![[ MISSION] J'aime pas les fiiiiiiilles ! ( Terminée) Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: [ MISSION] J'aime pas les fiiiiiiilles ! ( Terminée) Sam 25 Sep - 19:32 | |
| L'Europe était connue de part le monde pour sa grande cuisine, son ouverture des valeurs et son goût pour les belles choses. La France et tout particulièrement Paris était l'une des étoiles de ce monde attirant tous les regards. Elle n'avait rien à envier à la pétillante Espagne ou la Mélodieuse Italie car Paris, de part sa romance et son charme était capable de faire naître les plus violente passion dans le coeur des hommes. Rien ne pouvait échapper à la ville de l'Amour qui à cette heure de la nuit baignait dans les reflets feutrées des lampadaires des rues. La nuit était calme et l'on pouvait goûter aux parfums enivrant de la nuit rien qu'en fermant les yeux. La lune était pleine et brillait de son plus pure éclat parmi les étoiles. Pas un nuage ne venait entacher la perfection de ce ciel étoilé source d'inspiration pour les poètes, artistes et amoureux marchant le long des trottoirs. C'était l'un de ces petits plaisir de la vie que l'homme ne prenait même plus le temps de savourer tant son monde était régler comme une pendule. Métro, boulot, dodo, voila ce à quoi il s'était lui même réduit, se défendant de tout écart pouvant laisser libre court à son imagination. Pourtant les rires qui ne tardèrent pas à effleurer les oreilles de Orphée laissèrent naître sur son visage un sourire bienfaisant pour le couple responsable de cette gaieté fragile. Les regardant avec douceur, il enviait ce bonheur qu'ils affichaient devant tous.
Mais très vite, le jeune homme dû revenir à la réalité. Il n'était certainement pas là pour contempler Paris et Notre-Dame, mais surtout pour venir en aide à une âme torturée qui, en dernier recours, était venu demander de l'aide auprès de Shibusen dans une affaire qui paraissait aussi surprenant de caucase. Mais il fallait rester professionnel et ne pas porter un jugement sur des moeurs quelques peu...spécial. C'est d'ailleurs au pied de la Cathédrale qu'une bande d'adolescents attardés, montés sur des motos encerclaient ce qui à première vue ressemblait à un corps recroquevillé sur lui même. Pas de doute après un rapide coup d'oeil, il devait bien s'agir de cette bande qui ne cessait de s'en prendre à notre amateur de poisson, potentiel victime mordant la poussière parmi les effluves des bécanes. Sept contre un, il était évident que l'affrontement ne tournait pas en faveur de la victime. Cette dernière ne montrant pas la moindre résistance comme s'il subissait ces violentes railleries comme pour se punir de ne pas être comme les autres. Toujours est il qu'il fallait intervenir pour mettre fin à de pareil agissement. *** " Bah alors Francis, tu ne réagis pas? T'as donné ta langue aux poissons chats?"Un rire sonore explosa parmi les motards après cette blague profondément immature. Celui qui avait vociféré cela semblait être le chef de cette bande et à en juger par la profondeur de ses propos, Orphée ne donnait pas cher de l'intellect des autres membres. Mais là encore pas de réponse, un renseignement toutefois bénéfique pour le musicien au sujet du prénom de la victime. Francis. Il s'agissait donc bien de son homme mais quelque chose interpella l'arme tout comme le petit groupe, le jeune homme ne réagissait pas. Malgré les insultes et les coups, il restait là, accroupit sur le sol, les yeux clos mais le visage serein. C'est ce qui d'ailleurs énerva profondément le chef des motards. Le visage crispé par le dégoût et la colère, il fît volte-face sur son engin, avant d'accélérer en direction de Francis. Son but? Rentrer de plein fouet dans le jeune homme avec sa moto en guise de châtiment. Mais alors que tout le monde s'attendait à entendre le choc violent d'un corps sur le sol après avoir été propulsé dans les airs. C'est un grincement strident de tôle qui déchira le ciel. Francis ouvrit à cet instant les yeux et constata que les autres membres du groupe avait cessé de tourner autour de lui, leurs regards fixé sur un seul et unique poin que lui même ne tarda pas à rejoindre. Là, sur le sol, la moto du chef s'était tue, seul la roue arrière tournait encore dans le vide. Son propriétaire lui aussi s'était retrouvé sur le sol, mais chose étrange quelque chose semblait s'être enroulé tout autour de sa taille. Scintillant sous les éclays froids de la lune, des fils aux reflets argentés partaient du garçon à terre pour remonter vers la manche d' une personne que la pénombre protégeait encore. Lentement, l'individu s'avança vers le petit groupe qui ne sachant trop que faire, le laissèrent passer. Ainsi Orphée venait de rejoindre son commanditaire pour mener à bien la mission qu'il avait accepté au nom de Shibusen. Les fils aux départs inertes commencèrent à se mouvoir à la manière de serpents. Libérant leurs victime de leurs étreintes, elles glissèrent sur le sol pour disparaître sous la manche de l'inconnu. Ce dernier tendant la main vers Francis, son regard il exprimait du réconfort.*** " Il faudrait peut être commencer à vous comporter comme un homme Francis C."Interdit devant la silhouette, le jeune homme accepta cette main venue d'ailleurs et se redressa de toute sa hauteur. Bien qu'imposant de stature il semblait ne pas être capable de faire de mal à une mouche. " M..Merci.. Mais vous êtes?"" Orphée! Je suis là pour régler un problème en votre nom."Semblant honteux devant les paroles d'Orphée le jeune homme baissa la tête. Pourtant le musicien savait ce qu'il disait. Même s'il ne connaissait pas personnellement le jeune homme il devait le faire réagir pour qu'il commence à prendre sa vie en main. Mais ce n'était sans compter sur le chef de bande qui, se relevant tant bien que mal à l'aide de deux de ses acolytes, laissant un regard mauvais et corrompu à l'égard de l'Arme. Nul doute que son coeur hébergeait les prémices d'une âme pervertie. " Alors je gayfish! T'as demandé l'aide à un de tes petits copains. Tu crois vraiment que ça va pouvoir changer grand chose. Septs contre deux, c'est toujours nous les plus fort...""En nombre je vous l'accorde -répondit en toute tranquillité Orphée- mais rien ne prouve que vous soyez capable de venir à bout de nous deux...""Tu dérailles complètement mon gars, t'as vu nos engins et notre look? Tu crois vraiment avoir une chance contre nous.""Tout ce que je peux dire pour le moment c'est que souvent les êtres faibles tentent de masquer leurs médiocrités à l'aide d'objet extérieur. Histoire de compenser tout ce qu'ils n'ont pas."Si le groupe semblait avoir repris confiance en lui par l'intermédiaire orale de leur chef, le dernier assaut verbale du musicien sembla lourdement heurter leurs égaux. Faisant rugir leurs moteur comme une tentative d'intimidation, ce n'est que l'index pointé dans la direction d'Orphée qui scella le début des hostilités"TUEZ MOI CE PLAISANTIN ET L'AMOUREUX DES POISSONS PAR LA MÊME OCCASION. JE VEUX ME FAIRE UN COLLIER AVEC LEURS DENTS!"Ainsi les motos s'élancèrent dans la direction de Francis et Orphée. La crainte baignait les pupilles du premier qui pressa par désespoir l'épaule du troubadour. Ce dernier d'abord concentré sur les motos qui s'approchaient dangereusement, posa néanmoins un regard en arrière, sur cette main qui demandait de l'aide sans qu'un son ne sorte de la bouche de Francis." Francis! Regardez bien et apprenez. Ce n'est pas en étant inactif que l'on peut changer les choses. Cessez d'être passif si vous ne voulez pas éternellement vous faire écraser par les autres.""Mais je..."" Il n'y a pas de mais!"Et déjà il fallait esquiver les attaques. Tambour battant les lumières de la nuit permettaient de d'apercevoir des chaînes tournoyant dans l'obscurité ambiante. Leurs sifflements épais et gras permettaient aisément de prévoir les attaques. Mais la vitesse des engins, rendait quasiment impossible toute offensive. S'il voulait pouvoir agir à sa guise, Orphée devait, avant toute chose mettre Francis à l'abri le temps de régler cette affaire. Se saisissant alors du jeune homme, ils se mirent à courir aux portes de la Cathédrale. Faisant rentrer Francis en premier, il commença à fermer la porte lorsque la main du jeune homme lui fît barrière" Et vous? "" Ne vous inquiétez pas..."Fermant alors la porte avec force, Orphée se retourna pour constater que le petit groupe n'avait pas perdu de temps. Faisant des groupes de deux, ce n'était plus six mais trois motos qui s'étaient lancé à leur poursuite. Respirant un grand coup, le jeune homme ferma les yeux laissant ses autres sens prendre l'avantage sur sa vue. Ses oreilles étaient plus que jamais en alerte et ses doigts commençaient à le démanger. C'est alors qu'il s'écroula à terre. Ses mains plaqué contre le sol, le visage tourné par terre. Les motos s'arrêtèrent alors de vrombir et un rire pris la relève." Qu'est ce que tu nous fais là? Tu veux nous demander pardon? Ouais t'a raison, implore mon pardon et lèche moi les bottes. J'vais me montrer sympa et d'abord m'occuper du cas de l'autre gayfish. Je te laisserais regarder et ensuite je te ferais la peau."Et pendant qu'il vomissait cela, les autres membres de cette pathétique équipe se mirent à rire à gorge déployé. Chacun observait Orphée avec mépris mais alors que les rires étaient à leur apogées, un détail surpris le chef qui s'était avancé. Orphée loin d'exprimer un visage emplie de peur se contentait de sourire, un sourire satisfait. Relevant alors son visage dans leur direction, une étincelle plus brûlante que les autres illuminait son regard. Quelque chose avait changé en lui, dans sa façon d'être et d'agir." Vous vous croyez fort alors que vous n'êtes que des faibles. Vous êtes comme des brindilles que l'on brise d'une seule main. La différence vous dérange et tout comme la majorité des hommes vous tenter de la détruire parce que vous ne la comprenez pas. Vous êtes pathétique et lamentable mais j'espère que le trépas vous offrira une chance de vous remettre en question.""Quoi?"Des vibrements s'élevèrent dans le ciel. Comme des cordes que l'on pincent, les sons glissaient sur les ailes du vent sans que l'on puisse déterminer la source du prodigue. Souriant face à l'interlocution de ses adversaires, Orphée chuchota entre ses dents comme un appel à l'action"Stringer Requiem"Tout à coup des hurlements jaillirent de derrière le chef de gang et quelque chose de chaud fût projeté à l'arrière de son crâne. Sous le choc ce dernier ne se retourna pas directement car un frisson d'effrois lui glissait le long de sa colonne vertébrale. Lentement sa main se dirigea vers son crâne et on contact du liquide, il compris de quoi il s'agissait. Faisant alors volte-face, c'est un terrible spectacle que ses yeux aperçurent. Les rayons de la lune offrant à cette scène un côté véritablement macabre. Devant ses yeux, soulevé de terre, les motos et les corps sans vie de ses équipiers semblait flotter dans les airs. Leurs visage déformé par la terreur les rendaient d'autant plus lugubre car rien ne semblait pouvoir expliquer une pareille situation. Ses jambes ne pouvant plus supporter pareille situation s'étaient dérobées mais c'est en tombant à terre que le chef compris de quoi il retournait. En y regardant d'un peu plus près, on pouvait apercevoir de mince fils traversant de pars-en-pars, aussi bien moto que corps. Des fils aux reflets argentés que la lune avait dissimulée dans sa lumière. Orphée observait le spectacle avec intérêt et se redressa sur ses jambes. D'un mouvement précis des mains, le jeune homme rappela les cordes qui lâchèrent leurs paquet comme une pluie qui s'abattit tout autour d'un chef médusé. Son regard allait et venait entre les corps et la compréhension que son heure n'allait pas tarder à arriver lui traversa l'esprit. Suivant les cordes s'enfonçant dans le sol il se tourna alors que Orphée et constata qu'à l'extrémité de ses doigts se trouvaient quelque chose d'anormal, des cordes.
C'est dernière à la demande d'Orphée s'était enfoncé dans le sol pour attendre le moment le plus opportun pour agir. Et désormais elles étaient retournées auprès de leur maître. Mais au lieu de disparaître, elles continuaient de danser dans les airs comme si leur tâche n'était pas terminé. " Pi...Pitié! Je ne recommencerais plus..."" Ca c'est sur..."Aussitôt Orphée dirigea sa main droite en direction de son adversaire; Refermant ses doigts comme pour former un tout. Les cordes s'entrelacèrent formant une lance qui se prolongea pour transperçer le coeur du chef de bande qui, après un dernier soupir, s'affaissa sur le sol. Cette action une fois achevée, les cordes disparurent laissant Orphée seul. Coincé entre les portes de la Cathédrale et des corps inertes. Un bruit dans son dos éveilla sa curiosité et ce n'est qu'en se retournant que le jeune homme aperçut Francis, un regard mélant terreur et respect à son égard." C'est terminé?""Oui vous pouvez sortir..."Calme comme à son habitude, Orphée était quand même essoufflé par le travail de concentration q'uil avait du fournir pour parvenir à maîtriser cette attaque. Mais son visage n'exprimait pas grand chose si ce n'est un peu de fatigue." Je vous remercie pour tout."" Je vous en pris. Cependant j'espère que cette histoire vous aura donné une bonne leçon. Rien ne sert de se cacher, vous devez apprendre à affronter vos problème à bras le corps..."Un simple signe de la tête en guise d'approbation de la part du jeune homme suffit à Orphée pour qu'il tourne les talons est s'en retourne à Shibusen. Récupérant aux passages deux âmes qui plaça sous son menton avant de saluer de la main une dernière fois celui qui pendant quelques instants fût son commenditaire."Adieu, Francis Coppola..." |
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