![[Mission] Votre toute première âme! Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: [Mission] Votre toute première âme! Mar 11 Jan - 23:32 | |
| C’était un soir aussi noir que l’ébène, mais à la fois tout aussi éclairé par mille milliards de petits points perchés dans le royaume d’azur au pris avec les ténèbres jusqu’à ce que le soleil vienne le délivrer de la lune. Les habitants nocturnes de ce majestueux royaume scintillaient par-dessus un amas de prismes briqués vide de leur centre tout en étant remplis d’être vivant et de tout leur bazar tous plus endormi les uns que les autres. Tous sauf peut-être bien un, moi. Je contemplais et enviais le calme des vies paisibles de mes camarades de classe dont Morphée les avait accueillis tendrement dans ses bras du haut de mon perchoir favori : accoté sur le renfort de la cour de Shibusen. Je rêvais d’une vie où je n’aurais pas lacéré l’abdomen de mon père pour avoir tomber dans le piège machiavélique d’une sorcière et avoir par le fait même assassiné ma mère simplement que pour dévorer son âme pure et une vie où mon père jamais n’aurait rencontré cette sorcière dont j’ai promis la mort par mes propres mains à mon père mourant dans mes bras. Je me secouai la tête afin de me débarrasser de chasser ces pensées qui auraient pu compromettre ma mission. Cette mission, LA mission qu’attend enfin tout Meister n’ayant toujours pas trouvé de partenaire humain ayant la capacité de se transformer en arme, me mettait sur les trousses de ma toute première âme souillée que j’offrirai en guise de remerciement à l’arme qui acceptera de bien vouloir devenir mon ou ma partenaire car c’était bien vrai que je n’avais point eu de succès dans cette quête de partenaire même ayant passé toutes ses années dans le magnifique palais de Maître Shinigami. À l’intérieur de moi, une flamme brûlait tout en brillant d’une intensité qui ne pourrait être inégalée par l’incendie de la Terre entière. On m’avait déjà parlé de cette flamme. On m’avait raconté qu’elle était présente chaque fois que l’on est submergé par une forte émotion. Accoté sur mon perchoir, je me relevai de toute ma grandeur et j’entrepris une chute libre dans l’air chargé d’une chaude et humide nuit de Death City seulement qu’en sautant par-dessus le renfort de la cour tout en ayant l’esprit en fête. J’évitai de m’écraser contre les fermes marches menant à Shibusen en effectuant une époustouflante roulade avant dès que mes mains sentirent les froid du roc des marches. Quand je me relevai, j’entrepris lentement mon chemin vers le petit village où ma toute première mission prendrait place en empruntant ces fameuses marches témoins du passage de tant d’arme et de meister enthousiastes en quête de succès, mais aussi de beaucoup plus de remontée marquée par de douloureuses déceptions, peines ou même de pertes.
J’arrivai dans la petite ville qui serait le théâtre de ma première mission le lendemain lorsque le soleil était à son zénith. Tous les habitants manœuvraient dans la multitude de tâches quotidiennes tellement afférés à leur travail que peu remarquèrent la présence de l’inconnu au foulard rouge qui deviendra le héros de leur village. Je m’arrêtai devant la seule bâtisse qui n’était pas fait de bois ronds et dont le toit était de la simple paille, non cette édifice était fait de briques en entier et elle était assez grande comparé aux autres qui n’étaient construites dans le but d’accueillir qu’une seule pièce servant pour tout. Quand j’entrai dans la bâtisse en brique situé au centre de la ville et qui me semblait être l’âtre du chef du village, je fus accueillis par un petit homme assez grasset habillé d’un veston noir, d’un chapeau haut-de-forme et d’un monocle. Mes premières pensées furent de savoir s’il ne venait pas d’être arraché au passé. Il m’accueillit simplement en m’expliquant qu’un homme vivant maintenant en ermite avait fait régner la peur ces derniers mois dans son petit village. Quand il m’avoua la source de cette si grande peur, je lui pouffai de rire en plein visage! Non, mais un homme massacrant des chats avaient beau faire peur à des villageoises de jeune âge, par contre, pour ce qui est d’un homme d’âge mure, cela me surprenait vraiment à ce moment. Celui qui agissait comme un maire dans ce village me dit que personne ne connaissait le vrai nom de ce criminel, mais il me donnait toutefois son pseudonyme, ce nom que dès que je le prononçais dans ce village, tout le monde se retournait vers moi et me regardait comme si j’étais le démon en personne : la «Belette Bleue»! La réaction des fermiers n’eut pas beaucoup d’effet sur moi mis à part une grande surprise. Le maire, avant de m’implorer en marmonnant quelque chose dans sa barbe que je ne compris guère, me dit de m’informer auprès de «ses» villageois pour trouver l’emplacement exact de la caverne qui semblait servir de refuge à cette fameuse Belette Bleue.
Je pris toute l’après-midi à essayer de quérir l’information spécifiant la location plus ou moins exact de la caverne de celui qui terrorisait tout un village seulement en massacrant des petits êtres poilus sans défense. Ce ne fut qu’en fin de journée, juste avant que le soleil se couche dans l’embrasement de l’azur, que je sentis que l’on tirait sur mon gilet de suède. Quand je me retournai, je pus voir une petite gamine dont les yeux rayonnaient d’une crainte de l’inconnue.
- Monsieur, vous voulez trouver… elle hésita avant de rajouter, Celui dont il ne faut pas dire le nom?
- Qui? La Belette Bleu? lui demandai-je juste pour voir sa réaction en épiant son petit corps. Elle portait une petite robe salopette rose assez mignonne.
- Il ne faut dire son nom! me répliqua-t-elle en me regardant avec des gros yeux en voulant sûrement reproduire l’effet que ses parents lui faisaient quand ils la réprimandaient, Bon, oui je veux dire lui. Elle se plaça sur la pointe des pieds et m’invita à me pencher parce qu’elle voulait me dire un secret dans le ceux de l’oreille. Je n’opposai aucune résistance à l’innocence de cette enfant que je trouvais si merveilleux et alors, en position, elle me révéla précisément le chemin à suivre pour me rendre à cette caverne qui abritait le «monstre» comme elle l’avait surnommé. Je trouvai assez bizarre que cette petite fille puisse me dictai aussi précisément l’itinéraire pour me rendre à ma destination, mais je ne lui posai aucune question simplement pour pouvoir quitter ce village de fou le plus vite possible.
Je n’eus aucune difficulté à me repérer en bénéficiant des indications claires de la jeune fillette que j’avais rencontrée plutôt. La première chose que je sus, peu de temps après avoir quitté le minuscule village, était que j’étais en face d’une petite grotte dans laquelle brillait la lueur d’un feu. Je m’y aventurai donc seulement pour découvrir que la grotte était tellement que j’étais obligé de me pencher la tête pour pouvoir me déplacer convenablement dans l’endroit restreint. Après quelques minutes d’observation, je découvris quelques ossements de petites tailles, sûrement ceux des chats ayant souffert le martyre, mais aucune trace de la fameuse Belette Bleue. À ce que j’avais lu de la mission à Shibusen, la Belette Bleu était devenue un pré-démon, ce qui en ferait ma première âme, mais elle se battait avec des sublimes katars en argents en forme de griffe, était-ce le lien entre son pseudonyme? Des griffes pour une belette? Je pus confirmer immédiatement que mon prochain adversaire possédaient des katars, mais pour l’instant, en possédait déjà un de moins car je venais d’en trouver un sur le sol. Ce katar était en parfait état! Soudain, j’entendis des bruits venant de l’extérieur de la petite, mais vraiment petite caverne. J’accouru vers la sortie du repère de la Belette Bleue ma nouvelle arme en main, prêt à combattre. Dès que je sortis, je me rendis compte que le soleil avait laissé place à sa rivale. En face de moi ce tenait la fameuse belette. On pouvait voir que la Belette Bleue avait déjà été humain car elle possédait un corps humain déformé par la phase pré-démon. La belette se promenait à quatre pattes, dont une antérieure portait un autre katar, mais ce dernier ne semblait pas en si bonne état que celui que je tenais dans mes mains. Je compris pourquoi on l’appelait «Bleue» car elle possédait une longue chevelure bleue recouvrait tout le dos de son corps nu et gris.
- Pourrrrrais-tu me rrrrendre mon katarrrrr? me demanda-t-elle avec une voix qui sonnait comme un fantôme.
- Pourquoi devrais-je te le rendre? Je l’ai trouvé, donc il est à moi maintenant? le provoquais-je en savant que ce pré-démon n’était pas très expérimenté au combat contre un homme.
- Waaaaaaah! cria la belette en fonça vers moi.
Elle n’avait fait que quelques pats qu’elle trébucha et glissa tête première jusqu’à moi. Je ne pus m’empêcher de m’éclaffer! Non, mais vous auriez dû être là, c’était vraiment marrant! Je le dis de recommencer du début ce qu’elle accepta sans chigner. Ce que je ne lui avais point dis était que j’avais placé mon poing droit muni du katar dans mon dos en y concentra ma longueur d’onde pour lui envoyer ma technique signature : «Corruption de l’âme» et que si elle recommençait, ce que je ne doutais point qu’elle allait faire, j’avais repéré un grosse branche qui pendait au dessus de ma tête sur laquelle je pourrais m’accrocher. Aussitôt que la belette fut revenue à sa position de départ, elle rechargea vers moi à une vitesse assez lente pour avoir entendu d’autre histoire de combat auprès de mes camarades de classe, mais au moins cette fois, elle se rendit à moi sans trébucher et comme prévu, je sautai dans les airs en m’accrochant à la branche et en repliant mes genoux pour éviter que le kishin m’agrippe les jambes. Sa réplique ou plutôt l’absence de réplique face à ma manœuvre me surprit : la belette resta sans broncher un muscle à la position où j’avais sauté et semblait me cherché du regard. Soudainement, j’entendis un léger «crac!» et la branche sur laquelle j’étais perché céda et je chutai directement sur le pré-démon. Quand je me relevai, la Belette Bleue était inconsciente. Je l’avais vraiment mis hors combat juste en tombant sur elle! Après un court moment de pure stupéfaction, je repris le contrôle de mon esprit et mon premier réflexe fut de pourfendre mon ennemi d’un coup du katar que je possédais. Le corps nu et gris disparut immédiatement pour simplement laisser place à l’embryon de démon, l’âme souillé de ce qui avait été un humain. Au même moment où je ramassai l’âme afin de l’offrir à l’arme qui accepterait de devenir mon partenaire, je remarquai un éclat métallique terne dans les herbes près d’où avait disparu le corps du Kishin et ce que j’y trouvai ne fut rien d’autre que l’autre katar de la Belette Bleu, mais ce dernier, comme je l’avais constaté quelques instants plutôt. Je le ramassai et ce fut clair dans ma tête qu’il ne me serait d’aucune utilité au contraire de son jumeau.
Lorsque je mis pied dans le petit village de fou, la lune avait déjà parcourut la moitié du chemin qui lui restait avant un repos bien mérité. Un repos… Moi aussi, j’allais bientôt aller me reposer, mais avant, je devais déposai le katar en piètre état devant la maison du «maire» pour que le lendemain, dès qu’il sortira de chez lui, il pourra voir le katar comme l’annonce de la défaite du «monstre» pitoyable qu’était la Belette Bleue et à ce temps-là, je serai déjà dans mon lit à Death City entrain de roupiller… Ah non… Malheureusement, je roupillerai dans la figure des professeurs au risque de ma vie… Ils vont sûrement comprendre, eux aussi, ils en ont faits des tas de missions? |
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