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 La Tanière maudite [Mission]

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Catleya Evergreen


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Catleya Evergreen




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MessageSujet: La Tanière maudite [Mission] La Tanière maudite [Mission] EmptyJeu 6 Jan - 20:18

Un grondement sourd résonnait dans le tunnel, il semblait se dérouler tout autour de moi, de ce fait, je ne savais pas trop d’où il provenait. Mais j’avais le sentiment que ma simple mission de rang D allait se transformer en quelque chose de bien plus compliqué… Moi qui devais, à la base, simplement garder un poulailler et le protéger des renards, je me retrouvais embarqué dans quelque chose de bien plus compliqué, manifestement. Sinon, pourquoi les renards que j’avais croisés auparavant s’étaient-ils conduits aussi bizarrement ? Normalement, ils n’auraient pas dû s’approcher des poulaillers, vu que je trainais autour. Mais non seulement, ils ne s’étaient pas enfuis, mais ils m’avaient attaqués moi, plutôt que de prendre les poules pour cible. Ils ne se comportaient pas comme de simples animaux sauvages, ils semblaient ignorer la peur et n’avaient pas hésité à me sauter dessus. Même quand j’avais pris la fuite dans la forêt, juste avant de tomber dans un trou qui trainait par là et arriver dans ces souterrains, ils n’avaient pas hésité à me poursuivre, comme s’ils préféraient m’avoir moi pour leur repas à la place d’une bête poule. Il est vrai, cela dit, que ça aurait fait un plat original, ça aurait changé du menu habituel qu’étaient les poules. Enfin bref, toujours est-il que j’avais atterri dans ce souterrain et qu’il me fallait maintenant retourner à la surface. Le trou par lequel j’étais arrivé, était situé bien trop haut pour que je puisse penser à remonter par là. Il me faudrait donc trouver une autre sortie. Je fis demi-tour et je commençai à marcher dans ce souterrain, suivant le tunnel creusé à même la terre. Bien qu’il ne soit pas bien grand, j’arrivais à me tenir debout sans devoir me courber. Il était relativement large, ce qui me donnait une impression bizarre. J’avais le sentiment que quelque chose ne tournait pas rond. Pourquoi avoir creusé un tel tunnel ici ? Et surtout, pour quoi faire ? Ce n’était sûrement pas pour faire des ballades au clair de lune, qu’il avait été construit. Je continuai à marcher, marchant de temps à autre sur quelque chose qui faisait facilement « Crac ». Alors que ce craquement avait de nouveau retenti, je me baissai pour essayer de voir ce que je venais d’écraser. Ce que je pris dans mes mains était en fait un os, rien de plus ou de moins qu’un bête os. Provenant sûrement d’une bête quelconque. Je le jetai par terre et continuai de marcher, ne prêtant plus attention à ces craquements qui se faisaient entendre de temps en temps.

Le tunnel que je suivais se séparât soudain en deux branches qui partaient à l’opposé l’une de l’autre. Je regardai les deux tunnels, essayant de distinguer quelque chose. Mais faute d’avoir beaucoup de lumière, je ne pouvais que voir les parois des deux tunnels jusqu’à environ deux mètres. Je haussai les épaules et partis dans un des tunnels. Après tout, s’il se terminait en cul-de-sac, je n’aurais qu’à rebrousser chemin et aller prendre l’autre tunnel. Ce n’était pas forcément un problème. Mon seul ennemi, dans ce tunnel, allait être la fatigue. Peut-être les renards, si je les recroisais, mais pour l’instant, tout allait bien. Je n’avais rien vu, rien entendu qui puisse ressembler à une tache rousse provenant de la fourrure d’un renard ou bien le cri d’un renard. Je continuai de suivre le tunnel, commençant à trouver le temps long. Je ne savais pas trop depuis combien de temps je marchais, mais j’avais dû parcourir une certaine distance depuis que j’avais atterri dans ces souterrains. Je fus sorti de mes pensées par un nouvel embranchement. Deux directions s’offraient à moi. J’en choisis une et continuai de marcher. Je voyais, sur ma droite, des tunnels partir de celui dans lequel je marchais. Je ne savais pas trop où ils menaient, mais une chose était sûre, cet enchevêtrement de tunnels devait être un vrai labyrinthe. Je continuai de marcher avant d’arriver à un nouvel embranchement, avec, cette fois, deux renards qui semblaient garder l’entrée d’un des tunnels, comme s’ils ne voulaient pas que l’on passe dans ce tunnel-là, comme pour garder ou protéger quelque chose. Je m’arrêtai au milieu de la petite place formée par le croisement des trois tunnels et je sortis quelques couteaux, prêt à combattre ces deux renards pour que je puisse passer. S’ils ne voulaient pas que je prenne ce tunnel, eh bien, je prendrai ce tunnel. Après tout, on ne garde pas un endroit vide. Je fis encore un pas en avant, pour voir quelle allait être leur réaction face à moi. Les deux renards se mirent face à moi, le poil légèrement hérissé, prêts à me bondir dessus pour m’empêcher de passer, et ce, à n’importe quel prix. J’hésitai légèrement. Après tout, je pouvais toujours faire demi-tour et tenter de passer par un autre chemin, essayer de prendre un autre tunnel, un autre chemin. Mais rien ne me garantissait que je passe sans encombre ailleurs. Après tout, il y avait sûrement des renards un peu partout, gardant les entrées des endroits importants, comme ceux qui me bloquaient le chemin en ce moment même. La curiosité l’emporta sur la raison et je fis un pas de plus en avant, comme pour les défier, pour leur montrer que j’étais déterminé à passer par le tunnel qu’ils gardaient. Leur réaction ne se fit pas attendre, ils m’attaquèrent tout de suite. L’un des renards sauta sur moi tendis que l’autre fonçait sur mes jambes. Je pus me débarrasser de celui qui me fonçait dans les jambes par un coup de pied, mais celui qui m’avait sauté dessus réussit à atteindre mon bras et à mordre dedans. C’est à ce moment-là que je réalisai à quel point les dents d’un renard étaient pointues et à quel point cela ne faisait pas du bien de se faire mordre par ce genre de bestioles. Alors que l’autre renard se relevait difficilement du coup de pied que je lui avais donné, je parvins enfin à faire lâcher prise à celui qui semblait déterminé à ne pas lâcher mon bras. Il finit par retomber sur ses pattes à un mètre de là, prêt à rebondir sur moi. Essayant d’ignorer la blessure, je me jetai sur le renard à moitié blessé par mon coup de pied et je plantai un de mes couteaux dans sa poitrine. Sans un bruit, ni rien, il s’effondra. Le deuxième avait eu le temps de revenir à la charge et je dus mettre mon bras en protection pour l’empêcher de m’attraper et me mordre à la gorge. Le problème, était que j’avais paré avec mon bras déjà blessé par une première morsure de ce même renard. La deuxième morsure, juste au-dessus de la première, m’envoya une nouvelle décharge de douleur dans tout le bras, devenant quasi insupportable. Si j’avais été à l’air libre ou dans une pièce insonorisée, j’aurais volontiers hurlé ma douleur. Mais là, si je le faisais, c’est carrément le plafond qui menacerait de s’effondrer sur moi. Je gesticulai le plus possible, pour décrocher ce foutu renard mais rien à faire, il tenait bon. Je continuai de m’agiter comme cela pendant quelques secondes, et, finalement, le renard lâcha prise. Il lâcha prise au moment même où il passait prêt d’un mur. Ce qui fit qu’il fut projeté contre le mur et retomba, assommé, au sol. Je respirai violemment, légèrement fatigué par ce combat contre les deux renards, luttant pour ne pas me faire submerger par la douleur qui parcourait mon bras. Je me relevai, déchira une manche de ma chemise et me mit à faire un bandage pour soigner tant bien que mal mon bras. Les morsures faites par ce fichu renard étaient bien visibles, rougeoyante à cause de mon sang qui coulait. En tout cas, il ne m’avait pas loupé, celui-là. Deux morsures, et pas de petites morsures. Enfin bref, une fois la blessure pansée, je regardai le tunnel que les renards gardaient tout à l’heure et me mis à avancer, m’enfonçant un peu plus dans le mystère.

En effet, comment un tel réseau de galeries souterraines pouvait-il rester inconnu de tout le monde et de maître Shinigami ? Lui qui savait tout ou presque de ce qui se passait dans Death City, il aurait loupé quelque chose ? Un tel labyrinthe sous la forêt et sûrement, en partie sous Death City, ça n’était quand même pas l’aiguille dans une botte de foin, on ne cachait pas aussi facilement un truc comme ça. Même s’il se trouve à des mètres sous terre, bien, qu’il me semble, que ça ne soit pas le cas de celui-là, qu’il ne soit pas si profondément enterré que ça. Je sortis du fil de mes pensées pour continuer à marcher. Le tunnel semblait interminable. Mais j’espérais qu’au bout, il y ait quelque chose d’intéressant, qui vaille la peine. En fait, il y avait sûrement quelque chose d’important, vu qu’il y avait eu deux renards de garde à l’entrée de ce tunnel. J’arrivai gentiment au bout du tunnel. Il me semblait voir, au bout, une lumière, pas la lumière du jour, mais quelque chose qui éclairait une sorte de caverne. Je finis par sortir du tunnel pour aboutir dans une caverne très haute, mais pas très grande au niveau espace au sol. C’est ce que je vis en tout premier. La seconde d’après, une énorme griffe se plantait juste devant moi, m’obligeant à me réfugier dans le tunnel que je venais de quitter. Je me retournai pour voir d’où venait cette gigantesque griffe et à qui elle appartenait. En suivant la patte à laquelle elle était rattachée, je découvris le corps puis la tête de l’animal. Ce n’était pas moi qu’un renard, mais un renard énorme. Il devait friser la barre des dix mètres de hauteur et, fait assez surprenant, il possédait non pas une, mais neuf queues. Déjà que le petit renard d’avant m’avait blessé au bras, je n’osais même pas imaginer les dégâts que celui-ci pourrait faire si je me recevais un coup de patte. En tout cas, il n’était pas question pour moi de retourner dans le tunnel. Il y avait sûrement, désormais, une flopée de renards qui m’attendent au bout, prêts à me manger jusqu’à la moelle. Je réajustai mes couteaux dans mes mains et fit quelques mouvements avec mon bras blessé. Ça allait encore. Je pouvais le bouger à peu près correctement, mais je ne pouvais pas atteindre mon amplitude maximale. Je serais légèrement gêné, mais rien de très grave, comparé à ce que je pourrai sûrement subir quand j’affronterai ce renard géant. Car oui, j’étais bien décidé à l’affronter pour pouvoir continuer ma route et retourner à la surface. Je m’avançai vers le renard, longeant les murs de la salle et montant sur les quelques rebords qui dépassaient afin de prendre un peu de hauteur. Le renard dû me remarquer tout de suite car aussitôt, derrière chaque pas que je faisais, s’abattait quelque chose. Soit une patte pleine de griffes soit une queue du renard. En plus d’avoir des pattes énormes, ce renard possédait neuf queues. Et elles semblaient indépendantes les unes des autres. Mes chances de survivre et de revenir en un seul morceau à Shibusen venaient de faire un énorme bond contre le bas. Enfin, ce n’était pas le moment de penser à ça. Je lançai mes couteaux contre lui, espérant que j’arrive à le blesser un petit peu. Peine perdue, les couteaux heurtèrent sa fourrure et tombèrent au sol dans un petit tintement de métal. Non seulement il était lourdement armé, mais en plus, il bénéficiait d’une protection naturelle plutôt solide. Il fallait absolument que je trouve quelque chose pour l’entamer, le blesser. Je continuai de sauter de plate-forme et plate-forme, jusqu’à atteindre une hauteur à peu près raisonnable. Le renard semblait me chercher au sol, fouillant un peu partout, dans chaque coin pour voir si je ne me cachais pas sous une pierre, faut dire que ce n’est pas ça qui manquait, des pierres. Je redescendis de l’autre côté, passant derrière le renard et l’attaquai. Relançant des couteaux, j’essayai de l’atteindre au ventre, point faible, en général, de n’importe quel individu. Mon bras blessé se fit sentir, rappelant qu’il était blessé et diffusait la douleur dans tout mon bras. Je dus interrompre mon mouvement et tous mes couteaux ratèrent leur cible. Tous sauf un qui entailla légèrement l’animal. Malheureusement, l’entaille n’était que superficielle. Le renard poussa un rugissement de douleur et je me reçu une de ses queue au niveau de la poitrine qui m’envoya voler jusque contre la paroi. Je me reçus la paroi de dos et m’écroulai par terre. Je me relevai difficilement, voyant les étoiles tourner. Je crachai un peu de sang et passai une main sur ma poitrine pour évaluer les dégâts. Une vague de douleur se fit sentir. Je fis une grimace. En une attaque, il avait réussi à me casser en tout cas trois à quatre côtes. Je me redressai et regardai le renard. D’habitude, je n’aimais pas trop me battre contre des bêtes, mais là, c’en était trop. Il aurait le plaisir de goûter à ma technique Strange Flash. Je me relevai et me remis à grimper vers les plates-formes en hauteur pour arriver sur son dos. Non sans essuyer, au passage, plusieurs attaques de ce monstre. Il réussit, pendant cette montée, à me déchirer ma veste d’un seul coup de griffe. Veste qui était déjà en piteux état. Je finis par arriver au-dessus du renard et je m’accroupis sur une plate-forme. Transformant mon bras droit en arme, je me mis à charger ma longueur d’âme dedans, la transformant en électricité. Après une légère attente, le médaillon prit une lueur bleutée, signe que la charge était complète. Juste en-dessous de moi, le renard semblait devenir complètement fou. Il ne me trouvait pas et réduisait en miettes tout ce qui passait à sa portée. Transformant des pierres aussi grandes que moi en simple gravier. J’attendis qu’il soit le plus près possible de moi et je sautai de la plate-forme pour atterrir sur son dos. L’atterrissage fut plus dur que prévu. Moi qui croyais que le pelage d’un renard était doux, je pouvais jeter cette conviction à la poubelle. Enfin bref, ce n’était pas l’heure de rêvasser. J’abattis mon médaillon sur le dos du renard, et déchargeai l’électricité dans le corps du renard.

A ce moment-là, il se passa quelque chose que je ne compris pas sur le coup. Je reçus une décharge de longueur d’onde pure et fus projeter contre le mur par cette décharge. Je m’écroulai une nouvelle fois, mes côtes cassées semblaient protester de tout leur soul, à voir à quel point j’avais du mal à respirer. Je réussis à me remettre sur les genoux et je remarquai un détail étrange. Quelque chose semblait briller autour du cou du renard. Un brusque mouvement de celui-ci et je pus voir que le renard portait autour de son cou un médaillon. Déjà un renard géant, ce n’était pas commun, mais un renard géant avec un médaillon autour du cou, je crois que c’est vraiment rare. Je ne sais pas pourquoi, mais je sentais que ce médaillon n’était pas étranger à tout ce qu’il se passait ici. Si j’arrivais à l’enlever du renard, peut-être que cela arrangerait les choses. Je pris les dernières fourchettes qu’il me restait et me relevai. Cela allait être la dernière stratégie que j’essaierais avant de m’enfuir ou de mourir. J’étais blessé, plutôt sérieusement, il me fallait tenter d’en finir avec ce combat. Je remontai sur une plate-forme en hauteur, comme tout à l’heure, pour sauter sur le dos du renard et tenter de décroche le médaillon. Au fur et à mesure que je montais, je lançais mes fourchettes sur le renard pour le distraire de l’objectif réel que j’avais. Cela fonctionnait plutôt bien, au fur et à mesure que je les lançais, il devenait toujours plus fou de rage car il n’arrivait pas à m’arrêter. Arrivé sur la dernière plate-forme, je sautai pour atterrir sur le dos de l’animal. L’atterrissage fut lourd et mes côtes protestèrent de nouveau, m’empêchant presque de continuer, tellement la douleur était devenue insupportable. Je réussis néanmoins à aller jusqu’au cou de l’animal, bien que celui-ci faisait des sauts de cabri pour essayer de se débarrasser de moi. Je m’accrochai tant bien que mal et je réussis, après plusieurs essais, à ouvrir le fermoir du médaillon et à décrocher l’objet du cou de l’animal. L’effet ne se fit pas attendre. J’eus soudain l’impression que l’on avait ouvert le sol sous moi. Je retombai et m’écrasai au sol, incapable de me rattraper. Après plusieurs minutes difficiles, je parvins enfin à me relever et à observer les alentours. L’animal qu’avait été le renard géant était devant moi et m’observais, l’air intrigué. C’était un renard, tout ce qu’il y avait de plus normal, les yeux animé d’une curiosité plus qu’un désir de manger, comme ceux que j’avais croisés jusqu’à maintenant. Après quelques secondes, il courut se réfugier dans un tunnel. L’oubliant, je ramassais le médaillon qui était désormais par terre et le mis dans ma poche. Je pris un des tunnels qui partaient de la salle et je finis par retrouver la lumière du jour. L’horizon se teintait d’une belle couleur orangée, signe que le soleil allait se lever. Je me dirigeai sans plus attendre vers Shibusen, et plus précisément vers l’infirmerie pour recevoir des soins. J’en avais bien besoin, un bras qui me faisait souffrir et plusieurs côtes cassées. Je ressortis le médaillon de ma poche pour l’observer. « Je me demande quels secrets tu renfermes…» Puis, je le remis dans ma poche et partis doucement en direction de l’école-
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