«DANS LE DORTOIR DES FILLES?!»

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La journée avait été très longue pour l’image de ce moi-même qui se promenait dans les couloirs de Shibusen inconscient du moindre que ce qui ressemblait plus à un fantôme qu’au garçon rouquin que je suis. Cette journée-là, un total de cinq mâles alphas avaient mordu la poussière à mes pieds devant leur clic subjuguée que celui envers qui ils portaient tant de respect et de crainte s’était fait ridiculiser de la sorte. Les chefs des gangs se relevaient en affirmant toujours que j’avais eu un peu de chance et qu’ils ne voulaient pas se donner totalement pour ne pas me blesser. Sauf que le problème était que ces jeunes hommes avaient peur de l’être qui leur faisait face. Toutefois, durant les événements du jour s’étaient gravés sur mon visage par une plaie juste au-dessus de mon œil gauche.

Tel un fantôme, j’errais dans les locaux de l’école du Maître sans savoir où mes pas me dirigeaient ou encore où je me retrouverai dans quelques minutes. Je passai devant le tableau des missions sans m’en rendre compte. Quelque chose me perturbait, quelque chose accablait mon esprit. Une pensée… Non, c’était plus un souvenir me hantait. Ce souvenir était une promesse que mon père m’avait fait jurer envers lui. Il m’avait fait promettre de ne jamais me battre sans avoir quelque chose à protéger. Sage comme il était, mon père avait rajouté que mon honneur ou mon orgueil ne valait la peine de se battre et que si la raison pour laquelle je me battais était une certaine personne, si le quelque chose se transformait en quelqu’un, ça ne serait qu’à ce moment précis que je deviendrai invincible au combat. Ces derniers temps, la promesse que j’avais fait à mon père était loin d’être conforme ou même similaire à mes agissements… Je n’étais plus celui que j’avais été…

Je fus interrompu dans mes réflexions par des cris surpris derrière moi. Lorsque je me retournai, j’aperçu une jeune adolescente en petite tenue de soirée. Elle était en pyjamas? Je tournai la tête et je me rendu compte d’où je m’étais retrouvé… DANS LE DORTOIR DES FILLES?! À ce qu’on m’avait dit par la suite qu’à ce moment ma peau rougit jusqu’à être de la même couleur que la plaie que j’arborais sur mon front.

- J-je… Je suis désolé! m’exclamai-je en me retournant pour partir à toute vitesse vers la sortie du dortoir qui m’étais interdit.

Lorsque je courrais vers la sortie quand à l’intersection d’un autre couloir, je fus happé de plein fouet tellement fort que j’en perdus l’équilibre et que mon foulard rouge tomba sur le sol.

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Melody marchait dans les couloirs, les mains dans les poches. La faucheuse blanche…tout ceux qui se trouvait sur sa route dans les couloir s’écartait…la jeune femme était comme a son habitude, vêtu d’une blanc immaculé…couvert de sang. Pourtant Melody ne portait pas la moindre trace de blessure…les éclaboussures ne venait pas d’elle…mais de gens qu’elle avait tabassé un peu plus tôt. Le visage de Melody était calme et froid malgré cela…c’était comme si elle n’avais pas d’âme. Apres un moment a marchée, elle entendit des cris venants du dortoirs des filles. Elle y alla donc en courant et vu un homme ne sortir a toute vitesse. Elle fonça sur lui et lui donna un grand coup dans le visage, le fessant tombé au sol. Il en perdit son écharpe et Melody se plaça face a lui avec un air méchant.

«pour qui te prend tu pour entré dans le dortoir des filles comme ca?!»

Elle attrapa le jeune homme par le col et se mis a le secouer sans lui laisser la possibilité de réagir. Elle était vraiment de très mauvaise humeur et dans un moment de colère, elle lui colla un grand coup de tête, le lâchant en même temps et se tenant le front…il avait la tête dur ce rouquin. Elle le regarda, une petite tache rouge sur le front et le fixa.

«comment tu t’appel?»

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Lorsque mon esprit reprit le dessus, la première chose que je sus était que la fille qui venait de me flanquer un bon crochet droit directement sur ma joue me tenait par le collet et me réprimandait d’être où je n’avais pas le droit en me demandant qui j’étais pour me trouver à cette endroit tout en me secouant assez violement. Par la suite, comme si son coup de poing n’avait pas été assez, elle me balança un coup de tête sûrement de toutes ses forces pour ensuite me relâcher.

Je pus enfin la regarder sous toutes ses formes. Elle portait un léger accoutrement blanc comme la neige, mais d’une neige qui avait été témoin d’une violente confrontation en déduisis-je par les multiples tâches de sang sur ses vêtements. Par contre, mis à part l’enflure qui commençait à émerger sur son front prouvant la solidité de ma tête, elle n’arborait aucune blessure… Aurait-elle eu une journée remplie de «carnage» que la mienne? Je la voyais qui se tenait le tenait le front où elle m’avait frappée ; ce devait lui faire un peu mal à s’y fié. Toutefois, dû à ce coup de tête, ma plaie avait recommencé à saigner et pendant que la contemplait, un petit filet de sang s’était propager le long de mon visage jusqu’à mon menton. C’est alors que je remarquai que sa chevelure bleuté de la façon dont elle était coiffée cachait complètement un de ses yeux. Pourquoi? S’il était aussi beau et profond que l’autre, pourquoi le cachait-elle, pensais-je.

«Comment tu t’appelles?»

Cette demande me tira de mon investigation. À cela, je me relevai et je plaçai mon pouce tout près de mon poitrail et je lui souris en m’exclamant joyeusement :

«Mon nom est Angelost! Angelost O’Conner! Et qu’elle est le nom de la jolie créature qui se tiens devant moi?»

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La jeune femme le fixait d’un air sévère…elle était asse en colère qu’un homme se permette ainsi de rentré dans leurs dortoirs…mais…ce coup…elle avait mal après l’avoir frappé, c’était la première fois et elle sentait une chose étrange…ils étaient pareil. Elle avait une sensation étrange, comme si son âme vibrait depuis qu’elle l’avais frapper…elle le fixa dans les yeux et vit du sang coulé sur son visage. La jeune femme ouvrit les yeux en grand et ses mèches s’écartèrent légèrement, laissant voir son second œil qui était identique au premier…du moins a première vu. Il se présenta sous le nom d’Angelost O’Conner…elle avait vu son nom, c’était un manieur…la jeune femme s’approcha doucement de lui avec un air étrange. Elle se plaça a quelques centimètres de lui et approcha son visage du sien…et lécha le sang qui coulait sur sa joue. Oui, Melody était étrange…mais cela était dans sa nature. Elle sourit doucement, se léchant les lèvre.

« pas mauvais…je suis Melody Rokosu… »

Elle le fixa un moment…ce manieur était peu être enfin le bon…elle ne serait pas expliquer cette sensation, mais elle se sentait proche de lui, comme si son âme répondait aux appels de celle de Melody…elle le fixa un long moment avec de reprendre la parole.

« a tu une arme?… »

Elle savait juste de rare truc sur lui, ayant lu des documents sur les manieurs de Shibusen…mais elle ignorait si depuis il avait trouver son partenaire…et si ce n’était pas le cas, elle devrait le testé. La jeune femme eu un léger sourire…léger, mais pas invisible…un sourire malsain, comme si une idée sombre et démoniaque venait de traverser son esprit.

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Elle me fixait sans arrêt. Encore elle me fixait et puis encore, elle me fixait sans rien dire… Et pauvre de moi qui hais lorsque quelqu’un m’épit de la sorte! Toutefois, elle sortit de son immobilité pour s’approcher de mon visage… Non… Elle n’allait pas? Pendant que j’anticipais intérieurement un certain contact buccal entre elle et moi, je sentis quelque chose d’humide se frotter à mon front où ma plaie saignait ce qui provoqua un léger pincement juste assez pour générer un petit rictus de douleur au coin de mes lèvres. Quand elle se décolla de moi, je pus constater qu’elle m’avait léché le visage afin de goûter mon sang?! Mais qui était cette fille? Un vampire? Un Kishin? Alors qu’elle me dit :

« Pas mauvais… Je suis Melody Rokosu… »

Je ne pu m’empêcher de penser qu’elle devait être folle! Donner son opinion sur le goût de mon sang!? Je n’osais même plus imaginer ce qu’elle avait fait subir aux victimes dont le sang avait maculé ses vêtements, mais quelque chose au plus profond de moi me disait par contre que nous n’étions peut-être pas si différents que cela, cette Melody et moi. Je réalisai en même temps que depuis qu’elle m’avait frappé, je me sentais quelque peu différent… Plus… Détendu! Plus complet! Mais comment était-ce possible? À moins que… Je crois que cette jeune fille ait eu la même déduction que moi par la question que me posa :

« As-tu une arme? »

Peut-être était-elle une arme? Et peut-être était-elle «MON» arme? À ce moment-là, je ne le savais point. Toutefois, je lui répondis par une réponse qui eut tôt fait de se transformer en une autre question, une question que je posai avec une nouvelle curiosité qui témoignait de l’accélération soudaine de mon pouls. Mes attentes quant à la réponse et quant à l’avenir de cette discussion étaient claires et nettes dans ma tête. Je voulais fortement avoir trouvé enfin l’arme avec laquelle mon esprit se synchroniserait.

« N-non… Et toi? Un p-partenaire? »

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Angelost fixait Melody d’une façon qui laissait facilement comprendre ce qu’il se demandait…était t’elle folle? Et bien oui, elle l’était un peu. Cette jeune femme avait prit gout au sang…ce liquide rouge qui permettant la vie…le gout de ce dernier lui plaisait sans qu’elle puisse en expliquer la raison. Elle fixa le jeune homme après avoir poser sa question et elle eux une réponse…il était seul…elle afficha un large sourire…un sourire digne d’un démon…comme prise de folie. Cette réponse, c’est celle qu’elle voulait entendre. Quand il demanda si elle avait un partenaire elle tendit la main vers lui.

«　pas pour le moment…mais peu être que cela va changé aujourd’hui…　»

Sont sourire changea soudainement. Elle penchait la tête, les yeux fermer avec un sourire doux et chaleureux. On aurait presque dit une enfant innocente et douce…les mèche qui couvrait son œil c’était un peu écarter, lassant voir une cicatrice au niveaux de son œil droit. La jeune femme voyait très bien, mais cachait cette marque, la seul qu’elle avait sur la totalité de son corps…déjà que les gens la fuyait, elle avait peur que cela n’aide pas. Elle attendait donc, un large sourire doux aux lèvre, qu’Angelost prenne sa mains afin de tester ce jeune rouquin. Si il pouvait la manier du premier coup, elle en ferait son manieur sans aucune hésitation…elle le sentait, ils étaient les même au fond d’eux…son âme vibrait a la préséance de celle du jeune homme.

«　si tu arrive a me manier, je viendrai avec toi…　»

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Le sourire qu’elle afficha suite à ma réponse me fit frémir de tout mon intérieur! Ses yeux semblaient machiavéliquement fous. Cette Melody n’était pas une douce, mais pourtant, elle me ressemblait. Peut-être même bien plus que je le pensais. Elle me laissait comprendre de son sourire que je lui avais donné la bonne réplique, que je lui avais dit ce qu’elle voulait entendre surtout quand elle me répondit :

« Pas pour le moment… Mais peut-être que cela va changer aujourd’hui…»

C’était clair et précis. Elle me voulait comme partenaire et quelque chose au plus profond de moi la voulait aussi comme partenaire. Son attitude changea encore une fois, sans me faire moins peur. Elle arborait l’expression faciale d’une jeune fille innocente toute souriante de joie. En me tendant sa main, je pus discerner ce pourquoi elle cachait son œil sous une mèche de ses cheveux, elle y camouflait une cicatrice que je ne pus imaginer la douleur originelle de sa création. Je sentis mon âme vibrer de plus en plus à l’intérieur de moi au fur et à mesure que Melody avançait sa main vers moi et la pression qui commençait à se générer dans mon corps attient son sommet quand elle me promit tout doucement avec son même large sourire :

« Si tu arrives à me manier, je viendrai avec toi… »

Je changeai l’air stupéfait et quelque peu apeuré que je lui présentais par l’entremise de mon visage pour un sourire assuré et décidé. J’avançai ma main à mon tour pour saisir la sienne. À peine avais-je sentis le contact délicat de nos doigts que je fus englobé d’une sensation nouvelle, on aurait dit que mon énergie quitté mon corps pour parcourir le sien et revenir à la source, à son point de départ. Le flux continuel se poursuivit et je sentais une puissance naître en moi! Sûrement assez forte pour prendre ma revanche! Et lorsque tout cela fut fini, je regardai dans mes mains et j’y vis…

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Le jeune homme face a elle avait un air stupéfait et légèrement apeuré…il y avait de quoi. La jeune femme était folle…puis…elle passait d’un état de folie claire a un état de douceur étonnant. Quand le jeune rouquin prit sa main, Melody sentie une grand force la traversé et elle ferma les yeux, lâchant un soupir avec un sourire. Une lumière entoura alors la jeune femme qui disparu. Apres un moment, la lumière se dispersa et Angelost pu voir dans ses mains…une faux. Ceci était la vrai forme de Melody, une faux fine, légère…mais extrêmement tranchante.

« montre moi ta maitrise jeune manieur »

Le reflet de la jeune femme apparu dans la lame de la faux. Malheureusement pour son manieur, sa poitrine n’était pas visible, grâces aux trou de la lame, mais elle semblait ne pu avoir ses vêtements. Elle affichait un sourire doux. Elle semblait heureuse et ferma les yeux. Melody cherchait a se synchronisé avec le jeune homme, si elle y arrivait, cela serait le signe qu’il était le bon.

[Hors Jeu]

Melody, pourrais-tu, s'il te plait, faire ne serait-ce qu'un tout petit effort pour améliorer ton orthographe / ta grammaire?

Ça pique un peu les yeux et ce serait un peu plus respectueux pour Angelost.

[/Hors Jeu]

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Et j’y vis une faux. Une faux plus légère que je n’avais pu l’imaginer. J’étais sûr que tellement elle n’était pas lourde, j’aurais pu la soulever à l’aide de mon auriculaire tellement Melody était légère! Je continuai à la contempler. La lame était sertie de trois joyaux rouges et deux lisières de vide la traversaient. Quelque me disait que ce ne serait sûrement pas la dernière fois que j’allais voir ma nouvelle comparse dans cette forme. Quelque chose enfoui en moi me disait que nous avions, à nous deux, une vie remplie d’aventure destinée juste pour nous.

«Montre-moi ta maîtrise, jeune manieur.»

Suite à ses paroles que Melody prononça sur un ton si doux, le reflet de cette dernière apparu dans le tranchant de la faux. Elle semblait être nue, mais sa poitrine se situait dans les lisières de vide, donc invisible pour moi. Pour combler sa demande, je la fis tournoyer au-dessus de ma tête de mon bras droit pour ensuite la rependre de ma main gauche et de la faire encore une fois tournoyer, mais cette fois, tout au tour de ma taille. Lorsque j’eus fini de ces petites démonstrations de ma maîtrise de la faux, même, moi, j’étais surpris de pouvoir avoir fait ces manœuvres qui m’étaient venues si naturellement.

«Alors? Qu’en dis-tu? Veille arme?» lui dis-je sur un ton humoristique simplement dans le but de la faire sourrire.

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