Le premier ou le dernier contacte [PV: S'hira]

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La paix, le salut, la tranquillité, voila ce qu’il fallait à un écorché vif. Ces notions, ses sentiments, toute rédemption était impossible à trouver, peu importe l’endroit ou la situation. Il persistait néanmoins un espoir pour l’être le plus rejeté au monde : Death city. Il faut être fou pour y aller, ou du moins inconscient. Pourquoi ? Charmante ville, pourtant, n’est-il pas ? Accueillante, sans doute, mais toujours aussi accueillante pour un être quelque peu différent ? Pour un Loup-garou par exemple ? Qui sait, il faut expérimenté, et c’est ce que compte faire un certain dokeru.

Kuzfo, depuis son altercation avec une des nombreuses sorcières, voyageait sans trop savoir où aller, parcourant le vaste monde à la recherche d’un seul et unique endroit. Shibusen, un lieu passant pour la terre promise à ses yeux. Sa protégée mettait beaucoup d’espoir en cette organisation, rien que par respect pour elle, il se devait de jouer les missionnaires. Il ignorait cependant que c’était la capitale anti-démon par excellence. Rien à voir avec lui, seulement l’apparence. Mais certain manieur dénudé du pouvoir de perception d’âme s’en donneraient à cœur joie, contre cette grande chose. En fin de compte, il ne se posait pas trop de question, il était juste un peu plus heureux que d’habitude. Il était en plein désert, la nuit noire rendait le sable glacé, un décor peu rassurant, voir lugubre. C’était le genre d’endroit que le loup-garou adorait. C’était ironique biensur… La seule raison à cette petite joie était le fait de se savoir dans un désert et Death city aussi. Frigorifié mais ne lâchant jamais l’affaire, c’était sans quelque gelure qu’il progressait avec peine. Un loup ne meurt pas avant d’avoir tout donné. Il n’avait pas pris la peine de se reposer, dormir dans un dessert froid était peu recommandé. Il finit par voir une silhouette au loin, quelque chose de peu commun, surtout dans la froideur de se paysage.

-Serait-ce… Serait-ce Death city ? Se disait-il tout haut en faisant travailler son imagination. Enfin… Enfin !

Se sentant pousser des ailes, il se mit à courir à toute allure, trébuchant, se ramassant, bouffant le sable et la poussière. Cela faisait des heures et des heures qu’il n’avait pas vu âme qui vive, ça ne changeait pas beaucoup de d’habitude mais là, c’était une question de vie ou de mort. Une fois l’entré atteinte, l’angoisse apparut et l’atmosphère se faisait plus pesante. Un coup d’œil discret, dépassant sa tête des grands murs séparant le désert de la ville, il constatait qu’il n’y avait même pas âme qui vive. Il avait déjà vécu ça, la sécurité sans vraiment l’être, tout pouvait arrivé dans se genre de cas… Il trouva plus judicieux de contourner le passage le plus évident, choix très sage ou complètement débile.

Le soleil se levait, en même tant qu’il découvrit un petit terrain verdoyant, étrangement dénudé de fortification. La faille dans la défense ? ça ne pouvait que l’arranger ! Kuzfo s’enfonça dans la petite forêt, découvrant peu à peu un paysage qu’il avait déjà vu des millions de fois mais cette fois d’un œil neuf. Enfin, la vrai couleur verte apparaît sur les feuille, le jour tant attendu débutait. Il explorait, pourtant sans crainte, cet endroit magique où se mêlaient son rêve et la joie des couleurs. Beaucoup d’émerveillement pour pas grand-chose me direz-vous, mais la nature est un peu tout ce qui lui reste à cet instant. Au bout d’un moment, il finit par entendre les bruits de la ville se réveillant. Les premiers bâtiments gris, jurant avec les arbres, se laissaient entre voire. Cela ne faisait que stresser Kuzfo d’avantage. Le moment de vérité approchait.

Il finit par débarqué sur une petite colline, lieu de rendez-vous de nombreux jeune manieur et leur arme, un point en hauteur où l’on pouvait voir toute la ville. Il s’approcha du rebord de pierre, là pour faire terrasse sans doute, complètement à découvert. Tout en admirant la vue, il se tenait fièrement face à la ville, oubliant l’espace d’un instant le fait qu’il soit un monstre.

-C’est donc ça, la ville du grand maître Shinigami ?... Est-ce que se sera enfin la bonne ? Se demandait-il en tripotant nerveusement son collier.

Il admirait les marchant au loin, préparer leur étalage, les premiers élèves qui partait pour Shibusen, Il réussit même à apercevoir des humains à attribue animal. Ça le réconfortait dans un sens, les dokeru n’étais jamais très bien vu alors que là… Soupirant une dernière fois, il hésitait entre rester là et admirer la vu, comme il le faisait tout le temps, ou aller voir se qui se trame dans cette sois disante organisation. Le choix était fait, profiter du peu de monde pour se faufiler dans la foule. Mais quelque chose vint vite briser, anéantir cette espèce d’euphorie mêlé à de l’angoisse. Un bruit se fit entendre derrière lui et dieu seul savait que ce n’était pas un écureuil ou autre bestiole qu’on pouvait trouver là. Son angoisse se faisait que plus forte, une personne était derrière lui, lui, le grand loup-garou à l’air féroce. Lâchant doucement son collier de Shibusen, son unique œil fixant le vide, son air médusé faisait comprendre qu’il savait déjà ce qui l’attendait. Dans la même lenteur, il se retourna, se tenant bien moins fièrement, ses yeux se posant sur une silhouette encore plongée dans la verdure. Il ou elle l’avait déjà sans doute remarqué, la possibilité de se changer en humain était bel et bien à rayé de la liste des solution. Le premier contacte sera-t-il le bon dés le début ou l’alarme sera-t-elle tirée ?

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Le vent pur remuait les branches des arbres les semant de vie. Il incrustait sa vivacité et son autorité à toutes ces feuilles, fleures, herbes… son pouvoir était vraiment surprenant. Il me faisait tellement de bien. Ce mouvement révolté attisait ma satisfaction. Je me sentais vraiment soulagée. J’avais réussi à trouver le chemin grâce aux indications de mon colocataire. Sortie de bonne matinée, il fallait que je fasse cet entrainement matinal que j’avais raté hier. Et il faudrait aussi que je retourne à l’appartement avant neuf heures.

J’ai donc accouru. Les ruelles encore sombres n’étaient aucunement vivaces. Mais ça ne me gênait pas, normalement, c’est dans des temps comme celui-ci que j’adore m’entraîner. Exactement, croyez-moi ou pas, j’étais sortie à cinq heures du matin. L’habitude demandait que je m’entraine en moins quatre heures par jour. Et vu que je ne connaissais aucun des plans qui m’attendaient, ce moment était plus qu’idéal. D’ailleurs, je ne manquais pas de sommeil. Au contraire, je sentais mon cœur léger, et le chemin d’ailleurs se pliait sous mes pieds, courant, je sentais cette sueur qui coulait le long de mon dos. Et ce cœur qui battait la chamade. Je me sentais tellement vivante. Autant que le vent, ou même plus. Car ma vie à moi, je ne la partage pas. Raison pour laquelle je n’ai jamais pris de disciple. Ce qui m’appartient est à moi seule. Tellement différente de Jin…

J’arrive à la forêt. L’homme n’avait commit aucune faute, ses indications étaient bonnes. Les étoiles brodaient toujours le ciel. On me croirait pour une folle si on me voyait jouer à la forêt de temps si… matinal ?. Mais je m’en moque. Je n’allais pas gaspiller son offrande, ni la perdre. J’allais la pousser jusqu’au bout. Et je le ferai sourire, là où il est, de là où je suis, de mon propre pouvoir.

Je travaille quelques entrainements de base. Un temps passa. Je me rappelais combien mon c***** de père incitait sur ceux-ci. Ça me tuait. Surement. Avec l’inhabitude et l’immaturité où j’étais. Pas que là je suis mature. Je sais juste, ne sois-ce qu’un peu, respecter les seules choses que j’ai. Cet art. Ces arts que je rendais de jour en jour miens. Les développant et innovant autant que je peux. Pour mériter son sourire, il faudrait vraiment que je me surpasse. Pour plusieurs je suis devenue un monstre martial. Mais en me regardant au miroir, je ne ressemble pas encore à mon c**** de père. Ses yeux n’avaient pas le même reflet que les miens. Il était… ce que je rêve toujours de devenir !.

Les minutes se succédaient, et puis des heures. La lumière du jour avait couvert tout l’endroit. J’arrivais donc à voir le dessin divin du bois. C’était tellement bien fait. Vert et marron et bleu et blanc, tous se mariaient dans un spectacle fascinant. Mais pas si captivant pour me faire retourner sur mes entrainements. Une demi heure encore pour huit heure. Je me grouille de finir mon programme pour cette journée. Encore il faudra retourner en courant pour ne pas attraper froid. Puis prendre une douche chaude qui tuerait mon épuisement. Et faire face à la nouvelle journée.

L’heure du retour sonna. Je pris cette serviette essuyer mon visage, mais ça ne suffirait surement pas. J’étais mouillée. Je me mis donc à rebrousser mon chemin en courant. C’est justement là où j’entrevis une silhouette au loin. Je ne suis rien d’une curieuse, c’est vrai ! Mais l’anormalité de celle-ci me donna envie de voir. Je déraille alors de mon chemin. Je n’avais qu’une heure pour rentrer. Tout irait bien côté temps, non ?

Je m’avance donc doucement, à quelques mettre de loin, j’eu l’affirmation que mes yeux ne me trompaient vraiment pas. C’était une forme d’homme, mais ce n’était pas un homme en même temps. C’était, quoi exactement ? Surement pas un animal, en encore moins un humain. Quelque chose au milieu ? C’était les deux ? Je reste debout, inanimée, observant la créature qui m’avait vue. Maintenant que je savais ce que c’était, qu’est ce qui devrait s’en suivre ? Cette chose parlait-elle ? Pensait-elle ? Ou tentera-t-elle juste de m’attaquer ? Je me demandais bien des questions sans pour autant baisser ma garde. C’était surement, une chose que je n’avais pas vue avant. Mais si elle était forte, ne sois-ce qu’un peu, elle mériterait peut être que l’on livre un combat.

Je me décide tout de même de tenter un truc. Je n’allais pas passer une éternité à regarder. Je pose dignement mes mains sur mes hanches. Le vent soufflait me disant CLAIREMENT que je devais partir. Mais qui écouterait les signes du vent ? N’importe qui sauf moi. Surtout face à une telle chose. Forme presque humaine, langage humain ? Je voulais savoir. Mais mes paroles n’étaient pas vraiment… commodes, surtout lors d’une première rencontre. Les secondes ne sont pourtant jamais mieux.

-‘Alors, la bête elle parle, non ? Et pi T quoi au juste ? On ne joue pas un genre de putain comédie si tôt le matin !!’ Lançais-je sans réserve, et sans la moindre crainte. Mes mots intimidaient tout le monde, j’avais souvent des réponses. Mais il faudrait que la créature puisse parler d’abord.

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Enfin, il découvrit le visage que portaient toutes ses craintes du moment ! Une jeune femme s’avança vers lui, l’observant sous toutes les coutures. Elle semblait étonnée, pas autant que le loup mais qui ne le serait pas face à se mastodonte tout en muscle et en poil ? Elle va l’attaquer ? S’enfuir en hurlant ? Pour lui, c’était les deux seules options envisageables, même si elle n’avait vraiment pas l’air d’être du genre à partir comme ça. Mais peu importe ce qu’elle ou ce que le dokeru pensait, cela n’influençait en rien le fait qu’il soit totalement paralyser. De son unique œil, il cherchait un passage pour se sortir de se pétrin, quitte à se cacher quelque temps dans la foret pour se faire oublier. Mais c’était un dur dilemme qui s’offrait à lui : rester et risquer d’avoir une réponse très désagréable ou s’enfuir mais laisser échapper son unique chance. Le vent s’était mis à souffler, signe pour lui qu’il était resté planté là quelque seconde déjà, alors qu’il les vécu comme des heures. Il fallait agir ! Mais comme il en était incapable, elle prit l’initiative, prenant une pose plus … détendu ?

Ça y est, il avait tout compris, un rêve ! C’était un rêve, ni plus ni moins ! Une personne, même si celle-ci employait un langage assez particulier, lui adressa la parole ! Pour lui, c’était tellement extraordinaire que le lycanthrope ne fit même pas attention au contenu. Remarque, tant mieux peut-être, il n’a entendu que trop souvent cette insulte : « Bête ». L’œil écarquillé, il ne su pas trop quoi répondre après s’être concentré sur les paroles. Qu’est-ce qu’il était ? Très bonne question, parfois même lui se la pose… Le tout était de se lancer, non ? A trop réfléchir, rien de bon ne sort. L’animal entrouvrit la gueule, dévoilant son râtelier, encore tout tremblant. Vous voyez un élève qui n’a pas étudier pour son examen oral ? Et bien c’était tout comme !

-Je… je suis un loup-garou. Dit-t-il de sa voix grave, sans trop de conviction. L’évidence était idiote à dire mais c’était demandé si gentiment ... Un autre méchant tic était de sourire d’un air niaiseux lorsqu’il était bien embêté comme ça. L’heure n’était pas à la rigolade, malheureusement, il ne valait mieux pas montrer les crocs ! Le géant finit par se mettre accroupis, dos au petit muret qui décrivait cette terrasse pleine-air. Histoire de se mettre plus ou moins à sa hauteur, il apprit vite, avec l’expérience, que cela dégageait moins d’hostilité. Il baissa ainsi les oreilles : chez les canidés, c’était presque un signe de soumission. Autant dire qu’il voulait mettre toute les chance de son coté.

-Je ne joue pas. Je… ne veux pas d’embrouille ! Finit-il par déclarer, profitant du calme de l’opposante pour mettre les choses à plat. Enfin, quand on dit calme, tout est relatif. Mais ce qui comptait, c’est qu’il plaça trois phrases avant de se faire rejeté : record battu ! Il ne marqua pas de pose, se rendant compte au ton de la jeune femme qu’elle était pressée ou énervée, le loup n’en avait aucune idée. Et ce fut comme un éclair de génie qui le poussa à prendre son collier entre les griffes.

-Tu peux me montrer … « ça » ? Lui demanda-t-il sur l’air le plus doux qu’il pouvait faire. Inconsciemment, il priait pour que cette personne soit POUR Shibusen. Le collier qu’il lui tendait affichant un masque de Shinigami, le cas inverse serait fort fâcheux et il ne veut pas avoir la mort d’une gamine sur la conscience.

[HRP : Plus court, oui, je sais]

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Moment d’indécision. Je ne pus vraiment expliquer cet instant. D’une part, si c’était vraiment une bête, je venais de faire l’une des choses les plus ridicules. Je venais de parler à un animal. Sinon, si elle ne l’était pas, ça expliquerait l’indécision. Ça expliquerait ce regard qui est loin d’être mourant et faible comme ceux des bestioles. Je soupire. Fallait-il que je pense qu’il cherchait ses mots ? Était-ce d’ailleurs normal de le prendre ainsi ? Que du temps perdu. Je venais de m’arrêter alors que j’étais vraiment pressée. Perdant intérêt. Je m’apprête à reprendre mon chemin quand l’animal parla. Que de stupeur. Sa ressemblance avec les humains n’était donc pas vaine. Je le regarde les yeux grands ouverts. Un loup garou ? Je pense en avoir déjà parlé, mais n’aimant aucunement les comptes de fantaisie je n’avais jamais fait attention. Alors donc c’était ça un loup garou ? Un sourire sadique s’empara de ma figure alors que je m’avance d’un pas. Il devrait être fort, n’est ce pas ? Suffisamment pour un bon combat ? Mais aussi, je pourrais y risquer la vie, non ? C’était ma première à affronter un monstre non humain. Il expliqua qu’il ne voulait pas d’embrouilles. Je soupire baissant mes épaules, mouvement de désolation. Je n’allais pas contredire ses paroles. J’étais déjà épuisée.

Il me montra finalement une médaille, il cherchait Shibusen aussi ? Je n’étais pas de ces gens qui montrent leur surprise. Je fixais l’objet comme un que je n’avais jamais vu. D’ailleurs c’était vrai. Je reconnaissais le signe, mais pas l’objet. Je me frotte la tête essayant de me rappeler. Mais exactement, père n’en avait pas. Ou sinon, je ne l’avais jamais vu. Qui sait. Fallait-il que je fasse confiance à la bête ? Pourquoi donc ? Dans tous les cas, je savais que Shibusen existait. Mais c’est l’homme de ma rencontre d’hier qui allait m’y mener. Je ne connaissais pas l’endroit. Et je savais déjà que, si jamais une créature maléfique se retrouvait là-bas, ces gens devaient savoir se défendre. Non ? Sinon, elle ne serait pas une si grande école que tout le monde cherche. D’autre part, je ne voyais pas pourquoi un méchant dévoierait ses plans à une étrangère. S’il cherchait Shibusen, il aurait mieux fait de la chercher lui-même, si c’était une question de vengeance.

Il est de mes habitudes les plus normales que je ne juge pas les gens de leurs apparences. Je n’attaque d’ailleurs que si je suis attaquée. Je le fixe. Puis lui fit un signe de tête.

-‘C’est vrai que moi aussi je cherche Shibusen. Mais on va juste m’y mener ! Aucune idée d’où c’est’. Répondais-je clairement.

Je m’apprête à partir, puisque j’avais répondu à mon désir de curiosité. Mais un idée me tracassait. Un loup garou, c’est un humain qui prend les apparences d’un loup. Mais donc qui pourrait tant bien avoir une apparence humaine. Je le regarde d’un demi-œil. Etait-ce vrai ? Je soupire.

-‘m’empeste pas avec cette question alors que tu peux aller demander à d’autres gens. Change juste cette allure de m****’.

Je voulais voir, mais surtout comprendre. Mon aventure ici s’avérait intéressante. Non ? Je découvrais déjà, qu’il y avait des créatures autres que je connaissais. Durant cette histoire nouvelle, que vais-je découvrir ?

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Le premier ou le dernier contacte [PV: S'hira]

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