Durzo marchait paisiblement sur un petit sentier de forêt, tous près de la frontière Allemagne Suisse. Il était en route pour intercepter le groupe d’humain qui semait la terreur chez les Kishin. Et oui, les sois disant Kishin, incarnation de la peur avait besoin de lui pour écraser un misérable groupe d’humain ? S’en était presque risible ! Les Kishin n’était vraiment plus ce qu’ils étaient…
Durzo marcha encore pendant quelques heures, observant les arbres centenaires qui l’entouraient. Ces vieux sapins qui faisaient plus d’un mètre de diamètre rendaient la forêt presque inaccessible au soleil et se déplacer sans buter contre une racine et s’éclater la face contre le sol était un combat de tous les instants. Alors quand la nuit commença a pointé son nez Durzo décida de ne reprendre son chemin que le lendemain matin. Après tous il n’était plus qu’à quelque kilomètre du point de rendez-vous des terribles chasseurs de Kishin, il pouvait prendre un peu de repos. Ce serait mieux que de se perdre dans cette forêt quand la nuit serait complètement tombée.
Durzo s’installa prêt d’un gigantesque sapin ou il y laissa ses affaires puis se mit en quête de bois bien sec pour faire cuire la viande qu’il avait acheté un peu plus tôt dans la journée. Pourquoi du bois bien sec ? Et bien parce que Durzo était paranoïaque et ne voulait pas qu’on le repaire à cause de la fumée que produisait le bois humide ! Tout simplement. « Sa évitait de faire de mauvaise rencontre » Disait toujours son défunt maître. Et comme toujours ce n’était que la pure vérité…
Durzo se rendit compte qu’il avait ramassé un bon fagot de bois, suffisant pour cuirs un morceau de viande. Il retourna donc à son campement et alluma un petit feu avec un briquet en amadou.
Il sortit de son sac un paquet dons il sortit un gros steak encore dégoulinant de sang rouge vif qu’il mit a cuir au dessus du feu. Une langue de feu lécha la graisse qui dégoulinait du steak. Durzo était heureux, deux minutes de chaque côté et hop ! Un steak bien saignant pour se remplir l’estomac. Durzo attrapa le morceau de viande sanguinolent et se mit à manger, comme un « sauvage ». Il n’avait pas prit le temps de s’encombrer avec des couverts et une assiette, du pois inutile qui l’aurait obligé de prendre un autre sac plus gros. Il éteignit le feu avec son pied puis jeta dans un buisson la cendre et le bois brûlé, encore une fois pour ne pas qu’on le repère. Puis il escalada le gros sapin. Les prises étaient facile et nombreuse, l’écorces dur. Il atteignit un endroit qui lui convenait, dix mètres au dessus ou personne ne pouvait l’apercevoir d’en bas. Il posa son sac, s’étendit sur les branche et dormi. Pas très confortable mais au moins personne ne viendrait le détrousser en pleine nuit. Il garda tout de même Châtiment à porter de main avant de sombrer dans le sommeil.


-Il était la, j’en suis sur !

Durzo se réveilla en sursaut, mais se raidit. Juste en dessous de lui, Deux hommes discutait a voix hautes :

-Ben ouis c’es-c’que j’vous dit’puis t’alleur ! El trace même per la, puis’arrète ici. J’chai pas ou c’est-i qu’il est moi ?

Cet homme devait être un pisteur de la région car son accent était vraiment horrible. Son compagnon mit du temps a comprendre puis repris la parole :

-Oui, oui je sais… Mais si on le retrouve pas Ness-quik nous tuera ! Et c’est pas un homme à plaisanter.

Alors comme ça leur petit chef de bande minable avait appris qu’il se faisait suivre et voulait tuer son poursuivant… Normal, mais qui l’avait informées ? Bon, je vais buter le mec à l’accent bizarre et interroger l’autre.

Durzo attrapa Châtiment en silence puis sauta de son perchoir. Les deux nabot continuait de parlait et na l’avait pas encore vus. Ils furent tellement choqués quand ils l’aperçurent qu’ils ne bougèrent même pas. Durzo exécuta une roulade, délogea la tête de « accent bizarre » d’un coup de taille. Puis transforma Châtiment en poignard, puis frappa du plat de la lame pour assommer l’autres. Durzo essuya le sang de son épée sur la veste « d’accent bizarre » avant de la rengainer, puis cacha le corps dans les buissons. Il empoigna l’autre imbécile et l’emmena près d’un cours d’eau pour l’interroger. Il lui prit la tête par les cheveux et lui plongea la tête dans l’eau fraîche pour le réveiller. L’homme se redressa en haletant et en battant des bras.

-Dis moi comment tu savais que je poursuivais votre groupe minable ?

L’homme cracha en direction de Durzo, le manqua et lui lança une insulte.

-Tu ne comprends pas vites, lâcha-t-il avant de lui enfoncer de nouveau la tête sous l’eau.

Cette fois-ci il attendit que son prisonnier cesse de se débattre.

-Et bah voila ! T’a comprit dit-il en lui sortant la tête de l’eau.

Les cheveux de l’homme étaient plaqué sur son front et descendaient à la limite de ses sourcils. Pendant un long moment il s’efforça de recouvrer son souffle.

-Qui êtes vous ? demanda-t-il enfin.

Il ignora la question et lui dit :

-Tu vas me dire tous ce que tu sais. Comment avez-vous découvert que je vous suivais ?

L’homme s’apprêta à répondre mais Durzo lui enfonça son poing dans le plexus solaire. Les poumons de l’homme se vidèrent et il eut a peine le temps dans remplir la moitié avant de replonger dans le cours d’eau.
Durzo le maintint sous l’eau tandis que les bulles crevaient la surface. Il lui ressortit la tête pendant un bref instant, puis l’enfonça de nouveau. Il recommença a quatre reprise, a la cinquième Durzo le lacha.

-Je n’ai plus beaucoup de temps a te consacrer, sale con et je n’ai rien a perdre en te tuant. Si je dois te replonger la tête une fois de plus je l’y maintiendrait jusqu’a ce que mort s’ensuive.

Une peur non feinte se peigna sur les traits de l’homme.

-Je ne sais pas comment, il ne m’ont rien dit… Non ! Attendez ! Je vous le jure ! Je devait vous trouvez et vous tuez avec l’aide du pisteur. Je n’attendait pas de nouveau ordre avant ce soir, mais je sais qu’ils ont préparer des pièges au cas j’échouait. Vous comprenez ? Ne me tuez pas ! Je vous ais dit tous ce que je savais ! Pitié…

-Malheureusement pour toi, je ne pas te laisser partir. Et puis après tous, la vie est vaine, dénué de sens. On ne prend rien de précieux en prenant une vie…

Ce fut les dernières paroles que l’homme entendit avant de replonger la tête sous l’eau. Pour la dernière fois…



Quelques heures plus tard, Durzo était arrivé au campement. Il y avait à peu près une quinzaine d’homme tous armées jusqu’au dents, mais seul sept montait la garde. Les petits salaud avaient installé des pièges un peu partout autour du campement, mais Durzo avait redoublé d’attention et en avait désamorcer une dizaine. Et maintenant il observait le camp, ne sachant pas qu’elle serait la meilleure méthode pour attaquer. Finalement, il se décida. La ruse et la discrétion étaient primordiales dans son métier. Durzo s’approcha discrètement du garde qui faisait à peu près la même taille que lui et trancha la gorge de celui-ci avec Châtiment préalablement transformée en poignard. Durzo enfila rapidement les vêtements du chasseur de Kishin et cacha le corps de ce dernier dans la forêt. Il rabattît la capuche sur sa tête et de dirigea vers la premières tente qu’il aperçu.

-Eh mon gros faut que tu t’bouge le cul, c’est ton tour de garde !

-Mmm… Jonas ? C’est toi, c’est déjà mon tour de garde ? Bon j’y vais…

L’homme s’habilla lentement puis se dirigea vers le prétendu Jonas pour prendre son tour, quand la main de celui-ci jailli a une vitesse ahurissante. L’homme n’eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait avant que le poignard ne perfore son cœur.
Et de deux ! J’espère que toute la bande à Ness quik n’est pas comme les deux rigolos, sinon ils sont perdus…
Durzo entra dans la tente, et y trouva comme il s’y attendait une lampe à huile et une réserve d’huile. Il prit tous ce matériel, puis retourna les cacher dans la forêt. Il s’approcha discrètement du garde le plus proche et lui trancha la gorge, puis il exécuta la même manœuvre pour les cinq autres hommes qui montait la garde. Il cacha les corps puis retourna chercher l’huile. Il en versa autour des sept tentes occupé puis tout autour du campement, et finalement il jeta la lampe a huile qui se brisa propagent alors le feu. Créant un grand brasier.
Et voila ! Une opération facile et sans encombre.
Les flammes léchèrent les tentes qui s’enflammèrent comme des torches, les hommes commençait à se réveiller et poussait des cris de terreur. Certain sortait de leur tente, des torches vivantes qui se consumait sous ses yeux… Puis un homme sortit des flammes, il s’était asperger d’eau et utilisait sa couverture pour passer les mure de flamme sans subir trop de dégât.

-Je suis Ness, Ness Quik ! Et je ne mourrais pas par ta main! Yahhhhhh !!!!!

L’homme se précipita vers lui, il n’avait subit que quelque brûlure minime et brandissait une faucille en poussant des cris de rage.
Ah, le petit Ness se montre enfin. Intéressant…
Durzo dégaina Châtiment et se prépara au combat. Ness envoya sa faucille vers la jugulaire du jeune homme, mais au dernier moment la faucille disparu de sa main droite et se retrouva dans sa main gauche. Si Durzo n’avait pas déformer son épée il serais mort a l’heure qu’il est.

-Ah ! Mouhahahahaha !!! Tu fais moins le malin, Durzo Blint !

Durzo Blint ? Comment connaissait-il son nom ? Cette petite merde commençait vraiment à le faire chier !

-Ouais, ouais. Si tu le dis.

Durzo se mit en position et enchaîna les coups d’estoc, de taille à une vitesse hallucinante. Puis Durzo enfonça son genou dans le plexus solaire de son adversaire, qui s’écrasa par terre haletant.

-Lève toi ! Allez !! Vas y bat toi !

Durzo pointa son épée vers l’estomac de son adversaire et la fit s’allonger d’un coup. L’épée traversa Ness qui gémit pitoyablement. Durzo retira son épée du corps meurtris de Ness puis lui trancha la tête. Il ramassa la faucille de Ness qu'il rangea dans son baudrier
Et voila, tous mort. Mon boulot ici est terminé…
Durzo prit le chemin du retour sans un regard en arrière, il savait très bien qu’il venait de créer un feu de forêt dévastateur. Mais qu’elle importance ?