Ce mec était entrain de lui dire de se barrer ? Il ne la connaissait vraiment pas. Elle ne fuirait pas fasse à un adversaire. Elle n'était pas du genre à laisser un homme se faire massacrer devant elle sans rien faire, et ce brun ne devait pas le savoir. Normal, il ne la connaissait pas. Elle aurait pu partir, comme il lui avait dit. Mais non, elle restait fermement là, bien posée sur ses pieds. Mais alors qu'elle allait parler pour montrer son mécontentement face au fiat qu'elle devait fuir, elle entendu un bruit.

Des cris, des pleurs. Ce n'était pas normal. Tout semblait flou autour d'elle. Enfin, non. Tout semblait plutôt sombre. Des visages, des masques. Des voix. Des bras, des mains. De tout. On aurait dit un cimetière d'un film d'horreur. Pas de corps, juste des membres. Pas de sang. Juste des mouvements. La démence, la folie. Sans aucun doute, il n'y avait que ça pour donner un tel résultat.

Et elle l'avait ensuite senti. Cette lame sous sa gorge. C'est à ce moment là qu'elle avait reprise ses esprits. Il avait halluciné. Il avait failli la tuer. Elle en l'avait même vue. Elle avait était si faible. Contre un dévoreur, elle n'avait même pas pu trouver un moyen de se protéger des actions que pouvaient créer la folie.

Elle avait ensuite vu que l'autre reprenait ses esprits, et qu'il avait enlevé la lame tremblante de son cou, mais directement après, il l'avait planté dans le sol avant de la prendre contre lui et de se mettre juste devant l'épée.

Elle avait entendu le bruit de balle. Elle ne savait pas si l'un des deux étaient blessés. Elle l'avait entendu, et ça l'avait rendu sourde. Elle n'entendait plus que ça, mais son esprit refusait de se dire quelque chose d'important : et si elle était touchée ? Alors elle avait fait comme si les tirs n'étaient plus. Cela semblait si simple.

Et là, plus un bruit. Elle ne sent rien. Pas de douleur, ni de sang coulant d'une quelconque plaie. C'est dans un soulagement non dissimulé qu'elle soupira. L'autre ne perd pas de temps, il attaque le vieillard. C'est lui qui est à l'origine de tout ceci, elle le sent.

Tout dans l'attaque du brun se déroule vite. Et elle ne comprend qu'une chose, elle ne se permet de ne comprendre que ça : il l'a eut touché. Mais, l'avait-il blessé ? Cela avait-il au moins servis à quelque chose ? Et, où était-il ? Elle ne le voyait plus. Elle pouvait néanmoins continuer à le sentir, lui et son oppression du à la démence qui émanait de son âme. Elle le cherche du regard, et remarque bien que son camarade d'infortune et aussi son sauveur à plusieurs reprise, ainsi que la personne qui avait manqué de la tuer, était inquiet. C'était compréhensible.

Mais là, elle se devait chercher l'agresseur. Ses yeux se mouvent rapidement dans les recoins qu'elle peut voir. Elle cherche n'importe quel point où elle trouverait un signe de sa présence ou d'un passage très proche. Mais rien. Alors aux grands mots les grands moyens.

Par là. Elle le sait, il est tout proche. Elle a remarqué une zone bien précise mais n'arrive néanmoins pas à savoir où il est. Elle sait qu'il n'est pas derrière, et elle sent qu'il se trouve plutôt vers sa droite et bien devant le brun. C'est l’instinct féminin. Alors sans attendre, elle fait de grandes enjambés, elle se rapproche petit à petit mais ne sait toujours pas où se situe l'akuhei. Pourtant, elle n'hésite pas. C'est un sentiment qui la poussé à aller par là. Alors dès qu'elle fut à l'endroit désiré, elle encra bien ses pieds dans le sol, se pencha en avant et mit ses mains devant la bouche de façon à ce que cela forme une poche devant celle-ci.

Elle prend sa respiration. Elle souffle un bon coup, utilisant le pouvoir de ses gants pour transformer son simple souffle en flamme. Elle sent ses mains qui chauffent. Elle ne tiendra pas longtemps, mais le temps qu'elle parviendra à se maintenir ainsi sera on ne peut plus important. De tout son âme, elle espère qu'il soit bien là. Qu'elle ai trouvé dans cette petite passerelle pleine de poussière et sombre ce monstre dévoreur.

Son cœur se serre. Ses mains la brûle, et elle commence à manquer d'air. Mais elle cherche quand même à vider le maximum de ses poumons. C'est comme un jeu que certaines personnes font : celui qui tiendra le plus longtemps possible. Et elle veut absolument être la gagnante. Alors elle souffle, encore et encore. S'abimant sa peau qui se verra sûrement plus que rougit à cause de tout ceci, mais qui aura était sauvegardé grâce aux gants.

Elle tousse. Voilà que cela alterne entre sortie d'air et sortie de ... Rien du tout. Ses poumons dérapent. Elle ne tient plus, la flemme s'estompe. Elle tousse, respire bruyamment. Elle a vraiment tiré très fort sur ses capacités respiratoires. Elle en est fière. Car dans un certains sens, elle sent qu'elle l'a peut-être touché. Elle a ce sentiment au fond d'elle qui lui dit que cela n'a sûrement pas servit à rien.

Ses gants la brûlent. Mais elle tiendra le coups. Elle se doit de rester au maximum sur ses gardes. Qui sait, l'ennemi pourrait surgir de n'importe où. Et l'autre ne serait pas toujours là pour venir à son secours.

Elle avait senti les mains de l'autre sur ses épaules, comme si il voulait montrer qu'elle était toujours en vie. Oui, elle savait qu'elle était toujours en vie, elle trouvait ce geste stupide, inutile. Une parfaite perte de temps. Même si à l'origine, c'était pour la féliciter ou autre : des mots auraient suffi. Oui, des vulgaires sons auraient été suffisants. Alors ce geste ainsi que la parole était presque de trop. Il perdait son temps, elle en était sûre. L'akuei pouvait très bien revenir et lui, il était là, comme si de rien n'était. A la féliciter comme si elle était un gosse ayant marqué un pauvre but durant un match. Pourtant, malgré son avis déplorable sur ce geste, elle n'avait pas pu s'empêcher de répondre aux paroles de l'autre.

« C'est rien … Rien du tout, faut juste que je reprenne mon souffle. » elle fit une rapide, reprenant ainsi son souffle, avant de continuer « Je ne suis pas du genre à rester derrière alors tu peux toujours rêver pour que je te laisse te battre seul face à cet akuhei, dude. »

Elle laissa la dernière phrase sonner dans le vide. Ce n'était pas du courage qu'elle avait eu : c'était de la folie. Elle aurait pu se faire attaquer, se faire blesser voir tuer. Elle y était quand même allée, comme une pauvre fille qui n'avait rien à perdre. Elle avait pourtant tout à perdre là-dedans. Elle l'avait pourtant fait, comme une belle idiote. Il n'y avait aucun courage là-dedans. Oui, aucun.

Une sonnerie. Une putain de sonnerie de portable qui résonna lors d'un combat. Un akuhei avait-il un portable ? Elle ne pensait pas. Ce n'était pas non plus sa sonnerie. Alors c'était la sonnerie du brun. Ouai, elle en était sûre car elle l'avait sortir son portable pour répondre. Quel imbécile, prendre le temps de parler avec quelqu'un alors qu'ils étaient entrain de se battre contre une créature capable de les tuer en quelques coups à peine.

Oui, elle s'était dis ça. Mais toutes ses pensées étaient partis d'un coup. Cette conversation était pour la moins intéressante. Musashi … c'était donc le prénom de cet homme. En plus, il semblait qu'il travaillait pour une sorte d'organisation … Ou le gouvernement ? D'ailleurs, qu'était cette brigade prestige dont cet akuhei faisait parti ? Elle venait d'apprendre tellement de chose grâce à ce coup de fil. Et désormais, elle savait. Ce pays était corrompu. Un putain de pays qui ne pensait qu'à sa propre gueule et non à celle des autres. Et puis : qu'est-ce que c'était que ce Light Generator ? Était-ce la raison du pourquoi ces éboulements un peu plus tôt ? Là, elle n'avait qu'une envie : chopper l'autre par le col et lui exiger des explications. Elle allait lui demander mais l'autre s'était avancé en direction de cette fumée. Un pauvre fou, voilà ce qu'il était.

Et ça, elle le sut encore plus lorsqu'elle le vit essayer de parler avec ce monstre. Elle le sut aussi en voyant l'onde frôler le bras du Japonais. Une onde de choc. Celle la aussi, elle l'avait ressenti. On avait du l'entendre. Elle n'avait pas eu le temps d'esquiver, rien. Elle se l'était prise au niveau de son épaule droite. Bordel, maintenant son tee-shirt était déchiré à la manche. Et elle avait mal à cause d'une ouverture évidente au bras. Mais son tee-shirt quoi ! Elle n'avait pas le temps d'y penser, la scène devant ses yeux était tellement prenante. L'akuhei avait sa lame planté dans l'épaule du brun. Ce dernier ne faisait que parler. Et elle, elle était là : à regarder cette scène sans pour autant bouger. Que pouvait-elle faire dans ces conditions ? L'attaquer et prendre le risque de voir Musashi tuer ? C'était une mauvaise idée. Très mauvaise idée. Et l'autre qui ne faisait que dire qu'il ne voulait plus se battre. Il était entrain de désobéir aux ordres qu'on lui avait donné.

Corrompu. Il trouvait son propre pays corrompu. Il venait de dire clairement ce qu'il ressentait. Et tout ça, à un ennemi. Cet homme n'était pas n'importe qui pour dire tout ceci. Et le pire dans tout ceci, c'est qu'elle était d'accord avec ce qu'il disait. Oui, la shokan avait remarqué le peu de dignité que possédait ce pays. Les mêmes idées expliqués d'une façon différente … Elle n'avait pas pu s'empêcher de sourire d'une manière crispée, mais un sourire quand même. Ce mec avait tout balancé comme ça à son ennemi. Et tout ce qu'elle trouvait à faire, s'était sourire. Parce qu'elle trouvait ça presque comique, mais que dans un autre sens, c'était pitoyable. Alors, elle souriait, se mordant au passage la lèvre inférieur. Parce que sinon, elle aurait sûrement ri.

Le monde était entrain de changer. Elle le savait. Et ce qui venait de se dire en était la preuve. Même les plus grands perdaient de leurs mythes.

La situation avait visiblement dérapé. Et sûrement pas dans le bon sens pour le trio qui désormais en était venu à une certaine entente sur la chose. Tous contre eux. En gros. Ou du moins, cela en donnait l'impression car les paroles des deux hommes étaient claires : le dit Musashi venait d'entrer dans une sorte d'association portant le nom de Brigade Prestige. En plus, le grand-père avait fait en sorte que les dégâts qu''ils avaient subi disparaissent à l'aide de quelques comprimés. Des comprimés magiques ! Enfin, sûrement. Mais peut-être pas quand même. Juste de la médecine. Pas grand chose de plus. Cela ne changeait rien au fait que dorénavant, les troupes militaire étaient bel et bien présentes et qu'ils n'allaient pas pouvoir partir comme ça.

Alors voilà que les combats avaient commencés sans plus tardais et que c'était même l'akuhei qui avait ouvert la danse suivi de l'arme. Snowers, dans tout ça, c'était presque dit qu'elle aurait pu rester sur le côté vu qu'elle n'était pas vraiment concerné par ce combat. Qu'elle aurait pu aller autre part pendant que ces deux là se battaient. Mais non, un peu d'action ne faisait pas de mal à regarder. Alors, elle n'avait pas bouger. Enfin, c'était ce qu'elle avait prévue mais cela ne faisait sûrement pas partie des plans du Japon qui avait décidé de bien la faire chier en venant vers elle comme si elle faisait partie de la brigade. Elle s'était donc préparée à se défendre. Ayant déjà ses gants sur elle, cela n'allait pas être très difficile d'envoyer balader ses adversaires. Enfin, c'était ce qu'elle pensait mais il faut croire qu’aujourd’hui, rien n'allait dans le bon sens. Ce qui c'était passé ? Musashi avait surgi de nul part après avoir hurlé, il avait rétamé les crétins qui allaient lever la main sur elle et, ne lui laissant pas le choix, elle se retrouva une nouvelle fois contre lui.

Il avait peut-être bien fait. Sûrement même. Après tout, elle n'était pas encore totalement remise du magnifique coup qu'elle avait fait tout à l'heure. Elle n'aurait peut-être pas pu se protéger face à eux ou autre, alors, en quelque sorte, l'arme venait de lui sauver encore une fois la vie. En plus, il venait de lui faire un speech sur la raison de l'attaque et let terme « être sous la protection de la brigade prestige » résonnait à son oreille d'une drôle de manière. Cela sonnait bien. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle aimait l'expression. Peut-être se sentait-elle rassurée ? Cette idée ne lui vint pas un seul instant à l'esprit. Sûrement à cause de son caractère arrogant. Mais dans tous les cas, une fois de plus elle s'était vue déplacer par l'arme qui ne la relâcha de son emprise qu'une fois aux côtés de l'akuhei. Ah, drôle de situation ça : un akuhei, une arme et une shokan qui faisait en quelque sorte équipe contre un pays entier.

Et voilà que l'un d'eux déclarait qu'il fallait peut-être trouver un plan pour partir. Tiens qu'elle bonne idée. Fuir était improbable vu le nombre de soldat présents. En tout cas, fuir par la voix terrestre l'était. La voix aérienne, elle, était un tout autre défi : celui de trouver un hélicoptère en état de voler. Et rapidement avant de ne plus savoir où mettre la tête face à tant de personne. Mais avant de chercher, peut-être fallait-il proposer l'idée.

« On pourrait toujours leur piquer un avion, on en aurait beaucoup moins à se débarrasser. »

Elle soupire. Sûrement par fatigue ou par ennuie de la situation. Plus le temps passe et plus la l'écart entre eux et les soldats se diminuent. Plus le nombre augmente. Le temps est compté, certes. Et il n'y a pas vraiment d'idée pour « fuir ». Nouveau soupire. Elle profite de la courte distance entre elle et un membre de l'armée pour lui mettre son pied dans la tronche et lui incruster le nez dans son visage comme si de rien n'était. Et, se rendant compte que cela n'avait pas encore était fait, elle lança un rapide coups d’œil aux deux autres avant de dire :

« Au fait, moi c'est pas ma grande mais Snowers. »

Après tout, un nom pouvait être bien important dans certaines batailles.

Et voilà, ils étaient partis comme si de rien n'était. Comme si c'était normal de fuir face à l'adversaire. Certes, le nombre était bien plus grand, mais bon, était-ce vraiment le bon choix ? Quoi que, la véritable question était : avait-il eu le choix ? Oui, ils l'avaient eu. Mais voilà, ils avaient choisi de faire ainsi. Pour minimiser les dégâts ? Sûrement. Et parce qu'une surprise peut-être si vite arrivée. Alors, pourquoi prendre des risques ? Pour rien. D'où ce choix de vol. Oui, car vol est le bon mots. Voler. Aussi bien un objet que dans les airs. Et non, ce n'était absolument pas un mauvais jeux de mot de la narratrice à l'origine, mais alors, absolument pas.

En tout cas, il n'empêche que voilà, ils sont tout les trois dans un hélicoptère maintenant. Le vieux, le brun et elle. En plus, le pilote. Pauvre mec, c'est presque de la prise d'otage qu'ils font là. Mais bon, encore une fois, c'est pour leurs propres gueules, alors, ça passe, bien évidement. D'ailleurs, si ce n'était pas le cas, le pilote aurait très bien pu faire son enfoiré et faire écraser son engin par terre. Mais, il devait tenir à la vie. Tout simplement. A cette vie si importante et si facile à prendre, parfois tellement compliquée à concevoir et des fois dur à savourer. Il devait y tenir. Peut-être autant qu'il tient à ses proches. Peut-être autant qu'il tient à son chien, tiens. Il n'empêche que voilà, il semblait résigner à faire ce que le brun avait demandé. Qu'avait-il demandé d'ailleurs ? Car, il ne faut pas oublier que bon, hormis le fait que Snowers était blonde, elle n'avait jamais appris l'asiatique et que par conséquent, elle ne comprenait strictement rien à ce qui se disait ces deux là. Mais bon, la confiance était faite pour ça, non ? C'est d'ailleurs pour ça qu'elle resta sur ses gardes. Parce qu'elle n'avait pas l'habitude de donner sa confiance à n'importe qui et qu'elle venait tout juste de rencontrer ces deux là, dont un qui avait essayé de la tuer et vice-versas. C'est un bon moyen de sympathiser, non ? Non ? Pourtant, cela semblait naturel pour elle.

En tout cas, voilà, ils décollent. L'hélicoptère s'éloigne petit à petit du sol, comme si de rien n'était. Si elle tendait l'oreille, elle pourrait entendre le bruit des tirs, celui des coups de feu que faisaient ces personnes envers eux. Mais, elle n'aurait pas entendu l'impact de la balle sur la carrosserie. Parce qu'une majorité du temps, il n'avait pas lieu. Et c'était rassurant. Elle entend le soupire de l'autre. Le même genre que ceux qu'elle avait produit plus tôt. Ils ne sont sûrment pas si différent que ça, pour pousser les mêmes bruits semblables.

Elle décide de profiter de ce calme pour s'asseoir. Parce que voilà, mieux valait être assis pendant qu'elle le pouvait, un panne est si vite arrivée. Autant reprendre ses forces quand on le peut encore, avant qu'il ne soit trop tard. En fait, elle pourrait presque s'endormir, comme si de rien n'était. Presque. Mais pas encore, il n'était pas l'heure. De plus, la voix du brun résonne de nouveau. Il lui parle. C'est normal. Peut-être autant que la question qu'il vient de poser. Mais pas pour elle. Il faut dire que la blonde n'a plus vraiment l'habitude. Elle ne se souvient même plus si on lui avait déjà posé ce genre de question avant. Si on s'était déjà soucié d'elle. De ce qu'elle fera après. Pourtant, lui, il l'avait fait. Lui, il lui avait demandé où elle allait. Comme un chauffeur de taxis qui nous demande où il nous emmenée. Un taxis volant ? Hum, tout cela lui rappelait un film qu'elle avait déjà vu, mais là n'était pas la question.

Et voilà, elle ne sait pas quoi répondre. Parce que demander à ce qu'on la dépose à une station d'aéroport, c'est bien gentil, mais maintenant, elle est sûrement recherchée dans tout le pays. Donc bon, que répondre ? Mais, le temps n'est sûrement pas à cette question car comme si de rien n'était, le brun tend à Henry des feuilles et ils se mettent à parler entre eux de quelque chose qu'elle ne connaissait pas. Elle tend l'oreille, bien entendu. Il faut dire que ce genre de conversation n'est, d'habitude, pas tenue en sa présence. Alors, pour une fois qu'elle peut écouter sans vraiment se dire que c'est mal, elle en profite. Largement même.

« Eh, c'est pour ça que y a eu tout ce bordel ?»

Claire, nette, précise. Quel tact de la part de la blonde qui ne cherchait même pas à faire croire qu'elle connaissait ce machin ou autre. Et puis, elle n'avait même pas répondu à la question de Musashi, comme si elle s'était envolée de son esprit. Il faut dire que des plans qui sont sûrement top-secrets sont bien plus intéressants que sa future destination.