| Sujet: [Mission] Rira bien qui rira le Didier! Mar 24 Aoû - 12:04 | |
| Encore une mission de plus pour moi... Je commence à cumuler ces derniers temps, il faut bien le dire, avec en plus Shibusen qui s'active comme si le Kishin allait subitement revenir à la vie. Bon, dans tous les cas ce serait facile. Cette mission se déroulait au village invisible des sorcières, il n'y avait donc pas un seul réel risque, ou presque dans cette mission. Surtout que celui qui me la propose est venu en personne me voir. Il m'avait parlé d'une expérience, d'un test sur une sorte de nouvelle grenade fumigène avec des gaz euphorisant. Donc, je n'allais probablement pas mourir malgré la tête de psychopathe en puissance du Didier en question. En effet, avec son masque noir couvert de pics cachant le haut de son visage, ses cicatrices qui forment un immense sourire à le joker et sa crête de punk rouge... Oui, je ne risquais rien d'une personne qui passait son temps à faire de mauvaises blagues et qui adorait dire: "Comment ça va aujourd'hui? Tu n'as pas la forme? Alors, laisse-moi dessiner un beau sourire sur ton visage." En disant cette ânerie, il se mettait à jouer avec son couteau et riait tout seul comme une hyène... Ce n'est pas forcément rassurant, surtout lorsqu'il vous invite à diner. En effet, il m'a disons forcé la main, je me suis presque fait enlever... On a d'abord pris un apéritif, il a servi du Bloody Mary avec un oeil comme olive... Bien heureusement c'était une confiserie, ou peut-être pas... Cela fut accompagné d'araignées en chocolat et d'une sorte de gélatine blanche bizarre, un peu graisseuse, comme de la cervelle de boeuf... Je ne me sens pas très bien tout d'un coup... Pour le repas, il m'a préparé un délicieux ragoût de viandes avariées ramassés sur les cadavres d'animaux morts depuis quelques jours. Demain je vais faire un check-up complet à l'hôpital le plus proche, je suis sûr de m'être choppé un truc avec ce malade! Après ce repas, je suis allé me coucher... Dans sa chambre d'ami. Ulieu sympathique, avec des murs noircis pour une tierce raison, un plancher par endroit brisé, un lit orienté au nord et composé de grillage et surtout une fenêtre sur la décharge municipale. On s'y sentait pareillement dans le ventre maternelle d'une chienne crevée depuis plusieurs décennies. C'est seulement le lendemain qu'il consentit enfin à m'épargner ce qui allait m'achever, un petit déjeuner, où il allait me mettre un tablier et tenter d'être aguicheur en me servant un beetlejuice. Nous allons donc enfin sur un terrain abandonné se battre... Seigneur qui êtes aux cieux merci! Même si j'ai un mauvais karma, un tel enfer n'est pas permit, même excalibur est plus supportable que ce sociopathe. Je pense que nous allons nous battre avec des armes, mais... Je le supplie d'oublier au plus vite cette idée, car son regard brillant sur son couteau et son petit rire... j'aime vraiment pas cette sensation... C'est comme s'il me violait du regard... Pourquoi j'ai accepté ce boulot? Je pleure toutes mes larmes intérieurement, mais bon, le travail c'est le travail. Je dois faire de mon mieux. Pour cela, je retire mes vêtements afin de combattre torse nu, complètement libre pour utiliser au maximum mes compétences dans le pugilat. Encore ce regard... Concentre-toi, calme-toi et respire un grand coup. C'est bien maintenant vide ton esprit et mets-toi en position. First destruction: Nine arms of Ashura. Je me mets de profil et positionne ma main gauche à moitié ouverte devant ma personne et je garde la main droite chargée à demie ouverte elle aussi. Le combat est enfin venu, telle une lumière en enfer. Je me sens subjugué et submergé par le bonheur. J'en ai enfin fini ou presque avec ce malade. Ou presque... J'ai un étrange pressentiment... Ce monstre de Didier fonce sur moi subitement et se met à lancer de ces étranges potions... Faut que je me barre! Attention mode ralenti. Alors que je courais de toutes mes forces pour éviter de respirer la fumée, le gaz se répandit subitement. J'accélère, mais rien à faire, il me rattrape. Je saute alors d'un coup et je roule sur le coté. J'ai réussi à éviter la déflagration à l'apparence flatulente et verdâtre. quoi qu'il en soit, où est-ce que ce malade était? Au-dessus de moi... Il atterrit sur moi et se met à faire une prise de soumission à ma jambe. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il a des idées malsaines sur ma personne. Je suis tellement séduisant que j'attire tout le monde, même les taré de la gent masculine. Pauvre de moi de naître aussi beau. Dans tous les cas, je vais contre-attaquer. L'une de mes jambes est pour le moment hors-jeu et on a du mal à voir comment je pourrais me dégager. je vois la possibilité. Bien heureusement que le gigolo d'en face est un poids plume. Ainsi je peux mettre mes mains face à la terre et me projeter en l'air. Le clown s'est relâché face à cette surprise. J'en profite donc pour me dégager et lui donner un coup de pied dans les partis. Voilà ce qui devrait refroidir ses ardeurs à mon égard. Regardons le et... Il se tortille de plaisir malsain par terre... Il cumule là, il est maso en plus... Je le déteste encore plus tout d'un coup. Devant mon dégoût il trouve ainsi une ouverture, il dégoupille une potion qu'il fait exploser entre nous deux. je n'ai pas le temps d'éviter la déflagration fumante. Nous nous retrouvons tous les deux assis sur le cul en train de rire et de raconter des blagues. Par exemple, j'en ai une bonne, mais très connue. J'ai entendu cette blague un jour : un homme va chez le toubib, dit qu'il est déprimé, la vie lui parait dure et cruelle. Il dit qu'il se sent tout seul dans un monde menaçant. Le toubib dit : « le remède est simple, le grand clown Paillasse est en ville. Allez le voir, ça vous remontera. » L'homme éclate en sanglots : « mais docteur, qu'il dit, je suis Paillasse. » Qu'est-ce qu'on s'est marré sur celle là, l'autre abruti et moi. Mais bon, les effets du gaz se dissipent et je fonce sur lui, qui a encore dégoupillé une potion. Et c'est repartit pour un tour... On fait encore des plaisanteries stupides, on rit et rideau on y repart... Et il recommence... ASSEZ! Cette fois-ci, je recule brutalement, avant de mettre de ma longueur d'onde dans mes bottes, mon soul injection devrait plutôt être adapté via cet objet. Je cours vers Didier, je le relâche brutalement et je suis propulsé d'un coup sur lui. Je lui arrache cette énième grenade de ses mains, et lui fourre dans la bouche. Puis je m'en vais le plus vite possible. Il n'a pas le temps de l'enlever, que déjà le gaz se répand et il ne cesse un seul instant de rire, jusqu'à ce qu'il s'évanouisse. Bon, j'ai deux choix qui s'offre à présent; fuir loin de ce fou dangereux, ou bien attendre qu'il se réveille pour la récompense. Mon esprit censé choisit la solution un, ma cupidité la solution deux... Finalement, ce n'est pas si mal de rester un peu n'est-il pas? Bon, je vais le baffer pour le réveiller. Une baffe, deux baffe, trois baffes, quatre baffe, cinq baffe... Il s'est réveillé, avec un sourire de maso aux lèvres... Hip, hip, houra.... Bon il est temps de la récompense.... Donc, je reçois un petit livre décrivant la potion qu'il vient de tester, une petite ceinture avec des potions de ce type, mon argent et... Un baiser?! Je cours, je fuis, je m'envole loin de ce monstre! |
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