur lui et double coup de poing dans le ventre en sautant en arrière, pour finir par un double coup de pied dans le dos en faisant un flic-flac. Le corps de Remio se prit tous les coups et fit un vol plané hasardeux de quelques mètres, avant de retomber sur le sol. Déséquilibré par son corps qui avait repoussé mes coups de pieds, je m'effondrai aussi lourdement que lui sur le dos, et poussait un cri de douleur à peine moins fort que le sien. Ce gars me donnait du fil à retordre, mais si il se relevait, mes runes de lumière auraient encore beaucoup de coups rudes à distribuer.
Mon opposant et moi nous relevâmes en même temps, presque autant en piteux état l'un que l'autre. Mais mon enchaînement avait l'air d'avoir un bel effet sur le jeune blondinet.


"Alors, on rigole moins maintenant... au moins tu tiens le coup jusqu'ici, tu devrais retourner pioncer...
-C'est donc ça tes pouvoirs? C'est tout ce que tu sais faire? Amènes-toi, t'as encore rien vu.
-N'importe quoi, tu commence à pisser le sang, il doit t'en manquer au cerveau. Si tu veux pas finir à l'hosto, tu ferais mieux de prendre tes jambes à ton cou, j'ai déjà fait face à bien pire que toi,dis-je en repensant à mes instructeurs.
-C'est ce que disent les lâches qui sont sur le point de craquer, lança Remio en s'essuya la bouche. T'avais l'air vachement fier il y a cinq minutes, maintenant tu serais prêt à montrer un peu de clémence? Tu seras jamais un vrai Meister de Shibusen si tu te conduis comme un lâche.
-Laisse tomber, je vais te saigner si c'est que tu veux. Et pas parce que je suis un meister ni que j'appartiens à cette école. A bientôt au royaume des rêves!"

Il avait l'air plutôt épuisé. Je m'élançai alors, afin de lui régler son compte et qu'il ne me concurrence plus davantage. Il avait bien tenu, certes. Je commençai même à le respecter. Mais il fallait montrer qui régnerait dans cette école, en commençant par une victoire bien exemplaire. Alors qu'il s'attendait sûrement à me voir lui foncer dessus, je plongeai en tournant sur moi-même, puis me transformai en Arme.
Tournoyant comme un boomerang, j'allais l'assommer d'un bon coup du plat de la lame, quand soudain, il se soutira à ma portée en se baissant, puis tendant le bras en avant au dernier instant, me saisit par la garde!


"Quoi...Impossible!"

Il m'avait attrapé, dans une pose parfaite, comme si l'instinct l'avait guidé pour qu'il me stoppe en plein vol. Et aucune perturbation ne vint troubler le fait qu'il me tenait.

"Je suis Manieur d'épées, tu ne pouvais pas m'avoir à ce jeu là..."
Il n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit d'autre que je lui assénai un violent coup sur la tête en changeant à nouveau de forme, le mettant hors d'état de nuire. Il tomba mollement à terre alors que, revenant à une apparence humaine, je m'époussetai et m'étirai un instant. Puis le regardant un moment, je pensai *Peut-être bien un jour, Remio Silft, Meister d'épées, que nous pourrions faire équipe* , avant de partir calmement vers l'infirmerie prévenir les infirmiers, rajustant mon manteau bordeaux, le menton en sang.

Je revis Remio Silft lorsqu'il s'éveilla à l'infirmerie, mais j'étais en train de repartir à ce moment-là. Il fallait bien que je constate à quel point j'avais amoché ma première connaissance, ma première victoire. Mon premier double trophée dans cette école. Malheureusement je ne le revis plus après, recevant dans les jours qui suivirent une lettre m'indiquant qu'une affaire familiale l'obligent à rejoindre sa famille pour un temps indéterminé. Le trophée n'aura été que de courte durée, mais il me laissait espérer que cette école était peut-être la bonne place pour quelqu'un comme moi.
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