Fuir.. fuir et encore fuir, c’était à cela que se résumait le quotidien de l’arme damnée depuis quelques semaines à peu près, quitter le clan sans permission était considéré comme un acte de haute trahison envers ce dernier mais il ne s’agissait pas uniquement de cela. Peu importe ou elle se trouvait, la situation finissait toujours par dégénérer d’une manière ou d’une autre, que ce soit Fresa qui en vienne à craquer mentalement sous la pression engendrée par ses crises, ou des inconnus qui en veulent à sa vie sans raison apparente, bien que la folie qu’elle émettait en était sans doute la cause.

Les premières fois, la jeune demoiselle pensait qu’il s’agissait de simples coïncidences mais il n’en était rien, après avoir sinuée toute l’Asie par divers moyen de transport effectuant différentes escales ci et là, le tout en dissimulant sa nature folle du mieux qu’elle le pouvait, afin se rendre jusqu’à London, dans le seul et unique but d’admirer ces plus grands monuments.

Une ville vraiment très charmante et particulièrement splendide au beau milieu de la nuit, du moins lorsqu’on l’observe depuis un lieu assez élevé comme un toit par exemple ce qui était le cas, Fresa ne fut pas déçue du coup d’œil qui en valait le détour.

Cependant sa promenade aussi perdue que son instinct lorsqu’il s’agissait d’orientation, la conduisit tout droit dans une taverne aux allures lugubres, peu rassurée, l’arme damnée pris place sur l’un des tabourets face au comptoir, scrutant des yeux les recoins et personnes présentes.

L’ambiance n’avait rien de vraiment très aimable, et l’accueil du barman était loin d’être chaleureux faisant par conséquent monté de volume le stress de la demoiselle, cette dernière ignora la question du serveur lorsque celui-ci posa un verre vide en face d’elle, lui demandant d’un ton froid ce qu’elle désirait boire, la Daëmon baissa la tête, respirant de plus en plus vite tout en se mordant la lèvre inférieure avec une telle hargne que du sang s’en écoulait tandis qu’elle empoigna le verre en le serrant si fort qu’il tapotait frénétiquement contre le comptoir. Finissant par agacer le peu de gents peuplant le bar et surtout son propriétaire, le serveur jeta un coup d’œil dépité en direction de l’arme damnée avant de lui lancer.

« Si t’es venue ici pou- »

Le malheureux n’eut point le temps de finir sa phrase que l’éclat retentissant du verre brisé en plein dans sa face venait de lui couper la parole, agrippant d’une main la tête de l’homme qui se tenait le visage en hurlant, Fresa le souffle haletant et habitée par l’angoisse usa de son autre main pour la passer autour du cou du serveur blessé avant de lui briser froidement la nuque.

Sans même avoir le temps de faire demi-tour, la jeune demoiselle se fit plaquer au sol et maitriser par deux types à la carrure imposante, incapable de faire le moindre geste, tremblante de la tête aux pieds et le regard habitée par la peur.

Une lueur blanche envahit alors la jeune brune qui laissa place à sa forme weapon, soulevant ainsi l’homme la maitrisant à présent suspendu par le manche, tandis que le canon lui planté dans le parquet commençait à émettre une lueur bleutée signe du tir chargé qui ne tarda pas à se faire entendre, propulsant dans les airs par la même occasion et l’arme damnée et le gaillard ne comprenant sans doute rien à la situation.

Ce dernier fut propulsé violemment vers une table suite aux voltigements brusque de l’arme à feu qui ne laissa même pas à son opposant le temps de se relever, venant, toujours sous forme complète, atterrir brutalement sur la tête de celui-ci l’encastrant dans le sol tout en brisant la table, puis l’exécuter sans tarder à l’aide d’un autre coup de feu moins puissant que le premier mais qui eut pour effet d’éclater la boite crânienne du pauvre homme ainsi que de faire faire au canon un bond en arrière en direction du comptoir.

Fresa reprit forme humaine en plein vol atterrissant dessus sans difficultés, relevant la tête pour apercevoir qu’il ne restait plus qu’une seule personne encore présente et vivante dans les lieux mise à part elle, il s’agissait du deuxième type à être intervenu, mais il semblait à la fois terrifié et complètement.. fou.

Sans attendre, le désespéré se jeta vers la jeune demoiselle en hurlant de rage, elle ne prit même pas la peine de réfléchir plus de deux secondes, surmenée par l’angoisse, le cœur battant à 200 à l’heure, la jeune brune tendit ses deux mains vers l’arrière agrippant deux bouteilles parmi toutes celles qui se trouvaient derrière le comptoir.

Envoyant valser la première en direction du pitre lui faisant face qui n’eut pas vraiment de mal à éviter la bouteille puisque la trajectoire du lancer manquait cruellement de précision en raison du trop grand stress parcourant les veines de l’arme damnée qui finit par ne plus parvenir à contenir la moindre parcelle de sa folie laissant cette dernière l’envahir.

L’homme apeuré, arrivé à porté de Fresa dévoila un poignard en sa possession avant de l’enfoncer dans la cuisse droite de celle-ci, ne sentant même pas la douleur de par toute la folie qu’elle émettait, c’était en serrant les dents et avec hargne que la Daëmon leva sa jambe droite avant d’abaisser le talon aiguisé de ses bottines sur le poignet de son opposant plantant ce dernier contre le comptoir avant de lui asséner un coup en plein visage avec la deuxième bouteille brisant donc cette dernière puis enfonçant les bouts de verres restants tranchants et pointus dans la jugulaire de sa cible.

Fresa répéta sans cesse se mouvement jusqu’à ce que le corps soit inerte et prenne la même forme que les deux autres présents dans la taverne, celle d’une âme pure et bleutée. Le silence avait pris place, apaisant la folie ambiante, seuls les bruits de dévorements causés par la demoiselle étaient audibles, ayant retrouvée son calme, retirant la lame précédemment enfoncée dans sa cuisse, savourant un repas qui était pour le moins.. bien mérité, elle se dirigea vers la sortie en murmurant..

« J’étais venue ici pour manger.. »

Tandis que des cloches de police avoisinantes se faisaient de plus en plus proche causant comme réflexe chez elle, d’enfiler sa capuche et de bondir, les coudes et genoux vers l’avant, en direction d’une des énormes vitres constituant les murs de l’enceinte, brisant celle-ci et passant donc au travers, se réceptionnant à l’aide d’une roulade afin d’entamer un sprint effréné à travers les rues de Londres, aux alentours d’une ou deux heures du matin, il serait difficile de croiser quelqu’un, ce qui ne gênera pas sa course, du moins c’est ce que la Daëmon croyait..

L'air était frais comme l'hiver étant présent sur tout l'hémisphère nord de la planète surtout en russie la sorcière voulait essayer la téléportation longue distance, les Alpes, les montagnes enneigée la faisait rêver c'est ainsi que la vielle rose décida de se lancer dans une téléportation jusque dans les Alpes Françaises, bien couverte de la tête aux pieds en cas de chutes dans la neige épaisse elle commença la fameuse téléportation. une légère brise se levais alors que son cercle d'invocation apparaissait au sol. Miyuka récitait la fameuse incantation qui allait la transporter au loin en quelques heures.
Quelques heures plus tard En Angleterre....


La nuit c’était abattue sur Londres et toute l’Europe, d'après le décalage horaire il devait être aux environs de vingt heures. La vue était belle on voyait le panorama mais pas de neige et pas de montagnes, ou sont donc les chalets de la sorcière ? Où est la Neige fraîche qui devait amortir sa chute ?? Apparemment la greluche a fait une erreur de plus de mille kilomètres et elle tombe en ce moment depuis 5 kilomètres d'altitudes en direction de la ville de Londres. Elle avait un problème sa magie étant quasi au point mort elle ne pouvait pas faire venir son balai pour la faire atterrir en douceur sur le sol anglais, seule chose a faire c’était prier, espérer qu'une robe a 250$ soit un bon parachutes, espérer quelque chose comme un nuage ou un avion pour la rattraper.

Le sol était de plus en plus près et la seule chose qui pouvait la sauver c’était un arbre, pars chance un arbre se trouvait sur son chemin. Au bout d'un moment elle pu distinguer les personnes dans la rue voyant une sorte de mur humain qui faisait face a une fille qui semblait paniquée.

*CRACK CRACK CRASH*

Bien, un atterrissage mouvementé et pas de magie, des flics en colère avec des Baïonnettes chargée quoi de mieux comme endroit ou atterrir, qui plus est a coté d'une fille qui dégageais une odeur de fraise et de folie furieuse. A première vue elle semblait en pétard et avait pas l'air très commode ni armoire. Après un rapide check-up d'elle même elle regarda la folle furieuse et lui dit .

Heeeu t'a fait un truc spécial pour avoir ça ?? Parce que si on fait rien on va crever toute les deux alors que moi je viens d’atterrir ici alors que je voulais aller DANS LES ALPES FRANÇAISE !!! TU TE REND COMPTE DU DÉCALAGE !! Mais bon comme les chaines d'info le disent priorité au direct alors pas de temps a perdre.

IT'S COWARD KILLING TIME !!

Après avoir hurler ça a pleine gorge Miyuka foutu un grand coup de pied au fesses de la jeune fille qui eu un drôle d'effet sur elle. En effet deux seconde et un flash lumineux plus tard on voyait un canon énorme tirer en direction du mur de flics qui s'approchait encore, le canon semblait tirer de l’énergie, mais quel en était la composition. Les seule chose qui venait a l'esprit c’était courir, embarquer la folle dingue loin de la. et la seule chose qui est sortie de la bouche de la sorcière c'est:

OH MY FUCKING GOD A BASS CANON !!

Qu'elle hurla avant de retaper le canon puis de courir a l'opposé du tas de cadavre présent. La rosace avait sentie la folie de la gamine et la pris pars la main pour s’échapper en direction d'une librairie qui était encore ouverte.

Ici ils ne nous trouverons pas et je vais pouvoir accéder a la littérature magique d’Angleterre...


Tout allais vite dans le cerveau de la sorcière qui est habituellement si lent et embrumé pars l'alcool, elle regardais chaque étagère en vitesse voir ce qui pouvais être utiles sur l'instant et si il y avait quelque chose pour que sa magie reviennent encore plus vite, même si elle est a la moité de son niveau depuis la téléportation cela n’était pas encore assez suffisant pour utiliser ses techniques les plus puissantes, Elle fouillait chaque étagère feuilletais chaque livres, grimpais sur les échelles pour voir les plus haut et faire tomber certains ouvrages.

Roh mais ya jamais ce qu'on cherche ici les humains sont définitivement idiot et ne savent pas s'organiser correctement, regardez moi ça ! Ya aucun livre sur des enchantement sur les animaux ou des livre de sort et potions !! N'importe quoi !!
Qu'elle sortis en jetant le livre en question, celui ci atterris dehors, en allant le recuperer Elle remarqua une fille qui faisait le piquet dehors elle avait une capuche et des bouquins et semblait attendre quelque chose comme si elle avait un rendez vous

*Ok soit je suis en manque soit j'ai pas encore assez bu aujourd'hui soit la gamine me rend gogole avec la folie qu'elle dégage*

Miyuka decida de s'approcher de plus près de celle ci, elle avait les cheveux blanc et l'air .... Comment dire .... Blasé de la vie ou fatigué, et avec quelque chose ressemblant de près ou de loin a un pyjama.

Euuh Excusez moi j'ai deux questions. Première, qui vous êtes, deuxième ou vous avez eu ce pyjama, troisième vous êtes une sorcière aussi pour avoir une couleur de cheveux comme ça ou on a juste un point commun et quatre, vous foutez quoi dehors a faire le piquet ??

Bien en fait ça fait quatre question mais répondez vite j'ai une affaire sous le bras avec la gamine la bas qui est en train de stresser d'après ce que j'ai sentie c'est une démone qui plus est un Bass cannon ou je ne sait quoi qui tire des truc lumineux qui tue ! Et je ne sait pas pourquoi mais j'ai une envie irrésistible de Crème anglaise et de Bâtonnet de poisson !!

Miyuka était bien en route pour une surchauffe du cervelet a force de réfléchir aussi intensément. Elle commença a tourner en rond pour chercher des solutions a ses problèmes qui s’accumulent .

Alors un j'ai atterris en Angleterre d'après les drapeaux partout, deux je suis tombé et pas pars hasard je pense sur une gamine folle allié qui était en détresse face a la garde, trois je suis pas en FRANCE OU J'AURAIS DU FAIRE DU SKI !! QUATRE !! je tombe sur une fille qui a les cheveux violet clair et qui a l'air d’être une sorcière elle aussi mais d'un age moins avancé que le mien qui est de 133 ans mes chers amis du jours ! Réfléchis Miyu, réfléchis! Tu est pas la pars hasard ! Il ya forcément un truc qui lie tout ça! la téléportation, cette fille, la bibliothèque, cette supposée sorcière.... Il doit y avoir un truc qui va se passer ici ! Un évènement dans cette ville, un point fixe dans le temps qui fait que ma téléportation a été déviée de sa trajectoire...

La sorcière regarda perplexe remarquant les ampoules qui grésillait sur les lampadaires.

Quelque chose arrive.... Et je ne promet rien de bon...

Les ampoules continuèrent de grésiller jusqu’à ce que d'un coup elle s’éteignirent toute laissant la rue plongée dans le noir laissant un léger tremblent hanter celle ci s'approchant doucement.

C'est proche.... je dirait a deux rues d'ici ....

Que la sorcière dit tout bas sortant une lampe torche de son sac qu'elle avait décroché de l'arbre avant de fuir l'allumant avec un peu de mal faisant le tour de la rue voir ci quelque chose n'allais pas.

Un grognement pouvais être entendu au loin comme si une bête féroce venais d’être relâchée, une bête qui dégageais de la folie dans tout le quartier, Miyu commençait a avoir la tête qui tourne avec la folie des deux démons réunis. Elle avait sa réponse le problème c'est deux bêtes démoniaque puissante lâchée dans Londres, cela ne pouvait faire que des dégât et il fallait des gens pour essayer de maintenir tout ça. Le seul problème c'est que le destin a choisie a mettre dans ses rang une anti-héros bonne a rien. Quoi qu'il arrive elle était prête faisant apparaître son balai pour partir sur un sondage aérien de la zone espérant pouvoir faire quelque chose, si elle peux en quelque sorte sauver Londres d'un désastre, Elle ne pourra pas faire cela toute seule et pour elle avoir cette sorcière a ses coté pourrais être un avantage de puissance face a eux.

L'alcoolique anonyme décida de faire un "scan" des âmes environnantes et ce n'est pas qu'un seul Akuhei qui traînais dans le quartier mais au moins 5 comme si c’était la sortie annuelle des Akuhei Anglais.

Elle revins a coté de la sorcière piquet et lui sortit simplement.

Well........ We are Doomed. Heureuse de t'avoir connue qui que tu soit

Cette journée là, on avait dit au capitaine du navire commercial d'amener la marchandise à bon port sans qu'il ne tente jamais, sous aucun prétexte, de jeter un coup d’œil à celle-ci. Le vieux loup de mer étant un professionnel agréa très bien les conditions ayant eu par le passé des requêtes beaucoup plus étrange pour un salaire moins élevé. Voilà que le capitaine et ses moussaillons mettaient le cap vers la ville du thé. Le début de la traversé allait de bon train; aucun pirates n'avaient été rencontrés et l'alcool coulait à flot parmi les membres de l'équipage et mettait du pep dans l'air salé de l'océan Atlantique. Rendu à la moitié de la traversé, les bruits commencèrent. Ce fût des grognements subtils pour commencer avant d'entendre des hurlements à glacer le dos d'un ours polaire suivi rapidement de sons creux résultant sûrement de coups frappés contre la coque. Le tout affectait beaucoup le moral de l'équipage qui devait entendre les bruits de jour comme de nuit. Certains membres du navire avaient demandé au capitaine de jeter par dessus bord le colis, qui devait nécessairement être la cause de tout cette cacophonie sonore, ou même seulement allez voir ce qu'il se passait, mais le capitaine, étant un professionnel, refusa toute demande. Les marins écoutèrent leur capitaine qu'ils connaissaient depuis des lustres même s'ils voulaient enfin un peu de repos. À six jours de l'arrivé, les moussaillons se mirent à être atteint de mal de mer. Pourtant, de grands gaillards comme eux avaient parcouru les mer de centaines de fois, était-ce la fatigue qui leur jouait des tours? Le lendemain, deux des marins désobéirent finalement aux ordres du capitaine pour s'aventurer dans la cave où reposait le mystérieux paquet, sans oublier de prendre l'une des trois armes à feu du bateau en cas d'urgence. Le reste de l'équipage purent entendre des cris de douleur inimaginable pendant quelques minutes, avant que les bruits habituels ne recommencent. Juste devant l'entré de la cave, quelques giclées de sang parcouraient le sol. Alors qu'il ne restait que trois jours au voyage, la peur s'installa chez la troupe. Les marins tremblaient et semblaient aussi pâle qu'un mort. Cette journée fût celle où un membre de l'équipage se jeta par dessus bord, un autre se poignarda à mort avec sa brosse à dent en criant de sombres prières envers la peur et un dernier, pendu dans sa chambre. La seul personne qui semblait plus ou moins frais était le vieux capitaine, qui avait déjà vécu tant de péripéties... Alors qu'il ne restait qu'un jour de voyage, l'un des derniers moussaillons s'empara d'une des armes à feu et acheva le reste de l'équipage avant d'être abattu par celui qui sera le seul survivant de ce voyage : le capitaine qui gardait toujours avec lui l'un des trois fusils du navire. Le vieille homme aperçu enfin le port de Londre au bord de la crise de joie et de tristesse. Alors qu'il baisait le sol à la proie d'un bonheur inouïe, un homme en habit de détective brun à carreaux compléter du chapeau assortis et d'une pipe noir se mit devant lui.

- Good afternoon Sir, I am… le détective Cherlock Homes et je vois que mon colis was... apporter à bon port. Can you... me le faire sortir?

- Mais monsieur, dit le capitaine d'âge mur d'une voie pitoyable, cette chose... quelle qu'elle soit, est un terrible mal. Elle a fait sombrer mon équipage dans le désespoir et la mort. Il faut la faire couler avec le bateau.

- Stop it, you're so funny, une chose pareil était prévisible, mais c'est un cas très important que nous sommes pris avec en ce moment. Alors, I will have to... m'occuper moi-même de le get out of the boat.

Pour appuyer ses dires, le détective ouvrit la passerelle relié à la soute, laissant place à un atmosphère sombre et noir. Les bruits qui n'avaient pas arrêter même après l'immobilité complète du bateaux stoppèrent finalement leur chorale déchirant l’ouïe des gens. Alors des pas faisant trembler le navire en entier, si ce n'était le port en entier se firent sentir! Une grosse mains grises sortie de la sombre soute suivit de près par le restant du corps mort y étant relié. Le capitaine, à la vue de la chose qui avait tué deux de ses compagnons et sûrement le reste de l'équipage par le fait même, cria avant de tomber dans l'inconscience. Butcher s'approcha dangereusement du détective Cherlock hache en main. Alors qu'il allait l'abattre, l'Englishman retira le gant de sa main gauche révélant le tatou caractéristique des GEARS, un engrenage. But' stoppa net son mouvement avant de se mettre droit debout patientent silencieusement.

- So... voilà la strenght brute qu'on m'a envoyé pour stopper le culte présent en Angleterre, interresting! Si je me remember bien ce que j'ai lu, je ne devrai not le perturber d'une quelconque way. Alors... Butcher, I'm Cherlock Homes, contact of the GEARS in Angleterre. Peut-être ne m'understand tu pas, mais je vais quand même te faire la discussion. Follow me my cher... Le détective pris un chemin qu'il semblait bien connaître tout en continuant à parler au zombie. You see, nous croyons avoir vu le culte de Cthulhu entreprendre des action in London même. Vous arriver à point si je peux me le permettre, un triple homicide a été commis dans un pub pas très loin d'ici. Nous devrons y aller pour voir ce qui en est.

Butcher suivait le contact des GEARS sans comprendre un mot de ce qu'il disait, que ce soit du français ou de l'anglais, mais il avait vite remarqué le grand nombre de pigeon qui parcouraient les airs à la recherche d'une proie à se mettre sous la dent. Le zombie ne voulait en ce moment qu'un d'eux passe trop près d'une erreur de calcul pour qu'il est la chance de lui mettre la hache dessus. Arrivant sur place, le détective avait oublier une chose primordial; un zombie géant ne passait pas inaperçu dans une foule de policier. Ils ont tôt fait de les encercler avant que Cherlock ne motive leur présence sur les lieux de l'enquête. Et voilà la deuxième erreur du pas si grand détective de Londre; croire que Butcher resterait planté là à rien faire alors qu'il est encerclé de chair. Son marteau s’abattit sur le policier le plus près avant d'aller voir le prochain. L'un des policiers sortit alors une arme terrible
: sa matraque électrique. À la vue des étincelles si dangereuses à But', il perdit le contrôle. Il frappait ce qu'il y avait devant, derrière, même le vide. Il poussa un cri de peur qui se rapporta aux quatre coins de la vile avant de décamper le plus rapidement possible. Le zombie arriva devant trois femmes, mais il ne remarqua que celle qui gueulait et attirait son attention monstrueuse. Dès qu'il fut à cinq mètres et quelques de la sorcière aux furets, il cogna son marteau au sol, envoyant un Hammer Shockwave en sa direction...

Vous savez ce qui est plaisant avec l'art? c'est qu'il utilise une source d'énergie totalement infinie : l'imagination. Vous cultivez l'art chaque jour sans jamais réellement en prendre conscience : la beauté de vos geste, l'allégresse de vos paroles, la résonance majestueuse de vos âmes... tout ceci est une composition d'art. Soyez patients, tendez l'oreille, écoutez l'imagination vous parler et vous amener dans son monde de connaissances infinies. Certains disent qu'elle est illimitée; il vous suffira qu'on vous pose une question compliquée telle que "Imagine une nouvelle couleur" et votre esprit en sera chamboulé... et c'est la raison de la venue de Daiki en ces terres anglaises; oui, tout simplement. Hier à Erimery, pendant une représentation macabre, et alors qu'il racontait son speech à la foule en attendant la venue des policiers; un "Fan" qui n'arrêtait pas de laisser ses tripes tâcher l'estrade s'écria "Si l'imagination est illimitée alors tente d'imaginer une nouvelle couleur!" et ce petit connard n'avait pas tort... heureusement qu'il est mort après avoir suffoqué dans sa propre gerbe alors que personne n'était capable de lui venir en aide, mwaha. Enfin c'était tout de même la cinquième fois dans la semaine ou il échappait à la police et se servait de ses propres moyens pour se déplacer, et actuellement, le jeune homme à l'apparence androgyne avait quelque peu froid aux jambes : les bandages Asura-iesques de son écharpe le maintenaient en vol alors qu'il traversait au dessus de la mer afin de rejoindre l'une des plus belles villes du monde : Londres. Pourquoi s'y rendait-il précisément? eh bien cet endroit est l'une des villes ou le soleil tapes le moins fort, et là où tout est souvent très terne. Il lui suffirait d'attendre le lever du jour pour tenter d'imaginer une nouvelle couleur. Mais en l'instant présent, il faisait nuit, et c'est face à l'éclat harmonieux de la lune que le poète fis un magnifique frontflip pour se redresser et voler dos à la mer, son regard rêveur et amoureux des étoiles ne les quittant pas des yeux. Et alors qu'il maintenait sa vitesse de 100km/h , son dos frôlant les vagues, il pensait à sa dulcinée, fermant les yeux , et laissant son esprit vaquer à des images d'antan , de son beau sourire émerveillé, ses sermons de mère inquiète.. cette façon qu'elle avait de le materner, lui qui n'était qu'un enfant piégé dans un corps d'adulte, provoquait en lui un manque des plus cruels. Lorsqu'on perd son seul et unique amour, celui-ci vous hante jusqu'à votre mort. Mais le cas de Daiki est plus cruel encore, car pour sa survie, il est obligé d'affronter chaque jour son propre reflet: celui de sa bien aimée, dont l'esprit n'est plus. Se retournant en plein vol d'un geste gracieux, ses perles azurées se posèrent sur son reflet dans les eaux. Il y voyait le visage de sa femme; et par excès d'amour, tenta de plonger sa main dans le-dit reflet pour caresser la joue de l'image illusoire... puis fut ramené à la réalité lorsqu'un poisson non-identifié se mis à lui mordre le doigt alors qu'il était emporté dans sa poésie; le faisant pousser un cri et le forçant à le sortir de l'eau, attrapant le poisson (qui était plutôt grand) d'un côté et d'un autre, avant de tirer d'un seul coup en laissant ses tripes se répandre dans l'eau avec un magnifique message et fond sonore "FATALITY !" il lâcha alors le cadavre du poisson dans la flotte et repris sa route en soupirant longuement. Sur sa route, il laissa ses pieds nus traîner contre la surface de l'eau, procurant un sentiment agréable (en fait il espérait qu'un autre poisson tente de le mordre pour se divertir un peu) ... mais son inattention lui valut un méchant mal de crâne alors qu'il se pris de plein fouet l'arrière d'un bateau de cargaison. Se frottant la tête avec un air dépité, il s'éleva quelque peu dans les airs pour voir à quoi ressemblait grossièrement l'objet qui avait osé faire rougir le crâne du corps de sa bien aimée... et ouvrit grand les yeux d'un seul coup. Pas parce qu'il y avait Sherlock Holmes et un énorme bidule tout gras et laid, mais parce que le bateau était un TROIS MATS !! L'aventure romanesque était maintenant en train d'affluer dans le crâne de l'artiste , imaginez le tableau : Un bateau dirigé par un fringuant capitaine et son équipage de joyeux travailleurs en sueur, vaquant sur les mers hostiles lors d'une calme nuit de demi-lune, un vent frais et harmonieux se baladant dans sa moustache alors qu'il traversait les mers pour rejoindre sa bien aimée dans une quête épique. Cette inspiration soudaine était trop forte pour être stoppée et ceci obligea l'artiste à se stopper dans sa quête d'une recherche de nouvelle couleur, il se contenta alors de voler jusqu'en haut du mat et déposa en douceur ses petits pieds mouillés sur le balcon d'observation (là où habituellement, un matelot monte avec une longue-vue pour voir les alentours) qui était vide. Faisant apparaître son sac-bandoulière mauve d'un claquement de doigt; celui-ci apparut dans un éclat de pétales de fleur. Il plongea sa main dans le sac infini et sortit de celui-ci plusieurs objets. Certains étaient encombrants, d'autres, non : Un chevalet, une toile, un tabouret, une palette, un pinceau, divers tubes de peinture, un crayon à papier et une gomme. Un grand sourire aux lèvres et la langue dépassant de sa bouche, l'air particulièrement enthousiaste, l'artiste peignait ce qu'il voyait sans éveiller les soupçons de qui que ce soit , et démarrait alors son oeuvre. Mais parfois un artiste se doit de quelque peu transformer la réalité pour que celle-ci paraisse plus belle. Aussi, le gros bidule tout moche à côté de Sherlock venait , sur la peinture, d'être remplacé par un magnifique matelot à l'air fier, chemise à jabots, une bouteille de rhum dans la main, les cheveux chatains partant aux quatres coins du vent...

Quelques minutes passèrent et voila que le bateau arriva à bon port, à peu près en même temps que le moment ou l'artiste finis sa toile avec un air satisfait et plonge sa création dans le sac infini avant de raccrocher ce même sac à son dos, sifflant avec un air satisfait en quittant le bâteau en volant, laissant l'homme et la bête descendre à leurs tour. "C'était une créature laide mais intéressante" , c'est ce que pensait l'artiste en laissant ses mirettes d'azure s'abandonner à un dernier regard vers la bête; puis il s'en alla en direction de Big Ben. Le monument serait une place parfaite pour réfléchir à une nouvelle couleur, et certainement pour passer la nuit ou se délecter d'une vue imprenable sur une ville dormante. Mais alors qu'il traversait la ville en volant au moins assez haut pour ne pas être repéré, Daiki fit un soudain arrêt en entendant de multiples cris venant de tout les côtés à la fois. L'un venait d'un quartier à l'est; les cris étaient plutôt masculins, et il y avait quelques grognements bestiaux.. c'était certainement la bête de tout à l'heure. Il y avait des cris féminins de l'autre côté, une voix criarde qui lui tapais sur le système (Arty était un amateur de calme de toutes façons) et c'est avec plaisir qu'il la transformait en oeuvre d'art si elle ne se taisait pas. Croisant les jambes et s'asseyant en tailleur en plein vol, le démon artiste laissa le vent filtrer dans sa chevelure d'arc-en-ciel en prenant une grande inspiration. Il se devait de trouver quelque chose à faire avant le levé du jour.. alors pourquoi ne pas tenter un peu d'art moderne tant qu'on y est !? Il avait repris ce petit air doux alors qu'il se laissait tomber des airs jusqu'au sol. Son écharpe l'entoura alors et l'enveloppa dans un cocon semblable à une fleur de lotus rose. Lorsque le lotus éclata; le jeune homme était vêtu d'une sorte de chemise blanche pour exprimer sa virilité (oui car, répétons-le : c'est bien un homme qui aimes les femmes et qui n'assume pas son physique actuel) et un pantalon blanc classique sur lequel se trouvaient de nombreux motifs. Son espèce d'écharpe rose quittait son cou pour envelopper ses bras et ses jambes, puis disparut en laissant derrière-lui un costard blanc à cravate noire. Ses cheveux toujours arrangés en couettes, il était fin prêt pour avoir le physique de l'emploi! aucune chance que quelqu'un le reconnaisse ainsi ! (je suis sarcastique :c'est tellement simple de flairer un cinglé avec des tifs arc-en-ciel qui pense être un playboy avec un physique de gonzesse). Son sac-bandoulière se transforma alors en mallette d'homme d'affaire alors qu'il s'approcha de la source des cris féminins. La raison pour laquelle il s'approchait était évidente non? il allait faire de l'Art ! Il faisait nuit, il n'y aurait personne pour le voir en train de la découper en morceaux pièces par pièces, enfoncer ses intestins avec un Drill de vêtements... c'était parfait ! enfin... il croyait. Jusqu'à ce qu'il tombe nez à nez avec cette source de cris. Une gamine, goûts vestimentaires pitoyables, aucune tenue en tant que femme, criarde comme une poissonnière victime d'une violente STD... impossible de transformer cette calamité en Art ! ... mais elle n'était pas la seule sur cette place : il y avait également une délicieuse jeune femme à la chevelure de flammes qui semblait être gênée par quelqu'un... il ne s'en préoccupa guère plus longtemps et posa ses yeux sur une autre jeune demoiselle qui empestait la peur : chevelure noire, elle reculait doucement.. aucun doute, elle était sous l'emprise de la folie ! mais l'ambiance était pitoyable ici, et Daiki est le genre de personne qui aime détendre l'ambiance. Il allait donc devoir faire une entrée dramatique !

- Le but de l'art est de laver notre âme de la crasse du quotidien!

[ Au final... y'a du changement non?]

De la vue des demoiselles, tout se passait exactement comme dans un scénario tordu comme seuls les japonais savent le faire : des tissus roses sortirent du sol sous la gamine criarde (précisons que Daiki ne s'est toujours pas montré en personne, il n'y a que les vêtements qui sortent de nulle-part là) et enveloppèrent la gamine aux goûts défectueux, l'étouffant dans un bulbe de lotus portant le sigle du Kishin. à l'intérieur, elle se débattait, hurlait certainement; mais aucun son ne sortait du bulbe qui ne faisait que se secouer dans tout les sens. Assis sur un toit, Daiki remodelais son corps en bougeant les doigts comme s'il faisait face à une toile de peinture. Il formait, coupait, déplaçait des membres du corps, des codes génétiques, tout ce genre de choses. Son act avait eut le don de foutre l'ambiance dans cette ruelle, car le gêneur qui empêchait la jeune femme de faire ce qu'elle désirait faire était lui aussi préoccupé par l'apparition de cette chose. Après quelques secondes d'utilisation; il était temps de mettre un terme à la "création de personnage" et c'est dans une magnifique triple-pirouette aérienne que l'artiste se jeta de là où il était positionné, et se plaça juste face au cocon, donnant un coup dans les airs avec sa valise qui se transforma en éventail rose qu'il ouvrit et positionna devant sa bouche dans un air des plus théâtraux. L'attention était toute pour lui et il comptait en profiter. De sa magnifique voix passionnée il énonça les mots magiques !

- Oh citoyens de Londres je vous fais le plaisir de découvrir en avant-première mes dons incroyables! dépassons les limites fixées par les dieux, reformons l'homme et la femme en une seule et unique entité.... LADIES AND GENTLEMEN, THIS. IS. ART !!

Dans un magnifique geste passionné; il fermas l'éventail et le pointa vers le ciel en prenant une magnifique pose : des spotlights se mirent à apparaître dans tout les coins de la ruelle sans la moindre explication ; en même temps que des confettis de toutes les couleurs. Le bulbe s'ouvrit alors, laissant une magnifique lumière dévoiler la nouvelle apparence de cette gamine gueularde, laissant l'art de propager aux yeux de ces ignares qui devraient être éblouis !! La gamine criarde était maintenant devenue un fringuant mâ.... mâle?... ... La tête de Daiki changea du tout au tout lorsqu'il vit le résultat de la création.

- ... J'ai un peu merdé. Ne faites pas attention ! ce n'était que l'avant-première !!

Il voulait visiblement corriger son erreur : les vêtements enveloppèrent le vieil homme dans la little flower une fois supplémentaire devant le regard sidéré des autres jeunes femmes et de l'importun de la jeune femme à la chevelure de flammes qui n'étaient captivés que par ce qui allait sortir du bulbe. Mais cette fois, Daiki avait l'air extrêmement sérieux, il en transpirait presque; laissant ses doigts fins dessiner dans l'air ce qu'il voudrait faire, et ! et.... !!!

- ADMIREZ ! ... eh?...

[ I AM SHOCK ! ]

Le bulbe s'ouvrit , laissant sortir une véritable baraque bourrée de testostérone avec des vêtements post-apocalyptique. Ses biceps semblaient dire "You're already dunked." C'était devenu absolument n'importe quoi; les talents de l'artiste étaient mis à rude épreuve ce soir. étais-ce à cause de cette question de couleurs qui lui trottait dans la tête? possible. Mais foirer ses créations fais partie de l'inspiration : on apprend de ses erreurs et on apprends à devenir meilleur ! Ignorant totalement l'erreur qu'il venait de faire, Daiki ramassa son éventail qui redevint une mallette et commença à s'échapper discrètement (enfin...) de la ruelle... mais le regard d'acier du bodybuilder lui traversait la tête comme des lasers, à dire "REGARDES-MOI GODDAMNIT I'M MUSCLOR " ... trop perturbé pour s'échapper; l'artiste se contenta de faire quelques pas vers la gamine apeurée aux cheveux noirs et posa son bras par dessus son épaule avec un air extrêmement sombre.

- ... J'ai une panne d'inspiration, pourrais-je te voir nue s'il te plait? Il n'y a rien de sexuel là dedans. Pas que vous soyez pas attractive, non, vous êtes particulièrement bien gaulée mais ... mais... j'ai besoin d'inspiration et ...

il fut coupé dans sa phrase par l'arrivée brutale d'une masse qu'il avait déjà eut l'occasion de voir.