![[Mission] Ca balance ! Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: [Mission] Ca balance ! Sam 12 Mar - 18:47 | |
| « J'me baladais sur l'avenue la bouche pleine de dragibu'. J'avais envie de demander l'heure à n'importe qui, n'importe qui et ce fut toi et tu as fait n'importe quoi... Je me suis retrouvé pendu par les deux pieds ! HOO SAAALE ENFOIRE ! »
Non vous ne rêvez pas, le truc qui pend là, ce machin ridicule qui se balance au bout d'une corde tout en chantant un air remixé des Champs Élysée; c'est bien Lawliet, victime d'un petit blagueur à l'humour très particulier ! Pourtant ce début de journée n'annonçait pas du tout une telle situation. Comme à son habitude, le jeune geek s'était levé à une horaire très aléatoire, sa montre lui avait indiqué sept heure et des poussières alors qu'en réalité le soleil venait à peine de se lever, si bien qu'en allant tranquillement faire on plein quotidien de bonbon chez Skull Candy, il avait poireauter deux bonnes heures avant que le magasin s'ouvre. Enfin au moins, il n'avait pas rater l'ouverture du magasin, ce dont il avait horreur. En entrant dans la boutique, son regard s'était tout de suite fixé sur l'énorme paquet de dragibus du comptoir qu'il avait acheté sans hésitations en plus de deux ou trois bricoles. Puis, comme il n'avait rien d'autre à faire, il s'était diriger vers le cinéma tout en mangeant avec délices ses sucreries. C'est là qu'il avait eu la surprise de rencontrer un étrange personnage qui l'observait dans l'ombre d'une ruelle. Lawliet n'avait eu le temps de voir que ces deux grands yeux noirs et son sourire éclatant avant qu'il disparaisse brusquement. L'instant suivant, l'horloge se retrouvait pendu par les deux pieds à un réverbère sans bien comprendre ce qui lui arrivait. Seul le rire de son agresseur qui retentissait encore dans l'air lui fit comprendre qu'il avait été victime d'une sale farce. Contrairement aux autres personnes, le no-life ne se sortit pas immédiatement de cette situation, bizarrement cette position étrange lui avait inspiré le premier couplet d'une chanson qui pourrait facilement faire un tabac. Voici donc pourquoi il fredonnait cet air, pendu au bout d'une corde. Il fallut que le paquet de confiseries qu'il tenait dans les mains lui échappe et s'écrase sur le sol pour qu'il réagisse enfin. Transformant ses pieds en aiguilles d'horloges, il trancha aisément la corde et atterrit... La tête la première contre le bitume. Bon évidemment c'était douloureux, mais comme vous le savez notre héros est un je-m'en-foutiste aussi ignora-t-il la bosse qui gonflait sur son front pour vite récupérer ses bonbons. A nouveau les pieds sur terre, il réalisa avec horreur que ses précieux dragibus étaient tombés dans une flaque d'eaux : immangeable ! Qu'on s'attaque à lui, il n'en avait rien à faire, mais qu'on s'en prenne à des pauvres confiseries innocentes ! Ça il ne pouvait le tolérer. Ce petit blagueur allait recevoir la leçon qu'il mérite, mais d'abord, qu'elle heure est-il ?
Le regard aux aguets, le corps sous tension et une sucette dans la bouche, Lawliet arpentait Death City à la recherche de ce mystérieux blagueur. Il lui arrivait parfois de se prendre pour Sherlock Holmes enquêtant sur une affaire des plus difficiles et dans les moments où son délire atteignait le summum, il lui arrivait même de sortir son bonbon de sa bouche pour le mettre devant son œil gauche et examiner le sol, à la manière d'une loupe. En le voyant passer dans la rue en cette matinée bien avancée, mimant les détectives à l'aide d'une sucette, les passants tentaient avec peine de se retenir de rire. Mais le no-life les ignorait complètement : il était concentré sur son enquête. C'est alors qu'une voix masculine lui fit dresser l'oreille... Et la tête.
« Hé oh ! Toi là, tu voudrais pas m'aider à descendre d'ici ? J'ai été victime d'un pendeur en série ! »
Lawliet regarda l'homme qui balançait, accroché au balcon d'un appartement et comprit rapidement que son suspect était passé par là. Ce nouvel indice lui confirmait qu'il était sur la bonne piste ! Néanmoins, il ne voyait pas l'intérêt de donner un coup de main à ce type et qu'en plus cela risquait de retarder son enquête. Il poursuivit son chemin en inspectant de nouveau le sol, comme s'il n'avait rien vu. Bien sûr le pendu protesta mais rien ni fit, l'horloge traçait sa route sans prêter attention au reste, brûlant d'impatience de retrouver ce satané farceur.
Tout au long de sa route, le geek rencontra d'autre cas similaire au précédent type chacun d'entre eux semblait être là depuis plus ou moins de temps, ce qui indiqua à l'arme qu'il se rapprochait de plus en plus. Mais malgré toutes les plaintes et les supplications, il n'aida personne !
Au bout d'une heure de recherche, Lawliet se retrouva devant un immeuble délabré où sa cible l'attendait. Posté sur le toit, il observait cette proie plus rétive que les autres, toujours armé de ce sourire cynique qui le caractérisait. L'horloge quant à elle, ne pouvait voir qu'une silhouette indistincte du fait de la hauteur et du soleil qui l'éblouissait. Mais elle savait pertinemment à qui elle avait à faire. Le geek remit donc la sucette à sa place d'origine ( dans la bouche idiot(e) ) et se prépara à donner une bonne leçon au galopin qui le regardait de haut. Il était temps de lui faire payer le prix d'un paquet de succulents dragibus ! Comme l'on pouvait s'en douter, le pendeur en série bondit à une vitesse vertigineuse de son perchoir et se mit à courir sur la façade de la tour. Sa célérité était incroyable mais l'horloge avait déjà pensé à un plan pour punir le blagueur ( ben ouai malgré sa lenteur de réflexion, en une heure d'enquête on a le temps de mettre au point une stratégie ).
« Viens donc payer l'addition enfoiré ! Quick Advance... »
En utilisant cette technique Lawliet pensait pouvoir rivaliser de vitesse avec sa cible et ce fut le cas, tout deux courraient à la même rapidité dans les rues de Death City. Une sorte de course effréné s'engagea entre eux jusqu'à ce qu'enfin l'arme humaine, dans un ultime effort, parvint à attraper ce fuyard. Le stoppant net, l'horloge l'obligea à lui faire face et pu enfin savoir à qui il avait à faire. Un jeune blondinet qui portait un incongru diadème sur ses cheveux lui souriait de toutes ses dents.
« Shishishishi ! Je vois que j'ai trouvé un amusant adversaire. Bravo tu as gagné le premier round ! Mais qu'en sera-t-il du second ? »
A ces mots, l'adolescent se libéra de l'emprise de Lawliet et disparût littéralement, pour se retrouver en un instant dans son dos. Son ricanement particulier fit courir un frisson le long de la nuque de l'horloge qui n'eut même pas le temps de se retourner : un violent coup dans la tête lui fit perdre conscience.
Lorsqu'il se réveilla une heure plus tard, le no-life pendait dans le vide mais cette fois il était carrément accroché au sommet d'un des clochers de Death City. Le maudit farceur était bien plus rapide qu'il n'y laissait paraître et maintenant qu'il avait compris qu'une simple corde ne suffisait pas à immobiliser l'arme, il avait employé les grands moyens : l'horloge était prisonnier d'une chaine ! La situation se présentait plutôt mal pour lui, surtout qu'à cette hauteur, c'était la mort assuré lors d'une chute. Le visage de son kidnappeur apparut brusquement face à lui, il était toujours aussi souriant et se délectait sûrement de la position désavantageuse dans laquelle se trouvait Lawliet. Pour un peu l'horloge lui aurait bien craché à la figure tant l'injustice de la situation le répugnait. Enfin c'est vrai quoi ! Cet enfoiré l'avait empêché de savourer ses dragibus !
« J'ai gagné le round 2 et le round 3 ne semble pas vraiment bien partit pour toi. Alors maintenant dis moi, que préfères tu ? Mourir écraser quelques centaines de mètres plus bas, ou finir par rendre l'âme après être resté trop longtemps dans cette position ? Shiiiishishi ! »
Certes, le panel de choix que proposait ce cinglé à l'horloge semblait plutôt restreint mais il restait toujours une autre possibilité que Lawliet allait lui même s'offrir. La succession d'évènements qui suivirent se passèrent dans un instant très court, ou la surprise et l'ingéniosité dont fit preuve le geek, eurent raison de la vitesse du farceur. Prenant une forme complète d'arme, il réussit à se libérer des chaînes et profita de l'instant où il était encore à la hauteur de son ennemi pour lui balancer quelques ondes bleutés du Slacken Touch. Puis il se changea en homme et saisit la chaîne qui le retenait prisonnier pour éviter de finir aplatit comme une crêpe sur le sol de Death City. Il s'apprêtait à remonter foutre une raclée à son ennemi lorsqu'une chose inattendue se produisit : ce dernier venait de passer devant lui en hurlant, suivit de près par la chaîne qui tenait en suspension Lawliet. Le no-life ne comprit pas se qui s'était passé et n'eut même pas le temps d'y réfléchir qu'à nouveau il se retrouvait en chute libre, entraînait par les liens en acier qu'il tenait toujours dans ses mains. Ceci mérite des explications, la technique qu'avait utilisé le geek eut un effet de surprise tel, que le stupide blondinet qui en était victime trébucha sur la chaîne et tomba dans le vide, l'entraînant avec lui. Et comme la technique de l'horloge ralentissait ces mouvements, le farceur était incapable de ce sortir de cette situation dramatique.
Résolu à sauvé sa vie et à enfin donner la leçon que méritait ce pendeur fou, Lawliet lacha la chaîne, ralentit sa chute en écartant les bras et planta ses deux pieds-aiguilles dans la façade de la tour avant de s'aider de son nouvel appuie pour se propulser à la poursuite du voltigeur. Au fil des mètres, l'arme rattrapa sa cible et se saisit de la chaîne qu'il enroula habilement autour du pied du blondinet. Puis, il planta sa main libre dans le mur juste à côté d'eux et tenta de stopper leurs courses, il leur fallut bien descendre quelques mètres supplémentaires accrochés à la tour pour enfin s'arrêter. L'arme lâcha un soupir de soulagement avant de lâcher triomphalement au pendeur pendu :
« Je crois que j'ai gagné le troisième round ! Alors ça fait quoi de se retrouvé à la place de ses victimes ? »
Le garçon prisonnier des chaînes ne rigolait plus du tout maintenant, il était complètement terrorisé et préférait garder les yeux fermés plutôt que de regarder en bas. En plus de ça, il s'était pissé dessus...
« C'est... Humide ! »
Lawliet ne saisit pas le sens de ce mot et il n'eut pas le temps d'y penser : les poids ajoutés de la chaîne et du garçon qu'il tenait à un bras venait tout juste de lui déboiter l'épaule dans un craquement sinistre. Fou de douleur, il lâcha prise et laissa s'écraser son lourd fardeau avant de le suivre, complètement épuisé. Heureusement pour eux, il ne se trouvait qu'à quelques mètres du sol et souffrirent juste un peu de leur atterrissage. L'arme se releva en tenant son épaule gauche meurtris et s'avança jusqu'au ridicule blondinet prit dans les chaînes.
« S'il te plait mec ! Me balance pas à Shibusen ! Je te montrerai quelques uns de mes secrets si tu le fait. Fais pas le salop ! »
Des secrets ? Qu'est-ce que cet étrange personnage pouvait bien avoir comme secret à lui dévoiler ? Enfin si ça avait un rapport avec des bonbons, c'était toujours tentant d'accepter ! Cependant, Lawliet avait quelque chose de très important à régler, il posa donc les yeux sur sa montre et regarda l'heure :
« Rooh merde ! Déjà 18h42 ! »
Non mais quel crétin celui-là ! Il s'est fait pendu par les pieds, a couru à travers tout Death City et s'est même retrouvé accroché à un clocher pour finir en chute libre jusqu'ici et tout ce qui l'intéresse c'est l'heure qu'il est ! Lawliet reste fidèle à lui même... |
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